par Gilles Guénette
Montréal, à cause de son grand nombre d’églises et de temples, a déjà été surnommée «ville aux cent clochers». Maintenant que les églises ferment ou qu’elles sont transformées en condominiums, c’est de moins en moins vrai. Mais Montréal pourrait bientôt être surnommée pour autre chose: ses clochards. Montréal, «ville aux cent (mille) clochards». Quoi qu’on commence à sentir un certain ras-le-bol. Des citoyens réclament même «une action concertée» afin que le centre-ville de Montréal ne devienne plus le refuge de tous les itinérants de la province…
En effet, on apprenait samedi dernier que l’ouverture d’un nouvel organisme d'aide aux sans-abri ne faisait pas l’affaire de tout le monde dans le centre-ville de la métropole. Il s'agit du 73e organisme dévoué aux personnes sans-abri de l'arrondissement de Ville-Marie (le centre-ville) et il provoque la colère de certains résidents qui réclament une décentralisation de l'aide pour mettre un terme à l'afflux constant de sans-abri dans leur voisinage.
Interrogée à la radio de Radio-Canada, une résidente de l'arrondissement a affirmé que le centre-ville est devenu un immense asile à ciel ouvert depuis la désinstitutionalisation. «Honnêtement, l'élastique est pété! Trop c'est trop! Moi j'en ai un itinérant, il vient de l'Abitibi. Pis, il cohabite dans ma ruelle. J'sais même la couleur de la bobette qu'il porte. C'est tu assez proche ça?!» La dame n’est hélas pas au bout de ses peines. Au Québec, on est pour… la cohabitation. En ce sens, la police de Montréal a mis sur pied une équipe multidisciplinaire pour tenter d’endiguer le phénomène. Selon un policier, «Le grand enjeu des prochaines années, c'est vraiment la cohabitation. ll faut que les gens cohabitent ensemble, toutes les populations. Que ça soit des itinérants, que ça soit des résidents, des commerçants. L'harmonie est difficile à atteindre pis c'est pas la police qui va nécessairement trouver toutes les solutions.»
Un travailleur social a pour sa part affirmé qu'il fallait maintenant changer d'approche en matière d'itinérance: «Ce qu'il manque beaucoup souvent, c'est de l'accompagnement pour aider les gens qui se retrouvent dans la rue. Selon lui, si les gens qui sont en situation d'itinérance étaient davantage aidés, accompagnés, logés, hébergés, ils seraient moins dans la rue.» Wow. Si les gens étaient logés, ils ne seraient pas dans la rue. Ces intervenants sociaux sont d’une perspicacité à toute épreuve. Soixante-treize organismes d'aide aux personnes sans-abri dans le centre-ville de Montréal seulement et ce n’est pas suffisant! Combien en faudrait-il de plus?! Et pourquoi faudrait-il maintenant changer d'approche en matière d'itinérance? Ils viennent de se rendre compte que leur façon de faire ne fonctionne pas? C’est vrai qu’ils interviennent depuis des années et qu’il y a toujours plus de sans-abri…
Se pourrait-il que ce soit la panoplie de services offerte aux sans-abri qui attire des gens dans la rue? Je ne parle pas ici de désinstitutionalisation et de ces pauvres personnes qui n’ont pas toute leur tête, je parle de tous ces jeunes hommes qui ont l’air plutôt en santé et qui feraient sans doute autre chose que quêter – sans payer d’impôts! – et dormir à la belle étoile s’il n’y avait pas tous ces services d’accompagnement à l’itinérance. Hmm…
«je parle de tous ces jeunes hommes qui ont l’air plutôt en santé et qui feraient sans doute autre chose que quêter»
Je passe plusieurs jours par semaine à Montréal et en aucun cas je n'engagerait un de ces mendiants que vous considérez en santé. Ils ne le sont pas. Il suffit de discuter 2 minutes avec eux pour constater à quel point ils sont dysfonctionnels. Mais von, j'imagine que dans un système libertarien les citoyens deviendraient assez généreux pour héberger chez eux ces âmes perdues...
Rédigé par : Caligula | 29 juin 2011 à 12h08
Il aurait jamais du avoir de déinstitualisation.
