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08 avril 2008

Commentaires

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Pierre-Yves

C'est bien là tout le paradoxe des tragiques aventures guerrières qui ont dessiné la structure de l'Occident moderne: citez-moi une guerre, une seule, qui n'ait pas été une connerie? Que Vimy ait été une une sanglante escarmouche sans profonde conséquences stratégiques, c'est une question à la fois abstraite et sans importance.

Abstraite, parce vu de ce mois d'avril 1917, alors que des millions de soldats avaient déjà péri des deux côtés du front, sans compter les théâtres d'opération internationaux, la dynamique des engagements cumulatifs (escalating commitments) rendait totalement irréaliste la perspective d'une paix négociée sans modification substantielle du rapport de forces sur le terrain: même si les soldats en avaient marre, plus que marre, c'était impensable, politiquement invendable, stratégiquement impensable. On arrête pas la der des der quand déja le quart des jeunes hommes de la tranche d'age mobilisable a été éradiqué. C'est idiot, mais c'est la logique des guerres, et on sait aujourd'hui bien entendu que c'était une erreur, puisque le conflit a pris fin un an plus tard pour cause d'épuisement réciproque des parties, une saignée dont la France a mis un demi-siècle à se remettre.

Sans importance, parce que ce qui est important, c'est que des politiciens et des officiers astucieux aient pu convaincre l'état-major britannique de laisser les Canadiens combattre, comme vous le mentionnez, en tant qu'unité nationale. Quelles qu'aient été les véritables tenants et aboutissants de cette décision, une formidable opération de marketing s'était mise en branle. Et à l'occasion du second acte du massacre, le conflit de 39-45, d'autres fondations de la mythique canadienne se sont mises en place, cristallisant à travers l'Europe une image héroïque et noble de la jeune démocratie canadienne, en tant que telle, dont les nationalistes québécois enfermés dans leur vision étroite ont sérieusement sous-estimé la force d'impact, quand ils l'ont même vue venir...

Alors cracher sur Vimy, 90 ans plus tard, c'est rouler le rocher de Sisyphe: face au momentum acquis par le concept 'Canada', l'option du repli nationaliste québécois a définitivement perdu la bataille du marketing. Même la population française, qu'on pourrait imaginer favorable à l'idée de l'irréductible village québécois en terre américaine, bunker défensif autour d'une langue à la fois patrimoine et malédiction, n'accorde à cette hypothèse qu'un intérêt poli, mais folklorique: c'est bien ce qui fait flipper Louise Beaudoin d'ailleurs, mais céçakiéça.

En contrechamp, on consate également une loyauté quasi-indéfectible des populations occidentales vis-à-vis du Canada, qui va souvent bien au-delà de celle que peuvent se permettre d’exprimer les politiciens. Aveuglés par leurs œillères, les nationalistes québécois ont toujours sous-estimé cette loyauté, et surestimé en particulier les différents franco-britanniques au sein de la communauté européenne : la réalité, c’est que les Anglais et les Français sont *aussi* des cousins, même s'ils se sont chicanés pendant 500 ans. Avec son Vivre le Québec libre, le général de Gaulle n’avait finalement que succombé à son goût marqué pour le geste théâtral, un moment d’égarement, une bonne blague, qui a coûté fort cher mais que certains ont pris au premier degré : qu’on attende pas cependant de la France qu’elle renouvelle une telle boulette!

Partout en occident, on pense que le Canada est une maudite bonne idée, une belle et fructueuse expérience, une influence positive sur les affaires mondiales, un laboratoire d’idées et de réformes dont les démocraties modernes doivent s’inspirer, et même Louise Beaudoin serait mieux de s’y faire : dans une Europe aux prises avec l’hydre de l’intégration nationale et interethnique, qui peine à s’adapter et à s'organiser au niveau continental, ce qui intéresse les gens c’est surtout ce que le Québec peut contribuer, aujourd'hui et dans l'avenir, au succès de l’aventure canadienne.

