Le Bulletin des écoles secondaires du Québec, publié conjointement par l’IEDM et l’Institut Fraser, est immanquablement dénoncé par les bureaucrates et les syndicats. Pourtant, c’est le seul outil qui permet aux contribuables, parents, gestionnaires, enseignants et élèves de comparer le rendement de chaque école. La compétition demeure la meilleure façon d’améliorer le rendement et la qualité d’un produit ou service. Le Bulletin des écoles est un substitut bien timide à un système d’éducation compétitif. Mais, c’est un pas dans la bonne direction. Il permet au moins à ceux qui le désirent de comparer leur école aux autres et de poser les bonnes questions - ce qui avouons-le menace le petit «train-train» confortable des bureaucrates et des syndicats.
L’école publique, un monopole d’État, n’a pas à satisfaire sa clientèle pour assurer sa pérennité. Dans ce sens, le Bulletin est perçu comme une menace. À preuve, de plus en plus de commissions scolaires le boycottent - voilà une bonne raison de boycotter les élections scolaires. Il est urgent d'éliminer ces commissions scolaires. Elles sont aussi inutiles qu’ineptes. Ainsi, on économisera des fonds publics tout en améliorant l’efficacité du système.
Réjean Parent, président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), attribue au Bulletin notamment le taux de décrochage de 30% des élèves du secondaire. Il ajoute: «Malgré toutes les énergies qu’on met, le taux de diplomation stagne et le nombre d’enfants en difficulté d’apprentissage ou de comportement a augmenté de 20 000 en quatre ans. Il est temps de revenir à une éducation égalitaire! On a le devoir d’instruire tous les enfants.» Justement, le sacro-saint dogme égalitaire syndical est une cause importante de la faillite du système.
Le système d’éducation s’effondre sous le poids de la bureaucratie et des syndicats. L’un et l’autre se foutent des élèves, des parents et des gestionnaires. Si on ne fait rien bientôt, l’éducation «égalitaire» réclamée par Réjean Parent sera une réalité. Le taux de décrochage atteindra 100%. Il est urgent d’éliminer les contraintes artificielles imposées par les bureaucrates et les conventions collectives au détriment des élèves. Donnons aux parents le choix de l’école qu’ils désirent pour leurs enfants, donnons le pouvoir d’agir aux intervenants locaux et la qualité de l’éducation s’améliorera rapidement.
Serge Rouleau, éditeur
le magazine nagg
QUAND L'IDEM LAVE LE CERVEAU DE MONSIEUR ROULEAU
Monsieur Rouleau, vous dites:
"Si on ne fait rien bientôt, l’éducation «égalitaire» réclamée par Réjean Parent sera une réalité. Le taux de décrochage atteindra 100%."
Je comprends que c'est un sarcasme, mais il ne faut pas exagérer. Surtout quand je sais très bien que votre souhait le plus cher est d'empêcher les plus démunis de s'instruire. Tant qu'à exagérer comme ça, je pourrais très bien dire: "si on suit aveuglément ce que les ténors doctrinaires du thinktank de l'IEDM nous vendent, le taux de diplomation chez les enfants issus de milieu pauvres sera de 0%."
"Réjean Parent, président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), attribue au Bulletin notamment le taux de décrochage de 30% des élèves du secondaire."
A-t-il vraiment dit cela? Avez-vous pris cet article comme référence?
http://www.cyberpresse.ca/article/20071025/CPSOLEIL/71024202/-1/CPSOLEIL
Dans cet article, il est écrit: "Avec un taux de décrochage au secondaire de 30 %, le Québec est en train d’atteindre un point de non-retour, avertit Réjean Parent."
Tout de suite après, votre citation de Réjean Parent est là: "Malgré toutes les énergies qu’on met, le taux de diplomation stagne et le nombre d’enfants en difficulté d’apprentissage ou de comportement a augmenté de 20 000 en quatre ans, souligne-t-il. Il est temps de revenir à une éducation égalitaire! On a le devoir d’instruire tous les enfants."
D'ailleurs, seulement pour une telle affirmation, Réjean Parent devrait être forcé à démissionner de son syndicat par ses propres membres parce qu'une telle déclaration va à l'encontre des intérêts des professeurs et des enfants. Du délire profond de sa part! Mais ça n'arrivera jamais, car ce n'est pas dans l'intérêt de la centrale syndicale!
Tout comme vous, je dénonce l'instruction égalitaire. De mon côté, je le dénonce parce que cet égalitarisme empêche une nouvelle élite intellectuelle, RICHE OU PAUVRE, de s'épanouir. De votre côté, vous le faites parce que vous souhaitez que l'instruction soit réservée aux gosses de riches. Voilà toute une différence!
Revenons à votre billet. Je suis d'accord avec vous lorsque vous blâmez les bureaucrates et les syndicats (même si c'est le MONOPOLE syndical qui est surtout à blâmer et non les syndicats eux-mêmes). Je suis d'accord avec vous quand vous prônez l'abolition des commissions scolaires (même si votre ADQ veut le remplacer par aussi pire). Je suis même d'accord avec votre titre même le mot "éducation" devrait être remplacé par "instruction". Moi aussi je suis en faveur du choix en instruction et de la compétitivité dans le système d'instruction. Mais contrairement à vous, je désire que ce choix soit accessible (sauf bien sûr pour les écoles privées) À TOUS LES ENFANTS RICHES OU PAUVRES QUI ONT LE POTENTIEL INTELLECTUEL D'ÉTUDIER.
Mais là où le bat blesse, c'est quand vous parlez du Bulletin des écoles secondaires du Québec. Je conviens que ce Bulletin est un bon outil pour comparer les écoles privées, QUI SÉLECTIONNENT LES ÉLÈVES, entre eux. Je conviens même que ce Bulletin est un outil intéressant, malgré ses faiblesses (les milieux scolaires n'ont pas tous le même statut économique et démographique), pour comparer les écoles publiques, DONT LA PLUPART NE SÉLECTIONNENT PAS LES ÉLÈVES, entre eux.
Mais lorsqu'on compare des pommes avec des oranges i.e. les écoles privées avec les écoles publiques, là je débarque! Quand on fait ce raisonnement fallacieux, on sombre dans l'idéologisme de l'IEDM et ce type de comparaison n'a plus AUCUNE VALEUR SCIENTIFIQUE, comme la quasi-totalité de la camelote qui est vomie par l'Institut Économerdique de Montréal dans ses soi-disant "notes économiques" (sic).
Ce genre de comparaison n'a pour but que d'éliminer à petit feu les écoles publiques, de continuer de subventionner le privé (ce qui est tout à fait scandaleux, car cela nuit encore plus aux démunis qu'un véritable libre-marché) et de transformer le système d'instruction en un corporatisme de PPP réservé aux gosses de riches. Que le privé compétitionne avec le public est une très bonne chose, mais qu'ils le fassent avec leur propre fric et qu'on laisse aussi les parents choisir l'école privée ou public de leur choix, sans restriction territoriale.
