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07 mars 2008

Commentaires

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Jonathan

J'entendais récemment la propriétaire du dépanneur et quelques clients s'indigner devant les prochaines rénovations au comptoir qu'elle devra faire pour se conformer aux nouvelles dispositions de la loi qui entreront en vigueur prochainement où les paquets de cigarettes devront être à l'abri des regards. 6000$ que ça lui coûtera, disait-elle. "Ça va me prendre 8 mois pour entrer dans mon argent". Et les autres clients de dire: "Ça n'a pas de bon sens.. maudit gouvernement."

Quand mon tour de payer arriva et que les autres eurent quitté, j'ai demandé à la dame s'il y avait une Loi qui l'obligeait à vendre des cigarettes? Sa réponse a été non.

Annie Langevin

@ Jonathan,

Effectivement aucune loi n'oblige quelconque commerçant à vendre des cigarettes. Tout comme aucune loi n'oblige les épiciers à ouvrir après 17h les samedis et dimanches. Si je comprends bien le sens de votre affirmation, ils font donc délibérément le choix d'être brimés. Mais si on pousse cette "logique" au bout, aucune loi ne peut restreindre les libertés individuelles, car il n'existe aucune loi nous obligeant à nous en prévaloir. En effet, que le gouvernement m'interdise de manger des tomates, grand bien leur fasse, je n'étais même pas obligée d'en manger... pourquoi m'en plaindrais-je alors ? :o)

Donc bienvenue à la future interdiction de fumer en territoire canadien et à toute autre restriction à venir. Après tout, "c'est dans notre intérêt à tous." :o)

Philippe David

Personnellement, tant et aussi longtemps que l'argent de mes impôts sera utilisé pour soigner les problèmes de santé des fumeurs engendrés par leur vice, je verrai d'un oeil favorable toute mesure qui restreindra ce vice. Le jour où je ne n'aurai plus à payer pour, les fumeurs pourront s'étouffer tant qu'ils veulent...

Guillaume

Je ne suis pas d'accord avec l'argument de Philippe David. Je cite Paul Beaudry ( http://www.quebecoislibre.org/06/060115-5.htm ): Or, rien ne démontre qu’un fumeur « coûte » davantage à l’État qu’un non-fumeur. Le mythe selon lequel les fumeurs provoquent des augmentations de dépenses gouvernementales est nourri par l’idée que s’il n’y avait pas de fumeurs, l’État, par l’intermédiaire de son système de santé, n’aurait pas à traiter des patients pour les maladies attribuables à l’usage du tabac. Par contre, si l’on tient pour avéré que la réduction de la consommation de tabac augmente la durée de vie des gens et réduit ainsi les coûts associés aux maladies attribuées au tabac, il faut aussi considérer les coûts supplémentaires que ces survivants imposeraient à l’État(8). Ces coûts supplémentaires seraient principalement liés à deux éléments: les soins de santé requis par les survivants ainsi que les pensions provenant des régimes de retraite publics qui leur seraient versées plus longtemps(9). Il est donc faux de prétendre que les fumeurs ne paient pas leur juste part au gouvernement; non seulement paient-ils leur juste part, mais ils subventionnent les non-fumeurs!

Kevin

Pour poursuivre sur ce que Guillaume écrit en réaction à Philippe David: De toute manière, à mon avis, le but n'est pas d'être pour une loi qui brime la liberté de certains parce qu'une autre m'oblige à débourser pour les autres (le but n'est pas d'être contre les fumeurs parce que je dois payer pour eux), mais bien d'être pour tout retrait des lois répressives (assurance maladie). Le problème reste l'assurance maladie et je n'ai rien contre quelq'un qui fume puisque c'est sa propre santé. De toute manière, je sais c'est quoi arrêter de fumer et je ne m'abaisserai pas à mépriser les fumeurs, je sais ce qu'ils vivent.

Philippe David

@ Guillaume

Puisque c'est la collectivité qui dois payer pour les soins de santé, je ne crois pas que nous devrions payer pour des problèmes qui découlent de choix personnels. Si un fumeur veut s'abimer les poumons, il devrait le faire à ses propres frais.

Kevin

@ Philippe David

Selon ta logique alors, toute action néfaste pour moi devient la responsabilité de la société. C'est donc à l'état de s'assurer de toute chose qui peut nuire à ma santé. Il doit me dire quoi manger (parce que faudrais pas que je devienne gros, je couterais cher)(ou alors manger mal). Faut empêcher les gens de faire des sports dangereux (hey même le snowboard, le soccer et le basketball fait des blessé, ça coûte cher une fracture à la jambe ou au bras). Il doit aussi s'assurer que l'air que je respire ne me nuise pas, donc réglementer les voitures et toute chose créant de la pollution atmosphérique (comme un poele à bois).

Une fois que ce sera fait, l'éden sera pour nous et tu vas arrêter de vider tes poches pour les autres mon chou.

Le fait est que losti de système de santé vaut pas dla marde et c'est ça le problème, pas les personnes qui fument...

