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05 avril 2008

Commentaires

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Le Champ Libre

Absolument. Même chose en France. Il n'y a même pas de programmes spéciaux pour les enfants doués autant que je sache.

lutopium

Bonjour Martin. Pas de surprises ici, je fais partie des idéalistes... Je crois qu'il serait préférable pour la société de regrouper TOUS les enfants vers le système public afin de le renforcer. Si tous les élèves du primaire et du secondaire se retrouvaient ensemble, peu importe le pouvoir d'achat des parents et des capacités intellectuelles des enfants, tout le monde en sortirait gagnant. L'exode des élèves doués et privilégiés vers les écoles privées pénalise le système public à bien des égards. Jetez un coup d'oeil dans La Presse de vendredi dernier et vous comprendrez que les professeurs des écoles publiques n'y arrivent plus. Et c'est dû en grande partie à la popularité grandissante des écoles privées. Les grands perdants dans cette "division des classes" sont les enfants en difficulté, les enfants handicapés et les familles qui n'ont tout simplement pas les moyens de choisir les établissements privés.

Les revenus des écoles privées proviennent indirectement de l'état. Que ce soit au niveau des subventions qui couvrent plus de la moitié des frais annuels ou des crédits d'impôts alloués aux parents, les écoles privées sont presqu'entièrement financées par les deniers publics. Alors, si tous les élèves convergent vers le système public, son financement sera automatiquement plus adéquat et on pourra offrir des services de qualité. On pourra recruter les spécialistes pour accompagner les élèves qui en ont réellement besoin, on pourra diminuer la charge des professeurs en ramenant le nombre d'élèves par classe à un niveau acceptable et on pourrait offrir des programmes spéciaux visant à entretenir la soif d'apprendre qu'ont certains éléves plus doués.

Mes enfants vont à l'école publique. J'ai les moyens de suivre la "parade" et de leur offrir l'école privée. Mais je m'y refuse. Pour moi, choisir les institutions privées c'est confirmer son refus à la solidarité citoyenne. Je sais que ce n'est pas votre dada et que mon opinion gauchiste ne vous surprendra pas. Je tenais à amener mon grain de sel et voir comment vous pourriez me faire changer d'idée. J'ai lu beaucoup sur le sujet, j'en ai discuté amplement avec des copains qui, comme nous, ont dû choisir entre le public et le privé. Lors de leur passage au primaire, j'ai décidé de garder mes enfants dans le système public. Lors du passage de notre plus vieille vers le secondaire, nous avons décidé de garder le cap.

L'enseignement qui est donné à son école secondaire est à la hauteur de nos attentes. Notre enfant démontrait des aptitudes supérieures à la moyenne et elle fait partie d'un groupe enrichi en maths et en français. De plus, nous prenons plaisir à investir du temps en famille afin de nourrir cette soif d'apprendre, ce que les parents (du moins c'est l'impression que j'ai) semblent négliger. Au lieu de laisser les enfants glisser vers l'écran cathodique (télé, ordi, jeux vidéo) à outrance, nous profitons de certains temps libres pour discuter et débattre d'évènements historiques, de géographie, de politique, etc... Évidemment, ma conjointe et moi ne sommes pas des bourreaux de travail. Après la semaine de 40 heures, c'est le retour au foyer et l'expérience d'une vie familiale simple et bien remplie.

En terminant, j'aimerais apporter une opinion sur le palmarès de l'IEDM: le classement des écoles privées ne vaut rien. Primo, les enfants qui fréquentent ces écoles sont plus "doués" que la moyenne car ils s'y verront refuser l'accès et devront retourner vers le public s'ils ne sont pas capables de maintenir de bonnes notes ou s'ils font preuve de comportements inadéquats. Secundo, et ce sont des professeurs qui me l'ont confirmé, les résultats sont parfois truqués afin de protéger le classement de l'école dans ce palmarès. Je trouve ça fort malsain.

Christine Levesque

Je suis totalement en désaccord avec vous Lutopium. Étant moi-même une enseignante dans le secteur privé je suis au contraire d'avis qu'il faut encourager le développement de pédagogies différentes afin de répondre à une multitude de besoins. Il faut éviter de penser que d'envoyer tous les étudiants dans un seul et même système va être bénéfique.

Chaque étudiant est différent et ne va pas apprendre de la même façon. D'ailleurs, il existe des milliers de pédagogies différentes à travers le monde. Il est utopique de croire qu'il faut appliquer la même recette à tout le monde. Les résultats sont déjà catastrophiques dans le public.

Comme parent de trois filles, je préfère avoir le choix de la pédagogie que je souhaite offrir à mes enfants. Avoir un droit de regard sur les installations, les livres de la bibliothèque, la réputation des professeurs, l'environnement d'étude, le nombre d'étudiant par classe et surtout le choix des programmes privilégiant surtout ceux à l'international pour l'apprentissage des langues.

Et pour le futur je souhaite que mes enfants puissent eux-mêmes faire le choix d'une institution capable de répondre à leurs besoins en fonction de leurs objectifs.

Votre idée de mettre en place une mesure coercitive n'a absolument rien avoir avec la solidarité citoyenne. Au contraire vous voulez imposer à l'ensemble des parents du Québec votre propre conception de l'éducation. Donc utiliser la violence contre les familles. Désolée, cela me lève le cœur.

Martin Masse

@ lutopium,

Vous semblez être l’un de ces parents idéaux, qui s’intéresse à la progression intellectuelle de ses enfants, s’assure qu’il ne perde pas trop de temps devant la télé, discute de questions d’intérêt général, etc. Vos enfants réussiront probablement mieux que la moyenne, où qu’ils soient, école publique, privée, programme enrichie ou pas. Vous êtes un peu dans une situation idéale, et vous voudriez que tout le monde fasse comme vous. Mais voilà, la réalité est très diverse. Comme l’écrit Christine, chaque étudiant est différent et ne va pas apprendre de la même façon. Sans compter que les parents ont eux aussi des niveaux d’implication différents dans le succès scolaire de leur enfant.

Toutefois, un système unique qui tente de répondre aux besoins variés de tout le monde de façon centralisée est un non-sens économique et organisationnel. Je ne peux pas vous répéter ici tout le raisonnement qui appuie cette idée, puisqu’il faudrait reprendre tous les fondements de la philosophie libérale et répéter tout ce que j’écris depuis 10 ans dans Le QL. Mais essentiellement, sans concurrence et sans choix de la part du consommateur, les offreurs monopolistes n’ont tout simplement pas les incitations appropriées pour répondre aux besoins de ce dernier. Le système répond à des modes et des pressions politiques et bureaucratiques au lieu de répondre à une demande des consommateurs.

Vous dites que si on centralisait tout, il y aurait plus de ressources disponibles. En fait, c’est toujours le contraire qui se passe. Un monopole n’a pas d’incitation à réduire ses coûts pour attirer des consommateurs et dégager des profits. Sa façon d’augmenter ses ressources est de faire pression sur le gouvernement pour accroître les budgets. Dans un secteur privé concurrentiel au contraire (pensez aux ordinateurs), la productivité augmente constamment et les coûts diminuent.

Même dans l’éducation, il y aurait des façons de faire diminuer les coûts tout en améliorant les services. Mais ce n’est pas ce qui se passe. Depuis des années, le nombre d’élèves diminue au Québec, la qualité de l’enseignement semble aussi diminuer, alors que les budgets du ministère de l’Éducation augmentent constamment, contribuant à notre fardeau fiscal élevé. En quoi tout cela aide-il les plus pauvres? Ça fait un demi-siècle qu’on a nationalisé et centralisé l’éducation au Québec. Combien d’autres décennies de centralisation et d’augmentation budgétaire faudra-t-il encore pour atteindre une situation où son financement sera plus adéquat et on pourra offrir des services de qualité?

Vous faites référence au fait que le départ d’enfants vers les écoles privées est la source des problèmes des écoles publiques et de la situation difficile dans laquelle se retrouve ceux qui sont restés au public. Je pense au contraire que ceux qui sont restés au public sont simplement les victimes d’un système inefficace qui ne fonctionnera jamais bien malgré des budgets gigantesques. Il faut leur donner les mêmes opportunités, en privatisant l’éducation, réduisant leurs impôts, en permettant le développement de toutes sortes de solutions de rechange mieux adaptées à leurs besoins.