Rédigé par : Math G | 29 juin 2011 à 14h08
@ Caligula
Pas besoin d'héberger des sans-abri chez soi pour leur venir en aide, on peut très bien faire des dons à des organismes qui les aide ou faire du bénévolat auprès de ces mêmes organismes - je connais des libertariens qui font exactement cela. Le problème semble être qu'une réelle industrie de l'itinérance s'est développée depuis que l'État s'est engagé à y investir. Et qu'avec les nouveaux services s'ajoutent toujours plus d'itinérants.
Rédigé par : Gilles Guénette | 29 juin 2011 à 15h37
Gilles Guénette
«qu'une réelle industrie de l'itinérance s'est développée depuis que l'État s'est engagé à y investir. Et qu'avec les nouveaux services s'ajoutent toujours plus d'itinérants.»
Cette corrélation de cause à effet reste à prouver. Bonne chance.
Rédigé par : Caligula | 29 juin 2011 à 17h27
@Caligula
"Cette corrélation de cause à effet reste à prouver. Bonne chance. "
Incroyable comment L'État peut profiter d'une si belle rationalité intermitante dans les jugements portés à son égard par son cheptel de vaches à taxes.
Si ces 73 organismes étaient tous *privés* et que vous seriez forcé de les subventionner, fort à parier que vous tireriez sur la gachette beaucoup plus vite que vous ne le faites quand c'est l'État qui en est responsable.
Rédigé par : Francis Ducharme | 29 juin 2011 à 20h01
Quand mon fils était petit (début des années 90) j'aimais l’emmener se promener au centre-ville. Un jour il me dit: "On dirait qu'on est au temps des chevaliers." ??? "Que veux-tu dire?" Il répond "Il y a des mendiants partout"
Rédigé par : H. Bernard | 30 juin 2011 à 00h05
Pour avoir travaillé pour le gouvernement des années de temps, je peux vous affirmer avec certitudes qu'à chaque fois que le gouvernement cré un programme, il y a toujours beaucoup plus d'usagés que prévu voulant "bénéficier" de ses services.
Rédigé par : Steven | 30 juin 2011 à 08h57
Plus complexe que ce qu'on présente ici. En général les itinérants restent dans la rue parce que c'est payant parce que les gens les prennent en pitié et donnent 1-2-3$. Ma chum par exemple, est incapable de ne pas donner à un gars qui quête à une lumière rouge.
"Je passe plusieurs jours par semaine à Montréal et en aucun cas je n'engagerait un de ces mendiants que vous considérez en santé."
Lesquels??? Les squegee ou les malade mentaux itinérants? Parce que ces derniers ne sont pas la majorité et la raison pour laquelle ils sont là, c'est parce qu'on a sorti les malade mentaux.
Au fait un des organisme les plus gros et les plus connu c'est Dans la rue et leur % de subvention est à peine de 11%. J'ai connu l'ancienne directrice, Ginette Morency et elle me disait à quel point ils évitent le financement public parce que les fonctionnaires se permettent de dicter comment gérer les fonds par la suite.
Rédigé par : Kevin | 30 juin 2011 à 11h24
@Caligua
Bien, c'est exactement le même phénomène qui a attiré les gens des campagnes pauvres vers les villes au cours des derniers siècles dans les pays développés et au cours des dernières décennies dans les pays en voie de développement : en fait, c'est une règle toute simple qui dit que des gens qui ont la capacité de se déplacer à un endroit X pour améliorer leurs conditions de vie vont le faire. Vous êtes un itinérant à Matane, je pense que vous aurez avantage à aller vers le centre-ville de Montréal où il y a plus de gens pour vous donner de l'argent et plus de services aux sans-abris. C'est la même chose qui pousse les ruraux d'Amérique du Sud, d'Asie ou d'Afrique vers les villes : espérer avoir la chance d'améliorer ses conditions de vie. Il n'y a rien à « prouver », c'est démontré depuis fort longtemps...
Rédigé par : LBII | 01 juillet 2011 à 11h02
Une des principales raisons qui m'ont amené a déménager. Mais ne vous faites pas d'illusion mes bons amis: un vote a Montréal représente a peu près la moitié d'un vote en région, alors c'est pas demain la veille que la métropole va cesser de servir de poubelle sociale et de vache-a-lait fiscale au reste de la province. Anyway, comme le disait un ministre provincial, "Mourial, c'est pour les étudiants et les immigrés", pas vrai? A ces groupes favorisés ont peu maintenant rajouter les clochards... il est vraiment un peu facile au politiciens québécois d'être charitables sur le dos de la classe laborieuse.