Certains zélateurs de l'IEDM, dont vous-mêmes, vont me dire que je présume de fausses mauvaises intentions à l'IEDM. Ça peut sembler le cas, mais à la lumière de campagne de propagande mensogère et haineuse orchestrée contre les étudiants par l'IEDM et ses perroquets (les médias et aussi vous-même!) lors de la vente de l'idée du dégel des frais de scolarité au PLQ, j'ai l'impression qu'on assiste au même scénario dans ce cas-ci.
Rappelez-vous que le but recherché par l'IEDM est de réduire le nombre d'étudiants à l'université. Pour ce faire, ils ont choisi la solution la plus simpliste, crisser les pauvres dehors!
Résultat, le PLQ décide de dégeler les frais de scolarité SANS RIEN CHANGER D'AUTRE et SANS RÉGLER AUCUN PROBLÈME!
Pour vous monsieur Rouleau, et pour vos gourous sectaires de l'IEDM, ce n'est pas prioritaire d'abolir le monopole syndical dans les universités, ce n'est pas prioritaire d'améliorer les prêts et bourses, ce n'est pas prioritaire d'ouvrir les universités à la concurrence privée et de privatiser McGill, Concordia, Bishop's et l'UQAM, ce n'est pas prioritaire de rendre plus rigoureux les critères académiques d'admission et ce n'est pas prioritaire de régler les vrais problèmes. Non! Ce qui est prioritaire, c'est qu'il y ait le moins de p'tits morveux d'étudiants pauvres possibles qui fréquentent l'université.
Vous avez le droit de continuer votre campagne de propagande haineuse contre les plus démunis et les p'tits morveux d'étudiants. Mais moi, je ne suis pas dupe et je sais reconnaître le véritable agenda politique des idéologues de votre genre.
Rédigé par : David | 30 octobre 2007 à 12h59
Petite précision. Dans le même article que j'ai cité plus tôt, il est écrit: "«C’est 30 % des enfants qu’on est entrain de scrapper», affirme Réjean Parent, président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), si la tendance actuelle à la sélection dans les écoles se poursuit."
Ce qui est une déclaration tout à fait idiote de sa part. Mais cela ne veut pas nécessairement dire qu'il attribue au Bulletin proprement dit ce taux de décrochage.
Rédigé par : David | 30 octobre 2007 à 13h08
Plus le gouvernement et les syndicats vont essayer de réparer leur système d'éducation, plus ils vont l'empirer.
Einstein a dit "On ne peut pas règler un problème avec le même niveau d'intelligence qui l'a créé"
Rédigé par : R.David | 30 octobre 2007 à 15h36
Même un regroupement d'établissements privés conteste ce Bulletin.
http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/October2007/24/c7715.html
Les établissements privés ont peur de ce Bulletin pour les mêmes raisons que les établissements publics: ils ont peur de perdre leur financement.
Néanmoins, il est temps de cesser de subventionner les écoles privées. Par contre, un système de bons d'études (versés aux même titre que les allocations familiales) me semble beaucoup plus intéressant, à condition d'abolir l'école obligatoire et que l'État ne s'ingère plus dans la gestion ni dans le contenu des programmes des écoles. Ça c'est une vraie solution, pas un torchon à la sauce IEDM!
Rédigé par : David | 30 octobre 2007 à 17h18
Bonjour M. Rouleau,
On ne doit pas boycotter les élections scolaires, on doit aller voter et ANNULER son vote.
De cette façon on sera sûr que ces cliques de magouilleurs qui se foutent éperdument de nos enfants en autant qu'ils ont leur chèque ne puisse pas traffiquer le système et voter encore à notre place. Quand ce n'est pas les fiers à bras syndicaux qui nous menacent...
Et cette petite propagande syndicale qui ose traiter l'entreprise privée de haineuse, quelle étroitesse d'esprit. Et eux s'ils avaient à créer leur emploi dans le privé, passeraient-ils du monopole de la compassion à la haine viscérale instantanément? La gauche aurait-elle raison de dire qu'elle a le monopole de la charité et de la compassion humaine. Ça doit être pour cela que le taux de décrochage est si élevé, que les enseignants aussitôt qu'ils ont la chance fuient en masse vers les écoles privées et qu'on cultive une culture de médiocrité au public. Mais ça, je sais monsieur Rouleau, les syndicaleux ne veulent pas l'entendre, c'est de la haine en barre.
M. David, vous mélangez tout en même temps, tout pour noyer le poisson. Le dégel des frais de scolarité malgré toute la propagande syndicale et les petits étudiants gauchistes, ces charmants barbus qui vont au CEGEP pendant 7 ans et pour qui l'implication dans les organisations étudiantes comme la CASSE est une religion, ça ne passe même pas auprès de la minorité gauchisante qui crie très fort sa partisanerie syndicale aveugle mais qui score du 5% aux élections (les voteurs de Québec Solidaire par exemple). Alors aussi bien dire que le dégel des frais de scolarité fait largement l'unanimité et ce même chez les plus gauchistes de la province.
Mais quoi qu'on en dise, les universités et les CEGEPS vont rester du ressort public et ce même si les élèves paient un peu plus cher. Alors, on est très loin du débat public-privé.
D'ailleurs au Québec, on est peut-être à l'avant-garde des bons de scolarité (school vauchers) où les parents choisissent l'école auquelle ils veulent envoyer leur enfant. En Ontario par exemple, les écoles privées ne sont pas subventionnées, elles sont privées à 100%. On subventionne par contre 4 systèmes, le catholique français, le catholique anglais, le public français et le public anglais.
Pour avoir enseigné en Ontario dans le passé, les classes sont généralement plus petites du côté francophone ce qui n'est pas comparable à nos classes publiques ingérables de 32 élèves et plus sans uniforme et avec des directions et des gestionnaires de commissions scolaires qui se fichent éperdument de votre succès en tant qu'enseignant et qui se foutent tout autant des élèves.
Rédigé par : Tym Machine | 30 octobre 2007 à 19h25
@Tym Machine
Voter aux élections scolaires est une colossale perte de temps et ça fait longtemps que la quasi-totalité des Québécois l'ont compris.
"Quand ce n'est pas les fiers à bras syndicaux qui nous menacent"
Donnez-moi des exemples. Il n'y a jamais eu de fiers-à-bras syndicaux dans le système scolaire québécois. Les corporatisme syndicaleux est une plaie au Québec mais là, vous exagérez! Vous êtes la preuve vivante que les idéologues sont même prêts à déformer les faits pour vendre leur camelote doctrinaire.
"Et cette petite propagande syndicale qui ose traiter l'entreprise privée de haineuse, quelle étroitesse d'esprit. Et eux s'ils avaient à créer leur emploi dans le privé, passeraient-ils du monopole de la compassion à la haine viscérale instantanément?"
Propagande syndicale? Je ne suis pas un syndiqué et je ne serai jamais un syndiqué. Le corporatisme syndicaleux me pue au nez. Le reste de votre affirmation est un délire profond. Je n'ai jamais dit que les entreprises privées étaient haineuses. Aucun syndicat n'a affirmé une telle chose non plus. J'ai seulement dit que l'Institut Économerdique de Montréal faisait une campagne de propagande haineuse contre les étudiants.
"La gauche aurait-elle raison de dire qu'elle a le monopole de la charité et de la compassion humaine."