Je voudrais également attirer votre attention sur une prémisse derrière votre raisonnement, et celui de tous ceux qui voudraient qu’on mette tous les enfants ensemble pour que les enfants plus doués ou venant de milieu plus favorisés (comme les vôtres) aident les autres. C’est cette idée qu’exprimait Égide Royer, spécialiste de l'adaptation scolaire à l'Université Laval, dans l’article de vendredi auquel vous faites référence : «Une fois que le privé, que les écoles internationales et que les programmes comme art-études et sport-études ont fait le plein, elle ressemble à quoi la classe ordinaire? Elle est moyenne, faible.» M. Royer reprend la même idée sous un angle différent dans un article d’aujourd’hui du dossier de La Presse qui se poursuit ( http://www.cyberpresse.ca/article/20080406/CPACTUALITES/804060579/1028/undefined?nocache=1190997304531 ): «Si on place un petit bonhomme de 6 ans qui pousse et frappe les amis dans une classe spécialisée, avec 12 autres enfants tout aussi agressifs, on peut penser que ça va lui faire du bien. Mais entre vous et moi, il a de meilleures chances d'adopter de bons comportements et de développer des apprentissages dans un milieu où les autres jeunes vont bien. »

Cette vision égalitariste considère les enfants non pas comme des individus à part entière, chacun possédant un droit inaliénable de se développer et de s’épanouir selon ses propres besoins, mais plutôt comme des **moyens** qu’on utilise pour atteindre un objectif collectif. Les plus doués doivent ainsi être intégrés avec ceux qui ont un problème de comportement de façon non pas à leur permettre à eux de mieux se développer, mais plutôt de mieux **servir** au développement des autres élèves. On voit, dans l’exemple de l’enseignante Martine que je mentionne dans le billet, ce que ça donne dans les faits.

C’est justement l’essence même de l’égalitarisme et du collectivisme que j’ai toujours dénoncés de voir les individus comme des pions à manipuler dans un grand projet socioconstructiviste pour réformer la société selon un modèle idéal. La vision libérale ou libertarienne considère au contraire chacun comme une fin en soi. Les enfants les plus doués ou ceux qui viennent de milieux favorisés ont autant le droit d’avancer à leur rythme que ceux qui sont dyslexiques ou trisomiques, et personne ne peut utiliser les autres sans leur consentement pour atteindre ses propres objectifs.

On en revient donc à l’échange que nous avons eu il y a quelques semaines ( http://www.leblogueduql.org/2008/02/sauvons-notre-s.html#comment-104224768 ): sous prétexte d’être solidaire, ce que vous préconisez, c’est d’utiliser la coercition étatique pour forcer tout le monde à adopter votre vision de l’éducation et enrôler les élèves des autres pour qu’ils se conforment à votre idéal d’une éducation égalitariste.

Dans un système d’éducation libre et pluraliste, vous auriez tout à fait le droit de vous rassembler avec d’autres personnes qui sont du même avis que vous et de mettre cette vision en pratique avec eux sur une base volontaire en envoyant vos enfants dans une école proposant une telle intégration comme modèle pédagogique. Mais je ne vois pas de quel droit ou selon quelle autorité morale vous voulez **forcer** tous les parents à se conformer à votre choix.

marianne

Le commentaire de Lutopium illustre bien la logique du "toujours plus" qui prévaut chez les défenseurs de l'État à tout prix, ou quel que soit le nom que l'on donne à ceux qui continuent contre vents et marée à rester dans la logique marxisante. Devant l'échec patent de l'État-providence, ils ont toujours la même explication : on n'en a pas fait assez. Loin de re-examiner les causes de cet échec et d'envisager une approche radicalement différente, ils nous disent que les investissements ne sont pas assez élevés, ou les fonctionnaires pas assez nombreux.

Si les enfants doués partent dans le privé, ce n'est pas pour renforcer la discrimination entre classes, c'est avant tout parce que le public ne répond pas à leur attente de formation ou d'excellence. Eh oui, l'excellence, un mot honni par les égalitaristes. Beaucoup de parents sont conscients que l'excellence sera le seul moyen pour leurs enfants de progresser socialement et un cetain nombre sont prêts à faire des sacrifices pour leur permettre une école privée. Si certains élèves du public sont des enfants de bobos éclairés, à l'inverse un nombre non négligeable d'élèves du privé viennent de milieux relativement modestes dont les parents font de grands efforts financiers. C'est ça aussi, la voix du peuple.

lutopium

Bon, je savais bien que j'allais me faire rammasser... Au moins, ici, sur les pages du Québécois Libre, le débat est passablement civilisé. Ratoureux parfois mais civilisé.

Il faudrait que j'écrive un deuxième commentaire aussi long que le premier pour répondre à vos réactions et arguments. Ce n'est pas mon blogue et je ne réussirai jamais à vous faire changer d'idée, je serai donc bref. J'essaierai ;-)

@Christine Lévesque et Marianne: vous êtes brutales envers mes opinions. Je trouve que vous êtes plus "violentes" que moi. Je ne veux rien imposer. Je partage avec vous mon point de vue, mes idéaux et des façons d'améliorer le quotidien. Je fais tout simplement la promotion d'une idéologie et la confronte à la vôtre. J'accepte de modifier mes opinions en tout temps. Je suis ouvert à vous écouter (je viens sur ce site régulièrement) et à considérer votre argumentaire. SVP ne pas associer la violence à mes propos. Ça n'a rien à voir, ça ne sert qu'à discréditer mon discours. On est pas loin du baîllon. Dernière chose, vous me faites bien rire lorsque vous traitez les gens "de gauche" (à défaut d'une meilleure étiquette) de marxistes. C'est du macarthéisme ça. Faire usage des méthodes de "red scare" encore aujourd'hui est fascinant. Je vous rappelle que nous sommes en 2008. Marx, j'en n'ai rien à foutre.

@Martin: Merci d'avoir pris le temps de réagir. Je suis d'accord avec vous sur quelques points. Je ne suis cependant pas capable d'adhérer à vos constats et recommandations. N'ayez crainte, j'ai lu beaucoup de vos articles, spécialement ceux reliés à la définition du libertarianisme, je comprend donc votre démarche et l'essence de vos propositions.

Quelques réactions en vrac: C'est vrai, je me considère privilégié. J'aimerais donc que tous aient cette opportunité. C'est bête, je suis comme ça. J'ai beaucoup de difficultés à associer éducation et concurrence. Malgré les injustices actuelles, au moins les écoles privées ne sont bas à but lucratif. À vous entendre, c'est vers les écoles-corporations vers lesquelles nous devrions nous diriger. L'expérience a été tentée aux États-Unis et ce fût un désastre. Je reconnais que les budgets de l'État ne suffisent plus au financement du système d'éducation. Selon une étude de l'IRIS, si on gèrait convenablement les impôts et taxes, on pourrait investir 2 milliards additionnels et enrayer le sous-financement. Mais ça oblige le rehaussement des impôts aux entreprises et une réduction des évasions fiscales. Je sais que c'est pas votre fort...

Vous utilisez l'agressivité de certains enfants pour défendre le passage de d'autres enfants vers un milieu plus stimulant, plus sécuritaire. Des petits garçons au caractère doûteux, ça n'existe pas au privé? Désolé de vous décevoir mais je pourrais vous en conter des vertes et des pas mûres sur le comportement des enfants du privé. Vous auriez pu utiliser un autre exemple pour prouver votre point. Difficulté d'apprentissage, troubles de comportement, handicap physique... ça vous dit pas quelque chose?

