Les Finlandais parlent de nous! Parce que Céline Dion est en tournée dans le coin? Non. Parce que nos énervés de la langue veulent forcer le capitaine du Canadien, le Finlandais Saku Koivu, à parler français. Au cours des derniers jours, on a appris que la chef péquiste Pauline Marois voyait d'un bon oeil l'idée d'obliger le Canadien de Montréal à apprendre le français à ses joueurs. Lorsqu'un journaliste lui a demandé si le club de hockey devrait être «forcé» de faire des efforts en ce sens, Mme Marois a répondu: «Ça pourrait être une avenue, effectivement, qu'il puisse aider ses joueurs à parler français. Pourquoi pas?» La suggestion venait du très coloré avocat Guy Bertrand qui devant la commission Bouchard-Taylor a affirmé qu’en voulant enlever des droits aux immigrants qui n'apprennent pas le français, Mme Marois fait fausse route, même si ses objectifs sont louables. «C'est assez pour les faire haïr la langue. Le but, c'est de faire aimer la langue.» Statistiques à l'appui, il affirme que Montréal serait davantage anglophone que francophone dans 10 ans... Me Bertrand ne sera pas le premier (ni le dernier!) à faire ce genre de prédiction.
Hier, le principal intéressé (qui est trilingue - finlandais, suédois, anglais) s’est presqu’excusé: après 12 ans à Montréal, il devrait être capable de parler français. «Ce serait la situation idéale, c'est évident. Mais je ne suis pas parfait.» Ne vous en faites pas M. Koivu, Mme Marois ne l’est pas non plus (must see video). Les trois étoiles de cette tempête dans un verre d’eau sont sans aucun doute Guy Carbonneau, Cristobal Huet et Steve Bégin. Le premier, l’entraîneur-chef du Canadien, pour avoir ramené les choses à l’essentiel: «Saku et les autres joueurs sont ici avant tout pour jouer au hockey. La seule chose qui compte pour moi, c'est que nous soyons en mesure de communiquer et de bien nous comprendre». Le second, Français d'origine, pour avoir affirmé ne pas comprendre comment la politique avait pu se frayer un chemin jusque dans le vestiaire des joueurs: «C'est jamais bon de mélanger sport et politique». Le troisième pour avoir su montrer tout le ridicule de l’affaire: «Je suis québécois, je parle français, j'en suis fier et personne ne m'empêche de parler ma langue dans le vestiaire. Mais il faudrait comprendre que le hockey, c'est en anglais que ça se passe. On dirait que cette maudite histoire revient à tous les ans. On répète les mêmes choses. Gardez vos extraits sonores en archives et ressortez-les l'an prochain.»
Oui, la question de la langue revient à chaque année. En 1994, Martin Masse ironisait sur cette peur qu’ont les intellos québécois de nous voir «disparaître». Étrangement, il soulignait les propos du philosophe Pierre Desjardins qui un an plus tôt nous avait mis en garde contre les effets dévastateurs du hockey sur notre société, un sport qui serait le cheval de Troie introduisant les valeurs néfastes et peut-être même fatales à terme du libéralisme américain. «Durant le creux de la vague nationaliste, au milieu des années 1980, Gilles Vigneault croyait ébranler les esprits en prétendant qu'à moins de se ressaisir, dans 20 ans (!) nous parlerions tous anglais. On se souvient du fameux documentaire Disparaître de Lise Payette... Plus loin dans le temps, dans une annexe à Option Québec publié en 1968, Jean-Marc Léger prédisait lui aussi notre mort prochaine à moins d'un virage politique radical.» Il y a manifestement un marché pour l’idée d’une langue française menacée au Québec. Mais comme l’écrivait M. Masse, «les annonces répétées de notre mort collective ne sont qu'un symptôme de plus de l'épuisement mental des vieilles élites nationalistes.»
Extrait de la transcription officielle sur le site de l'Assemblée Nationale:
http://www.assnat.qc.ca/fra/conf-presse/2007/071030PM.HTM
"Journaliste: Mme Marois, Saku Koivu ne parle pas français encore. Est-ce que vous forceriez le club Canadien... Non, mais c'est vrai pareil, il y a des joueurs de hockey qui ne parlent, ce sont les idoles des jeunes, ils ne parlent pas un mot français. Pourquoi vous ne forcez pas le club Canadien à franciser ses joueurs tant qu'à ça?
Mme Marois: Bien, c'est-à-dire, ça pourrait être une avenue effectivement qu'ils puissent aider ses joueurs à parler français pourquoi pas?"