Bien sûr que non, ce serait trop simpliste. Par contre, vous n'avez aucune compassion pour les démunis pour vomir de telles sornettes.
"Ça doit être pour cela que le taux de décrochage est si élevé, que les enseignants aussitôt qu'ils ont la chance fuient en masse vers les écoles privées et qu'on cultive une culture de médiocrité au public. Mais ça, je sais monsieur Rouleau, les syndicaleux ne veulent pas l'entendre, c'est de la haine en barre."
Voilà une culture de médiocrité que j'ai dénoncée dans mon premier commentaire. Mais votre solution est encore plus médiocre, i.e. mettre dehors les p'tits morveux d'étudiants pauvres! Votre charité chrétienne est disparue, comme chez les intégristes chrétiens américains? Tsst, tsst, votre Jésus ne sera pas content de vous! Vous allez brûler en enfer!
"M. David, vous mélangez tout en même temps, tout pour noyer le poisson. Le dégel des frais de scolarité malgré toute la propagande syndicale et les petits étudiants gauchistes, ces charmants barbus qui vont au CEGEP pendant 7 ans et pour qui l'implication dans les organisations étudiantes comme la CASSE est une religion, ça ne passe même pas auprès de la minorité gauchisante qui crie très fort sa partisanerie syndicale aveugle mais qui score du 5% aux élections (les voteurs de Québec Solidaire par exemple)"
Et après ça, vous avez le culot de me dire que je noie le poisson. Vous sombrez dans l'amalgame facile en généralisant le militantisme adecdotique de la centaine de soi-disant "barbus gauchistes qui passent 7 ans au CEGEP". La CASSÉ est tellement marginale que la FEUQ et la FECQ les répudient complètement. Pas de quoi vous faire peur, ne vous inquiétez pas. La CASSÉ, une religion, une autre délire!
"Alors aussi bien dire que le dégel des frais de scolarité fait largement l'unanimité et ce même chez les plus gauchistes de la province."
Pouvez-vous me prouvez cette dernière affirmation? Après tout, plus de 35% de votants ont voté pour les Verts Suicidaires et le PQ QUI ÉTAIENT CONTRE LE DÉGEL. Ce n'est pas parce que vos gourous de l'IEDM le pensent que c'est vrai, au contraire!
"Mais quoi qu'on en dise, les universités et les CEGEPS vont rester du ressort public et ce même si les élèves paient un peu plus cher. Alors, on est très loin du débat public-privé."
Évidemment, vous refusez de vous attaquer aux vrais problèmes, comme l'IEDM. Vous croyez à la pensée magique du "les frais sont dégelés, tout est réglé, rien d'autre n'est à changer" dont l'IEDM fait la propagande depuis plusieurs années. J'ai suffisamment de sens critique pour aller plus loin dans ce débat et tenter de débattre sur les vrais problèmes plutôt que de vous contenter de crisser dehors les p'tits morveux d'étudiants pauvres comme vous le faites.
En ce qui concerne les uniformes, vous prouvez encore une fois votre haine des enfants et vous faites une contradiction flagrante pour quelqu'un qui a tellement peur du soi-disant "intégrisme athée". Pouvez-vous laisser les étudiants s'habiller comme ils le veulent, surtout à l'école publique? Et en plus, ça enseigne à nos enfants! Ça prend vraiment un enseignant incompétent pour proférer de telles niaiseries. Mais comme la compétence n'est pas important pour un enseignant au Québec...
Mais au moins votre commentaire se termine très bien. Je vous remercie de confirmer ce que je pense depuis fort longtemps: IL EST PRÉFÉRABLE DE NE PLUS SUBVENTIONNER LES ÉCOLES PRIVÉES, exactement comme l'Ontario l'a fait. Bravo et merci beaucoup!
Rédigé par : David | 30 octobre 2007 à 20h25
@ David,
Je ne veux pas vous suivre dans votre polémique préférée du PUBLIC VERSUS LE PRIVÉ!..
Je trouve cette discussion oiseuse et stérile.
Mais parlons de sélection des élèves. Lorsque vous avez des directions d'écoles ou de collèges qui n'ont pas de vision d'excellence, qui ne sont préoccupés que par le nombre total d'étudiants dans leurs établissement, qui entretiennent à l'intérieur de l'établissement ce discours égalitaire à tout crin, qui sont prêts à tous les compromis pour ne pas faire de vagues syndicales dans leur établissement...quant toutes ces conditions sont réunies....vous pouvez être certain que vous décrivez ainsi une institution qui seraient au bas de l'échelle du bulletin qui vous dénoncez.
Je peux faire une telle affirmation car j'ai vécu une telle sistuation....durant 30 ans. J'ai enseigné durant tout ce temps dans un cégep PUBLIC. À mon arrivée, ce cégep avait une réputation excellente. Les étudiants entraient à pleine porte, ils étaient fiers d'étudier chez nous. L'institution avaient un magnifique campus, grosse bibliothèque, corps professoral parmi les plus scolarisé de la province...etc...il avaient tous les atouts en main pour connaître un parcours exceptionnel....mais ....30 ans plus tard, ce cegep traînait dans les bas fonds de la liste comparative de tous les cégep de la province (semblable au bulletin de L'IEDM). En une génération de profs nous avions «scrappé» tous les atouts que nous avions en main.
Pourtant, les cours étaient excellents, aussi bons que ceux dans les collège réputés, nous utilisions les mêmes volumes, nous avions des labos bien équipés, nous faisons les même travaux pratiques en labo....etc...
Notre problème de base: les étudiants du secondaire ne voulaient plus venir étudier chez nous. Nous avions un problème épouvantable de recrutement. LA POPULATION AVAIT PERDU TOUTE CONFIANCE DANS NOTRE INSTITUTION. Par population j'entends, étudiants, parents, écoles secondaire,......etc....
Pour une institution d'enseignement, son atout premier c'est SA RÉPUTATION. Cette affirmation s'applique autant pour le public que pour le privé. Ça peut se perdre une réputation, (j'ai vécu l'exemple), mais ça peut se gagner, s'améliorer...on pourrait donner de nombreux exemples.
S'il fallait qu'un hôpital ait une aussi mauvaise réputation que certaines écoles ou collèges.....ce serait le tollé dans la province. Essayer d' imaginer un hôpital, public bien sûr, où personne ne voudraient aller se faire soigner...et qui ferait le plein surtout avec des patients refusés ailleurs....
La seule façon pour une institution d'enseignement d'améliorer sa réputation, sa renommée...c'est d'en arriver à faire une sélection d'élève car ce sont les bons élèves (mais pas uniquement) qui font les bonnes écoles et non l'inverse. Pas une sélection en fonction de l'origine sociale de l'élève mais une sélection basée sur le passé académique ou scolaire de l'élève. Je reprends à mon compte votre expression des étudiants qui ont le potentiel intellectuel d'étudier.
Le malheur qui est arrivé à notre cégep c'est qu'un jour il a voulu grossir. Passer de 2500 à 3500 étudiants. Nous avons privilégier la quantité et pensant que la qualité suivrait..... Pour quelles raisons??....plus de profs, plus gros syndicat, plus de budgets, plus de tout.....et il y a des gens qui aiment ça penser GROS....ça leur donne plus d'importance...à leur propres yeux!