Finalement, je ne souhaite pas l'imposition d'un système. J'espère simplement que nous améliorerons nos institutions afin qu'elles offrent des services adéquats à tous. Si la population n'en veut pas, je me rallierai au consensus. Je suis personnellement convaincu, mais c'est peut-être utopique, que la modernité nous amènera vers des solutions plus justes, plus équitables, plus solidaires. Si la population désire prioriser les libertés individuelles, le mérite et l'accès à la richesse, j'aurai perdu le combat. Ça semble bien parti pour ça. Encore pour quelques années. Tiens, jusqu'à l'épuisement des réserves de pétrole et à la fonte du Groenland.

lutopium

Dernière chose. Je trouve nos échanges intéressants... Je vais reprendre votre article et mon premier commentaire sur mon blogue puis j'ajouerai un lien vers les autres commentaires. Si vous y voyez un inconvénient, svp m'en informer par courriel et je retirerai votre texte. Merci.

WaltA

Lutopium, vous êtes tout un démagogue en optant d'utiliser une phrase comme : « Exode des élèves doués et privilégiés vers les écoles privées [...]». Je constate, de plus, que pour étayer votre discours, vous usez allègrement d'arguments qui illustrent que vous êtes bloqué au deuxième stade de pensée : La pensée magique. Ainsi, tous les maux qui rongent l'éducation du secteur publique sont causés par la présence des écoles privées. Selon votre logique, si toutes les institutions privés fermaient, comme par magie, tous les problèmes scolaires s'estomperaient... Dans un univers parrallèle... PouFff !

En fait, les coûts augmenteraient, car il est plus onéreux pour l'État d'envoyer un élève au public qu'au privé. De plus, sans les collèges privés, le secteur public n'aurait plus aucune concurrence donc, beaucoup plus de moyens pour les syndicats d'exercer des pressions sur le gouvernement pour peu importe la revendication.

Finalement, au lieu de généraliser, lorsque vous traitez de l'éducation, vous devriez plutôt rechercher les initiatives positives qui se prennent, ainsi que les programmes spéciaux qui existent dans le secteur publique.

Christine Lévesque

Je suis désolée Lutopium mais votre position reflète le même discours que nous entendons depuis la fin des années 70 dans le milieu de la gauche québécoise. Il consiste à promouvoir l'utilisation de la force étatique pour imposer à l'ensemble de la population un seul et unique modèle soi-disant égalitariste. Et je ne parle pas ici du marxisme alors svp ne détournez pas mon argument pour éviter de répondre.

Contrairement à vous je ne cherche pas à imposer mon modèle. Je défends le droit du parent de choisir et celui de faire affaire librement avec l'intermédiaire de son choix. En faite je défends les milliers de modèles d'enseignement et de pédagogie diverse qui existe dans le monde en opposition à celui de l'État. Vous avez votre propre conception de l'éducation et je ne vois vraiment pas pourquoi quelqu'un à Québec ou Ottawa devrait décider pour vous quel chemin vos enfants devraient prendre. Voilà le point que je défends. En proposant comme vous le faite d'obliger tous les étudiants du Québec à évoluer dans un seul et même système compact vous cherchez carrément à imposer votre modèle. Je déplore cette attitude et au risque de me répéter cela n'a rien avoir avec la solidarité citoyenne.

Personne ne prétend que le privée empêche les comportements délinquants et la violence à l'école. Mais le parent a le choix de sortir son enfant d'une institution qu'il juge inadéquate question de lui donner un environnement plus stimulant. Je vous donne en exemple ma plus jeune fille. Elle était incapable d'apprendre où elle était il y a quelques mois. De concert avec mon conjoint nous avons décidé de la transférer dans une institution à caractère international, ayant un encadrement plus adéquat et des classes beaucoup plus réduites. Résultat: une amélioration significative de son rendement et de sa concentration en classe. En plus d'avoir accès à des spécialistes en orthophonie sur une base régulière. Pour ma part, je n'ai aucune difficile à voir l'éducation dans une logique de marché. Dans le privée nous sommes des clients et dans le public nous sommes de simples contribuables à qui l'on impose le choix. Il n'y aucune latitude. La nuance est très grande.

Bastiat

@ Lutopium

Je crois qu'il ne faut pas confondre le débat public-privé et l'idée proposée ici de ne pas insister pour mettre les doués et les moins doués dans la même classe. Cette mesure nuit aux enfants doués, alors qu'elle n'apporte rien aux moins doués. Pourquoi seriez-vous favorable à une telle recette perdant-perdant?

Marianne

"Si la population désire prioriser les libertés individuelles, le mérite et l'accès à la richesse, j'aurai perdu le combat".

Doux Jésus ! Je suis peut-être aggressive, mais ça, si ça n'est pas violent, qu'est-ce que c'est ?? Mon cher Lutopium, tout à votre passion égalitaire, vous parlez et vous pensez non comme un doux rêveur mais comme un ennemi de la liberté (les libertés individuelles), qui n'aime pas les têtes qui dépassent (le mérite), ce qui revient à nier la nature humaine, car il y aura toujours des têtes qui dépassent. Vous y associez la vilaine richesse comme pour dresser une trinité de l'horrible. Brrr ... vous me faîtes peur ...

Bastiat

@ Lutopium

À propos de la violence, lorsqu'on dit que vous êtes violent ce n'est pas une fausse accusation dans le but de vous intimider. Réfléchissez à ceci: si un objecteur de conscience refuse de payer ses taxes scolaires, par exemple, eh bien un policier ira le tabasser. C'est ça un système public, et c'est violent. Un système privé, ce n'est rien de méchant. C'est seulement un système non-violent.

lutopium

Je suis passé une dernière fois, question de lire les réactions. J'aurais encore une fois le goût de répondre, j'adore les discussions touchant ces sujets, c'est passionnant. Je vous donne donc le dernier mot. La seule chose que j'aimerais, c'est que vous arrêtiez de m'associer à la violence. SVP. Merci et bon dimanche soir à tous et à toutes.

Martin Masse

Parlant de modèles pédagogiques alternatifs qui pourraient se développer dans un marché d'éducation libre, quelqu'un donne aujourd'hui ce témoignage sur le blogue de Lew Rockwell ( http://www.lewrockwell.com/blog/lewrw/archives/020404.html ):

"In the late 1990s our daughter went to a private school, Adda Clevenger, in San Francisco for about $8500 per year which was almost exactly what it cost to have 1 student in the San Francisco government-run schools. The difference was the private school was in session from about 8-5pm (late afternoons devoted to performing arts), had smaller class sizes, leased space from the Catholic Archdiocese which (at the time) had unused classrooms at their parochial schools, and was in session for about 210-220 days per year which was 20-30 days more than the government schools. The private school also grouped children based on their intellectual age not chronological age, with the result that there was always a range of ages in any given classroom. When we moved to Arizona our daughter entered a government middle school and was so far ahead of the other students that she went to the neighboring high school for math even though she’s not a math whiz."

À noter qu'à côté de ces rares écoles vraiment privées (aucune subventions de l'État et très peu de réglementation) et des expériences d'écoles à charte dans quelques villes qui offrent des programmes différents, le système d'éducation public primaire et secondaire aux États-Unis est encore plus bureaucratisé, politisé et déficient que le nôtre, et les enfants américains en ressortent encore plus illettrés.

Kevin

?!?!?! Je viens de lire le roman qui est parti depuis hier et Lutopium vous portez très bien votre nom... On peut y lire Utopie...

First on vas commencer par définir la violence : la violence c'est imposer à une personne un choix qu'il n'aurait pas fait autrement, c'est utiliser la force (qu'elle soit physique, psychologique, étatique) pour contraindre une personne.

Dans votre cas, la violence est au niveau de l'imposition de l'idéologie et de la moralité. Vous voyez, je discutais avec quelqu'un l'autre jour et cette personne justifiais les lois coercisives puisque les gens ne savent pas juger pour eux même. C'est complètement nier le caractère distinct de chaque personne mais plus grave encore, c'est nier ses propres responsabilités!! Pourquoi le Québec a le plus haut taux de suicide croyez vous? On est responsable de rien, on ne vit que pour soi et paradoxalement, les plus égoïstes sont ceux qui ne sont pas individualistes (Individualiste : l'individu est libre et responsable de ses choix - Socialisme : la société est responsable des choix de ses individu, donc doit orienter ceux ci pour le bonheur de la nation, c'est substiTUER la personne à la masse)

J'ai aussi subit une argumentation qui soutenais que la charité doit être étatique puisque les gens sont trop égoïstes pour donner suffisamment. En fait, c'est un autre sophisme puisqu'on considère qu'il y a un seuil X de charité qui est souhaitable... alors que la charité relève de la volonté de chaque personne, sinon elle n'est plus un don mais un droit pour ceux qui reçoivent.