Naufragé

Jonathan, votre commentaire est ironique rassurez-moi? J'ai rarement vu un raisonnement aussi affligeant (et effarant). vous pouvez prétendre aux Fascists Awards, vous avez de bons arguments pour vous.

Bastiat

Si l'état vous taxe pour soigner les fumeurs, c'est l'état qui vous agresse, pas les fumeurs. Il n'y a pas de débat à avoir sur ce que coûtent les fumeurs. D'autant plus qu'on les soigne aussi de force, puisqu'ils ne peuvent pas faire le choix de ravoir leurs taxes, faire un gros party, et mourir en paix.

Iro

Oh la la. Le mythe que les fumeurs coûtent cher à la société perdure encore et même dans ce blogue? Peut-être que ce qui suit qui provient directement de Santé Canada pourrait mettre les pendules à l'heure une fois pour toutes? Je n'ai pas trouvé d'études plus récentes que 1991, mais qu'à cela ne tienne, les taxes sur le tabac augmentent au fur et à mesure que le tabagisme baisse, donc la situation doit être encore semblable et possiblement même améliorée depuis. Cependant, avec l'augmentation incessante de la contrebande que les taxes prohibitives sur le tabac et le total irrespect envers les fumeurs, ont causé, il se peut que dans un avenir pas trop lointain, les fumeurs ne rapportent plus autant. Les gouvernements n'auront qu'eux-même à blâmer pour ça.

http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/cdic-mcc/18-1/c_f.html

Extrait: «En 1991, les fumeurs ont dépensé en produits du tabac une somme de 10,45 milliards de dollars, qui a été versée, dans une proportion de 75 %, aux gouvernements sous forme de taxes. Si l'on exclut les coûts des revenus perdus (qui touchent les individus et non les gouvernements) et ceux de l'incapacité (qui touchent les employeurs), le tabagisme a coûté aux gouvernements environ 2,3 milliards de dollars en soins de santé (y compris les soins de longue durée) et 96 millions de dollars en impôts sur le revenu qui auraient été payés par les fumeurs décédés en 1991. On a établi ce dernier chiffre en postulant que, en moyenne, les fumeurs décédés en 1991 gagnaient un revenu imposé pour moitié à un taux de 19,8 %. Même si l'on tient compte de cette dernière donnée, on constate que les fumeurs ont versé quelque 5,4 milliards de dollars de plus que ce qu'ils ont coûté. Précisons cependant que les contributions des fumeurs ont sensiblement baissé à la suite de la réduction des taxes d'accise décrétée le 8 février 1994.»

Tym Machine

@Guillaume:

"Par contre, si l’on tient pour avéré que la réduction de la consommation de tabac augmente la durée de vie des gens et réduit ainsi les coûts associés aux maladies attribuées au tabac, il faut aussi considérer les coûts supplémentaires que ces survivants imposeraient à l’État(8)."

Donc si on pousse cette logique, on devrait immédiatement acheter des guns et des balles pour tout le monde passé un certain âge puisqu'on économiserait un paquet d'argent sur les pensions. Les gens ainsi tués ne coûteraient plus un sous à l'état, n'est-ce pas merveilleux comme logique?

@Annie Langevin:

"En effet, que le gouvernement m'interdise de manger des tomates, grand bien leur fasse, je n'étais même pas obligée d'en manger... pourquoi m'en plaindrais-je alors ? :o)"

La différence c'est que si je mange une tomate, je ne la fais pas manger à mon voisin.

La fumée secondaire me fait avaler les mêmes trucs que le fumeur lui-même et dans une moindre mesure tous ses effets.

Que l'on privilégie une approche libertarienne ou coercitive dans ce débat, le résultat devrait être le même, c'est que la liberté des uns s'arrête là où celle des autres commencent. Or la fumée secondaire c'est comme le bruit pendant un examen, certains s'en accomodent mais la vaste majorité peuvent s'accomoder au silence. Le silence a donc primauté sur le tumulte tout comme un environnement sans fumée a primauté sur un environnement fumeur.

Ceci étant dit, je respecte le droit des gens de fumer entre fumeurs consentants dans des lieux publics leur étant reservés. Les bars auraient pu choisir de rester ou non fumeur dépendamment de la clientèle qu'elle souhaite attirer en autant et cela c'est mon avis personnel qu'on n'y serve pas de nourriture pour des questions d'hygiène publique.

Bonne journée,

Tym Machine

Jonathan

Mon commentaire n'était pas ironique et il manquait de contexte.

Les maintes études sur le tabagisme ont démontré que la fumée secondaire était dommageable pour la santé. Les fumeurs sont certes conscients de conséquences sur leur santé et assument pleinement les effets que le tabagisme peut avoir sur leur santé. Prenons le cas de la municipalité de Shannon où la nappe phréatique est contaminée par des déchets toxiques de l'usine d'armes de Valcartier. Est-ce qu'au nom des libertés individuelles, il faut laisser faire ce genre de situation? Je ne pense pas.

