par David Descôteaux
Citoyens québécois, c’est le temps de se réjouir. L’Union des producteurs agricoles (UPA) et notre cher gouvernement – qui a délégué près de 150 membres à Genève, le tout payé par vos taxes – ont fièrement défendu votre droit à payer trop cher votre lait, vos oeufs et votre poulet.
Il semble que l’OMC – des idéologues du libre marché qui n’ont rien compris au concept d’achat local – était sur le point de s’entendre sur un texte d’accord. Celui-ci aurait réduit le nombre de produits agricoles étrangers soumis à des tarifs douaniers lorsqu'ils sont importés ici. Des produits québécois tels que les oeufs, le lait entier ou le poulet, qui sont régis par les programmes de gestion de l'offre, auraient pu se frotter à la concurrence d'importations étrangères. En d’autres mots, nous aurions payé moins cher pour ces produits.
Imaginez l’horreur pour les familles à faible revenu. En plus d’un deuxième bol de Cheerios, le petit Jeremy aurait pu manger deux oeufs et partir à l’école le ventre plein. Et le budget de sa famille aurait tenu le coup! Pire encore, les membres de l’UPA auraient été contraints de devenir productifs. Cesser d’arnaquer des consommateurs captifs pour se frotter à des concurrents africains qui veulent sortir des milliers de paysans de la pauvreté, ça rationalise une industrie.
Heureusement, la menace est derrière nous. Sortons le champagne et célébrons l’UPA. Célébrons le maintient du système de gestion de l’offre, qui nous garantit des prix trop élevés pour longtemps encore. Un dollar pour un litre de lait, c’est bien. Deux, c’est mieux!
Tiens, je viens de le lire (légèrement plus court par contre) dans la presse. Voici les 2 autres commentaires :
"Bravo à l'UPA
La gestion de l'offre est un modèle de gestion économique à conserver et à exporter dans tous les pays du monde, surtout dans les pays émergents. Ce modèle évite l'incohérence de l'économie de marché dont sont actuellement victime les États-Unis dans le secteur de l'automobile et de l'immobilier. Où se situe la cohérence dans la comparaison que l'on fait entre le consommateur et le producteur? Pourquoi faudrait-il que l'enrichissement du consommateur se fasse sur le dos de l'appauvrissement du producteur? L'abolition de la gestion de l'offre donnerait-elle plus de pain au consommateur et de même qualité? Les pays qui ont abandonné la gestion de l'offre ont certainement découvert d'autres marchés et satisfait leurs intérêts, mais à quel prix dans le concert dissonant de la crise alimentaire! Bravo à l'UPA!" - Jean-Paul Jacques, Montréal
"Un handicap
La raison pour laquelle nous ne pouvons pas faire rayonner notre agriculture comme les autres grands pays, c'est que nous avons un handicap : le climat. Nous ne serons jamais concurrentiels. Ouvrir toutes grandes nos frontières serait l'équivalent de rayer des pans entiers de notre agriculture de la carte, ce qui aurait des effets catastrophiques en termes d'occupation du territoire. Tout ça pour baisser le prix de lait de 3 cents le litre. Il faut cesser de comparer la nourriture à n'importe quel objet industriel. Le courant de l'avenir est celui des achats de proximité, de la dispersion des lieux de production sur tous les territoires. On ne peut pas risquer de pénuries alimentaires" - Alain Clément, Saint-Hyacinthe
Je n'ai pas besoin d'expliquer en quoi ces 2 commentaires sont complètement déconnecté de la réalité et absurde non? .... comme si la crise de l'immobilier avait à voir avec le libre marché.... comme si nous étions le seul pays avec de la neige... comme si il fallait que tous les pays vivent en autarcie (même le vatican? hahaha)
Rédigé par : Kevin | 31 juillet 2008 à 08h35
Il y a tellement d'opportunités qui se perdent au Québec avec ces conneries. On est pauvres et on aime ça de même faut croire.
Rédigé par : Jean-François Grenier | 31 juillet 2008 à 11h19
Je me demande comment Hong-Kong fait pour s'en tirer aussi bien eux qui n'ont pas de territoire agricole et doivent importer pratiquement toute leur bouffe.