Pour revenir à l'éducation, le modèle public impose une seule vision de l'éducation et c'est ce contre quoi nous nous battons, ce n'est pas tout le monde qui apprend de la même manière.

Un exemple? 3 de mes amis depuis que je suis jeune ont toujours eu des problème à l'école. On s'entend pour dire que l'école primaire/secondaire est assez facile merci, donc mes 3 amis seraient des imbécile par rapport à moi qui a réussi facilement?

La réalité est beaucoup plus complexe, les trois sont des manuel, l'un adore la métallurgie et le travail du bois, il a conçu un aquarium lui même récemment (et c'est pas facile...). L'autre adore la mécanique et les systèmes logique, justement les deux ensemble ont passé un après midi à jouer dans le moteur d'un pick up l'autre jour pour réparer quelque chose. Le troisième est un manuel, il fait beaucoup de judo et il a une dextérité manuelle impressionnante, toute tâche physique lui est facile.

Les trois sont allé au secondaire, ont échoué et puis sont allé aux adultes, où la motivation n'a toujours pas embarqué (puisque c'est la même méthode mais on vous laisse responsable de votre apprentissage : avancer par cahier). Les trois ont lâché et n'ont même pas de diplôme. Pourtant ils font des choses que je suis encore très loin d'être capable de faire, ils ont des connaissances dans tout ce qui est concret.

L'apprentissage qu'ils auraient dû recevoir aurait été basé sur la pratique, la physique mécanique, les propriétés des matériaux, les mathématiques, etc. Mais dans un contexte qui aurait été concret (mouvement d'un moteur et son fonctionnement, application pratique des propriétés de certain matériaux, mathématiques dans un cadre financier).

L'un des trois se part en affaire prochainement et je suis sur qu'il saura avancer et se responsabiliser, c'est le gars le plus responsable que je connaisse, il a eu tellement de tuiles qui lui sont tombé sur la tête, mais il se relève toujours.

Tout au long de leur jeunesse, le système leur a dit qu'ils étaient trop imbécile pour suivre les autres alors que c'était une question de méthode. Le véritable altruisme est de laisser une personne libre de ses choix pour diriger sa vie, dans le cas d'un enfant la responsabilité revient aux parents ou aux tuteurs. Ais-je besoin de souligner ce constat d'échec perpétuel sur la motivation d'une personne à continuer? Btw, imaginez un handicapé mental qui se retrouve à jouer avec les autres jeunes : dans le meilleur des cas ils vont le materner... Ça c'est souhaitable!!

Je vois déjà l'argumentation (sophiste) pour contredire mes arguments "ah mais les pauvres, ceux qui ont des parents qui n'aiment pas leurs enfants" mais ça serait s'intéresser aux détails, à la goutte dans l'océan. Les problèmes se règlent de plusieurs manière et d'imposer un cadre strict nuit à la résolution des problèmes des caractères distinctifs des individus. Imposer un modèle précis revient à considérer qu'il y a une normalité et à exclure les autres.

À tous les autres blogueurs, comprenez que l'humain a un pouvoir de création extraordinaire : l'imagination. L'effet pervers est que cette imagination peut occulter la réalité, nier des effets que la physique et la sociologie ne nieront pas. Comme disais mademoiselle Elgrably, "ce n'est pas en ignorant les loi du marché qu'elles cesseront de fonctionner" et ce n'est pas en ignorant les facteurs incitatifs d'une politique absolutiste que ça marchera comme dans votre tête.

Ce qui m'étonne par contre Lutopium, c'est que vous lisez beaucoup et que vous êtes toujours rêveur utopiste qui refuse de comprendre la globalité des rapports sociaux. Bonne chance pour prouver vos points par une argumentations solide, en vous défendant d'être violent mais en imposant vos choix aux autres.

"Si la population désire prioriser les libertés individuelles, le mérite et l'accès à la richesse, j'aurai perdu le combat". Votre combat contre qui!?!?? Ça c'est épeurant, vous sous-entendez que vous vous battez pour faire dominer une version X de la moralité et des bonnes valeurs! Vous niez le caractère du mérite, une partie de soccer devrait toujours finir à égalité, si les joueurs d'un bord sont meilleur on doit en mettre moins d'un côté que de l'autre? L'accès à la richesse vous semble aussi immoral, si vous voulez faire voeux de pauvreté allez y, mais ne m'y forcez pas aussi sous prétexte de solidarité.

Autre petit problème d'argumentation "Tiens, jusqu'à l'épuisement des réserves de pétrole et à la fonte du Groenland.". Vous considérez le pétrole comme une fin en soi, alors que c'est un moyen. J'imagine que vous croyez aussi que les géants du pétrole on acheté les plan du moteur à hydrogène et c'est pour ça qu'on ne l'a pas encore? Vous considérez aussi une normalité de l'état de la planète, comme quoi tout a toujours été égal jusqu'à ce que l'homme, créature contre nature vienne troubler son existence.

Justement là dessu, j'ai une belle preuve que l'humain fait parti de la nature, nous avons réussi à ramener l'évolution à l'échelle d'une vie humaine! L'évolution c'est l'adaptation aux changements, pour modifier un animal, ça prend plusieurs centaines d'années alors qu'un entrepreneur lui s'adapte en quelques mois. Mieux!! nous somme l'incarnation de la sélection naturelle, une entreprise non-efficace ferme par elle même. Le marché lui même est une forme de nature que nous avons créé dans la société.

En fait la nature c'est le rapport entre l'existence de chaque créature, quelque chose qui s'équilibre et s'adapte, même chose pour le marché. De considérer l'éducation comme un modèle précis et immuable, c'est faire preuve au mieux d'ignorance, au pire de malhonnêteté intellectuelle.

Je vous demanderais maintenant de répondre par une argumentation et de justifier votre rapport (pour pas utiliser violent) de force.

Christine Levesque

Voici une vidéo qui résume bien ce que je pense du système d'éducation au Québec.

http://fr.youtube.com/watch?v=t5s0dUvK8zE

Kevin

Tiens la derniere intervention de M. Masse donne un point intéressant : "leased space from the Catholic Archdiocese which (at the time) had unused classrooms at their parochial schools". Supposons que la masse électorale change et que nous ayons une majorité originaire du moyen-orient. Ceux-ci voudraient peut-être un enseignement religieux basé sur leurs propres valeurs, et on réformerais l'éducation pour inclure la Charia dans les valeurs à transmettre à nos jeunes. Puisque c'est la volonté de la majorité c'est souhaitable non?

En réalité si une personne veut envoyer son enfant à une école qui enseigne la Charia, la Bible ou la Torah, c'est son choix!!! De toute manière l'enfant sera confronté à d'autres cultures et fera lui même ses choix une fois adulte, en voyant d'autres valeurs il saura choisir les siennes. comme disais madame Lanctot "Je suis un être souverain"(haha) et personne ne m'influence plus que moi même.

C'est sur que si tu considères l'humain comme une pauvre petite créature qui réagis à des automatismes (la publicité par exemple), eh bien on peut justifier une coercition totale pour réguler la société.

Jean-François Grenier

Ce que je trouve pathétique de la question de l'Éducation, c'est de voir à quel point sous prétexte que l'Éducation est importante il ne faut pas la soumettre au marché. Comme si la liberté de choix était un truc sale et impur et qu'il fallait l'éliminer du petit cerveaux innocent des enfants.

Et pour la question de la violence: La violence est un terme général employé pour décrire un comportement agressif, non amical, non pacifiste, autrement dit une contrainte imposée à autrui, qui provoque la douleur, la peine.