Nous vivons aussi avec un système de santé public qui ne fait aucune discrimination quant aux habitudes de vie comme le tabagisme et l'obésité. Étant obèse moi-même, je n'aurais aucun problème moral à payer plus cher pour des soins si nous vivions avec un système de santé privé. Il reste que même avec un système de santé privé, la fumée secondaire nuira à certaines personnes et sachant cela, à mes yeux, les gens qui continuent à fumer au nom de leur liberté individuelle n'ont aucune conscience sociale.

Donc mon commentaire à la propriétaire du dépanneur signifiait tout simplement l'objectif des nouvelles dispositions de la Loi était sans doute de décourager la vente et la consommation des produits du tabac.

Et en ce sens, que ce soit le tabac ou tout autre produit, quand sa vente n'est plus rentable, interventionnisme ou pas, mieux vaut le retirer plutôt que de s'apitoyer sur son sort qu'on ne fait plus d'argent.

C'est mon opinion!

Iro

@Jonathan

Il y a davantage d'études sur la fumée secondaire qui ne démontrent aucune nocivité à autrui, que le contraire, mais on nous les étale pas. Je n'élargirai pas le champ de discussion sur cet aspect du débat cependant, car nous en aurions pour longtemps à débattre.

Sur le plan économique dont il est plutôt question ici, il ne faut pas oublier que malgré que les nouvelles dispositions de la loi sur les étalages puissent s'avérer coûteuses pour les petits commerçants tel que les dépaneurs, pour la majorité d'entre eux vendre des cigarettes est une question de survie. Pas tellement pour le profit qu'ils font sur les cigarettes elles-même, mais pour la clientèle susceptible d'acheter autre chose que ça leurs amène. Il peut être qualifié ainsi de ''lost leader'', nécessaire à vendre d'autres produits plus payants. Alors le choix d'en vendre ou pas n'est pas aussi facile que vous l'estimez.

Je ne suis pas tout à fait certaine si c'est le NSRA (Non-Smoker's Rights Association) ou Physicians for a Smoke Free Canada qui fait des pressions auprès des gouvernements pour qu'ils étatisent l'industrie du tabac et accordent le plein contrôle de la vente à leur organisme, mais que ce soit l'un ou l'autre de ces ''bien-pensants'' qui désire ainsi prendre le contrôle de la vente du tabac, ceci nous met sur une piste possible sur les raisons qui font qu'on mène la vie dure aux commerçants.

Mat

Tant que ce n'est pas un mineur ou un enfant qui est dans la voiture, les automobilistes ont le droit de fumer dans leur voiture.

Martin

Qu'ils fument dans leurs voitures sans présence de mineurs mais qu'ils arrêtent de jeter leurs mégots par les fenêtres!

Je suppose que ça partie de leurs libertés...

Excusez-moi mais j'ai pas de grandes sympathies pour les fumeurs.

Disons qu'il y a des dossiers beaucoup plus importants à régler au niveau des pertes de libertés individuelles que celle d'empoisonner l'air de son voisin et de polluer l'environnement.

Savez-vous combien de temps ça prend à un filtre de cigarette pour se dégrader dans la nature?

Maryse

Je suppose que quand ils prennent un verre de trop en présence des mineurs, ça fait partie de leurs libertés...?

Excusez-moi mais je n'ai pas grande sympathie pour les buveurs d'alcool. Il faut mettre tout le monde dans le même panier.

Et quand ils prennent la route simplement soûl pour risquer de tuer des gens.

Disons qu'il y a des dossiers beaucoup plus important à régler au niveau des pertes de liberté individuelle que celle de risquer la vie des gens sur la route.

Savez-vous combien il y a de victime sur nos routes à cause de l'alcool?

Il faut une loi pour empêcher les gens de prendre de l'alcool et quand je pense que mes taxes vont être utilisées pour payer les soins des victime et des alcooliques. Sacrilège!

Et que pensez-vous des gaz d'échappement des voitures? Mais ma foi il faut interdire les voitures. Et que dire de l'avion qui empêche mes enfants de bien respirer. Mais il faut interdire l'avion.

Et que dire des produits chimiques de nos produits nettoyant. Mais il faut interdire les nettoyants. Il faut une loi et des fonctionnaires.

Mat

Je ne fume pas, mes parents ne fument pas mais la cigarette est légale et il faut respecter le choix des fumeurs. Pour l'alcool si ce n'est pas une femme enceinte je ne vois pas le problème. Je présume que les parents se comportent adéquatement envers leurs enfants. Pour les vicitmes de l'alcoolisme, y'ont juste à enlever le No-Fault de Lise Payette(le Québec est le seul endroit qui favorise les criminels de la route). Si la vitime est pas capable de payer, ben elle paiera avec ses organes. Mais déviez pas le sujet, le sujet concerne le tabagisme.

Les fumeurs n'ont qu'à fumeur dans leurs endroits et s'il y a des non fumers le fumeur doit respecter la majorité qui sont les non fumeurs et aller fumer ailleurs. Pour ceux qui jettent des mégots par la fenêtre, il y a des amendes pour eux.