Bon, on les prend où ces 1000 étudiants de plus.?....En ramollissant les critères de sélection, en récupérant des étudiants refusés ailleurs, en mettant sur pied toute sorte de cours d'appoints pour des étudiants qui ont des trous béants dans leur formation antérieure......etc...toutes les avenues sont bonnes.
Après quelques années de ce régime, vous avez quelques bons étudiants et une grosse catégories d'étudiants bas de gamme....des étudiants qui sont là pour faire comme leurs amis, des étudiants qui ne sont pas dans le bon programme, des étudiants qui sont là en attendant de changer de programme ou de collège, des étudiants qui voudraient bien mais qui ne sont pas capables, des étudiants qui n'ont aucune capacité ou méthode de travail...etc...etc...etc...Cette situation devient vite connue, la réputation de votre collège pique du nez, les bons étudiants du secondaire nous fuient......etc.. C'est le syndrome de la saucisse hygrade. De 700 étudiants de bon calibre inscrits en Sciences en '68....nous sommes tombés à moins de 100 étudiants 30 ans plus tard....Mais le collège avaient ses 3500 étudiants....dans des programmes «plus soft»!
Quand réputation de votre institution devient excellente, quand vous inspirez confiance à la population, beaucoup d'étudiants veulent la fréquenter...les demandes d'admission dépassent les capacité d'accueil de l'institution et celle-ci est obligée de faire alors de la sélection d'étudiants....et bien sûr on prend d'abord les bons élements....c'est normal. Et à nouveau c'est le syndrome Hygrade!
C'est comme ça que les réputation se construisent, se conservent...ou se perdent. Bien sûr la réputation peut être surfaite.....mais ce qui est important c'est la confiance du public envers l'institution.
Comment faire, au secondaire, pour augmenter la confiance du public, pour augmenter la compétitivité entre les écoles? Il faudrait que les parents, les familles et les enfants aient le choix de leurs écoles.....mais là nous ouvrons un une boite de pandore...mais c'est probablement le seul et unique moyen...à condition d'avoir une direction d'école et un corps enseignant qui ont une bonne vision de l'instruction...une vision fondée sur la recherche de l'excellence, sur l'amélioration des méthodes et de la capacité de travail des élèves.....etc.
Mais attendant ce bulletin des écoles de l'IEDM, est un pis aller...c'est un instrument intéressant qui aident au choix des enfant, des parents......On ne peut pas être contre une mesure qui aident à faire des choix que l'on croit meilleur et plus éclairé. Si cet instrument heurte les sensibilités sociales de quelques uns.... il faut faire avec cet inconfort!! Les effets positifs de cet instrument sont plus grands que les inconforts qu'il engendre!
Rédigé par : Normands Brisebois | 31 octobre 2007 à 09h29
Monsieur Brisebois,
"Je ne veux pas vous suivre dans votre polémique préférée du PUBLIC VERSUS LE PRIVÉ!..
Je trouve cette discussion oiseuse et stérile."
Absolument. Mais ce n'est pas moi qui a lancé ce débat. Ce sont les thinktanks comme l'IEDM et l'Institut Fraser qui ont lancé ce débat. J'admets tout de même que ce débat est pertinent, même si l'agenda réel de ces thinktanks est méprisant pour les étudiants pauvres. Mon avis personnel, c'est que l'État devrait se retirer de la fourniture directe de l'instruction, pour créer une saine concurrence, mais qu'il devrait continuer de financer l'instruction par des bons d'études (versés aux même titre que les allocations familiales), à condition d'abolir l'école obligatoire et que l'État ne s'ingère plus dans la gestion ni dans le contenu des programmes des écoles. Ce n'est pas ce que recherche l'IEDM. Des dérapages semblables à ceux que vous décrivez ne peuvent pas se perpétuer dans un tel système.
"De 700 étudiants de bon calibre inscrits en Sciences en '68....nous sommes tombés à moins de 100 étudiants 30 ans plus tard....Mais le collège avaient ses 3500 étudiants....dans des programmes «plus soft»!"
Sur le fond, je comprends très bien ce que vous voulez dire. Mais sur la forme, votre mépris est évident et est indigne d'un professeur. Très prétencieux comme affirmation. J'en ai marre de ces intégristes de la science qui méprisent tous ceux qui choisissent d'autres cheminements scolaires qu'eux. Si ces programmes soi-disant "soft" étaient si horribles que ça, il n'y aurait pas de QL en ce moment. La plupart des collaborateurs du QL proviennent de ces maudits programmes "soft", alors soyez respectueux!
Mais je réserve la fleur pour la fin, votre commentaire est en général très intéressant et pertinent et reprend la majeure partie de mon propos sur l'excellence scolaire. Mais ça ne fait pas partie de l'agenda de l'IEDM...
Rédigé par : David | 31 octobre 2007 à 19h46
En passant, ma formation universitaire est scientifique. Je ne suis pas un barbu ayant passé 7 ans au Cégep en Sciences Humaines sans maths, ceux que vous méprisez tant!
Rédigé par : David | 31 octobre 2007 à 19h48
Bon il semblerait que la compétence selon M. David serait maintenant une chose partisane. Le culte publico-socialiste, il y a un dogmatisme profond dans ces théories communistes.
Le système public est corrompu, c'est connu depuis longtemps.
Si le système public était une si grande merveille du monde, ce n'est pas un petit institut économique qui viendrait y changer quoi que ce soit. Pourquoi avoir peur d'être évalué, pourquoi avoir peur de la compétition? Pourquoi les commissions scolaires et les directions d'écoles publiques refusent-elles des entrevues aux médias d'information qui voudraient dresser un portrait objectif de la situation? Pourquoi ce refus d'accès à l'information par des organismes PUBLICS payés par NOS taxes.
Lorsque vous dites que l'IEDM fait la propagande depuis plusieurs années, doit-on assumer que les étudiants gauchistes et gauchisant n'en font pas? D'où provient l'argent qui financent nos écoles publiques qui glorifient la médiocrité et le nivellement par le bas? Le problème est que vous les manipulateurs propangandistes communistes, vous pensez que l'argent pousse dans les arbres. Or dans une société vraiment libre et démocratique, ce n'est pas le cas. Faudrait-il augmenter les taxes à 100% pour financer les trips d'adolescents en manque d'émotions fortes?
Selon M. David, l'uniforme, la discipline, l'effort, la compétitivité saine, c'est la haine des enfants...J'adore argumenter avec des communistes. Ils nous épaterons toujours.
Par contre, le laissez-aller, le laisser-faire syndical, l'indiscipline, l'irrespect, l'impolitesse, le tutoiement à outrance, ÇA c'est L'AMOUR des enfants avec un grand A. J'aurais vraiment rêvé avoir un tel parent qui me laisse entrer à la maison à l'heure que je veux, me donne ce que je veux, ne m'impose aucune restriction et ne m'impose aucun code vestimentaire. L'enfant roi quoi, l'enfant typique de l'école publique qui finira assisté social au crochet de la société et ne fournira aucun effort car tout le monde c'est que l'effort, le travail ardu, c'est LA HAINE des enfants, c'est Monsieur David qui l'a dit.