Rédigé par : Pierre-Yves | 02 juillet 2011 à 11h30
@Pierre-Yves?
Quel est le nom de ce brillant ministre dont vous citez les paroles?
Rédigé par : LBII | 02 juillet 2011 à 12h42
Oui, certaines choses sont à corriger et certaines idées formulées dans ce billet ont du sens mais le dernier paragraphe est malencontreusement démagogique...
Rédigé par : David Gendron | 02 juillet 2011 à 13h12
@David Gendron
"La démagogie (du grec demos « le peuple » et ago : « conduire ») est une notion politique et rhétorique désignant l'état politique dans lequel les dirigeants mènent le peuple en s'attirant ses faveurs, notamment en utilisant un discours flatteur."
Quels sont donc ces politiciens dont vous parlez ? Je ne vois pas grand politiciens utiliser le dernier paragraphe dans leurs discours...
Suffit de savoir que si l'on subventionne quelque chose, on va en avoir plus... Je crois que c'était l'essence de celui-ci.
Rédigé par : Francis Ducharme | 02 juillet 2011 à 17h36
La mendicité est une activité économique comme une autre, avec ses coûts et ses bénéfices. Si on offrait $1 million à tous les itinérants, je suis pas mal certain que David Gendron et Caligula (et peut-être bien moi-même) s'improviseraient itinérants d'un soir.
Rédigé par : Bastiat79 | 02 juillet 2011 à 19h04
Je ne suis pas contre des individus peu importe leur status, mais le gros problème ici vient du fait de dire si l'étatisation des services destinés à ces gens les aident vraiment.
Même que je connaîs des organismes qui viennent en aide à ces gens qui ne sont pas intéréssés d'avoir du financement étatique car ils se rendent compte que c'est davantage un piège de devenir dépendant de fonds auquel un fonctionnaire te dit comment le dépenser.
Je fais du bénévolat dans un centre dans un quartier qui vient en aide aux gens moins nantis et autant dire que dans ce millieu, la bureaucratisation de ce secteur n'aide pas vraiment à donner de meilleurs résultats. C'est peut-être bon pour acheter des votes ou pour se donner bonne conscience, mais comme dans tous les cas de planification centrale cela n'a pas les effets voulus.
Pourquoi? Parce que justement le but de l'état est d'acheter des clientèles électorales sur le court terme et non de réellement sortir les gens du trou pour qu'ils aient une vie meilleure.
Rédigé par : Mathieu NV | 03 juillet 2011 à 01h57
@Francis Ducharme
Ce n'est pas parce qu'il n'est pas un politicien que son discours n'est pas démagogique.
@Bastiat79
"La mendicité est une activité économique comme une autre, avec ses coûts et ses bénéfices."
Techniquement oui, mais généralement (pas tout le temps, par contre), il ne s'agit pas d'une décision volontairement consentie et désirée par le sans-abri.
"Si on offrait $1 million à tous les itinérants, je suis pas mal certain que David Gendron et Caligula (et peut-être bien moi-même) s'improviseraient itinérants d'un soir."
Bien sûr, ça me permettrait de travailler moins longtemps. Même à 300$, je pourrais accepter. Mais on est encore loin de cette situation dans les faits.
Rédigé par : David Gendron | 07 juillet 2011 à 13h15
@David Gendron
Arrête d'essayer de trancher des cheveux en deux, t'es ridicule. Le dictionnaire prime sur toi.
Rédigé par : Francis Ducharme | 08 juillet 2011 à 11h18
@ Francis Ducharme : Oui la dernière phrase du texte peut être considérée comme démagogique , car voici la définition du dictionnaire d'Antidote : Politique par laquelle on flatte, excite les passions populaires pour accroitre sa popularité.
Mais on pourrait surtout dire qu'elle est un brin anti-intellectualiste. Voici une définition intéressante utilisée proposée par Jean-François Lisée : l’anti-intellectualisme, surtout le profond, c’est d’affirmer des choses sans prendre la peine de les démontrer.
Rédigé par : V_dussault | 15 juillet 2011 à 16h21
Jean-François Lisée...
Wow ! Quelle référence ! Il y en a pour qui dénoncer « l'anti-intellectualisme », c'est d'abord une façon d'étaler son narcissisme...