Alors on ne va pas faire avec la bataille de Vimy le même coup qu'avec celle des plaines d'Abraham, la rejouer pendant 250 ans, et puis après qui sait, Juno Beach, la campagne d'Italie... même si Austerlitz avait été un fiasco (ce qu'elle a été d'ailleurs, sur le plan de l'exploitation stratégique dans le contexte élargi du conflit austro-russo-français à l'époque), cette victoire n'en resterait pas moins un symbole fédérateur de l'identité française, au point que le mot est aujourd'hui dans les expressions courantes (ex., le soleil d'Austerlitz). Et bien c'est pareil pour Vimy, the deal is done, le mythe est solide, exploitez-le à votre avantage, ou battez-vous contre... mais sachez que c'est un combat desespéré. Personnellement je ne suis pas romantique à ce point.


MaT

La Première Guerre mondiale a été la guerre la plus inutile et aurait pu cesser par un accord en 1917 ou 1916 si chacun des protagonistes avait mis de l'eau dans son vin. Chacun des belligérants avait une raison de faire la paix.

L'Allemagne du kaiser était un pays hautement civilisé et technologiquement avancé (le plus avancé du continent) et c'était un adversaire avec qui on aurait pu négocier. Au fond ça aurait dû se faire ainsi en 1916 après les quatres hétacombes (Somme, verdun, Jutland et offensive Brousilov). L'Allemagne donne l'Alsace à la France suite à un référendum. Ensuite la Russie donne la Pologne à l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie reste pareil, idem pour l'empire Ottoman.

La Deuxième Guerre mondiale a été causée par le Royaume-Uni, la Belgique et surtout la France qui ont humilié un grand pays qui n'était pas vaincu: En 1918 aucun soldat aillié avait mis le pied en Allemagne, l'Allemagne avait sous sa coupe l'Ukraine, les Pays Baltes, la Biélorussie, le Caucase, la Finlande était un satelite allemand, l'Allemagne avait la deuxième flotte au monde et invaincue, des commandos et guérilleros allemands et africians faisaient encore des combats dans le sud de l'afrique et les autres puissances centrales se battaient encore vaillament. L'Allemagne a été injustement traitée et c'est injuste que la France de Bonaparte ait été mieux traité que l'Allemagne wilhelmienne.

Par contre plusieurs guerres sont justifiables. Le communisme devait etre vaincu, Pinochet a sauvé le Chili et a réussi car le Chili est le seul pays latino-américain qui est libre et économiquement prospère (niveau identique à la Grèce). La guerre de Corée a été une bonne chose car la Corée du Sud est un pays libre et prospère, ce qu'il n'auraitt pas été s'il avait été réunifié en 1950 sous les stalinistes de Kim Il Sung. C'est bon que le dictateur dealer Noriega ait été renversé en 1989 car le Panama est un pays en meilleure situation. Israel a bien fait de se défendre contre les agressions arabes (et ce malgré avoir offert 4 fois la paix) et faut pas oublier qu'en mai 1948 les Arabes attaquaient les pauvres fermiers juifs qui s'occupaient à fertiliser des petites bandes de désert. Israël est la seule démocratie et pays ayant une économie libérale au M-O. Certaines guerres sont mauvaises comme la première mais d'autres sont bonnes.

