Mario Cloutier (La Presse): Le nouvel espace d’exposition DHC/ART ouvre ses portes vendredi dans le Vieux-Montréal avec une quarantaine d’oeuvres récentes de l’artiste britannique Marc Quinn, sa première exposition individuelle au Canada et sa plus importante organisée à ce jour en Amérique du Nord. Jusqu’au 6 janvier 2008. Ce nouveau lieu de diffusion permanent accueillera ensuite des expositions internationales, trop grandes pour la plupart des galeries et comparables à ce que font plusieurs musées. Derrière tout ça, une nouvelle fondation, qui versera notamment 1,3 million par année aux artistes contemporains.
Sur le site de DHC/ART Fondation pour l'art contemporain – qui a lui seul vaut le détour –, il est écrit que le nouvel espace d'exposition est conçu selon les plus hauts standards techniques et muséologiques et que la fondation, financée par des intérêts privés, s’est donnée comme mandat de soutenir activement la production d'art contemporain, grâce à son programme de commande annuelle auprès d'un artiste canadien établi ou émergeant, invité à réaliser une ou des oeuvres dans une variété de techniques. «J’aurais pu créer une fondation dans un autre domaine, mais les arts comptent vraiment pour moi. C’est là où je peux exceller», explique Phoebe Greenberg, la mécène à la tête de tout ça. Comme l'écrit le journaliste, cette artiste et femme d’affaires, «nageait sous la surface depuis longtemps à Montréal. Doucement, craintivement presque, elle émerge avec un immense cadeau à sa ville d’adoption, elle qui est née à Ottawa, au sein d’une famille reconnue pour sa philanthropie.»
On ne peut que souligner une telle initiative. Et le fait que Mme Greenberg ne se soit pas tournée automatiquement vers l’État pour aller de l’avant avec son projet. Je vais sûrement aller faire un tour à DHC/ART.
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