La coercition étatique fitte tout à fait dans cette description, que l'on croit voler le salaire des gens pour faire le bien n'y change rien. Se prendre pour Robin des bois ne dénature pas un geste au point de le rendre merveilleux. Chaque rapport d'impôt devrait se terminer par "Pardonnez-nous d'en être réduit à cet option"

lutopium

@Kevin: j'ai déjà confirmé que je vous donnais le dernier mot. Martin a compris et il est passé à autre chose. J'ai quand même pris le temps de vous lire. Je comprend l'idée, n'ayez crainte. Je fourre tout ça dans mon petit sac à idées. Je vais quand même essayer une dernière fois de vous faire comprendre quelque chose: je ne cherche pas à imposer quoi que ce soit. Je fais la promotion d'une idée, d'un concept... L'approche socialiste est là, elle s'offre aux citoyenNEs et ils décideront ce qu'ils voudront. Lorsque je dis "... perdre le combat", je ne fais pas usage de violence. Vous n'avez jamais utilisé cette expression? Tout ce que cela représente pour moi est simplement l'affirmation que je présenterai une vision des choses et que j'essaierai d'apporter une argumentation. Si les gens ne sont pas d'accord et qu'ils préfèrent une philosophie comme le libertarianisme, j'accepterai et me la fermerai. Je "crois" en mes idéaux et principes et je veux en partager l'essence avec mes amis, mes concitoyens... N'en faites-vous pas de même?

C'est la troisième fois dans le même fil que je vous demande de ne pas m'associer à la violence. Votre acharnement en dit long. Là-dessus, je vous souhaite une belle journée.

p.s. Oui, vous avez raison. J'ai choisi mon pseudonyme en fonction d'un regard utopiste sur la société. Je suis conscient que les idées auxquelles j'adhère sont à contre-courant de la pensée néolibérale et de l'individualisme qui s'installent de plus en plus confortablement dans nos vies.

Yannick Leduc

@ Lutopium

vous dites ne pas être partisan de la violence, mais vous défendez une idéologie politique qui repose sur la coercition. Le socialisme est une régime totalitaire où il est impossible de s'en extraire pour continuer à vivre sur le territoire de l'état socialiste.

Les libertariens ne sont pas contre l'idéologie socialiste, ils sont contre le fait qu'elle soit imposée à tous. Si un groupe de personne adhère volontairement à un régime socialiste, soit! Que grand bien leur fasse. Vous aurez gagner votre combat. Mon combat est plutôt d'offrir à tous le choix de vivre selon l'idéologie qui lui convienne, sans forcer la participation des autres.

Martin Masse

@ lutopium,

Vous écrivez:

"Je fais la promotion d'une idée, d'un concept"
"je ne fais pas usage de violence"
"Tout ce que cela représente pour moi est simplement l'affirmation que je présenterai une vision des choses et que j'essaierai d'apporter une argumentation"
"Je "crois" en mes idéaux et principes et je veux en partager l'essence avec mes amis, mes concitoyens... N'en faites-vous pas de même?"

Le malentendu vient de ce que vous confondez deux choses dans les propos que nous tenons sur la violence et la coercition. Personne n'affirme ici que vous utilisez ou voulez utiliser la violence pour imposer vos idées. Nous faisons un débat, vous utilisez des arguments tout comme nous et j'apprécie votre ouverture d'esprit même si nous sommes en désaccord. La critique de Kevin et des autres ne porte pas du tout là-dessus.

Elle porte sur le fait que la violence est implicite **dans le système étatiste que vous proposez**. Si vous dites par exemple: il doit y avoir un monopole de l'État sur l'éducation, la réalité est qu'un tel monopole ne peut s'imposer que par la coercition. Et que les personnes qui voudront y échapper, en refusant par exemple d'envoyer leurs enfants dans une école publique, subiront la violence des autorités pour les forcer à le faire. S'ils refusent d'obtempérer, ils pourraient par exemple voir leurs enfants leur être enlevés et pris en charge par la DPJ. Quelqu'un qui persiste à offrir des soins de santé ou des assurances privés en dehors du monopole public recevra une amende et ira possiblement en prison s'il continue à défier l'autorité qui l'empêche d'offrir librement un service à des consommateurs qui demandent volontairement de les obtenir. Etc.

Le principe de base du libertarianisme étant qu'on ne doit pas utiliser la force pour imposer quoi que ce soit sauf pour se défendre d'une agression, vous comprendrez qu'il s'agit d'un point fondamental qui distingue notre approche, et que ce n'est pas de l'acharnement d'y revenir. On se demande plutôt légitimement si vous allez finir par admettre qu'il est effectivement vrai que le socialisme ne peut exister que s'il est imposé par la force.

Vous dites "L'approche socialiste est là, elle s'offre aux citoyenNEs et ils décideront ce qu'ils voudront." Sauf que le processus démocratique peut bien se dérouler sans aucune coercition ni violence, dans le respect des opinions de chacun, ça ne change rien au fait que le résultat est un système qui y a recours. D'un point de vue libertarien, même si 70% de la population décide librement d'avoir un monopole étatique sur l'éducation ou la santé, cela ne justifie aucunement l'utilisation de la violence (même une violence implicite, suffisante pour faire peur à presque tout le monde et les amener à se conformer sans trop rouspéter) pour l'imposer aux 30% restants qui n'en veulent pas.

La presque totalité des socialistes, lorsqu'ils doivent prendre position sur ce point, finissent par dire que la volonté collective doit avoir préséance sur la volonté des individus, que l'intérêt de la majorité doit primer sur celui des dissidents, et que la perte de liberté et de choix individuels est le prix à payer pour avoir un système collectiviste qui fonctionne et inclut tout le monde. Tout cela justifie donc l'utilisation de la coercition pour réprimer les dissidents. De notre point de vue, qui s'appuie sur le caractère inaliénable de l'autonomie de chaque individu, cela reste inacceptable et immoral, qu'une majorité ou non l'appuie.

Voyez-vous bien la distinction entre violence pour imposer ses vues dans un débat démocratique - ce dont on ne vous accuse pas - et appui à un système socialiste qui (pas seulement dans le futur mais déjà aujourd'hui) utilise la coercition pour s'imposer à tous, même si on comprend que la violence est un concept qui vous répugne? Êtes-vous d'accord avec la justification socialiste habituelle du paragraphe précédent? Si oui, pourquoi alors nier que vous appuyez d'une façon indirecte l'utilisation de la violence? Si non, comment croyez-vous que le socialisme pourra s'imposer si on laisse les gens libres de s'y conformer ou non? Y a-t-il une autre façon d'arriver à cette utopie?

Si vous répondiez clairement à ces questions, le débat pourrait se conclure de façon plus claire qu'en répétant que vous ne prônez pas la violence et que vous refusez d'y être associé, ce qui, d'un point de vue libertarien, est une affirmation absurde venant de quelqu'un qui défend le socialisme. Je pense que vous avez suffisamment lu et réfléchi à nos positions pour bien saisir toutes ces distinctions.

marianne

La solution socialiste que Lutopium préconise de façon militante est par nature violente et cela rend comique son refus du simple mot "violence".

Je trouve qu'on ne devrait plus se préoccuper de discuter avec lui. Je ne sais pas pourquoi, mais, l'air de rien, on n'est pas loin du troll. Un troll à la Gandhi, mais un troll quand même finalement.

lutopium

@Marianne: si Martin me considère comme un troll, il effacera mes commentaires comme il est annoncé sur la marge droite de cette page. Un blogue peut être à la fois un lieu de rassemblement et un forum à discussion. En autant que le tout soit civilisé, je crois que c'est à l'avantage d'un site comme Un Québécois Libre de laisser un peu de place aux autres opinions.

@Martin: merci pour les éclaircissements. Je comprend mieux le sens que vous attribuer à la violence. Je vais digérer tout ça et voir comment je peux raffiner mes propos en tenant compte des aspirations des tenants de votre philosophie. Comme je l'ai mentionné auparavant, je n'argumenterai plus sur le sujet et je reviendrai lire vos prochains billets. Bonne journée et merci pour votre disponibilité pour un dialogue ouvert et civilisé.

Super Résistant

@Lutopium,

"C'est la troisième fois dans le même fil que je vous demande de ne pas m'associer à la violence. Votre acharnement en dit long. Là-dessus, je vous souhaite une belle journée."

Parce qu'il est IMPOSSIBLE d'obtenir une société égalitaire sans employer la violence, l'intimidation ou la menace pour y parvenir.