Le système idéal mon cher monsieur David, c'est de ne pas subventionner les écoles privés, c'est vrai mais c'est également d'éliminer le système des écoles publiques et les commissions scolaires, un monde de censure totalitaire payé à même nos taxes avec des dirigeants incompétents élus par 2% de la population qui daigne se déplacer pour voter. Allez-vous aller voter vous aux élections scolaires? J'en doute.
Ce qu'il faut, c'est le système que l'école publique nous interdit de façon totalitaire par des lois et des décrets d'utiliser, c'est le système des bons d'études tel que préconisé originalement par l'ADQ. Et pour être juste et égalitaire, les bons seraient plus élevés chez les familles défavorisées. Les familles très riches n'en recevrait évidemment pas. Pourquoi un tel système qui favoriserait les plus démunis est-il rejeté par les politiciens et les syndicalistes de la gau-gauche?
Quand à ma charité chrétienne que j'aie mon cher ami, je crois que vous ne vous mêlez pas trop de vos affaires. Ça ne regarde que moi. Ce que je cherche par contre, c'est des solutions ce qui ne semble pas être votre apanage, vous êtes trop occupés à blaster les méchants capitalistes de l'entreprise privée.
Charité bien ordonnée commence par soi-même, aide-toi et le ciel t'aidera. Je suis pour qu'on augmente les bourses aux gens défavorisés car loin de mépriser cette tranche de la population auquel j'ai longtemps appartenu et auquel j'appartiens encore by the way, je suis pour l'effort individuel et cela peu importe les moyens de la famille.
Car des médiocres, il y en a dans toutes les couches de la société, les pauvres comme les riches et je veux voir un système qui ne punit pas l'effort mais bien la médiocrité ou la complaisance dans le nivellement par le bas ce qui semble être le dénominateur commun dans nos écoles.
Lorsque je vous entends dire votre gang que le système actuel est bon pour les gens pauvres et que ceux qui voudraient changer le système sont des méchants qui haissent les pauvres, cela me fait bien rire car il n'y a rien de plus faux. Cette généralisation grossière constitue en soi de la belle propagande que M. David s'évertue à dénoncer si ouvertement. Ah, cette propagande mensongère de la droite économique.
La vérité est que l'un n'empêche pas l'autre. On peut runner deux systèmes en parallèle sans problème et voir qui réussit le mieux. Je ne vois pas qu'est-ce qui empêche cela.
Qui donc est le plus intolérant dans tout cela, cette gauche qui a toutes les vertues de la charité chrétienne mais qui refuse obstinément tout changement, évoque le statut quo en démonisant le capitalisme, la droite et même la hausse des frais de scolarité ou la droite qui propose que l'on essaie quelque chose et voir qu'est-ce qui donnera les meilleurs résultats...je laisse les impartiaux décider M. David.
Un dernier mot sur cette charité chrétienne dont vous sembler vouloir faire un cas d'espèce. Je reprendrai cette rétorique du QL, nous sommes la province la plus taxée et celle qui donne le moins en don de charité selon les rapports d'impôts des particuliers et des entreprises du fédéral. Ce pourrait-il qu'il y ait un lien de cause à effet dans tout cela et que la dime à la paroisse écope un peu de cette surimposition, de ce surtaxage?
À bon entendeur, salut.
Rédigé par : Tym Machine | 01 novembre 2007 à 00h13
En pasant M. David, je ne connais rien de votre compétence et vous ne connaissez rien de la mienne, petite bitcherie fort impertinente mon cher Watson, depuis quand les opinions politiques aussi sogrenues soit-elles font en sorte que la connaissance de la matière s'en trouve affectée?
Je connais des socialistes barbus fort compétents dans l'enseignement des mathématiques, ai-je attaqué leur compétences pour autant.
L'insulte est l'arme des faibles surtout quand elle est impertinente au débat.
Rédigé par : Tym Machine | 01 novembre 2007 à 00h18
Il sera intéressant de lire le prochain délire paranoiaque du très libertin David, un curieux monsieur qui prête des intentions à tout le monde.
Le genre d'étudiants que tout prof rêve d'avoir quoi. Étiez-vous aussi impoli, désinvolte et effronté avec vos enseignants et vos professeurs?
Continuons de laisser nos enfants faire TOUT ce qu'ils veulent, porter des T-shirts, des G-string, des jeans avec le fond de culotte qui traine par terre, l'école que tout bon parent désire voir son enfant fréquenter évidemment. Qui n'est pas pour la liberté ABSOLUE et TOTALITAIRE.
L'habit ne fait pas le moine certes mais prédispose l'individu à certaines circonstances. Pourquoi l'entreprise privée imposerait-elle des uniformes alors? Ah, c'est vrai j'oubliais, tous des enfoirés de premières, haineux à part de ça....
Enfin, depuis le temps qu'on attendait une vision OBJECTIVE de la chose. Merci Monsieur David de perfectionner mon éducation clairement et visiblement déficiente, me voilà converti à votre nouvelle "religion" peu importe qu'est-ce qu'elle est, j'y adhère tout de go.
Rédigé par : Tym Machine | 01 novembre 2007 à 00h35
@David,
Je vous reconnais le privilège de trouver mes propos condescendants..... mais vous vous méprenez...vous êtes dans le champ!!
Ça me fait sourire d'être traité d'intégriste en sciences...vous me cherchiez des poux, et vous faites tout un plat parce qu'un paragraphe avait un dernier bout de phrase trop à vos yeux.
Cela dit vous, vous ne pouvez quand même pas me reprocher d'avoir été un professeur en sciences. Pour vous rassurer....ça fait dix ans que j'ai pris ma retraite....et ça faisait longtemps que je n'avais tenu les propos faisant l'objet de mon intervention précédente.
Revenons à nos moutons!
Les objets d'études en sciences humaines n'ont absolument rien à envier à ceux des sciences de la nature. L'économie, la sociologie, la psychologie....etc...traitent la plupart du temps de problèmes drôlement plus complexes et aussi importants que la biologie, la géologie, la physique.....Un étudiant qui choisit les sciences humaines par goût par intérêt, par motivation... et qui s'y investit je lui dis bravo. Dans un autre ordre d'idée j'ai toujours eu la conviction que les deux piliers de la culture, outre la langue, sont l'histoire et la géographie...deux disciplines justement des sciences humaines.
Par programmes «plus soft» je désignais des programmes d'études qui sur papier et dans les faits sont ouverts à tout le monde. N'importe qui peut y entrer, aucune exigence particulière à l'entrée...il suffit d'avoir son D.E.S si on entre au Collégial et D.E.C. si on entre à l'Université. Les sciences humaines est un de ceux-là mais pas le seul.
