Pauline Marois ne risque pas d’entrer dans l’histoire pour sa grande maîtrise de la langue anglaise. Son célèbre «don’t be inquiète» pourrait bien avoir une place de choix dans les annales d’un prochain gala Juste pour rire. Mais au-delà de l’humour, que ce soit à titre de chef de parti, de premier ministre de la province ou même de futur président d’un État souverain, la culture des langues est un incontournable. Après tout, ne dit-on pas qu’il est préférable de prêcher par l’exemple? Parler une langue étrangère n’est plus un luxe, mais un outil stratégique à mettre absolument sur sa liste de compétences.
La nouvelle économie mondiale engendre des millions de transactions transfrontalières dans tous les domaines d’activités. Le profil de la main-d’oeuvre de demain se dessine déjà à l’horizon: elle est mobile, cultivée et possède des compétences internationales. Alors que certains s’interrogent encore sur la nécessité d’enseigner l’anglais à la maternelle, beaucoup d’entreprises s’attendent à ce que leurs employés parlent une deuxième, voir une troisième langue. Un bagage recherché qui permet de traiter aisément avec des partenaires étrangers dont les perspectives et philosophies sont différentes.
Si le bilinguisme est courant en Europe et en Asie, il traîne sérieusement de la patte en Amérique du Nord souligne Jean-Marc Hachey, auteur du livre The Big Guide to Living and Working Overseas. Il faut rattraper le temps perdu. Les pays modernes et compétitifs sont ceux dont la population n’a pas peur de sacrifier son bien-être et ses certitudes pour acquérir une expérience interculturelle dans une multitude de disciplines.
Cela fait un certain temps que j'entends ces idées selon quoi la main d'œuvre de demain sera mobile, cultivée, parle plusieurs langues, etc.
Est-ce vraiment le cas?
Pour celui qui ne connait pas les langues étrangères, il y a des traducteurs de plus en plus précis et rapides.
Pour celui qui n'est pas mobile, un travail peut se faire n'importe où pour ensuite être envoyer par e-mail.
Cultivé? Celui qui ignore peut en 3 clics allez sur wikipédia.
D'où vient cette idée que le travail serait plus dur, plus exigeant dans les années qui vont venir? L'histoire porte à croire au contraire.
Souriez, la vie est plus facile aujourd'hui qu'elle l'était pour nos ancêtres!
Rédigé par : Christian Fortin | 18 octobre 2007 à 17h14
Alors, il faut donner un traducteur a Pauline au plus vite. ahahhahah
Ou se trouve ce superbe traducteur universel qui va rendre tout le monde bilingue, trilingue du jour au lendemain? On le vend chez Wal Mart. ? :)))) Avant que chaque citoyen ne porte un traducteur universel à Star Trek on va continuer d'apprendre des langues. Cessons de vivre dans les nuages. :)
Traduire un email? Avez-vous déjà essayé les traducteurs sur Internet? Une véritable Joke.
Comme employeur je n'aimerais pas recevoir un travail d'un employé traduit avec Altavista. Et puis traduire un texte demande un professionnel.
Apprendre une langue ne rend pas la vie plus difficile, elle l'améliore!
Rédigé par : Steve | 18 octobre 2007 à 19h09
J'ai démarré ma propre entreprise d'enseignement des langues par vidéo-conférence (par Internet- aussi offert à domicile dans certaines régions), de traduction de documents et d'interprétation. Le marché est très loin d'être saturé en ce moment.
Je ne désire pas utiliser ce blog pour publiciser mon entreprise, mais si certains désirent obtenir des services de ce genre, écrivez ici à ce sujet et on verra ce que l'on pourra faire.
Rédigé par : Yan | 18 octobre 2007 à 22h54
Je n'ai jamais dit qu'apprendre une seconde ou une troisième langue était inutile, mais c'est loin d'être un nouveau besoin, comme le laisse penser le titre de ce post: "L'apprentissage des langues n'est plus un luxe".
Cependant, ceux qui ne peuvent/veulent pas en apprendre une nouvelle on des outils très pratique sous la main.
Rédigé par : Christian Fortin | 19 octobre 2007 à 17h42
Une personne en contact avec des clients pour négocier un contrat, présenter un rapport devant un auditoire à Toronto
ne peut pas utiliser un traducteur universel à la ceinture pour l'aider. C'est de la science-fiction.
Dans certains milieux apprendre une langue est obligatoire. Le vocabulaire est souvent complexe et scientifique.
Personnellement, je me vois mal engager une personne qui ne parle pas anglais et qui me dit en entrevue, bien je vais utiliser les outils internet. Wow pas fort du tout.
Rédigé par : Steve | 20 octobre 2007 à 07h05
J'aimerais savoir quand et comment, au juste Pauline Marois a-t-elle dit "don't be inquiete?" Est-elle vraiment si mauvaise en anglais, ou s'agit-il d'une simple erreur isolee?
Pour ce qui est du sujet "l'apprentissage des langues n'est plus un luxe", j'aimerais faire valoir le point suivant.
C'est plutot l'apprentissage de l'anglais qui n'est plus un luxe, pas celui de n'importe quelle langue. Pour la premiere fois dans l'Histoire depuis que la tour de Babel a ete detruite par Dieu (clin d'oeil ici a certains blogueurs), il existe enfin une langue commune, pratiquement universelle. Il y avait une epoque ou apprendre une seconde langue etait en effet un luxe, puisqu'elle ne faisait qu'augmenter marginalement le nombre de personnes avec qui l'on pouvait communiquer. Un faible rendement sur l'investissement, si l'on veut.
L'universalite de l'anglais permet maintenant pour qui en fait l'effort d'entrer en contact avec des milliards de personnes. L'anglais est la langue officielle des sciences, de la diplomatie, des affaires, etc. Un retour prodigieux sur l'investissement.
Du point de vue des Pauline Marois, evidemment, c'est catastrophique.
Rédigé par : Indegredel Toasman | 22 octobre 2007 à 23h23
Le Don't be inquiete de Pauline : http://www.dailymotion.com/video/x3500u_pauline-marois-parle-tres-mal-angla
Erreur isolée ? Pas vraiment.
Je pense que cela va répondre à votre question Indegredel Toasman
Rédigé par : Kevin | 23 octobre 2007 à 20h44