Car il y aura toujours PLEIN D'INDIVIDUS qui ne voudront pas être à égalité avec les autres mais qui au contraire voudront exploiter pleinement leur propre potentiel.

Alors, comment faire pour égaliser ces individus si ce n'est pas par la violence, la force, la contrainte, les menaces ou l'intimidation ?

Votre idéologie est peut-être pensée pacifiquement et tranquillement chez vous dans votre salon.

Mais la mettre en pratique implique forcément et nécessairement la violence.

Voilà pourquoi vous êtes accusé et taxé de violence.

Finalement, dans la mesure où vous faites la promotion de vos idéaux égalitaristes et socioconstructivistes, vous faites indirectement la promotion de la violence nécéssaire à la réalisation de vos idéaux.

Donc, mon cher Lutopium, VOUS ÊTES VIOLENT ! Ne vous en déplaise.

CQFD

Anarcho-pragmatiste

@Super Résistant

Vous avez raison d'associer l'étatisme à la violence mais Lutopium n'est pas une personne "individuellement violente", il ne se rend juste pas compte qu'il cautionne la violence étatique. Ne pas confondre ces deux concepts.

Faut pas exagérer!

Anarcho-pragmatiste

Il faut aussi savoir qu'il y a 25 ans, il y avait TROP DE CLASSES du type EHDAA, ce qui faisait en sorte que des doués se retrouvaient dans ces classes.

J'en suis un très bon exemple: j'ai fait partie d'une classe du type EHDAA pendant ma 1ere et ma 2e du primaire, et aujourd'hui j'ai une maîtrise uninversitaire!

L'inverse est tout aussi injuste. L'État a corrigé une injustice par une autre: l'égalité pour tous.

Super Résistant

Cautionner la violence, c'est se faire complice de celle-ci, ne vous en déplaise. Et puis je me questionne sur la pertinence de vos commentaires sur ce blogue. Vous semblez couper la poire en deux n'importe où sans réfléchir.

Des gens comme vous accepteraient une moitié d'étatisme et une moitié de violence. Si on clique sur votre nom, on voit SOCIALISME dans votre titre.

Le mot Anarcho-socialisme est une ABSURDITÉ. C'est comme dire Blanc-Noir ou bien Chaud-Froid, LOL ! Le socialisme ne peut pas exister par l'anarchie, seul le libertarianisme peut s'accommoder d'anarchie.

Remplacer l'état par la volonté populaire ne change en rien la nécéssité de la coercition pour en arriver au socialisme. Pas de coercition, pas de socialisme. L'Anarcho-Socialisme est donc la chose la plus impossible de l'univers.

Anarcho-pragmatiste

@Super Résistant

"Cautionner la violence, c'est se faire complice de celle-ci, ne vous en déplaise."

Je n'ai jamais dit le contraire: sauf qu'il y a des gens trop naïfs pour se rendre compte de leur complicité.

"Et puis je me questionne sur la pertinence de vos commentaires sur ce blogue. Vous semblez couper la poire en deux n'importe où sans réfléchir."

Précisez votre pensée. Vous verrez dans mon blogue que je ne coupe pas la poire en deux.

"Des gens comme vous accepteraient une moitié d'étatisme et une moitié de violence."

Je n'ai jamais dit ça.

"Si on clique sur votre nom, on voit SOCIALISME dans votre titre."

Je ne parle pas du socialisme étatique. Cessez de colporter les bobards médiatiques.

"Le mot Anarcho-socialisme est une ABSURDITÉ. C'est comme dire Blanc-Noir ou bien Chaud-Froid, LOL ! Le socialisme ne peut pas exister par l'anarchie, seul le libertarianisme peut s'accommoder d'anarchie.

Remplacer l'état par la volonté populaire ne change en rien la nécéssité de la coercition pour en arriver au socialisme. Pas de coercition, pas de socialisme. L'Anarcho-Socialisme est donc la chose la plus impossible de l'univers."

Les anarcho-capitalistes émotifs tombent dans le même genre de panneau que les anarcho-socialistes émotifs. Pour vous paraphraser, ils ont souvent tendance à dire ceci:

"Le mot Anarcho-capitalisme est une ABSURDITÉ. C'est comme dire Blanc-Noir ou bien Chaud-Froid, LOL ! Le capitalisme ne peut pas exister par l'anarchie, seul le socialisme peut s'accommoder d'anarchie.

Remplacer l'état par la volonté populaire ne change en rien la nécessité de la coercition pour en arriver au capitalisme. Pas de coercition, pas de capitalisme. L'Anarcho-capitalisme est donc la chose la plus impossible de l'univers."

Mon blogue est là pour pallier à cette ignorance crasse.

Yan Grenier

"Mon blogue est là pour pallier à cette ignorance crasse."

Non merci,

www.mises.org
http://mises.org/rothbard/mespm.PDF

Sans rancune, mais ça va prendre plus qu'un autre blogue, encore, pour me convaincre des choses dont je suis déjà pas mal convaincu (Anarcho-capitaliste - École Autrichienne).

Vous devriez plutôt écrire et envoyer vos textes au Québécois Libre et à l'Institut Ludwig Von Mises. Si ce que vous écrivez a du sens vous aurez bien plus de couverture.

Anarcho-pragmatiste

Je ne m'attends pas à convaincre les libertariens du bien-fondé de ma démarche, sauf peut-être (probablement un voeu pieux!) concernant la position éditoriale des libertariens et des anarcho-socialistes du Québec contre la séparation du Québec qui est illogique. Mon blogue s'adresse surtout aux anarcho-socialistes trop émotifs et a pour but de démontrer que l'anarcho-socialisme et le libertarianisme, en tant qu'idéologies, ne sont pas si irréconciliables que ça.

Ce blogue-ci a déjà accepté de publier certains de mes écrits auparavant et je n'ai pas hésité à recommander le texte de Martin Masse sur le massacre de Vimy, le Blogue du QL et le QL proprement dit, même si je ne suis pas entièrement d'accord avec tout ce qui y est écrit. Dans mon premier billet, j'ai même affirmé que le QL était le meilleur blogue politique au Québec!

De toute façon, je n'ai pas la crédibilité nécessaire pour devenir un collaborateur régulier au QL et encore moins à l'Institut Mises. Et c'est très bien ainsi!

L'"ignorance crasse" que je mentionnais faisait entre autres référence à l'illettrisme économique souvent dénoncé ici et la méconnaissance des courants libertariens en économie chez les étatistes et encore plus chez les anarcho-socialistes.

Ghyslain

je vous signale à tous que beaucoup de cours donnés à l'éducation des adultes au Québec fonctionnent sur la base de la progression individuelle: chacun avance dans son manuel et va consulter le prof quand c'est nécessaire. Le temps de présence en classe est minimal (on peut progresser à la maison) et en classe tout le monde travaille parce qu'il n'y a aucun avantage à faire autrement étant donné que l'école aux adultes n'est pas un tapis roulant sur lequel on peut se coucher. Il n'y a aucune discipline à faire, c'est le calme qui règne. Très différent d'une classe où les élèves sont collectivement des passifs récepteurs et où la tentation de se divertir en attendant le prof ou le reste du groupe est forte. Aux adultes personne n'a à attendre après personne, il n'y a personne qui dort sur son bureau, personne qui passe son temps à bavarder avec d'autres dans les classes.

Les jeunes élèves qui sont là sont plus matures et plus travaillants non pas parce qu'ils ont 2 ou 3 ans de plus que les élèves au secondaire mais parce qu'ils n'ont aucun intérêt à investir du temps dans des distractions parce que c'est clairement du temps perdu tandis que à l'école standard investir des efforts et du temps dans des distractions n'a pas vraiment de conséquences étant donné que le temps passé à l'école demeure le même. Aux adultes on a le choix de terminer un cours en disons 3 mois, en 6 ou en 9. On a un incitatif à faire des efforts. Je n'ai jamais ressenti d'incitatif à faire des efforts lorsque j'étais à l'école standard.