Sur le terrain des sciences humaines, combien de profs de sciences humaines n'ai-je pas entendu se plaindre de la piètre qualité (dans le sens de motivation, d'intérêt...) de nombreux groupes d'étudiants qu'ils avaient devant eux. Pour 30 étudiants, il y en avait souvent qu'une poignée qui étaient là par choix, qui manifestaient un intérêt certain, prêts à investir les efforts nécessaires....les autres étaient là par défaut, ne sachant pas trop trop ce qu'ils faisaient là, ni où ils se dirigeraient....mais les 30 étudiants suivaient même cours, dans le même groupe.
Il y a des étudiants qui sont plus chanceux que d'autres. Les plus chanceux. disons ça comme ça, et malheureusement ils forment une minorité.: ce sont ceux qui sont doués, qui ont une bonne capacité de travail, qui savent ce qu'ils veulent faire et qui sont prêts à investir les efforts nécessaire pour réussir peu importe le domaine d'études. À l'autre extrême nous retrouvons des jeunes dont les talents sont incertains (parce que peut-être pas encore découverts), aux capacités limitées de travail, qui ne savent pas encore ce qu'ils veulent faire (à cet égard, et c'est leur principal handicap, c'est la majorité des jeunes qui finissent leur secondaire) et qui ne sont pas certains si l'effort en vaut la chandelle. Beaucoup de ces derniers étudiants se retrouvent éventuellement dans un programme plus accommodant....à l'entrée. Une difficulté majeure pour un prof, c'est d'enseigner à un groupes d'étudiants aux goût, aux intérêts, aux attentes, aux capacités et aux talents très disparates.
Par ailleurs, Qu'est-ce qui arrive à l'étudiant refusé, au collégial , au premier tour dans un programme (et un collège) de son choix....? L'étudiant doit aller au 2e tour....et là ses options ont drôlement diminué...il doit choisir un programme encore ouvert, dans lequel il admissible, tout cela dans un cégep qui, peut-être ne l'intéresse pas...C'est dans ces conditions que des milliers d'étudiants se retrouvent, par défaut, dans un programme..., en attendant que...etc... Au delà du 2e tour, il y a le 3e et le 4e tour......et même un repêchage en août juste avant la rentrée scolaire. Quand la très grande majorité des nouveaux étudiants dans un collège, ne sont pas des étudiants de premier tour...ça veut dire simplement que ce cegep n'intéresse pas les étudiants qui veulent aller au collégial.... Et dans le cégep où j'enseignais c'était devenu la réalité et j'espère que vous pouvez imaginer toutes les conséquences d'une une telle situation qui s'est amplifiée durant de nombreuses années.
Pour ce qui est de la barbe...je n'ai évidemment rien contre, je l'ai porté durant plusieurs années. Quant aux étudiants qui passent 7 ans au collégial, peu importe le programme, c'est beaucoup plus une réaction de contribuable que de prof que j'aurais.
Rédigé par : Normand Brisebois | 01 novembre 2007 à 10h28
Voici mon prochain délire parananoïaque à l'intention de Tym Machine!
"Bon il semblerait que la compétence selon M. David serait maintenant une chose partisane. Le culte publico-socialiste, il y a un dogmatisme profond dans ces théories communistes."
Je n'ai jamais dit ça. Je n'ai pas défendu de théorie communiste. Mais c'est moi le parananoïaque...
"Si le système public était une si grande merveille du monde, ce n'est pas un petit institut économique qui viendrait y changer quoi que ce soit. Pourquoi avoir peur d'être évalué, pourquoi avoir peur de la compétition? Pourquoi les commissions scolaires et les directions d'écoles publiques refusent-elles des entrevues aux médias d'information qui voudraient dresser un portrait objectif de la situation? Pourquoi ce refus d'accès à l'information par des organismes PUBLICS payés par NOS taxes."
Je n'ai jamais dit le contraire. Je suis d'accord avec vous sur ce point! Mais ce n'est pas ça l'agenda réel de l'IEDM.
"Lorsque vous dites que l'IEDM fait la propagande depuis plusieurs années, doit-on assumer que les étudiants gauchistes et gauchisant n'en font pas? D'où provient l'argent qui financent nos écoles publiques qui glorifient la médiocrité et le nivellement par le bas?"
Je n'ai jamais dit le contraire. Mais vous devez admettre que les thinktanks comme l'IEDM ont beaucoup plus de moyens financiers que les associations étudiantes pour faire leurs campagnes de propagande haineuse et capitalo-étatiste. Mais c'est moi le paranoïaque...
"Le problème est que vous les manipulateurs propangandistes communistes, vous pensez que l'argent pousse dans les arbres. Or dans une société vraiment libre et démocratique, ce n'est pas le cas."
Je ne suis pas un "manipulateur propangandiste communiste". Pour le reste, je suis d'accord avec vous. Mais c'est moi le paranoïaque...
"Faudrait-il augmenter les taxes à 100% pour financer les trips d'adolescents en manque d'émotions fortes?"
Votre mépris pour les enfants est évident. En quoi l'accès aux études pour les plus démunis est-il un "trip d'adolescent en manque d'émotions fortes"? Faudrait-il augmenter les taxes à 100% pour financer les powers trips impérialistes des intégristes chrétiens qui haïssent les pauvres et les enfants?
"Selon M. David, l'uniforme, la discipline, l'effort, la compétitivité saine, c'est la haine des enfants..."
Je n'ai jamais dit quoi que ce soit contre l'effort et la compétitivité saine. Par contre, le fait que vous mentionniez les termes "uniforme" et "discipline" illustre votre haine des enfants.
"J'adore argumenter avec des communistes."
Je ne suis pas un communiste. Mais c'est moi le paranoïaque...
"Par contre, le laissez-aller, le laisser-faire syndical, l'indiscipline, l'irrespect, l'impolitesse, le tutoiement à outrance, ÇA c'est L'AMOUR des enfants avec un grand A."
Je n'ai jamais dit ça. Tout ce que vous dites dans votre affirmation a été IMPOSÉ PAR LES ADULTES AUX ENFANTS, pas le contraire!
"J'aurais vraiment rêvé avoir un tel parent qui me laisse entrer à la maison à l'heure que je veux, me donne ce que je veux, ne m'impose aucune restriction et ne m'impose aucun code vestimentaire."
Jalousie typique des conservateurs intégristes chrétiens. Evidemment, ces étatistes en puissance veulent imposer leur jalousie à tous, sous la menace de la violence étatique.
"L'enfant roi quoi, l'enfant typique de l'école publique qui finira assisté social au crochet de la société et ne fournira aucun effort"
Un autre cliché répété ad nauseam par les conservateurs intégristes chrétiens. La plupart des enfants de l'école publique ne sont pas des "maudits bs"! L'enfant-roi, quel cliché! Les CPE, qui sont des orphelinats criminels pour bébés, c'est l'enfant-roi? La DPJ, c'est l'enfant roi? L'article 43 du Code Criminel du Canada, qui permet de fesser les enfants et qui est appuyé par la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants, c'est l'enfant-roi? Le décrochage scolaire pandémique (faisons peur au monde comme les gouvernement avec leur pandémie d'obésité), surtout chez les garçons, c'est l'enfant-roi?