Pauline Marois n'a donc jamais dit qu'elle désirait FORCER LE CANADIEN à faire apprendre le français à ses joueurs. Mais je peux comprendre la confusion entourant l'interprétation de sa déclaration.
Sa déclaration est donc tout à fait acceptable.
Rédigé par : David | 01 novembre 2007 à 19h11
Au contraire, le commentaire de Pauline est stupide. Elle démontre qu'elle est prête à utiliser la coercition pour forcer les joueurs du Canadien à parler le français. (Une avenue). Faut le faire quand même. Une première en Amérique du Nord. Il faut dire que nous aimons être une belle société distincte.
Je me mets a la place d'une vedette (dont le rôle est de mettre une rondelle dans le but) et qui hésite entre Philadelphie et Montréal : Rien n’a foutre du Canadien. Déjà il faut que je me tape un ordre de sensu comme journalistes en plus d'un gouvernement qui exige que je parle le français.
Excusez-moi, mais pourquoi se faire chier? Pour moi le choix est évident.
Encore une fois un imbécile de fonctionnaire vient se mêler de ce qui ne le regarde pas,
Rédigé par : Stephanie R. | 01 novembre 2007 à 21h57
Le malaise Koivu...
Il est vrai certes que le pauvre finlandais fait un peu pitié quand on y pense de ne pas parler français après 12 ans à Montréal. Cependant, les gens des régions comprennent mal puisqu'il est excessivement difficile de vivre en région sans parler la langue de Mollière tandis qu'à Montréal il est très facile de passer outre ce fait.
Il est peut-être vrai que le capitaine du Canadien nous manque un peu de respect à nous francophones mais pensez à la situation inverse. Votre compagnie vous envoie travailler en Finlande 5 mois par année et vous serez entouré de gens qui parlent anglais. Partout où vous irez à Helsinki, les préposés de bars, des hotels et des restaurants parleront anglais, apprendrez-vous vite le finlandais. J'en doute. J'essaie d'apprendre l'espagnol mais il n'y a pas un chat autour de moi qui le parle, you don't use it, you loose it qu'ils disent en anglais.
Saku, ce n'est pas un linguiste, c'est un joueur de hockey, sa job c'est de marquer des buts. Or à Montréal, on aime mieux avoir des navets qui parlent français que des bons joueurs qui la mette dedans. C'est la même chose pour nos médecins, nos ingénieurs, on aime mieux un immigrant qui a appris sa médecine tribale au tiers monde mais qui parle français à un médecin compétent gradué de McGill qui de toute façon fera comme 95% de ses collègue de classe c'est à dire aller ailleurs pour deux fois le salaire du Québec avec deux fois moins d'impôt.
Il n'en demeure pas moins que Koivu n'est pas si cave que cela après tout et même s'il ne le parle pas, il en comprend des petits bouts et même des grands bouts. Oui, il peut vous dire merci, oui il dit bonjour, oui il comprend oui, non, oui il vous répondra ça va pas pire si vous lui demander comment ça va? Alors les journaleux ont juste à lui parler en français, il vous répondra en anglais, that's a deal? J'ai déjà vu Saku essayer de répondre à une entrevue en français, il a de la difficulté c'est sûr mais c'est pas un mauvais jack pour autant, c'est même une très bonne personne.
Selon le journal de Montréal et ses très sérieux et crédibles journalistes, Saku Koivu serait unilingue anglais. Ah bon, on en apprend tous les jours. Ne viendrait-il pas de Finlande par hasard? Comment se fait-il qu’il a un accent scandinave quand il parle en anglais?
En fait, le journal de Montréal prend encore une fois de plus le monde pour des caves en leur faisant gober toutes sortes de faussetés. Ce n’est pas comme si la première fois que des demi-vérités sortaient de leur feuille de chou. Je soupçonne fortement Le journal de Montréal d’avoir fait une erreur intentionnelle ici. On veut continuer de faire croire en ostracisant le débat sur la langue qu’il n’existe que deux langues sur terre le français et l’anglais. Bien sûr la merde se mange à la petite cuillère donc on fait bien attention de ne pas le laisser trop paraître et de faire porter le blâme sur une simple erreur typographique. Méfiez-vous des vessies qui essaient de se faire passer pour des lanternes, ça pourrait vous jouer de vilains tours.