Rédigé par : Gilles Laplante | 31 juillet 2008 à 15h00
L'opinion d'Alain Clément fait penser à Frédéric Bastiat et son Égaliser les conditions de production... À lire si ce n'est pas fait:
http://www.quebecoislibre.org/08/080615-6.htm
Rédigé par : C. S. Huot | 31 juillet 2008 à 16h26
« La gestion de l'offre est un modèle de gestion économique à conserver et à exporter dans tous les pays du monde, surtout dans les pays émergents. Ce modèle évite l'incohérence de l'économie de marché dont sont actuellement victime les États-Unis dans le secteur de l'automobile et de l'immobilier. » (Jean-Paul Jacques, Montréal )
« L'incohérence de l'économie de marché » ... Voyez-vous ça ! Remarquez cette rhétorique ronflante, sentencieuse ! Comme ils pontifient bien, ces néo-staliniens !
Rédigé par : Anarcho-lapin | 31 juillet 2008 à 18h45
Je trouve plutôt intrigante la position de la gauche-limousine dans ce dossier particulier et j'aimerais que quelqu'un de cette peuplade m'explique: d'un côté, ils prétendent défendre la veuve et l'orphelin pour ainsi, du moins le prétendent-ils, leur permettre d'avoir accès à un confort équivalent à celui des "riches" (homogénéité oblige...), et de l'autre côté, ils défendent farouchement le trust des cultivateurs qui fait en sorte que les prix sont de certaines denrées DE BASE (lait, oeufs, poulet) sont maintenus artificiellement élevés et exhorbitants pour cette même veuve et son orphelin...!
Pour eux, le Coke est moins cher que le lait!?
J'attends des explications...
Rédigé par : François 1 | 03 août 2008 à 06h57
En tant que consommateur , la question des quotas (ou la gestion de l'offre) ne m'intéresse pas....ce qui m'intéresse ce sont les prix payés pour les produits en question. Les détracteurs ont toujours le même discours .....on déplore le système de la gestion de l'offre pour le lait, les oeufs et la volaille...et quand on veut nous montrer l'effet néfaste de cette approche...on se limite toujours au cas du lait!
Au Québec (et au canada) les produits laitiers sont chers...c'est indéniable. Qu'en est-il des oeufs, du poulet?...c'est beaucoup moins évident.....Combien de fois par année voyons-nous des rabais sur le poulet dans les supermarchés?...il y a des semaines où le poulet se donne à toute fin pratique...quant aux oeufs il y a aussi des rabais mais plus rarement.....mais jamais pour le lait.
Dans le cas du lait.....ce dont on parle beaucoup moins ....c'est l'existence et le rôle de la Régie du prix du lait.(régie des marché agricoles....)...régie qui n'existe pas dans le cas du poulet et des oeufs...du moins pas à ma connaissance.
C'est le contrôle du prix du lait qui fait mal au consommateur....c'est contre ce contrôle qu'il faudrait s'élever..plutôt que sur l'existence des quotas.
Mais, au delà du prix, la gestion de l'offre est une entrave à la liberté et à l'initiative individuelles. Faite une tentative d'élever des coqs à chair dans votre cabanon, pour vous et votre parenté.....vous verrez rapidement la limite de votre liberté.....imposé par le système en place.
Rédigé par : N. Brisebois | 04 août 2008 à 08h09
Le lait c'est pour les veaux. Cesser de boire du lait. Les œufs et le poulet ne sont pas chers au QC. Et avec Codex Alimentarius, cette idée de vouloir mettre tous les pays au même niveau c'est de la débilité.
Rédigé par : décembre | 04 août 2008 à 09h46
Le coke, c'est de l'eau, de la couleur et du sucre, bien sûr que c'est moins cher qu'une vache, du foin, un enclos, une machine à traire etc.
En fait il se fait 1000% de profits sur le coke. Une bouteille de coke qu'on achète $1.89 ne coûte que 20 cents à produire (boisson et bouteille comprise)
Rédigé par : M. Trayons | 04 août 2008 à 10h25
En fait, je bois du lait de soya, car je suis contre la maltraitance des animaux de ferme. Les vaches sont entassées dans d'immense hangar, n'ont pas de place pour bouger, sont enchaînées et la foin leur arrive par convoyeur. Les vaches ne peuvent même pas bouger et elles sont obligées de manger leurs propre fumier. Après ça, on boit cette merde blanche.
No way, moi je ne mange rien qui ne provienne d'un amnimal.
Rédigé par : M. Trayons | 04 août 2008 à 10h28
"En fait, je bois du lait de soya."
Tant mieux pour vous! Vous voulez un os?
"No way, moi je ne mange rien qui ne provienne d'un animal."
Et la maltraitance des végétaux? Il s'agit d'être vivant aussi.
