Après les étudiants, au tour des enseignants et des fonctionnaires de faire la grève. Le président du Syndicat de la fonction publique du Québec (SFPQ), Michel Sawyer, soutient qu'il est temps pour les syndiqués d'augmenter la pression sur le gouvernement: «C'est qu'il va y avoir des moments où on va dire, on ferme la baraque, l'ensemble des ministères et des organismes.» Hmmm! Voilà une bonne idée: fermer la «baraque». Fermez-la donc pour de bon! On n'a nul besoin d'eux pour vivre. Les syndicats et les corporations professionnelles font croire le contraire uniquement parce que la plupart des services offerts constituent des monopoles ou quasi-monopoles établis par la force de la loi. Éliminer ces monopoles coercitifs et les Québécois se procureront les services qu'ils désirent vraiment et à meilleur coût.
Le gouvernement établit des ministères et impose ensuite les contribuables pour payer leur fonctionnement. C'est le monde à l'envers! Plutôt que d'empêcher la coercition le gouvernement la crée. Les syndicats de la fonction publique ne constituent plus un rempart contre celle-ci, ils en sont une partie intégrante. En dernier lieu, ils doivent leur emploi non pas au gouvernement, mais aux payeurs net d'impôts. Ceux-ci sont pris en otage, car on ne leur laisse pas le choix. De véritables services ne peuvent pas être imposés. Plus la coercition sera réduite, mieux ce sera pour tout le monde.
André Dorais