par Gilles Guénette
Si vous avez une envie irrésistible d’aller magasiner chez Familiprix durant la soirée ou que vous vous surprenez à vouloir changer votre mobilier de chambre à coucher en déposant votre tête sur l’oreiller, c’est sans doute que vous avez regardé trop de télé. «Hein?!, que vous vous dites. Je ne regarde même pas les publicités!» Aucune importance. Vous avez été victime du placement de produits. Tum-tum-tum-tum… «La forme la plus insidieuse de publicité». Vite, téléphonez à votre député!
De marques et de logos
Marc Cassivi, chroniqueur culturel à La Presse, est le parfait représentant du bien-pensant qui fréquente les cafés branchés du Plateau et qui secrètement croit que la culture devrait être entièrement financée par le secteur public afin qu’elle soit réellement libre et profonde. Mais comme ses confrères et lui auraient l’air un peu déconnectés de dire tout haut ce qu’ils pensent tout bas, ils concèdent qu’il est nécessaire que le secteur privé finance la culture – en partie, on s’entend –, mais qu’il ne faut surtout pas que cela paraisse à l’écran.
Dans cette optique, les bien-pensants s’offusquent à toutes les fois qu’ils voient une marque de produit ou un logo d’entreprise à l’écran. Ils souhaiteraient qu’une anomalie temporelle nous ramène au temps où les personnages des petit et grand écrans buvaient de la bière de marque… «Bière» et que leurs épouses faisaient la lessive avec du savon de marque… «Savon». À l’époque où l’on prenait bien soin de placer les produits de consommation de façon à ce qu’on ne voit pas leurs étiquettes à l’écran.
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Ça me rappelle la fois où je regardais une émission de télé. Dans ce show, dont je ne me rappelle pas grand-chose, les personnes parlaient de tout et de rien quand soudainement, l'un des invités saute du coq à l'âne pour poser une question à une participante au sujet de ses habitudes avec le vidéo. La femme avait répondu alors qu'elle était nulle avec l'appareil. Puis un homme de la bande commença à lui venter les mérites d'un produit de Vidéotron, il me semble, pouvant enregistrer des émissions...
Pour moi, il n'y a rien là, puisque la télévision, la radio ainsi que le cinéma doivent se payer, de préférence, sans le soutien de l'État. D'ailleurs, j'aime bien la «kryptopublicité» puisqu'elle me permet de connaître des produits dont j'ignore l'existence. Comme je suis un inconditionnel du libre-arbitre, des publicités, j'en fais ce que j'en veux.
Puis finalement, les malveillants capitalistes sont encore loin de la "mythique" télévision Brunswick....
Rédigé par : WaltA | 16 avril 2008 à 20h26
Bah ce qui est l'fun avec ce problème-là c'est qu'il n'est pas compliqué à comprendre. Si une chaîne abuse et se met à placer carrément des publicités dans une émission (l'extrême décrit dans l'article du QL), ses auditeurs vont partir ça sera pas trop long.
Si Vidéotron paye un petit 1000$ à une chaîne pour qu'on voit dans un épisode une simple console de Vidéotron, j'en ai vraiment rien a foutre et je suis mort de rire!! L'émission est payée par une entreprise qui ne me prend rien à moi!!
Même chose pour la publicité, si ça paye mes émissions, so be it, je profite de quelque chose de gratuit, un service vraiment pratique et libre!! La radio c'est la même chose dans le fond.
C'est pas comme si on avait une télévision d'État unique qui nous faisait avaler de la propagande ou des publicités.
Rédigé par : Kevin | 17 avril 2008 à 00h04