La question est: pourquoi ce mode de fonctionnement est-il réservé aux 16 ans et plus, aux 'adultes'? Pourquoi ce ne serait pas le parcours scolaire au complet qui pourrait être comme ça? Des travaux d'équipes à l'occasion oui pas de problèmes mais qu'on laisse les plus travaillants ou les plus intelligents arriver en premier à la ligne d'arrivée. Je trouve ça juste normal, banal. Je ne vois pas comment on peut justifier l'énorme quantité de temps que l'on fait perdre à tout le monde en les plaçant dans des écoles collectivistes. Le système n'est pas là pour être au service des étudiants c'est l'inverse, les étudiants et leurs parents doivent être au service du système. C'est vraiment stupide

Kevin

@Ghyslain

Je me demande d'où tu tiens tes sources... Bon, ça a l'air très beau vu comme ça mais je vais présenter à tout le monde la réalité. Les cours aux adultes sont pour 1. Ceux qui ont échoué la plupart de leurs cours au secondaire et à répétition (ex: couler sa 5e année et ensuite son secondaire 1 amène en CPT (cheminement particulier temporaire) de là, on vous donne plus de matière de base (math/français/anglais) et des cours plus adapté, jusqu'à vos 16 ans pour aller aux adultes) 2. Ceux qui ont lâché l'école et qui y retournent une fois adultes 3. Ceux qui ont coulé 1-3 cours de fin de secondaire, pour les reprendre (c'était mon cas : math 436 pour aller au cegep)

Commençons par le cheminement personnel. C'est très beau au point de vue théorique mais en pratique, la plupart des gens aux adultes progressent très lentement, j'expliquerai plus tard pourquoi. Effectivement l'aspect d'être responsable de son cheminement est intéressant mais il est seulement pour une personne adulte, responsable et autonome. C'est pourquoi c'est réservé aux 16 ans et plus. Encore là, je vous ferai remarquer que 16 ans c'est encore jeune (mais bon il faut pas repousser trop loin sinon il n'y aurais personne, c'est discutable) et ceux qui sont aux adultes sont NÉCESSAIREMENT des personnes avec difficultés d'apprentissage.

Pour ce qui est justement du profil de ces gens, j'ai déjà cité mes amis d'enfance qui ont toujours eu des problèmes à l'école (le cas que j'ai mentionné pour 5e année-secondaire1-CPT en est un). On peut se demander s'il sont des imbéciles non? Surtout que le secondaire public est horriblement facile et on en sort avec rien d'appris. Ce qui est amusant de constater, c'est lorsqu'on échange avec ces personnes, on découvre des forces dans d'autre domaines, souvent plus concret (j'ai déjà précédemment donné comme exemple la mécanique, l'ébénisterie, les sport physiques et manuels(judo)).

Le fais est que le système scolaire est donné en cours magistral et basé sur un type d'intelligence plus ou moins commun. J'ai souvent remarqué que ces aptitudes sont surtout féminines : l'apprentissage par coeur, les formules de phrases précises, les programmes rigides. J'ai remarqué que ce sont des domaines d'apprentissages féminins (eh oui les hommes et les femmes sont peut-être égaux mais certainement pas identiques)(par exemple l'orientation masculine est cartésienne alors que l'orientation féminine beaucoup plus visuelle et située dans l'espace)(les forces masculines sont surtout dans les systèmes logiques et spaciaux alors que les forces féminines sont plus souvent sociales et théoriques). Le caractère misandriste du système d'éducation semble étrange mais remarquez la proportion homme/femme qui se féminise plus on monte vers le doctorat).

Remarquez aussi que je ne stigmatise absolument pas, chaque individu étant unique, nous avons chacun nos côtés féminins/masculin. Dans mon cas j'ai eu de la facilité à l'école, mais ce n'est pas le cas de mes amis d'enfance. On peut aussi noter que les jeunes garçons sont beaucoup plus perturbant à l'école et ont beaucoup de difficulté à rester en place pendant un cours magistral (situation de prof qui parle et élève assis qui écoute).

TOUT CA POUR DIRE que le système d'éducation en soi pose un problème, le monopole public a imposé un seul modèle d'éducation (et si ça se trouve nos ancètres avaient le même mais seulement une élite y allait). C'est peut-être applicable dans une société où les seuls instruits étaient les nobles (intellectuels pelleteux de nuages) mais si nous considérons une éducation à tous, ce ne l'est absolument pas. Je vous ferai aussi remarquer qu'au temps des romains, c'était surtout les femmes qui étudiaient l'histoire, la religion et les sciences sociales, les hommes étaient en politique (combat), en science (application pratique) et dans tous les domaines de système logique/physique (architecture par exemple).

DONC!! Pour revenir dans le vif du sujet, c'est bien beau de vouloir laisser les gens apprendre à leur rythme mais d'avance, ceux qui sont aux adultes doivent apprendre d'une manière qui ne leurs convient pas puisqu'ils s'y trouvent parce que le système scolaire les a rabaissé toute leur vie. En gros plus tu coules, (plus on te fais sentir crétin mais bon a part ca) plus on te donne de matière de base, plus on te dégoûte d'apprendre (puisque le bourrage de crâne ne marche pas pour toi), plus on t'en met et une fois que tu as 16 ans LETS GO apprend à ton rythme mais ENCORE PLUS de la manière que tu détestes.

By the way lutopium, merci beaucoup d'encourager un système qui fait en sorte que mes amis se prennent pour des imbéciles parce qu'ils ne suivent pas les autres. C'est beau le monopole.... Shit dans un pays libre il y aurait des écoles qui se centrent sur le côté pratique de l'éducation et qui savent répondre à des besoins X selon un enfant X... pas faire semblant que tous les enfant sont X alors qu'il y a tout l'alphabet... Mes chums auraient besoin d'avoir accès à une école qui aurait encouragé leurs forces.

La vie est tellement plus complexe que de croire qu'on peut la réguler avec des réformes, des décrets et toute cette merde. Like it or not, l'éducation se doit d'être libéralisée pour offrir une gamme de possibilités aux élèves. Le système privé que nous avons en ce moment n'exploite même pas 5% des possibilités d'un vrai système d'éducation libre, il n'en est qu'un émule puisqu'il doit marcher en parallèle.

Ça me purge les gens qui croient savoir ce qui est bon pour les autres. Je dis pas tout savoir mais je sais que personne ne sait tout. Un système libre s'équilibre au même titre que la nature. Les rapports sociaux humains sont eux même un écosystème qui s'ajuste et évolue. L'humain ne peux comprendre toutes les variables qui influencent le climat, le vent, les planètes (entk pour maintenant), mais les relations sociales sont aussi complexes que la vie elle même et de prétendre pouvoir utiliser la force pour diriger et harmoniser les rapports sociaux c'est vraiment trop prétentieux.

L'intervention étatique dans l'éducation est une plaie qui modifie l'équilibre normal de la transmission du savoir, qui tue l'initiative pour homogénéiser et endoctriner. J'ai peur des gens comme toi lutopium, pas ceux qui sont volontairement mauvais.. ceux qui croient aider en forçant.

Anarcho-pragmatiste

@Kevin

"Le caractère misandriste du système d'éducation semble étrange mais remarquez la proportion homme/femme qui se féminise plus on monte vers le doctorat"

Je dénoncerai toujours le caractère fémi-fasciste de notre système d'instruction publique. Par contre, la fin de votre affirmation est fausse. Sauf en médecine, c'est au baccalauréat que la proportion de femmes est la plus élevée au Québec. En raison des étudiants étrangers et de la priorisation de la famille chez les femmes, la proportion de femmes diminue à la maîtrise et encore plus au doctorat. Tellement que les organismes subventionnaires de la recherche sombrent dans le fémi-fascisme en favorisant les femmes dans les concours de bourses de maîtrise et de doctorat, comme si le dossier académique supérieur des femmes bachelières ne suffisait pas.

Super Résistant

@Anarcho-Pragmatiste,

On voit dans votre nom d'emprunt sur ce présent blogue le mot PRAGMATISTE.

Mais quand on arrive sur votre blogue, surprise! Le pragmatisme a disparu pour être remplacé par le mot socialisme.

En réalité vous préconisez le gauchisme et le socialisme mais vous vous cachez derrière le mot ANARCHO afin de ne pas révéler le caractère AUTORITARISTE et ÉTATISTE de toute entreprise socialiste.

