Jean-Jacques Rousseau, Karl Marx et Friedrich Engels sont les idéologues officiels des fonctionnaires syndiqués des Centres de la petite enfance (CPE). Dans nos Cégeps, on enseigne depuis 40 ans que les enfants devraient être élevés par l'État. Les étudiants doivent y apprendre l'art de détruire la famille traditionnelle fondée sur le «patriarcat», c'est-à-dire sur le pouvoir des pères, ces pères qui sont devenus l'ennemi public numéro un aux yeux de certains imbéciles. Dans nos Cégeps, nos fonctionnaires ont été gavés de théories stupides sur l'éducation fondées sur des lubies de philosophes qui n'ont pas su comment élever leurs propres enfants.
Jean-Jacques Rousseau, un soi-disant philosophe du dix-huitième siècle, souhaitait que les enfants soient élevés en commun. Ses écrits sur l'éducation des enfants sont toujours de mise pour obtenir un diplôme. Il est tout de même ironique de constater que Rousseau, de son vivant, a placé tous ses enfants à la crèche… Évidemment, on ne saurait remettre en cause ses théories sur l'éducation des enfants sans s'attirer les foudres des fonctionnaires de l'État.
Friedrich Engels, dans son livre intitulé Les origines de la famille, de la propriété privée et de l'État, s'en est pris aux pères, leur reprochant tous les maux survenus sur la terre depuis Mathusalem. Évidemment, Engels était en faveur de la destruction de la famille traditionnelle. Friedrich Engels et son camarade Karl Marx ont contribué à mettre sur pied une idéologie qui a produit plus de 60 millions de morts au vingtième siècle. Cette idéologie continue d'inspirer certains «cadres révolutionnaires» de la CSN, lesquels finiront peut-être par grimper dans la hiérarchie et devenir un jour de hauts fonctionnaires du ministère de la Famille pour concrétiser le programme de Rousseau, Engels et Marx.
Sachant l'idéologie inhérente aux CPE, il me semblerait plus humain de les abolir. Ce système de garderie publique ne fonctionne pas et ne fonctionnera jamais. C'est un puit sans fonds qui vise la faillite des structures traditionnelles de la société dans le but de créer une hypothétique société sans classe, sans parents, bref une société sans dessus dessous... Qu'elle sera belle cette société, avec des fonctionnaires de l'État payés trois fois le salaire moyen d'un citoyen ordinaire, des fonctionnaires éclairés qui auront droit à tous les privilèges et aux meilleurs magasins, comme à Cuba, tandis que le petit peuple fera la file dans les brocantes et les marchés aux puces.
Gaétan Bouchard
Trois-Rivières