La seule chose que l'État doit faire c'est avertir les gens du risque du tabagisme et c'est déjà fait, on ne commencera pas un communisme soft. Si l'ex-premier ministre Trudeau a dit que l'État a pas à se mêler de ce qui se passe dans les chambres à coucher moi je dis que l'État n'a pas à se meler de ce qui se passe dans les voitures.

Martin

Bravo pour les sophismes Maryse!

En passant, j'ai jamais vu de fumeurs qui jettent leurs mégots écoper d'une amende et si on durcit les peines et la présence policière, ça va crier à l'État policier comme d'habitude...

De plus, les voitures ne sont plus des propriétés privées lorsqu'elles roulent sur des routes publiques. La preuve, on n'a pas le droit de rouler avec un walk-man sur les oreilles, de rouler sans vêtements, pas attaché, etc.


Martin

J'oubliais aussi les limites de vitesse ainsi que les restrictions à l'alcool au volant...

Iro

Martin tranche: Qu'ils fument dans leurs voitures sans présence de mineurs mais qu'ils arrêtent de jeter leurs mégots par les fenêtres!

Dites-moi Martin, avez-vous tendance à trancher ainsi pour toutes les décisions que les parents prennent pour leurs enfants, ou seulement lorsqu'ils ont rapport à une habitude qui vous est répugnante? Par exemple, seriez-vous d'accord avec une loi qui interdirait aux parents infligés d'un virus ou d'une maladie contagieuse, de s'occuper de leurs enfants pour éliminer ainsi le risque de les contaminer? Seriez-vous d'accord avec une loi qui interdirait aux parents de permettre à leurs enfants de jouer dehors lors des alertes de smog ou même lors de la saison des maringouins? Et que pensez-vous lorsque les parents prennent inutilement le volant lors d'une tempête de neige ou orage qui réduit la visibilité et met ainsi la vie de leur progéniture en danger? J'ai tendance à croire (je me trompe peut-être) que vous diriez plutôt que la situation devrait être évaluée sur une base de cas par cas selon le niveau de négligence des parents et non par un décret qui touche toute la collectivité et empiette ainsi sur notre autorité parentale.

On ne peut distinguer nos préoccupations vis à vis la perte des libertés civiles selon la ''sympathie'' ou le ''manque de sympathie''qu'on a envers un sujet donné.

Défendre la cause de la liberté civile commence par défendre les droits de ceux dont on n'approuve pas les choix de vie et habitudes. La bataille serait inutile si on s'improvisait défenseur des libertés seulement lorsque les enjeux nous sont sympathiques et en harmonie avec la rectitude politique.

Pour ce qui est des mégots, vous avez entièrement raison. Cependant, j'espère que vous vous indignez autant lorsqu'on dispose aussi de la gomme à mâcher de la même façon.

Martin

Une auto est un endroit très restreint, ça rien à voir avec respirer la fumée secondaire dans une maison ou de la fumée de BBQ dehors.

C'est socialement acceptable de ne pas fumer dans un Home Depot mais dans un endroit aussi restreint que l'auto (en présence d'enfants) ce ne l'est plus...

Gerry Flaychy

"Les maintes études sur le tabagisme ont démontré que la fumée secondaire était dommageable pour la santé."
Jonathan


Pourriez-vous citer ces études, ou quelques-unes d'entre elles, ou encore, nous dire où on peut les trouver ?

J'ai déjà dans le passé fait une recherche là-dessus, et je n'ai rien trouvé. Si je m'adresse à vous, c'est parce qu'étant donné que vous semblez les connaître, ça devrait être facile pour vous de les retrouver.

Merci d'avance.

Martin

Même les libertariens Penn & Teller avouent avoir été dans le champs en niant les méfaits de la fumée secondaire.

http://www.youtube.com/watch?v=nrub3dt7R5U

Bastiat

"C'est socialement acceptable de"

Début de phrase typiquement collectiviste. L'auteur parle de la "société" en tant que glorification de ses propres jugements de valeur.

Je le répète: il n'y a pas de débat à y avoir ici, tant qu'on accepte le principe de non-agression. Que la cigarette soit néfaste ou non, LES GENS ONT LE DROIT DE FAIRE DES CHOSES NÉFASTES incluant gratter ses bobos, se péter les boutons, et manger trop de crème glacée. Ils ont aussi le droit de faire des choses néfastes et déplorables à leurs enfants, incluant l'exposition à la fumée secondaire, tant et aussi longtemps que les enfants ne sont pas la propriété de l'état.

La vraie question est qui agresse qui? À part lorsqu'ils envoient leur fumée ou leur mégots sur un lieu sans permission du premier occupant, les fumeurs n'agressent personne. Réglementer la fumée dans les voitures, ce n'est rien d'autre que de nous confisquer une partie de nos voitures, donc nous agresser. Même chose pour le cellulaire au volant, ou même le port obligatoire de la ceinture.

Martin

Les enfants ne sont pas une propriété des parents non plus!

J'ai pas de problèmes à me faire agresser en payant des taxes qui serviront aux fonctions régaliennes de l'État (justice, armée, police, routes) et à protéger les mineurs.

Je suppose que vous être pour la légalisation de la prostitution juvénile...