Rédigé par : Tym Machine | 02 novembre 2007 à 11h06
@Stéphanie
Je comprends la confusion dans l'interprétation de ces propos, mais je le répète: MAROIS N'A JAMAIS DIT QUE LE GOUVERNEMENT DEVRAIT FORCER LE CANADIEN À FAIRE APPRENDRE LE FRANÇAIS. Tout ce qu'elle a dit, c'est que le Canadien devrait forcer ses joueurs à apprendre le français. Voilà toute une différence! D'accord elle ne s'est pas mélêe de ses affaires, mais elle a simplement répondu à une question!
Laissez tomber les journaleux et les méchants séparatisssssses, ce n'est pas à cause de ça que Daniel Brière a choisi les Flyers. Brière n'a pas peur des journaleux et de la pression. La vraie pression, c'est quand il se battait pour un poste à Pheonix. Ça c'était de la vraie pression! Voici 5 raisons beaucoup plus importantes qui ont motivé son choix!
1) Il n'y a pas de Simon Gagné à Montréal.
2) Biron et Gauthier sont des bons amis de Brière.
3) Contrairement au Canadien, le Flyers ne vont pas demander à Brière de devenir un joueur défensif.
4) Le Canadien a refusé que Brière choisisse ses compagnons de trio. Dès la signature du contrat, il était clair pour les Flyers que Brière jouerait avec Gagné et Knuble.
5) Brière croyait que les Flyers allaient être une meilleure équipe que le Canadien cette année.
Y a des limites à déformer les faits pour faire la propagande d'une idéologie!
Rédigé par : David | 02 novembre 2007 à 12h37
@David,
Je ne vois vraiment pas le rapport des méchants séparatistes et encore moins de Bernard Riviere. J'ai cité la ville de Philadelphie au hasard. Donc pas besoin de me réciter votre chakra digne d'une émission de 110%. Point 1 à 5 de votre texte complètement inutile pour notre discussion.
Il est connu depuis longtemps dans l'industrie (NHL) que Montréal est une ville ou la présence journalistique pèse beaucoup sur les joueurs. Il y a quelques semaines Réjean Tremblay dans la presse disait que non seulement il est déjà difficile de vendre le Club de Hockey Canadien a de bons joueurs, mais plus il faut vendre la ville et la province. Tache difficile!
Imaginer en plus l'obligation pour une vedette d'apprendre le Francais! Ridicule. Autant aller jouer ailleurs.
Pour le reste, idéologie, propagande (pfff) je préfère ne pas rentrer dans ce petit jeu ridicule bien en vogue sur ce blog. Je suis une simple lectrice et je ne suis pas un membre actif d'une organisation obscure en croisade contre je ne sais quoi.
Rédigé par : Stephanie R. | 02 novembre 2007 à 13h04
Je dirais une chose pour expliquer simplement ce psychodrame et les réactions qui en découlent, il faut faire attention de généraliser, exception faite de quelques têtes frustrées, les problèmes des médias et des amateurs du Canadien avec leurs joueurs qui n'en donnent pas assez ne sont pas reliés à la langue et la politique, mais pas du tout. C'est pas important que tu sois bleu, vert ou que tu parles le latin ou le franglais, si tu joues avec PASSION et FIERTÉ, tu seras aimé à coup sûr !
Nous devons arrêter de diviser et de diffuser les mythes déraisonnables, cela va autant pour les têtes frustrées du Canadien que les amateurs des autres équipes qui regardent les malheurs du Canadiens comme une tribu qui joue la carte de la langue et la politique, c'est simplement une affaire de PASSION et de FIERTÉ !
Rédigé par : Wayne Lemieux | 02 novembre 2007 à 13h20
Phoenix et non pas Pheonix!
Évidemment, Marois devrait apprendre l'anglais avant de dire au trilingue Koivu d'apprendre le français.
@Tym Machine
"Il est peut-être vrai que le capitaine du Canadien nous manque un peu de respect à nous francophones mais pensez à la situation inverse. Votre compagnie vous envoie travailler en Finlande 5 mois par année et vous serez entouré de gens qui parlent anglais. Partout où vous irez à Helsinki, les préposés de bars, des hotels et des restaurants parleront anglais, apprendrez-vous vite le finlandais. J'en doute. J'essaie d'apprendre l'espagnol mais il n'y a pas un chat autour de moi qui le parle, you don't use it, you loose it qu'ils disent en anglais."