Pierre-Yves

@MaT

Votre réflexion est très articulée, mais ce qui me dérange c'est que:

1. En en occultant certaines étapes, vous entérinez en fait cette logique de représailles récursives qui est justement à l'origine de la plupart des conflits armés historiques: vous mentionnez la volonté de la France d'humilier l'Allemagne en 1918, mais vous devriez remonter également à l'humiliation française de 1870, qui a elle-même pour origine, ainsi que vous le notez, la relative absolution donnée à la France de Napoléon nonobstant les années de dévastations subies par l'Europe centrale et l'empire austro-hongrois. De la même façon, en simplifiant à outrance la dynamique du conflit israélo-arabe vous faites l'impasse sur le rôle central de la France et de l'Angleterre dans la genèse d'une situation qui ne pouvait qu'amener arabes et juifs à s'étriper (il y aurait d'ailleurs beaucoup à dire sur le mythe de David contre Goliath dont on a paré la Hagana, le rapport de forces ayant toujours été en faveur de l'État Hébreu). Et au final vous vous contredisez dans votre appréciation des options qui auraient été envisageables en 1916 et 1917, parce que c'est précisément cette logique de représailles récursives qui rendait impossible une paix franco-anglo-allemande à ce moment-là: les combats ont cessé quand tout le monde a été à genoux (ou sous terre).

2. Le communisme n'a pas été vaincu par la guerre, le communisme a été vaincu par le capitalisme.

3. Vous mélangez de plus des interventions telle le renversement de Noriega, qui s'apparentent plus à une opération de police coloniale dans l'arrière-cour US, avec des conflits armés majeurs dont les racines, tel qu'expliqué au point No 1, remontent très loin dans le temps et ont principalement eu pour déclencheurs la féroce rivalité politique et commerciale entre nations européennes, une situation tout à fait unique dans l'histoire de l'humanité.

Anarcho-pragmatiste

Excellent texte! Bravo! Je l'avais déjà lu dans sa version originale. Je le recommanderai dans mon blogue.

Martin Masse

Je découvre qu'une écolière albertaine, Zoe Suche, a gagné l'année dernière un concours d'essais à l'occasion du 90e anniversaire de la bataille en me citant et en utilisant la plupart des mêmes arguments (voir cette nouvelle du Calgary Sun sur les jeunes lauréats: http://www.calgarysun.com/cgi-bin/publish.cgi?p=179404&x=articles&s=photo ).

Le concours a été organisé par Les Musées militaires ( http://www.themilitarymuseums.com/main/page.php?page_id=15 ), un complexe muséal en construction à Calgary.

Le texte n'est plus disponible sur le site des Musées mais Google a une version en cache: http://64.233.167.104/search?q=cache:qL93BUN7I8kJ:www.museumoftheregiments.ca/Images/EssayWinners-ZoeSuche.pdf+%22zoe+suche&hl=fr&ct=clnk&cd=1&gl=ca . C'est un excellent texte, qui reprend mes arguments mais les exprime avec beaucoup plus d'éloquence je trouve.

@ Pierre-Yves: Le mythe est loin d'être solide, les deux tiers des Canadiens ne sont mêmes pas au courant de son existence - sans compter que pratiquement personne au Québec y croit. Je ne vois pas trop la pertinence de votre premier commentaire de toute façon. Un mythe stupide existe, je m'y attaque, qu'il soit solide ou non et que ça prenne dix ans ou deux cents ans pour renverser la propagande qui l'accompagne. Je ne fais pas ça pour gagner un concours de popularité mais pour faire avancer la vérité. Si Ludwig von Mises avait suivi vos conseils en 1940, quand il ne semblait plus y avoir aucun espoir pour le libéralisme dans le monde, nous ne serions pas des milliers aujourd'hui à profiter de son héritage et à propager ses idées.

@ David: Merci!

Pierre-Yves

@Martin

Tous ces mythes sont stupides: le mythe de Verdun (ou mon grand-père a été blessé... d'un coup de pic dans le postère alors qu'il creusait une tranchée), celui de Vimy également, celui de Monte-Cassino, de Bastogne, de Bouvines, d'Alésia, et même celui de la bataille des plaines d'Abraham, rixe de pure forme ou l'on a combattu par politesse, ce qui n'a pas empêché l'évènement d'être abondamment exploité aux fins qu'on sait par qui l'on sait.