Le problème est le même. A propos une chance qu'il existe un système économique pour transporter des fruits et de légumes du sud jusque dans votre assiette, car avec notre climat froid croyez-moi que des animaux vous sériez bien obliger d'en manger.
Ne commencer pas à jouer la carte de la croisade anticarnivore. Dans le Grand Nord canadien, manger de la viande est la base de la survie des tribus autochtones depuis des millénaires.
Rédigé par : Jacques | 04 août 2008 à 12h57
....En plus d’un deuxième bol de Cheerios, le petit Jeremy aurait pu manger deux œufs et partir à l’école le ventre plein.....
Cet exemple est ridicule.
Pas de croisade anticarnivore mais un peu de logique tout de même. Il est insensé de parler de commerce mondial, de liberté de commerce et de refuser de parler de nos vrais besoins.
Avons-nous vraiment besoin de tout ce que nous produisons ? Des fruits en hiver nos ancêtres n'en ont jamais mangés et le taux d'hospitalisation était pas mal plus bas et les gens vivaient aussi vieux que maintenant.
Rédigé par : décembre | 04 août 2008 à 22h19
Effectivement, en l'an 1000 les gens vivaient heureux, en santé et jusqu'à 300 ans. C'est la technologie qui a brisé cette utopie. Si on oublies la totalité de la science et de la technique qui ont considérablement augmenter notre espérance de vie et diminuer la quantité de problèmes de santé, t'as raison.
C'est vraiment n'importe quoi, j'espère honnêtement que c'est du sarcasme que j'ai pas compris et non une position sérieuse.
J'ai besoin de tout ce que nous produisons et encore beaucoup plus, parce que j'ai un paquet de truc que je peux pas faire encore et que j'espère pouvoir faire. Et tout ça en vivant très très vieux et très très en santé. J'vais en bouffer un moyen paquet de fruits et légumes à prix abordable à l'année longue. J'irai pas manger du choux en canne 9 mois par années par nostalgie d'une époque primitive.
Rédigé par : Jean-François Grenier | 05 août 2008 à 02h14
@ Trayons: Je viens d'un milieu rural, et j'aimerais voir ça ces fameuses vaches mal traitées, parce qu'une vache stressée est très improductive et plus propice aux maladies et coute ainsi très cher comparée à une vache qui a de bonne condition.
J'ai absolument rien contre le végétarisme, mais de là à inventer des histoires de bétail entassé pour être plus payant alors que ça contredit toute réalité, svp.
Rédigé par : Jean-François Grenier | 05 août 2008 à 02h17
Source: http://www.lesaffaires.com/nouvelles/opinion/blogues/blogue.fr.html?handle=actualite&entry=desole_mais_ce_qui_est
La margarine est jaune et l'UPA voit rouge par René Vézina:
Le mois de juillet a été pourri, mais nous aurons eu au moins une nouvelle réjouissante : la margarine peut enfin être jaune, chez nous !
Après 21 ans d'un ridicule combat rétrograde, l'Union des producteurs agricoles a enfin baissé les bras. Le lobby ne s'oppose plus à ce que la margarine soit jaune, mauve ou tachetée. Pendant toutes ces années, on a crié au danger public, tant pour les consommateurs que les producteurs laitiers. Et comme les gouvernements ont toujours craint l'UPA, ils ont maintenu ce règlement absurde, le seul du genre d'un bout à l'autre de la planète.
Voilà pourquoi je mets de gros bémols sur le ton alarmiste que l'UPA n'a cessé d'employer durant les récentes négociations tenues par l'OMC, qui visaient à libéraliser le commerce. À l'entendre, s'il avait fallu que l'on touche à la protection dont jouissent les producteurs d'ici (lait, oeufs, volaille), ç'aurait été la catastrophe. La fin de notre agriculture. Les régions se seraient vidées. Etc. etc.
Tout est tellement croche dans ce raisonnement de fin du monde qu'on ne sait plus par quel bout le prendre. Voici quelques faits.
1) Notre industrie laitière est de toutes façons en perte de vitesse. Il y a aujourd'hui 40 % moins de vaches dans nos champs qu'il y a 25 ans (d'après Statistique Canada).
2) Au Québec, le prix de l'électricité a grimpe de 13,5 % depuis 2004. Scandale. Un peu plus et les groupes de défense des consommateurs manifesteraient dans la rue. Pendant ce temps, le prix du lait - réglementé- a grimpé de 15 %. Pas de problème. Et j'entends une belle musique pastorale pour enrober tout ça... Le lait coûte plus cher, donc le beurre, le yougourt, le fromage et tous les produits laitiers. Les consommateurs se font plumer.