Personnellement, je considérerais qu'il serait dans mon plus grand intérêt d'apprendre le finnois (et pourquoi pas aussi le suédois, qui est un peu comme l'anglais au Québec), surtout si ça faisait 12 ANS que je travaillais là-bas. Je vous rappelle que la Finlande est un pays indépendant, mais pas le Québec! Le contexte est fort différent.
Néanmoins, les joueurs de hockey étrangers qui jouent en Finlande n'apprennent généralement pas le finnois. Mais il est rarissime qu'un joueur de hockey étranger joue 12 ans en Finlande.
"Or à Montréal, on aime mieux avoir des navets qui parlent français que des bons joueurs qui la mette dedans."
Foutaise! Les gens sont choqués de l'absence de Québécois en raison de la médiocrité du spectacle depuis le départ de Scotty Bowman et du fait que les meilleurs québécois sont ailleurs dans la LNH et souvent meilleurs que des joueurs repêchés par le Canadien. Faites vous en pas, si le Canadien devenait spectaculaire, ils continueraient à encourager férocement cette équipe même s'il n'y aurait aucun Québécois!
J'ai bien hâte de voir si McDonagh va être meilleur que Esposito, si Pacioretty va être meilleur que Perron et si Fisher va être meilleur que Giroux. Lapierre est meilleur que Grabovski. Steve Bernier est meilleur que Andreï Kostitsyn. Patrice Bergeron est meilleur que Cory Urquhart. Alexandre Picard est meilleur que O'Byrne. Pominville est meilleur que Perezoghin et Milroy. Antoine Vermette est meilleur que Ron Hainsey et Marcel Hossa. Daniel Brière est meilleur que Matt Higgins (aucun lien de parenté avec Chris). Leroux est meilleur que Brad Brown. Giguère, Biron, Gauthier, Denis, Doig, Laraque, Marc Chouinard, Dubé, Laflamme, Patrick Côté, Aubin, David Gosselin, Charpentier, Gratton, Yannick Tremblay, Hamel, Grand-Pierre ont tous été meilleurs que le prolifique (sic) Terry Ryan qui a été choisi plus tôt en 1995 que tous ces maudits québécois!
Voilà le gâchis causé par le mépris du talent Québécois par la direction du Canadien depuis trop longtemps!
Koivu parle couramment trois langues, l'anglais, le finnois et le suédois mais je ne crois pas ce que ce fut une erreur volontaire de la part du Journal de Montréal. Ces journaleux sont juste paresseux et cons! À moins que le traitement médiatique de La Presse à Desmardais, concernant le projet soi-disant raciste de citoyenneté québécoise de Marois, soit aussi une erreur volontaire de leur part!
Et je suppose aussi que ce commentaire raciste de Don "Cherry" Martin, toujours en ligne dans ce Blogue, est aussi une erreur volontaire de sa part!
http://www.leblogueduql.org/2007/10/pour-de-vrais-a.html#comment-87748936
Mais ces deux erreurs volontaires sont là pour une bonne cause idéologique!
Finalement vous avez raison, c'est un complot de la part du Journal de Montréal!
Rédigé par : David | 02 novembre 2007 à 13h53
même s'il n'y AVAIT aucun Québécois
@Tym Machine
"C'est la même chose pour nos médecins, nos ingénieurs, on aime mieux un immigrant qui a appris sa médecine tribale au tiers monde mais qui parle français à un médecin compétent gradué de McGill qui de toute façon fera comme 95% de ses collègue de classe c'est à dire aller ailleurs pour deux fois le salaire du Québec avec deux fois moins d'impôt."
Médecine tribale au tiers monde? Votre affirmation est gravement raciste, tout comme le mépris grotesque du Collège des Médecins envers les médecins immigrants! Et dire qu'il y en a qui ont le culot de traiter les séparatistes de racistes. Les médecins cubains, européens, australiens, néo-zélandais, japonais, américains, sud-africains, ils ont appris leur médecine tribale au tiers monde? Vous êtes un anti-américain primaire, mon cher Tym Machine! C'est un scandale! Vous devriez devenir membre du Collège des Médecins, ces gens aiment bien les corpo-étatistes dans votre genre et ils n'aiment pas ça eux non plus que des médecins immigrants pratiquent au Québec.
En ce qui concerne McGill, j'ai proposé la privatisation de McGill, Concordia, Bishop's et UQAM pour permettre baisser les impôts et de créer une concurrence privée entre les universités. Mais ça ne fait pas partie de l'agenda réel de l'IEDM...