Bien sûr, pour vous qui haïssez les enfants, ceux-ci ne sont jamais assez opprimés. Tant qu'à y être, pourquoi ne pas retourner au catho-fascisme intégriste de la Grande Noirceur, là où on "dumpait" les orphelins dans des asiles psychiatriques, où on fessait les enfants à coup de strap la culotte baissée, et où on crissait dehors les pauvres des écoles catholiques par charité chrétienne catho-fasciste? (oh là là, monsieur Guénette n'aimera pas ce que je viens de dire!)
"le monde c'est que l'effort, le travail ardu, c'est LA HAINE des enfants, c'est Monsieur David qui l'a dit."
Je n'ai jamais dit ça. Mais c'est moi le paranoïaque...
"Le système idéal mon cher monsieur David, c'est de ne pas subventionner les écoles privés, c'est vrai mais c'est également d'éliminer le système des écoles publiques et les commissions scolaires, un monde de censure totalitaire payé à même nos taxes avec des dirigeants incompétents élus par 2% de la population qui daigne se déplacer pour voter. Allez-vous aller voter vous aux élections scolaires? J'en doute."
Là, ça devient plus constructif. Absolument, c'est ce que je dis depuis le début. Mais ce n'est pas l'agenda réel de l'IEDM...
"Ce qu'il faut, c'est le système que l'école publique nous interdit de façon totalitaire par des lois et des décrets d'utiliser, c'est le système des bons d'études tel que préconisé originalement par l'ADQ."
D'accord avec vous, mais à la condition d'abolir l'école obligatoire et que l'État ne s'ingère plus dans la gestion ni dans le contenu des programmes des écoles. Mais ne rêvez pas en couleurs, l'ADQ n'a aucune intention de démanteler l'État et de faire une telle chose!
"Et pour être juste et égalitaire, les bons seraient plus élevés chez les familles défavorisées. Les familles très riches n'en recevrait évidemment pas."
Mieux que ça, les bons d'études devraient être les mêmes pour chaque mineur, au même titre que les allocations familiales. Pourquoi alourdir inutilement la bureaucratie? Ici, je m'inspire encore une fois du concept de "revenu de citoyenneté" et de l'impôt négatif de Friedman.
"Pourquoi un tel système qui favoriserait les plus démunis est-il rejeté par les politiciens et les syndicalistes de la gau-gauche?"
Parce que ça irait à l'encore de leurs intérêts corporatistes communs.
"Quand à ma charité chrétienne que j'aie mon cher ami, je crois que vous ne vous mêlez pas trop de vos affaires. Ça ne regarde que moi."
Le problème, c'est que votre pensée va en l'encontre du principe de charité chrétienne, qui est soi-disant très important pour les catholiques. C'est ce que j'ai voulu illustrer.
"Vous êtes trop occupés à blaster les méchants capitalistes de l'entreprise privée."
Je n'ai jamais blasté les entreprises privées dans mes propos précédents. Mais c'est moi le paranoïaque...
"Car des médiocres, il y en a dans toutes les couches de la société, les pauvres comme les riches et je veux voir un système qui ne punit pas l'effort mais bien la médiocrité ou la complaisance dans le nivellement par le bas ce qui semble être le dénominateur commun dans nos écoles."
Absolument! C'est ce que je prône depuis le début. Mais ce n'est pas l'agenda réel de l'IEDM...
"Lorsque je vous entends dire votre gang que le système actuel est bon pour les gens pauvres et que ceux qui voudraient changer le système sont des méchants qui haissent les pauvres, cela me fait bien rire car il n'y a rien de plus faux. Cette généralisation grossière constitue en soi de la belle propagande que M. David s'évertue à dénoncer si ouvertement. Ah, cette propagande mensongère de la droite économique."
Ce n'est pas MA gang. Ce n'est pas moi qui a fait cette généralisation grossière. Je n'ai jamais dit que tous ceux qui veulent changer le système haïssent les pauvres. La seule chose que j'ai dit, c'est que les thinktanks comme l'IEDM n'hésitent pas à faire des campagnes de propagande haineuse contre les défavorisés pour vendre leur idéologie. De plus, le méchant système communisssssssse actuel est certainement moins pire pour les pauvres que l'idéologie de ces thinktanks ou que le catho-fascisme intégriste de la Grande Noirceur. Ça ne veut pas dire que je ne veux pas que le système actuel change, mais il ne faut pas changer pour pire!
Et bien sûr, la progagande des thinktanks de la droite capitalo-étatiste est très souvent mensongère et haineuse. VEUILLEZ NOTER QUE MON COMMENTAIRE NE VISE PAS LES LIBERTARIENS. Saisissez bien la nuance!
"La vérité est que l'un n'empêche pas l'autre. On peut runner deux systèmes en parallèle sans problème et voir qui réussit le mieux. Je ne vois pas qu'est-ce qui empêche cela."
Absolument! Mais ce n'est pas l'agenda réel de l'IEDM...
"Qui donc est le plus intolérant dans tout cela, cette gauche qui a toutes les vertues de la charité chrétienne mais qui refuse obstinément tout changement, évoque le statut quo en démonisant le capitalisme, la droite et même la hausse des frais de scolarité ou la droite qui propose que l'on essaie quelque chose et voir qu'est-ce qui donnera les meilleurs résultats...je laisse les impartiaux décider M. David."
Les deux camps étatistes de la gaugauche et de la drouate néo-libérale ont le même niveau d'intolérance mais pas pour les mêmes raisons.
"Je reprendrai cette rétorique du QL, nous sommes la province la plus taxée et celle qui donne le moins en don de charité selon les rapports d'impôts des particuliers et des entreprises du fédéral. Ce pourrait-il qu'il y ait un lien de cause à effet dans tout cela et que la dime à la paroisse écope un peu de cette surimposition, de ce surtaxage?"
Je suis d'accord avec vous concernant les impôts trop élevés et les dons de charité. Cependant, le système actuel est certainement moins pire que le catho-fascisme intégriste de la Grande Noiceur, où la dîme était obligatoire et obtenue par intimidation et servait en majeure partie à entretenir une bourgeoisie écclésiastique. Mais ça ne veut pas dire que le système actuel ne doit pas être modifié! En ce qui concerne la dîme à la paroisse, moins l'Église catholique amasse de l'argent, mieux la population s'en portera. La dîme n'a aucun caractère charitable et la charité privée laïque est beaucoup plus efficace.
"En pasant M. David, je ne connais rien de votre compétence et vous ne connaissez rien de la mienne, petite bitcherie fort impertinente mon cher Watson, depuis quand les opinions politiques aussi sogrenues soit-elles font en sorte que la connaissance de la matière s'en trouve affectée?"
Un professeur qui haït les enfants va à l'encontre de l'intérêt des enfants. La haine des enfants n'est pas une opinion politique. Ce que je vous ai dit n'a rien à voir avec vos opinions politiques.
"Étiez-vous aussi impoli, désinvolte et effronté avec vos enseignants et vos professeurs?"
Pas du tout, car ça n'aurait pas été dans mon intérêt d'agir ainsi. Mais comme je sais fort bien que je serais un meilleur enseignant que la plupart des enseignants du Québec, corporatisme syndical basé sur l'ancienneté et non sur la compétence oblige, je n'ai aucune gêne à être impoli, désinvolte et effronté avec les enseignants EN DEHORS DE L'ÉCOLE.