3) Les États-Unis ont érigé plein de barrières douanières pour bloquer notre bois d'oeuvre à la frontière. C'était une manoeuvre déloyale que nous avons collectivement dénoncé, avec raison, devant les instances internationales. Les régions en ont cruellement souffert, avec des fermetures de scieries en série. Mais comment diable pensez-vous que nous pouvons crier à l'injustice quand nous faisons exactement la même chose avec le lait ? (Tarif de 240 % à l'importation !)
4) La petite Nouvelle-Zélande, 5 M d'habitants, produit aujourd'hui deux fois plus de lait que le Canada : elle peut l'exporter, elle, puisqu'elle a ouvert son marché ; ici, c'est impossible, puisque nos exportations seraient frappées des mêmes droits que nous imposons à l'entrée.
5) Et de toutes façons, c'est quoi ce raisonnement comme quoi notre industrie s'écroulerait à cause du dumping international, qui nous anéantirait sans que nous puissions réagir ? Sommes-nous si faibles ? Si inefficaces ? Ne pourrions nous pas à notre tour faire de belles percées en vendant notre fromage et autres produits qui ont actuellement peu de chances de se faire valoir à l'étranger ?
En passant, les fabricants de margarine ont un accès ouvert au marqué québécois. Pourtant, au moins deux importants fabricants sont basés ici (Thibault et Lactantia, qui appartient aujourd'hui à Parmalat). Et leur produit est à base d'huile végétale, pour laquelle nous ne bénéficions d'aucun avantage face à la compétition. Ce qui ne les empêche pas de bien réussir, et sans, sans racket de protection.
Rédigé par : François 1 | 05 août 2008 à 05h09
Décembre. " Avons-nous vraiment besoin de tout ce que nous produisons ? Des fruits en hiver nos ancêtres n'en ont jamais mangés et le taux d'hospitalisation était pas mal plus bas et les gens vivaient aussi vieux que maintenant.
Mais qui êtes vous pour décider ce que je souhaite mettre dans mon assiette ? D'ailleurs je veux vos statistiques sur le taux d'hospitalisation
Car la tuberculose de même que le manque de vitamine C a fait des ravages au Canada a la fin du 19e et au début du 20e sièce. J'aimerais également vos chiffres sur l'espérance de vie? Faite moi croire encore sans rire que l'agriculture du passé et son manque de technique de pasteurisation n'a pas entrainé la mort ?
N'importe quoi votre discours. De plus revenir en arrière signifie obliger tout le monde a produire sa propre nourriture alors que notre société à carrément évolué.
Rédigé par : Jacques | 05 août 2008 à 07h29
.....Mais qui êtes vous pour décider ce que je souhaite mettre dans mon assiette ? .....
Mais qui êtes-vous pour décider que vous importerez n'importe quoi parce que vous croyez que c'est ça la vie ?
Vous voulez des statistiques ? Je n'en ai pas et je n'ai pas l'intention d'en chercher mais je constate que jamais le taux de cancer à été si haut. L'asthme a augmenté de 400% dans les derniers 20 ans et pour le reste, malgré les supposées avancées technologiques, les hôpitaux sont pleins d'ailleurs c'était le une de La Presse hier.
La pasteurisation ? Il y a un sérieux questionnement là-dessus car de nombreuses personnes veulent boire le lait "naturel", celui qu'on a accusé de causé la tuberculose. Moi, de boire du lait venant de vaches qui ont été triaté aux hormones de croissance et nourri avec de la nourriture frelaté, ça ne m'intéresse pas.
Le lait maternel n'est pas pasteurisé et c'est pourtant lui qu'on préfère maintenant, parlez-moi d'un retour en arrière.
Je ne propose pas d'obliger tout le monde a produire sa propre nourriture, ils en seraient bien incapables avec le taux d'ignorance actuel, c'est vous qui dites n'importe quoi.
Mais l'obligation prochaine pour tous les pays d'irradier tous les aliments est d'après moi insensé et de nous parler de libre échange et de libre commerce sans s'informer sur la nourriture qu'on nous "force" d'avaler, c'est une vision réductrice.
Parlant de la vitamine C et de toutes les vitamines et les suppléments alimentaires, informez-vous sur les lois comme le C-51 qui bientôt avec l'accord mondial de Codez Alimentarius seront contrôlés comme jamais et entre les mains du monopole pharmaceutique.
Notre société a carrément évolué selon vous ? Avez-vous des statistiques là-dessus ?