Comment allez-vous obliger les gens à donner leurs biens, leurs salaires et leur propriété privée si vous ne pouvez pas employer la force pour les obliger à le faire?

Toute entreprise ANARCHO ne pourrait pas obliger les gens à donner une grosse partie de leur salaire.

Donc, l'ANARCHO-SOCIALISME est IMPOSSIBLE.

Personne ne va donner 50% à 75% de son salaire volontairement à de parfaits étrangers. Du moins, la très très grande majorité ne le fera jamais.

Donc, ce ne peut pas être du socialisme. C'est de la charité.

ANARCHO-CHARITÉ aurait plus de sens.

Anarcho-pragmatiste

@Super Résistant

"Mais quand on arrive sur votre blogue, surprise! Le pragmatisme a disparu pour être remplacé par le mot socialisme."

Pourtant, mon entête de blogue est comme ça:

Anarcho-pragmatisme
L’anarcho-socialisme par la raison plutôt que par l’émotion

Le mot "pragmatisme" n'est pas disparu pourtant. On ne peut pas être pragmatique et anarcho-socialiste? Les libertariens ont-ils le monopole du pragmatisme?

"En réalité vous préconisez le gauchisme et le socialisme mais vous vous cachez derrière le mot ANARCHO afin de ne pas révéler le caractère AUTORITARISTE et ÉTATISTE de toute entreprise socialiste."

En réalité, vous préconisez le drouatisme et le corporatisme mais vous vous cachez derrière le mot LIBERTARIEN afin de ne pas révéler le caractère AUTORITARISTE et ÉTATISTE de toute entreprise corporatiste.

"Comment allez-vous obliger les gens à donner leurs biens, leurs salaires et leur propriété privée si vous ne pouvez pas employer la force pour les obliger à le faire?

Toute entreprise ANARCHO ne pourrait pas obliger les gens à donner une grosse partie de leur salaire.

Donc, l'ANARCHO-SOCIALISME est IMPOSSIBLE.

Personne ne va donner 50% à 75% de son salaire volontairement à de parfaits étrangers. Du moins, la très très grande majorité ne le fera jamais."

Il n'est pas du tout question de cela dans mon blogue. Ça n'a rien à voir. Pas question d'obliger personne à quoi que ce soit, en autant que le droit de vivre est respecté. Vous n'y avez lu qu'un seul mot et vous généralisez fallacieusement. Connaissez-vous Per Bylund? Cessez de chiâler sur le manque d'articles de Martin Masse et combattez votre ignorance!

"Donc, ce ne peut pas être du socialisme. C'est de la charité.

ANARCHO-CHARITÉ aurait plus de sens."

J'accepte la critique mais vous devez vous adresser encore plus aux libertariens concernant la charité. Il y aurait encore plus de charité dans un monde libertarien que dans un monde anarcho-pragmatiste. Depuis quand un libertarien croit que la charité est néfaste?

Ghyslain

Kevin:
"Surtout que le secondaire public est horriblement facile et on en sort avec rien d'appris."


bien justement, ça prend pas 5 ans passer au travers du secondaire, les jeunes gaspillent leur temps. J'ai gaspillé mon temps à ne rien apprendre, j'aurais dû faire l'école à la maison avec un tuteur ou qqchose du genre. Si le Ministère de l'Éducation ne veut pas améliorer le système on doit se décrocher de lui, on aura jamais assez de grains de sable pour enrayer les rouages


Kevin:
"On peut aussi noter que les jeunes garçons sont beaucoup plus perturbant à l'école et ont beaucoup de difficulté à rester en place pendant un cours magistral (situation de prof qui parle et élève assis qui écoute)."


et c'est le silence qui règne aux cours aux adultes, ceux qui dans une classe de cours magistral seraient dérangeants ou ne seraient pas attentifs sont concentrés sur leur manuel. C'est une différence énorme


Kevin:
"(et si ça se trouve nos ancètres avaient le même mais seulement une élite y allait)"


avant il y avait au moins des traditions de mentorat, de maître et d'élève. Un jeune qui voulait apprendre tel ou tel métier/profession allait voir qqun qui travaillait la-dedans pour devenir apprenti. Et on parle pas juste des cordonniers et des forgerons mais aussi de profession intellectuelles. L'homme qui a été le 7e président américain Martin Van Buren, a commencé ses études en droit à 14 ans en étant apprenti auprès d'un avocat à New York au lieu de commencer ses études universitaires (à l'époque l'université ne commençait pas à 20 ans mais 5 ans plus tôt). On présume que son papa avait des connections mais le principe était accepté. Il est allé officialisé ses études à l'université en prenant quelques cours pour avoir sa license et pratiquer en toute légalité mais le gros de ses études il les a fait auprès de son maître. L'écrivain américain Mark Twain était apprenti imprimeur à genre 13-14 ans et à 16 ans il est devenu journaliste pour le journal local que son patron imprimait et a finit par faire publier ses histoires.

Les choses étaient évidemment plus simples à cette époque-là mais aujourd'hui elles sont inutilement compliquées

Kevin:
"Je vous ferai aussi remarquer qu'au temps des romains, c'était surtout les femmes qui étudiaient l'histoire, la religion et les sciences sociales, les hommes étaient en politique (combat), en science (application pratique) et dans tous les domaines de système logique/physique (architecture par exemple)."


je sais pas pour les femmes mais la discipline scolaire la plus prestigieuse à Rome c'était la Rhétorique, elle ne faisait pas qu'ouvrit les portes des professions les plus payantes elle ouvrait les portes du pouvoir.


Kevin: "En gros plus tu coules, (...) "


ouais, j'ai lu que le format cours aux adultes était offert à l'intérieur de certaines écoles pour les secondaires 3-4-5 mais seulement à ceux qui sont au bas de l'échelle et qui coulent leur année. Si t'es pas bon on te met sur la voie rapide mais si t'est moyen ou si te forces pour ne pas couler ton année et que tu réussi tes cours importants alors on te donne aucune récompense, tu continues à perdre ton temps en classe à faire un paquet de cours superflus et à avancer au ralenti.

Le taux d'échec des élèves qui font ce qu'ils appellent le cheminement professionel - qui consiste si j'ai bien compris à juste faire les cours qui comptent pour obtenir le diplôme secondaire et d'ignorer le reste - doit être assez bas et ça doit être assez frustrant en effet de se rendre compte que dans le fond t'étais pas un nul mais qu'on t'as mis dans une situation où la nullitude venait facilement.

Anne-Marie

Malheureusement, je ne suis pas totalement d'accord. La situation dans les écoles privés n'est pas telle que vous la d'écrivé. Les étudiants n'ayant aucun déficit n'ont pas droit à une reconaissance de leurs talents. Les élèves fort sont confrontés,de même que les élèves faibles, à partager des classes disformes. Tout le monde doit progresser à la même vitesse nous sommes victimes de l'égalitarisme prononcer

Kevin

Parce que le système est pas privé justement, la responsabilité de l'éducation est pas plus là puisque le privé suis le même modèle que le public pour éviter de déstabiliser. Les parents s'en criss de l'éducations de leurs jeunes, ce n'est plus leur responsabilité et donc les écoles s'ajustent à leur clientèle.

Une école privée trop différente ferais peur. C'est beaucoup plus rassurant de tout confier à quelqu'un d'autre. Anyway c'est les mêmes objectifs que le public sauf que l'encadrement est privé. C'est le MEQ qui cadre les résultats.

Dans une véritable société libre, les parents ne croieraient pas que le système est parfait et qu'il suffit de garocher leur enfant dans l'école pour l'éduquer. De la même façon qu'on est responsable avec notre nourriture (acheter des aliments bon pour la santé, pas trop gras, etc.).

C'est pour ça (et beaucoup d'autres facteurs puisque la société a des incitatif infini) que le système privé actuel ne ressemble pas à un véritable système privé. Ils n'ont pas de concurrence dans des domaines variés puisqu'il n'y a pas de demande donc pas d'innovation.

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Citations

  • « L'État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde. »

    – Frédéric Bastiat, 1848

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