Rédigé par : B. Vallée | 15 juillet 2011 à 17h28
@V_dussault
Le simple fait de dire que je suis anti-intellectuel n'est pas assez pour le prouver...
Et la démagogie est une non-expression; l'unique but de la politique est toujours de faire plaisir à une certaine base électorale soit par le discours ou aide financière, ce qui fait que tous les politiciens sont démagogues.
Rédigé par : Francis Ducharme | 15 juillet 2011 à 17h57
C'est la dernière phrase du texte qui me semble être une affirmation gratuite, non appuyée par des faits. Donc, elle corespond à ma définition d'anti-intellectuelle.
Un mot sur la charité. Il y a plusieurs problèmes reliés aux organismes financés par les généreux donateurs privés:
- La publicité et les frais de gestion. Si les fonctionnaires coûtent chers, les administrateurs et les coûts de la pub pour recueillir plus de dons représentent souvent de 20 à 30 % des dons.
-La religion. Si les fonctionnaires disent quoi faire aux organismes, pensez-vous que les généreux donateurs donnent tous les yeux fermés ? Il y a plusieurs exemples d'organismes reliés à des groupes religieux qui en profitent pour endoctriner les personnes qu'ils aident.
-La concurrence entre les causes. C'est connus, il y a des causes moins sexy que d'autres. On va par exemple donner plus facilement aux enfants. Pourtant, il y a des hommes célibataires qui ont aussi besoin d'aide.
En fait, votre texte est vraiment anti-intellectuel car il ne démontre aucunement que le problème de Montréal est pire que d'autres grandes villes américaines. En fait, mon souvenir des mes voyages à New York est qu'il y a probablement plus de mendiants qu'à Montréal (je me souviens d'un matin à Pen Station où il étaient plusieurs à faire leur toilette). J'ai aussi entendu dire que Los Angeles ne donne pas sa place à ce chapitre. Pourtant, il y a moins d'aide publique aux ÉU. Donc, pour suivre votre raisonnement, il devrait y avoir très peu de mendiants...
Il y a plus d'itinérants à Mtl qu'à Matane, ça je vous le concède...
Moi je crois que le financement public a sa place. Bien entendu, il faut être critique dans la façon d'octroyer le financement. Il faut favoriser les méthodes et organismes qui visent à briser le cercle de dépendance dans lequel sont souvent plongés ces personnes.
Bien entendu, on pourrait les laisser crever comme dans certaines régions du monde. Mais je suis fier d'habiter dans une ville où je sais que ceux qui ne veulent pas coucher dehors peuvent trouver un lit au chaud.
Aussi, il ne faut pas oublier que ça rend la ville beaucoup plus sécuritaire. Et pour moi, le sécurité n'a pas de prix.
Rédigé par : V_dussault | 15 juillet 2011 à 23h15
à Dussault
Je cite Gilles Guénette :
« Se pourrait-il que ce soit la panoplie de services offerte aux sans-abri qui attire des gens dans la rue? Je ne parle pas ici de désinstitutionalisation et de ces pauvres personnes qui n’ont pas toute leur tête, je parle de tous ces jeunes hommes qui ont l’air plutôt en santé et qui feraient sans doute autre chose que quêter – sans payer d’impôts! – et dormir à la belle étoile s’il n’y avait pas tous ces services d’accompagnement à l’itinérance. Hmm… »
Gilles Guénette, apparemment, a commis un terrible délit d'opinion : il a IRONISÉ, en laissant sous-entendre que certains des jeunes « itinérants « qu'on voit mendier à Montréal sont peut-être des frimeurs que l'on entretient dans leur dépendance. Pour vous, il s'agirait là, rien de moins, que d'un accès « d'anti-intellectualisme ».
Pour moi, il s'agit d'une accusation grave, et qu'on ne lance pas à la légère. Quand on connaît le sens idéologiquement très chargé du terme « anti-intellectualisme », terme que l'on accole habituellement à la droite la plus réactionnaire, la plus obscurantiste, il est difficile de ne pas y voir une pure tentative d'intimidation intellectuelle. Guénette n'a jamais dit qu'il fallait laisser « crever » les itinérants. Il n'a pas nié non plus les graves conséquences de la « désin ». Il a simplement souligné que la prolifération des organismes visant à défendre les « sans-abris » de Montréal entretenait peut-être un certain nombre de jeunes décrocheurs dans la dépendance... En ajoutant que les rues de Montréal semblaient être devenues une terre d'asile pour tous les miséreux du Québec. Ce qui, avouons-le, ne rend pas toujours la métropole très agréable...