Ce que j'essaie de dire, c'est que vous perdez votre temps en tentant d'écorner des symboles sur lesquels vous ne pouvez avoir aucune prise, parce qu'ils transcendent depuis longtemps la réalité des faits, et que vous l'emploieriez mieux en travaillant à imposer les vôtres: on ne combat pas la propagande guerrière, on regarde en avant et on prouve qu'il y'a une meilleure voie.

Le mythe de Vimy ne peut pas 'pogner' auprès de la majorité des Québécois tout simplement parce que c'est un mythe anglo, et non parce que c'est une supercherie: mais dans 200 ans, ce mythe sera toujours là, aussi solide que le monument qui illustre votre article, et pas nous.

Enfin, c'est mon avis.

mat

Premièrement, le traité de 1871 était juste (l'Allemagne a demandé un montant raisonnable et n'a pas forcé d'échéance). De deux, l'Alsace et la partie germanique de la Lorraine étaient remplies en 1871 d'une population parlant l'allemand et de confession chrétienne luthérienne. Donc justifiable.

Autre chose, en 1919 le traité de Versailles étaient injuste, voici les clauses:

http://en.wikipedia.org/wiki/Treaty_of_Versailles

Le communisme a été vaincu sur plusieurs fronts (Corée du sud, Grenade, Guatemala, Honduras), par le support intérieur aux mouvements dissidents (syndicat libre de Lech Walesa), le drainage des armes nucléaires pour les soviétiques (l'économie mal concue et primitive des Russes perdait beaucoup pour ses armements et son programme spatiale) et aussi par leur drainage en Afghanistan. Pas juste des réformes intérieures.

3)Défendre la Corée du Sud n'était pas une guerrre policière, le nord communiste l'a envahie et c'est justifiable. La Corée du Sud est une démocratie pluraliste libérale et ça en a valu la peine (mon grand-oncle a perdu une partie de son ouïe dans ce conflit). Noriega est un petit dealer de drogue kleptocrate et il méritait de se faire renverser.

3) S'il y avait eu la paix en 1917 Mustafa Kemal (le vainqueur de Gallipoli) aurait été capable de retarder l'islamisme pour deux générations et aurait allégé les problèmes du M-O) quoique leurs problèmes sont liés aux Coran et ce même Mustafa Kemal l'admettait) car les Anglais mais aussi les Français soutenaient les régimes dictatoriaux et exploitaient les pays arabo-islamiques).

Étant donné que sur le côté de mon père (mon arrière-grand père paternel était américain) et sur le côté de ma mère (son grand-père était allemand qui a immigré dans les années 1920), pour moi 1760 c'est plus Frédéric le grand qui défend victorieusemnt la Prusse contre les despotes obscurs (Frédéric le grand était un despote éclairé comme plus tard sera pour la Russie Catherine la grande). D'ailleurs nombre de Québécois francophone en 2008 avaient en 1760 des ancêtres irlandais, écossais, portugais et d'autres plus tard ont des ancêtres belges, donc pour eux 1760 veut rien dire.

Aussi personnellement je suis fier que mon frère ait servi en Afghanistan en 2007-08 contre des barbares du Moyen-Âge.

Castor

Très intéressant, même si je ne me rends pas compte comment est traitée la bataille de Vimy au Canada.

Martin Masse

@ Pierre-Yves,

Vous écrivez:

"vous perdez votre temps en tentant d'écorner des symboles sur lesquels vous ne pouvez avoir aucune prise, parce qu'ils transcendent depuis longtemps la réalité des faits, et que vous l'emploieriez mieux en travaillant à imposer les vôtres"

"dans 200 ans, ce mythe sera toujours là, aussi solide que le monument qui illustre votre article, et pas nous"

Le calcul coût-bénéfice que vous proposez, coloré par l'attitude fataliste et pessimiste qui ressort régulièrement de vos propos, est tout simplement absurde. Vous-même venez de perdre 15 minutes à écrire quelques paragraphes mille fois plus inutiles que mon article, puisque la probabilité que vous me convainquiez de ne plus jamais me préoccuper de cette questions est - je vous l'annonce en primeur - de zéro!