Dégoûtant!

Yan Grenier

"Je suppose que vous être pour la légalisation de la prostitution juvénile...

Dégoûtant!"

Je ne pense pas que Bastiat devrait même avoir à répondre à une telle réplique. Martin, vous démontrez bien le niveau de votre intellectuel avec de telles conneries. Ce n'est même pas digne du niveau "chicanes de cours d'école".

Iro

@Martin

''Une auto est un endroit très restreint, ça rien à voir avec respirer la fumée secondaire dans une maison ou de la fumée de BBQ dehors.

C'est socialement acceptable de ne pas fumer dans un Home Depot mais dans un endroit aussi restreint que l'auto (en présence d'enfants) ce ne l'est plus...''

Je ne suis pas certaine si ce post est une replique aux questions que je vous ai posées, mais si elle l'est, j'apprécierais que vous me signaliez la pertinence. Je ne vois vraiment pas le rapport avec les questions précises que je vous ai soumises et en fait votre deuxième paragraphe manque de cohérence même s'il était indépendant de mes questions.

Dois-je deviner que vous soutenez que ce qui devrait déterminer les valeurs d'une législation, est le niveau de son acceptation auprès du public? Et si le public a été dupé par une propagande bien orchestrée, comme ce fut le cas des blancs contre les noirs aux États-Unis, dois-je présumer que vous croyez que l'oppression que ces derniers ont vécue était tout à fait justifiée ?

Martin

@ Yan le dogmatique, Bastiat réclame le droit de faire des choses néfaste et déplorables à ses enfants donc qu'ils se prostitutent ça doit pas le déranger.

Faut bien qu'il applique ses beaux principes de non-agression jusqu'au bout.

Pour ton arrogance, on repassera...


Martin

Non, je ne répondais pas directement à vous Iro.

Mon point est que je ne connais personne qui veut retourner à l'époque ou ça fumait dans les supermarchés et les avions. Les gens ont évolué depuis.

On dira la même chose dans 10 ans pour la fumée dans les voitures en présence d'enfants.

Par contre, je suis contre l'interdiction de fumer dans les maisons car c'est l'ultime propriété privée des gens et je suis prêt qu'on permette à des bars qui veulent être fumeurs de le faire à condition que l'accès soit interdit aux mineurs.

Ça répond à vos questions?


Martin

@ Bastiat, je suis sarcastisque de nature, ne le prend pas au premier degré. Je veux juste démontrer que le principe de non-agression anarcho-capitaliste est égoiste, utopique et irréaliste...

Iro

Malheureusement, non, votre réplique ne répond pas à mes questions précises qui étaient :

Par exemple, seriez-vous d'accord avec une loi qui interdirait aux parents infligés d'un virus ou d'une maladie contagieuse, de s'occuper de leurs enfants pour éliminer ainsi le risque de les contaminer?

Seriez-vous d'accord avec une loi qui interdirait aux parents de permettre à leurs enfants de jouer dehors lors des alertes de smog ou même lors de la saison des maringouins?

Et que pensez-vous lorsque les parents prennent inutilement le volant lors d'une tempête de neige ou orage qui réduit la visibilité et met ainsi la vie de leur progéniture en danger?

Les trois exemples ci-haut, illustrent un petit échantillon des risques assez importants que les parents prennent au nom de leurs enfants sans que l’État intervienne (heureusement). Pourquoi ? Car comme vous l’insinuez malgré vous, l’opinion publique n’est pas favorable à une telle intervention. Pourtant, ces risques sont de loin plus graves que l’inhalation de fumée secondaire ! Donc ceci revient à dire que j’avais bien deviné que vous évaluez les mérites d’une législation selon la popularité qu’elle a auprès du public. À mon humble avis, ce n’est pas ce que j’appellerais de la bonne gouvernance dédiée au bien-être des populations, mais plutôt une gouvernance qui se prostitue au lobby le plus puissant et qui crie le plus fort.

Bastiat

Je ne suis certainement pas favorable à la prostitution juvénile, et je serais le premier à chanter des bêtises à quiconque dans mon entourage voudrait s'y adonner. Toutefois, admettez que nous n'avons aucun bon argument contre, à part notre prétention à avoir des jugements de valeur supérieurs aux autres.

Je veux simplement vous amener à reconnaître qu'en bout de ligne, les affaires de la société doivent être réglées à partir de jugements individuels. Si les vôtres (vos jugements de valeur) sont supérieurs, alors nous ne sommes plus égaux. Je ne vois rien d'égoïste, d'utopique ou d'irréaliste dans ce simple constat de faits. L'État, ce ne sont que d'autres individus, d'autres parents. À moins que vous pensiez que les fonctionnaires font de meilleurs parents, je ne vois pas d'argument pour substituer le jugement des fonctionnaires à celui des autres parents.