"Continuons de laisser nos enfants faire TOUT ce qu'ils veulent, porter des T-shirts, des G-string, des jeans avec le fond de culotte qui traine par terre, l'école que tout bon parent désire voir son enfant fréquenter évidemment. Qui n'est pas pour la liberté ABSOLUE et TOTALITAIRE."
Ce sont les parents qui forcent leurs enfants à s'habiller ainsi. Pas l'inverse! Mais l'État ne doit surtout pas s'en mêler! Il est impossible d'être à la foi libre et totalitaire. Une contradiction flagrante typique des conservateurs intégristes chrétiens.
"Pourquoi l'entreprise privée imposerait-elle des uniformes alors? Ah, c'est vrai j'oubliais, tous des enfoirés de premières, haineux à part de ça...."
Je n'ai jamais dit de telles choses sur l'entreprise privée. Les thinktanks ne reflètent pas l'ensemble des entreprises privées! Si une entreprise privée veut imposer des uniformes, c'est son droit!
"Merci Monsieur David de perfectionner mon éducation clairement et visiblement déficiente, me voilà converti à votre nouvelle "religion" peu importe qu'est-ce qu'elle est, j'y adhère tout de go."
Ouais! Pourquoi ne fonderais-je pas la religion Davidienne du Québec? Le seul membre de ma religion (moi-même) aurait le droit à des accomodements raisonnables au détriment des droits des autres citoyens et financés AVEC L'ARGENT DE VOS TAXES! Pourquoi pas une instruction gratuite juste pour moi et un dégel des tarifs pour tous les autres?
Rédigé par : David | 01 novembre 2007 à 14h13
@Tym Machine
Je suis un libertin et j'en suis fier. Merci pour le compliment. Contrairement à l'impérialisme américain et à l'intégrisme religieux, le libertinage est une liberté civile fondamentale qui est tout à fait cohérent avec la philosophie libertarienne.
"qui prête des intentions à tout le monde."
C'est possible mais vous n'avez aucune leçon à me donner sur ce point!
"L'insulte est l'arme des faibles surtout quand elle est impertinente au débat."
D'accord, il a arrive que je profère des insultes mais je suis parmi les moins pires dans ce Blogue. Vous n'avez aucune leçon à me donner
De toute façon, depuis que ce commentaire raciste est en ligne, je me garde moins de gêne!
http://www.leblogueduql.org/2007/10/pour-de-vrais-a.html#comment-87748936
Rédigé par : David | 01 novembre 2007 à 14h27
Bah finalement on enlève 4 ou 5 insultes gratuites pis le David y est pas si pire que cela.
La preuve que les séparatistes libertins sont parlables. En plus il a un bon sens de l'humour le pauvre bougre.
Juste peut-être un dernier commentaire sur le fameux catholico-fascisme ou appelez-le comme vous voulez, je suis complètement d'accord.
Cependant, je reste d'avis qu'il y a des coups de pied au cul qui se perdent. Je ne suis pas pour la violence gratuite mais le manque de respect envers l'autorité demeure punissable et doit avoir son juste châtiment.
Quand à la haine des enfants, y a rien de plus faux buddy. Je veux le bien pour les enfants, c'est pas mal différent. Dans votre conception libertine, on doit laisser les enfants complètement libre. Bref, je sais que ça marche pour certains mais ça floppe dans beaucoup de cas, mais vu qu'on n'a jamais discipliné l'enfant, on se déresponsabilise. Le jour où il se plantera, il n'aura que lui à blâmer car moi je lui aurai tout donner.
Pis franchement chose binne entre moi pis toi, c'est du prêtage d'intention, c'est un procès d'intentions mon petit clin-clin. Qu'est-ce que tu en sais bordel de merde si j'aime ou non les enfants. Entre exprimer fermement une opinion tranchée et être une personne viscéralement haineuse, il y a une étape à ne pas franchir, c'est là où moi je trace la ligne. Sur tous vos petits procès d'intentions à la con. Et franchement, je crois ne pas être le seul à en avoir souper.
Alors je vous demanderais respectueusement de retirer ce propos et je pourrai peut-être faire de même avec des remarques mal placées.
À voir la haine partout même là où il n'y en a pas, vous ne vous rendez certainement pas compte que votre discours qui a des bases très valables perd de la crédibilité, et cela un éditorialiste sérieux ne peut pas se le permettre.
Hasta luego amigo.
Rédigé par : Tym Machine | 01 novembre 2007 à 22h49
Tym Machine:
"Mais quoi qu'on en dise, les universités et les CEGEPS vont rester du ressort public et ce même si les élèves paient un peu plus cher. Alors, on est très loin du débat public-privé."
À quoi ça sert au juste les CEGEP ? ce système de CEGEP ca existe pas ailleurs en Amérique. Est-ce qu'il y a des arguments en faveur de l'existence des CEGEP ? Je ne me souviens pas avoir entendu un débat là-dessus.
Normand Brisebois:
"...qui ne savent pas encore ce qu'ils veulent faire (à cet égard, et c'est leur principal handicap, c'est la majorité des jeunes qui finissent leur secondaire)"
c'était mon cas. Le secondaire a duré trop longtemps, trop de cours sans importances, trop de lenteur, trop d'immaturité, ça m'a épuisé. Et puis aller au CEGEP avant d'entrer à l'université c'est encore 2 à 3 ans de niaisage. Ça aurait été mieux de faire une formation professionelle à 14 ans ou même avant si ça avait été possible et puis ensuite étudier plus loin si j'en avais le goût et peut-être même de le faire à l'extérieur du Québec.
Rédigé par : Michel | 07 novembre 2007 à 10h13
Plusieurs mensonges sont véhiculés a propos des écoles privées. On dit souvent que ce sont seulement les enfants de riches qui la fréquentent. Ce n'est pas exact. On dit qu'on y sélectionne les plus forts. Ce n'est pas tout a fait exact. On dit que ca coute cher a l'Etat, ce n'est pas vrai. On dit que le Québe c est un cas a part, ce n'est pas vrai non plus.
Il y a 20% des parents qui ont revenu familial inférieur a 50,000$ et 38% qui ont un revenu inférieur a 70,000$. Ce ne sont pass des riches, mais la classe moyenne.
Les écoles élitistes qui acceptent des éleves en fonction du dossier scolaire, il y en a une douzaine au Québec sur plus d'une centaine. Dans l'ensemble 70% des éleves sont acceptés et 17% sont refusés faute de place. Quand il y a des tests a passer ce ne sont pas nécessairement des tests de sélection. C'est pour classer les éleves.
Les écoles privées ont autant sinon plus d'éleves en retard scolairw qu'au public. En 2002-2003, 16% des écoles privées avaient un taux de retard scolaire (24%) plus élevé que le public (17%)
Le débat entre public et privée est un débat un peu faussé. Le débat est beaucoup centré sur l'idéologie. Les gens veulent un seul système obligatoire pour tout le monde.
Imposer un même systeme a tout le monde ce n'est pas de la démocratie.
Rédigé par : Denise Leblanc | 08 novembre 2007 à 08h12