Joëlle Ceccaldi Raynaud, la maire de la ville de Puteaux en banlieue parisienne, s'était déjà fait remarquer récemment pour avoir laissé son siège de député à l'Assemblée Nationale à Nicolas Sarkozy… contre une place bien au chaud au CES (Conseil économique et social), une de nos merveilleuses assemblées où l'on est payé 3 000 euros par mois sans risquer le surmenage.
Cette fois, et toujours avec l'argent du contribuable (celui des habitants de Puteaux cette fois - voilà qui va les inciter à voter pour elle en 2008), Joëlle Ceccaldi Raynaud a décidé de faire taire un de ses opposants politiques, qui a eu l'audace de créer un site Web où il critique ouvertement sa politique. Un opposant qui n'a même pas eu la décence de se taire malgré les menaces verbales ou physiques et autres sympathiques insultes dont il a fait l'objet de la part de la mairie.
Mme Ceccaldi Raynaud a donc décidé d'employer cette fois les grands moyens pour faire taire cet empêcheur de penser en rond: elle a fait voter un budget de quelques 27 000 euros pour intenter un procès en diffamation à cet énergumène. Non mais! Faute de pouvoir faire face aux frais de justice, l'énergumène en question, un certain Christophe Grébert, serait contraint de fermer son site (sa gueule).
Alors, si vous êtes indignés par de telles méthodes dignes de la défunte URSS ou de l'actuelle Chine communiste, allez faire un don sur le site de Christophe Grébert (mon puteaux.com) de manière à lui permettre de payer ses frais de justice, de faire valoir ses droits, de faire entendre sa voix, et de faire triompher la liberté d'expression dans ce pays qui en a bien besoin.