Philippe Texier

Pour ce qui est du comportement des parents vis-à-vis des enfants:
1- D'abord les enfants n'appartiennent pas aux parents. Ce sont des êtres humains à part entière. Si vous tuez un enfant, vous serez accusé de meutre, pas d'un demi ou d'un quart de meurtre. Les parents en ont la garde, soit, mais uniquement en attendant que ceux-ci puissent s'occuper d'eux même.
2- Comme les enfants ne sont pas la propriété des parent, ceux-ci n'ont tout simplement pas le droit de poser des gestes nuisibles face à des enfants, même si ce sont les leurs.
3- Dans ce contexte, je crois qu'une organisation sociale minimaliste serait en droit d'ntervenir dans les relations entre les enfants et leurs parents, comme cette même organisation sociale minimaliste (minarchiste, par exemple) aurait le droit et le devoir de me protéger contre des agresseurs.

Pour la prostitution juvénile, c'est la même chose.

Johanne Tousignant

Je partage la position de M.Texier. Voila un commentaire intelligent! L'enfant est sa propre propriété privée. Et l'enfant surtout un nourrisson n'a pas la liberté de quitter la voiture quand celle-ci est remplie de fumée.
Un système de protection, une justice étatique est obligatoire.

Martin Masse

Les droits des enfants, tout comme ceux du foetus, sont l'un des sujets sur lesquels il n'existe pas de réponses toutes faites dans la littérature libertarienne. Une philosophie qui se fonde sur le respect des droits individuels est nécessairement confrontée à un problème de définition lorsqu'il est question d'individus "incomplets", qui dépendent d'autres individus pour survivre, ne peuvent faire valoir leurs droits, ni être tenus entièrement responsables de leurs actions.

Ça ne veut pas dire que les libertariens n'ont pas de réponse. Murray Rothbard y a consacré un chapitre de son livre The Ethics of Liberty ( http://www.mises.org/story/2568 ), d'un point de vue anarcho-capitaliste. D'autres interprétations sont possibles.

Et ce n'est pas parce que nous n'avons pas de solutions limpides et unanimes que l'intervention de l'État est la seule solution. Dans une société sans État, des organisations privées joueraient un rôle dans la protection des enfants. Dans notre société, l'État a sans doute un rôle à jouer, et Philippe exprime un point de vue conventionnel, sauf que comme d'autres intervenants l'ont souligné, il est impossible de définir clairement "ne pas poser des gestes nuisibles". Selon certains, ça se limiterait à battre et maltraiter ses enfants; selon d'autres, fumer en leur présence ou même les laisser manger trop de chips est un geste nuisible qui devrait nécessiter une intervention de l'État. On voit bien le potentiel d'intrusion sans limite dans la vie des familles. Où est-ce que ça s'arrête?

À moins de croire que des fonctionnaires sont mieux aptes que tous les parents à décider comment il faut élever leurs enfants, l'État ne devrait intervenir que dans des cas extrêmes d'agression physique et s'en tenir au bon sens des parents pour le reste. D'un point de vue libertarien minarchiste, c'est la seule position acceptable. Sinon, on permet que l'État intervienne dans n'importe quel aspect de nos vies.

Comme ce sujet suscite la controverse dès qu'il est soulevé, j'inviterais tous le monde à se calmer un peu et à éviter les accusations ridicules dans le style "vous êtes pour la prostitution juvénible". Personne ici ne veut agresser d'enfant, nous cherchons simplement le meilleur moyen de protéger les droits des enfants, et de tous, dans un monde où c'est d'abord, ne l'oublions pas, **l'État** qui est le principal agresseur, et non les parents.

Iro

Donc, Johanne, si je comprend votre raisonnement, vous prétendez qu'un enfant a la possibilité de quitter la voiture lors d'une tempête de neige lorsque la visibilité est réduite, la chaussée est glissante, et que ses parents ont quand même décidé d'aller visiter tontine avec Junior à bord ?

Soyons clairs, je partage également l'avis de M. Texier, mais encore faut-il être conséquents avec nos convictions. Pourquoi faire la distinction de ce qui est acceptable comme risque et ce qui ne l'est pas? Fumer une cigarette avec les fenêtres partiellement ouvertes est de loin plus sécuritaire que braver une tempête avec un bébé à bord. Si c'est de la protection des enfants dont il s'agit, alors militons pour une protection totale et ainsi légiférer toute action des parents qui risque de faire du tort à leur enfant en commençant par les plus néfastes. Vu que ceci est impossible à moins que le gouvernement élève nos enfants dans des camps stérilisés et surveillés, laissons aux parents la liberté de leurs jugements pour le bien-être de leur enfant. Les parents, fumeurs ou pas, ne sont pas des imbéciles heureux !

D'ailleurs il existe des lois déjà en place pour protéger les mineurs des négligences et abus et nous n'avons même pas les effectifs nécessaires pour les faire respecter. Certains enfants malades sont en effet plus que simplement incommodés par la fumée. Ce sont sur ces cas particuliers qu'on doit se concentrer et non sur tous les enfants. Si la fumée était aussi nocive pour les enfants qu'on prétend, 1) La génération de baby-boomers qui était soumise à la fumée partout ne détiendra pas le titre de la génération qui a l'espérance de vie la plus longue. 2) Si la protection des enfants contre la fumée était l'urgence que l'on prétend, les anti-tabagistes auraient priorisé leur protection au lieu de les réléguer à la dernière phase de leur campagne qui dure plus de 25 ans et qui a débuté avec la protection des hôtesses de l'air !