Il y a quelques mois, par ailleurs, Martin Masse soulignait que la grande majorité des « sqweegee » que l'on voit sévir à Montréal sont de jeunes décrocheurs issus des régions du Québec, et venus faire la manche à Montréal. En disant cela, sans s'appuyer sur des statistiques autorisées par un quelconque « collectif citoyen », il faisait sans doute preuve « d'anti-intellectualisme »...
D'autre part, en lisant votre prose, j'ai cru relire, mot pour mot, certaines interventions de notre ami « l'Engagé », ce grand défenseur de Québec Solidaire et de la « sécurité » garantie par l'état socialiste. Comique ! C'est fou comme les défenseurs de la gauche étatiste bien-pensante ont le don de tous reprendre le même argumentaire...
P.S. Si le fait de considérer Jean-François Lisée comme un emmerdeur et un pédant imbécile est une marque « d'anti-intellectualisme », et bien mea culpa.
Rédigé par : B. Vallée | 18 juillet 2011 à 20h06
@B Vallée
Merci pour la réponse qui abonde dans le sens de me pensées, mais ne perdez pas votre temps avec ceux qui argumentent avec des gens qu'eux-même traite d'anti-intellectuel.
Il y a la comme une fondamentale condradiction pétante d'éclat qui semble passer comme du vent devant son visage...
Rédigé par : Francis Ducharme | 18 juillet 2011 à 21h04
Normal que personne ne veut les engager pour travailler, le salaire minimum est trop élevé pour quelqu'un qui a peu d'expérience au travail. Dans un article du Devoir, ya un qui se faisait 70$/jour à quêter et ne voulait pas travailler en bas de 14$/h!!
Ensuite, je commence à en avoir ma dose de cette mentalité de vouloir sacrifier les normaux pour les maladifs en tout genre. Et je commence à croire que nos dirigeants sont eux-mêmes des maladifs.
Rédigé par : Estec | 19 juillet 2011 à 01h11
@ V_dussault
«...l’anti-intellectualisme, surtout le profond, c’est d’affirmer des choses sans prendre la peine de les démontrer. ...votre texte est vraiment anti-intellectuel car il ne démontre aucunement que le problème de Montréal est pire que d'autres grandes villes américaines.»
Donc, il ne faudrait jamais écrire autre chose que des thèses qui couvriraient tous les aspects possibles d'une problématique pour être certain de ne pas être taxé d'anti-intellectualisme... Radio-Canada, dans son reportage, n'a pourtant pas comparé la situation de Montréal à celle des autres grandes villes. Anti-intellectalisme?
Ce texte est un billet. Il faut le prendre pour ce qu'il est. À ce sujet, je crois qu'on est beaucoup plus tolérants des textes qui vont dans le sens de nos idées que de ceux qui vont à l'encontre de ce que l'on pense. La plupart des textes qui prônent l'étatisme ne donnent pas une vision complète des problématiques dont ils traitent. Et pourtant, les journaux ne sont pas remplis d'accusations d'anti-intellectualisme.
«...Moi je crois que le financement public a sa place. Bien entendu, il faut être critique dans la façon d'octroyer le financement.»
Bien entendu. Tout le monde a toujours LA solution pour que les fonds publics soient bien dépensés. Tout cela demeure très subjectif (comme vos souvenirs de voyages à New York).
Rédigé par : Gilles Guénette | 19 juillet 2011 à 06h59
Les quêteux sont des privilégiés! Je n'ai pas le droit d'amener sur le coin de la rue à l'heure du diner mon BBQ et vendre des hot-dogs, de même que pour jouer de la musique, il me faudrait un permis. Il me semble aussi que l'on taxe les héritages(dons), aussi les dons réciproques(échanges). Alors qu'on fasse de même avec nos quêteux, qu'ils s'achètent un permis et avec l'argent on créera de nouvelles fonctions au gouvernement et ça s'autofinancera :-)
Rédigé par : Estec | 19 juillet 2011 à 11h15
On pourrait aussi surnommer Montréal la ville aux cent cônes oranges...
Rédigé par : Rosalie Landry | 24 septembre 2011 à 18h17