De plus, faudrait d'abord que l'Université Laval admette RÉELLEMENT les meilleurs candidats en médecine. Le cas scandaleux de Adinson Brown (un immigrant tribal selon Tym Machine) en est un exemple patent.
http://www.mediamatinquebec.com/index.php?Section=recherche&id=619&MotChercher=johanne%20roy
http://www.mediamatinquebec.com/index.php?Section=Categorie&id=595&Categorie=SocieteSante
Mais comme le Média Matin Québec est un torchon syndical, cela n'a aucune crédibilité. Mieux vaut lire Nathalie Elgrably!
En tant que diplômé de Laval, je me bombe enfin le torse pour autre chose que le Rouge et Or football depuis que j'ai lu ces articles. Le refus d'un candidat aussi prestigieux que Adinson Brown prouve hors de tout doute que Laval est meilleur que les autres, et ce malgré le total de zéro Prix Nobel, et que LAVAL A LA MEILLEURE FACULTÉ DE MÉDECINE AU MONDE! J'en suis très fier!
Rédigé par : David | 02 novembre 2007 à 14h35
Daniel Brière a refusé catégoriquement de vouloir jouer à Montréal ce qui lui a valu une pluie de huées au centre Molson.
Voilà une des nombreuses raisons pourquoi les joueurs Québecois refusent en grand nombre de venir jouer à Montréal. Un individu de ce blogue a bien voulu nous en dresser une liste exhaustive et je suis bien d'accord avec son palmarès.
Huer Brière, OK, il gagne très cher, les québecois aiment pas ça, on aime les ti-pauvres ici, plus tu fais pitié plus on t'aime, c'est ça le culte gauchiste (dans plusieurs cas séparatiste-étatistes) de la victimisation.
Les gens huent et c'est leur droit, on a fait la même chose avec Brisebois, c'est correct, ils gagnent chers, on hait ça les gens riches capitalistes et encore plus ceux qui sortent du Distinctland et du mur de Berlin imaginaire de la francophonie Nord-Américain, dernier bastillon des Proud Frenchmen (et je le suis n'ayez crainte).
Sauf que de savoir que les soi-disant chums qui t'entourent et même parmi les Elvis Gratton fédéralistes (je suis un fédé mais pas un taré de Gratton désolé) vont te c... dessus aussitôt que tu veux aller réussir ailleurs (Brière) et même juste aussitôt que tu réussis un tant soit-il plus que les autres (Brisebois), moi ça me lève le coeur, désolé.
Avec de tels amis, on n'a pas besoin d'ennemis certes, alors socialistes de pacotilles amateurs du culte de l'appoverissement, qu'est-ce que vous faites dans une place où le plus bas salarié sur la glace gagne au bas mot un demi-million de dollars par an? Et deuxièmement, arrêtez de c... sur Danièle Brière, une réussite de la LJMQ, produit de Drummondville, une fiereté de notre coin de pays.
Mais non, au lieu de se vanter d'avoir des joueurs de talents à travers la LNH, on c... sur quelqu'un qui a accepté une meilleure offre ailleurs. Réservera-t-on le même traitement à Brodeur et Lecavalier lors de leur prochain passage au centre Bell, de grâce, j'espère que cette minorité bruyante des bancs à 20$ aura plus de classe que cela. Vous savez, ceux d'en haut qui arrivent fraisés d'avance pour que ça coûte moins cher?
Rédigé par : Tym Machine | 04 novembre 2007 à 22h18
Tout d’abord, j’aimerais dire que je suis tout à fait d’accord avec Tym Machine : on ne peut se contenter de juger des talents d’une personne à partir de la langue dans laquelle elle s’exprime. Le Québec a besoin de professionnels compétents et je crois que c’est un énorme manque de respect que de les traiter de la sorte uniquement parce qu’ils parlent anglais, après tout c’est la langue dans laquelle toute personne se doit d’étudier un domaine scientifique… c’est la langue des sciences…
Enfin, en réponse à David, j’ai eu, moi aussi, la chance de lire les articles concernant le jeune homme de Québec, Adinson Brown, et je ne crois pas qu’il soit juste de parler d’un jeune tribal et encore moins d’un immigrant. Non seulement ses parents sont Canadiens (et Québécois) mais, selon les média, toute sa famille est aussi née au Québec. De plus, en juger de par son français et du poste qu’il occupe au centre de perfectionnement collégial du français, il maîtrise certainement mieux la langue française que bien des Québécois, incluant ceux de l’Université Laval.
Rédigé par : Marie-Ève Lord | 08 novembre 2007 à 20h33