Johanne T

Iro : Donc, Johanne, si je comprend votre raisonnement, vous prétendez qu'un enfant a la possibilité de quitter la voiture lors d'une tempête de neige lorsque la visibilité est réduite, la chaussée est glissante, et que ses parents ont quand même décidé d'aller visiter tontine avec Junior à bord ?

Non justement vous n'avez rien compris de mon raisonnement :))))Un jeune enfant n'a pas la possibilité de quitter la voiture en pleine tempête parce que son imbécile de parent a décider de conduire avec une visibilité nul. Donc le parent inconscient expose volontairement son enfant, comme il l'expose lorsqu'il fait de la vitesse sur la route. Il en va de même pour la fumée secondaire dans la voiture.

Je doute que le jeune poupon de 12 mois puisse dire â sa mère. Heille la fumeuse, tu intoxiques mon air. Arrête toi je veux descendre pour exercer ma liberté de quitter la voiture.

Iro

Au contraire Johanne, j'ai tout compris. Vous seriez comme ça d'accord à ce qu'on légifère sous quelles conditions météoroligiques on a droit de prendre la voiture avec un enfant à bord, à quel moment il est sécuritaire d'envoyer nos enfants dehors pour jouer, quel niveau de protection de crème solaire on leur met lorsqu'il fait soleil, combien de frites devraient-ils avoir le droit de manger et à quelle fréquence.... suis-je obligée de continuer ?

Voyez-vous au moins le danger de ce que vous appuyez en donnant la permission au gouvernement de se mêler dans votre autorité parentale ?

Il existe des lois bien définies pour la négligence et l'abus parental. Si vous croyez que fumer en présence d'un enfant est de l'abus, alors servons-nous des lois déjà en place et trainons les parents ''abuseurs'' au tribunal avec les peines qu'ils méritent au lieu de les laisser aller avec une ridicule amende de 100 $ ou 200 $. Si l'opinion public par rapport à la fumée est à ce point corrompu, alors allons-y ''all the way''. Qu'attendez-vous pour prendre le no. de license d'un parent fumeur et faire une plainte d'abus envers un enfant ? Il est non seulement du devoir de chaque citoyen de le faire, mais également une loi. Sinon vous êtes complice de l'abus ou de la négligence selon ce que vous croyez par rapport à la nocivité de la fumée secondaire.

Johanne T.

Iro

Que l'on légifère pour protéger les enfants contre la négligence parentale ? Oui absolument et doublement même. Je reprend vos exemples. Un parent qui laisse son poupon en plein soleil 40 degrès sans crème, ni chapeau mérite une amende. Il s'en fou lui le parent car le poupon est incapable de prendre position lui-même et de se prévaloir de sa liberté de défendre sa propre propriété qui est son corps et sa santé.

Une personne qui fume la cigarette avec un poupom de 12 mois a bord mérite une amende et une arrestation en cas de récidive. Comme un homme qui conduit sous l'effet de l'alcool met en danger son enfant qui se trouve a l'arrière. Nous avons des lois et même s'il y a des récalcitrants la loi reste a loi.

En plus un code de loi est la pour évoluer et améliorer la protection de l'enfant. Que vous le vouliez ou non dans 5 ans la cigarette en voiture avec des enfants sera chose du passé.


Iro

Mais le code existe Johanne. Pourquoi faire un code spécifique pour les fumeurs avec comme seule punition une simple amende? C'est de l'abus, ou ce l'est pas. On ne sert pas des contraventions de 100 $ aux abuseurs d'enfants. On les traduit en justice et on leur enlève leur enfant. Seriez-vous prête à aller jusqu'à là? si non, alors vous ne croyez nullement que fumer en présence d'un enfant est de l'abus ou de la négligence. Si oui, pourquoi avez-vous attendu une loi pour accuser un parent fumeur d'abus d'enfants, lorsque les lois existentes vous donnent amplement la latitude pour le faire et il est du devoir de tout citoyen de dénoncer les parents qui abusent leurs enfants?

Je vais vous dire pourquoi moi Johanne. Car légiférer contre fumer devant un enfant n'a rien à avoir avec la santé de ce dernier, mais plutôt d'une question de morale. Vous applaudissez une loi qui rend immoral le fait de fumer mais continue à garder le produit légal. Dans l'élan de la dé-normalisation du tabac, nous sommes rendus à dé-normaliser les comportements des gens et non le produit. Si le discours était cohérent, le tabac serait ìllégal, point. Ou tout au moins, on instaurerait un âge légal pour fumer, ce qui n'est pas le cas présentement. Et dans la loi de l'Ontario on ne parle nullement de poupons mais bel et bien de tout enfant en bas de 16 ans. Or, comme c'est là, la loi Ontarienne rendra illégal de fumer en présence d'un enfant de moins de 16 ans, mais si ce même enfant fume sa propre cigarette devant la cour de son école, la justice ne peut ABSOLUMENT rien faire. Logique ?

