Québec: terre d'accueil pour les travailleurs et les investisseurs qui désirent y faire des affaires et gagner leur pain quotidien. Bienvenue à tous!
Qu'est-ce qui se cache derrière ces belles paroles? Voilà: venez vite dépenser votre argent dans notre puit sans fond, car nous avons besoin de plus en plus de poissons pour remplir les coffres de l'État. De l'État qui dépense à qui mieux mieux, au nom de la collectivité et des fonctionnaires qui en veulent toujours plus. Et on ne parle pas ici des amis du «Parti» qui s'en mettent plein les poches. Les amis du Parti... Je croirais entendre un Soviétique à l'époque de la Guerre froide où le communisme régnait sur la Russie, où tous vivaient pour un seul, où tous visaient l'égalité, l'homogénéité.
Jusqu'à quand, nous, les quelque 42% de Québécois payeurs d'impôts, serons-nous capables de payer? On nous coupe nos salaires chaque semaine avec la Régie des rentes, l'impôt provincial et fédéral, l'assurance-emploi, l'assurance-médicament ou bien l'assurance-groupe (une assurance privée, cela dit), sans compter l'assurance-parentale, l'assurance-vieillesse, etc. De plus, nous payons des taxes sur l'alcool et l'essence, des taxes de 15,025% sur les produits et services - et j'en passe! Voilà qu'on nous parle de faire grimper en flèche le prix des plaques pour les automobiles et les motos, pour pouvoir continuer à payer les indemnités des prestataires de la SAAQ. Comment est-il possible qu'un organisme qui détient un monopole aussi important en arrive à faire faillite? Comment un gouvernement qui détient le monopole d'une formule qui est «la plus rentable» peut bien en arriver à justement ne plus arriver?
Si l'on ajoute à cela les coûts reliés à l'hiver, j'en arrive à me demander s'il ne serait pas plus avantageux d'aller travailler à petit salaire au Mexique. Le pourcentage de salaire qu'il me reste est très faible, en bout de ligne, après avoir payé pour les obligations que m'impose la vie au Québec. Les syndicats nous promettent un automne chaud. En plus d'être étouffé par les coûts que l'on me fait payer, voilà que ceux que je fais vivre avec mon argent, ceux qui ont des conditions de travail de beaucoup supérieures aux miennes, menacent de me prendre en otage en paralysant des services essentiels qu'ils monopolisent. Le tout, dirigé par des entreprises pratiquant des formes de «capitalisme sauvage», ces entreprises que l'on nomme des «syndicats», lesquels se cachent derrière les vertus du socialisme pour se donner bonne image.
Je ne ferai pas partie de ceux qui festoieront à la St-Jean car je n'ai rien à fêter. Dans le fond, il n'y a aucune fierté à fêter. Maintenant, veuillez m'excuser car je dois quitter pour le travail. Je dois aller gagner la vie des autres...
François Richard
Nicolet