Comme je le rapportais plus haut, une jeune Albertaine a gagné un prix l'an dernier en reprenant mes arguments. C'est un début. Je pense être le premier au Canada à déconstruire ce mythe idiot. Mes deux articles sont déjà faciles à trouver sur Google. Il est probable qu'il le resteront aussi longtemps qu'Internet existera. Ainsi, au cours des 200 prochaines années, si ce mythe survit (ce qui est loin d'être assuré, je ne vois pas pourquoi les mythes militaires seraient éternels et pas les autres) des dizaines de milliers de personnes retrouveront mon article et s'inspireront de mes arguments pour le rejeter ou les utiliseront pour y répliquer.

Voilà pourquoi je consacre du temps pour écrire des articles, sur ce sujet comme sur des dizaines d'autres. L'investissement que j'y ai mis rapportera beaucoup, non pas à moi directement dans 200 ans puisqu'en effet je ne serai plus là, mais à plusieurs autres et aussi à moi dès maintenant, en voyant germer les graines que j'ai semées et en imaginant les arbres qu'elles deviendront plus tard.

Pour ce qui est d'imposer mes propres mythes au lieu de combattre les autres, vous vous méprenez sur ma démarche, puisque je n'ai aucun mythe à imposer.

Avez-vous encore 15 minutes à gaspiller à répliquer à ceci pour essayer de me convaincre qu'on ne devrait plus passer de temps à discuter de ce sujet parce que ça ne changera rien de toute façon?

Anarcho-pragmatiste

J'ai pris le temps de lire le texte de Zoe Suche et il est excellent.

Un seul petit bémol, c'est lorsqu'elle dit ceci: "In general, Canada’s military are known as peacemakers rather than warriors, plying their skills incountries such as Afghanistan and Bosnia, and this is an image that has stayed with us far more than the victory of Vimy Ridge".

Même si sur le fond des choses je suis d'accord, sur la forme, je ne vois pas grand-chose de réellement "humanitaire" dans cette guerre en Afghanistan, malgré ce qu'on prétend (celle en Bosnie est douteuse aussi mais au moins les casques bleus faisaient un travail humanitaire plus intensif sur le terrain).

Bien sûr, la guerre en Afghanistan est beaucoup moins sanglante que la Première Guerre Mondiale!

Mais pour tout le reste, je suis entièrement d'accord avec ce texte.

Pour que ce texte ne soit jamais oublié, je l'ai reproduit dans mon blogue dans son intégralité.

Kevin

Woa vos connaissances de l'histoire sont impressionnantes, peu importe le camp, je ne saurais juger vu mon ignorance des sujets!!

Pierre-Yves

@Martin

Ça ne changera rien en effet ni d'un côté ni de l'autre, mais j'ai toujours eu un faible pour les Don-Quichottes, et le monument de Vimy fait un moulin plus que présentable.

Canadien pur-laine

Une question qui devrait aussi être posée: un québécois libre peut-il vraiment être Québécois? La nation québécoise est une invention encore plus récente et artificielle que la nation canadienne. Elle est fondée sur une hégémonie provinciale dont un aléa historique a donné pour capitale la ville de Québec. Cette hégémonie provinciale a pratiqué, au nom du nationalisme, un nettoyage ethnique des minorités commerçantes anglophones qui ont fait la richesse du pays et qui précèdent toute notion "du" Québec.

Lorsqu'on sait que les québécois ont la plus grande proportion de personnes s'identifiant comme d'origines canadiennes, (60%: http://www.nationalpost.com/news/story.html?id=417168) un tel défi à l'état nationaliste serait une bombe dans le débat politique provincial. Les Québécois sont en fait plus canadiens que tout les autres Canadiens.

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Citations

  • « L'État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde. »

    – Frédéric Bastiat, 1848

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