David

Droit A: Droit de propriété du propriétaire (ou du conducteur) de la voiture.

Droit B: Droit de l'enfant de ne pas être agressé par la fumée secondaire sans son consentement.

Lequel doit être en priorité? (ça me fait penser à une discussion que j'ai eu avec Indegredel Toasman)

Personnellement, je trouve que la mesure qui interdit de fumer dans les véhicules en raison de concept de "slippery slope" qui peut engendrer des conséquences encore pire que les problèmes de santé qu'auront les enfants. Doit-on interdire les parents d'amener leurs enfants au McDo tant qu'à y être? NON!

Par contre, je trouve cela beaucoup moins pire que la loi qui interdit de fumer dans les bars pour adultes consentants!

Cette loi anti-tabac dans les bars doit être dénoncée avec encore plus de véhémence que la mesure en question dans ce billet.

David

Pour rendre la chose encore plus compliquée, il faut spécifier que l'enfant n'est pas forcé de manger sa malbouffe dans les fast-foods mais qu'il est forcé de respirer la fumée secondaire dans la voiture.

Martin

Au moins, il y des protéines, des glucides et un peu de vitamines et minéraux dans la malbouffe.

La cigarette, elle, n'apportent rien de bénéfique ni aux fumeurs ni aux autres...

David

Bien sûr, la malbouffe est nettement moins néfaste que la cigarette. Un enfant trop maigre ou hyperactif peut très bien en manger de temps sans que cela soit si néfaste.

Mais ce n'est pas parce qu'un produit est néfaste qu'il faut l'interdire.

Gerry Flaychy

"La cigarette, elle, n'apportent rien de bénéfique ni aux fumeurs ni aux autres..."
Martin

Fumer procure aux fumeurs un plaisir et un sentiment de détente.

Pour les non-fumeurs, la fumée secondaire, soit ne les dérange absolument pas, soit leur procure un désagrément, dont le degré dépend de la personne et des circonstances.

Ce qui est un plaisir pour les uns, devient, pour quelques uns des autres, un déplaisir.

Sur cette base, je ne vois rien là qui justifie une loi quelconque.

Philippe David

En fait il doit être mentionné ici que même en l'abscence de la loi, qu'un parent choisisse de fumer dans son auto avec ses enfants à bord démontre une certaine insouciance pour la santé et le bien-être de ceux-ci...

Philippe David

Quelqu'un a demandé de voir des études sur les effets néfastes de la fumée secondaire?

http://www.canadian-health-network.ca/servlet/ContentServer?cid=1042060934101&pagename=CHN-RCS/CHNResource/CHNResourcePageTemplate&c=CHNResource
http://www.futura-sciences.com/newsrss-Etude-nevada-%C2%B7-exposition-fumee-secondaire-endommage-adn_189469_0.php
http://www.hc-sc.gc.ca/iyh-vsv/life-vie/shs-fs_f.html

Les fumeurs ont le droit de s'empoisonner librement lorsqu'ils sont seuls ou en compagnie d'autres fumeurs, mais ils n'ont pas le droit d'agresser les autres avec leur fumée

David

@Philippe David

"Les fumeurs ont le droit de s'empoisonner librement lorsqu'ils sont seuls ou en compagnie d'autres fumeurs, mais ils n'ont pas le droit d'agresser les autres avec leur fumée."

C'est un point intéressant mais dans les bars pour ADULTES CONSENTANTS, la loi anti-tabac n'a aucune raison d'exister. Ça c'est encore bien pire que ce qui est dénoncé dans ce billet.

Aussi, il faut s'interroger sur les autres conséquences d'une loi qui interdirait la cigarette dans les voitures en présence de mineurs. Est-ce que ces conséquences sont pires que ce qu'on veut prévenir?

P.S.: Je suis Davidg aussi. David, Davidg c'est pareil.

Philippe David

@ David
"C'est un point intéressant mais dans les bars pour ADULTES CONSENTANTS, la loi anti-tabac n'a aucune raison d'exister."

Alors peut-être qu'on devrait permettre des bars pour fumeurs seulement, mais j'ai déjà fuit des party dans des bars parce que ma conjointe et moi on y étouffait, tellement la fumée était dense. Je n'ai donc aucune complainte contre la loi anti-tabac

"P.S.: Je suis Davidg aussi. David, Davidg c'est pareil."

Je sais, je t'avais reconnu.

David

@Philippe David

"Alors peut-être qu'on devrait permettre des bars pour fumeurs seulement, mais j'ai déjà fuit des party dans des bars parce que ma conjointe et moi on y étouffait, tellement la fumée était dense. Je n'ai donc aucune complainte contre la loi anti-tabac."

J'admets que la loi anti-tabac a eu cet effet de positif pour les non-fumeurs comme moi. Je ne m'en plains pas personnellement mais je suis en désaccord par principe. Mais l'idéal c'est que les bars puissent décider eux-mêmes si leur bar doit être fumeur ou pas.

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Citations

  • « L'État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde. »

    – Frédéric Bastiat, 1848

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