Rédigé par : décembre | 05 août 2008 à 08h11
Décembre est très libertarien, il est d'accord avec l'idée que le gouvernement n'a pas à forcer la pasteurisation. Je suis tout à fait d'accord, du lait non-pasteurisé a vraiment un goût différent. On a le droit de manger ce qu'on veut, je partage votre avis là-dessus.
http://en.wikipedia.org/wiki/Image:Life_expectancy_1950-2005.svg
On peut voir sur ce graphique que la vie diminue de jour en jour!
Décembre, si y'a plus d'hospitalisation de nos jours, c'est qu'on a la capacité de faire autre chose que de leur dire de retournez chez eux en attendant de crever.
Rédigé par : Jean-François Grenier | 05 août 2008 à 10h23
"Avez-vous des statistiques là-dessus ?"
Cet article de Elgrably résume bien notre évolution
http://www.iedm.org/main/show_editorials_fr.php?editorials_id=592
Rédigé par : Jérôme | 05 août 2008 à 11h25
Décembre : "Vous voulez des statistiques ? Je n'en ai pas !
Il me semblait bien aussi! Que du charabia! J'ai l'habitude.
"Moi, de boire du lait venant de vaches qui ont été triaté aux hormones de croissance et nourri avec de la nourriture frelaté, ça ne m'intéresse pas."
Vous voulez boire du lait d'une vache élevé dans les champs, mais libre à vous mon cher. Absolument rien contre, mais ne venez pas jouer dans mon assiette " c ti ase claire ?
Moi je consomme du lait de vache nourrie aux hormones de croissance depuis déjà de nombreuses années et selon ma dernière visite j'ai le médecin je suis en pleine forme pour mes 64 ans. Alors vos histoires de catastrophe et de fin du monde, me laisse complètement de glace. Pour votre information j'ai vu, enfant, ma mère et deux de mes sœurs agoniser de douleur après avoir consommé du lait totalement naturel sans la moindre stérilisation, ni contrôle de qualité. La mortalité infantile était très fréquentes dans mon coin de pays de même que l'application d'une médecine bien souvent déficiente. Il n'y avait même pas de route pour interconnecter les gens entre eux lorsqu'il y avait des urgences.
"Je ne propose pas d'obliger tout le monde à produire sa propre nourriture, ils en seraient bien incapables avec le taux d'ignorance actuel, c'est vous qui dites n'importe quoi."
Le taux d'ignorance actuel? Donc si je ne produis pas ma propre nourriture conclusion je suis ignorant? Vous êtes dans le délire complet. Si nous avons évolué comme société moderne c'est justement parce que des gens peuvent se consacrer â autre chose que la production de nourriture. Devenir plombier, médecin, architecte, chimiste, ingénieur, etc. Arriver sur terre un peu.
"s'informer sur la nourriture qu'on nous "force" d'avaler, c'est une vision réductrice."
Elle est bien bonne celle-là. On me force â manger et à avaler mes aliments? Évidemment, je ne suis certainement pas capable de faire le moindre choix, ni de lire les étiquettes? Ni de faire affaire avec certains types de producteurs surtout pendant la saison estivale. J'ai une arme à feu sur la tête, on me force â manger. Vision réductrice dites vous? Non, mais quel délire encore. Vous êtes parano ou quoi?
Notre société a carrément évolué selon vous ? Avez-vous des statistiques là-dessus ?
Est-il vraiment nécessaire de répondre â une question aussi ridicule? La réponse est NON.
Rédigé par : Jacques | 05 août 2008 à 13h18
"Et la maltraitance des végétaux? Il s'agit d'être vivant aussi."
Quel fumiste, va. Les végétaux ne sont pas conscients et ne souffrent pas. Alors par respect pour la conscience des vivants, je ne mange pas de viande ni de produits provenant d'un animal.
En fait, je n'ai rien contre la chasse, c'est contre l'élevage et le "factory farming" que j'en ai.
La pêche, c'est comme la chasse et donc je ne me prive pas de fruits de mer. Je ne me prive pas de viande de bois non plus.
Mais je n'achète pas de lait car les vaches y sont maltraitées et je n'achète pas de viande en épicerie non plus.
Mais j'accepte toujours de manger un bon burger de chevreuil provenant du camp de chasse de mon ami.
Rédigé par : M. Trayons | 05 août 2008 à 13h42
@Red Décembre,
"Avons-nous vraiment besoin de tout ce que nous produisons ?"
Si tu n'en as pas besoin toi, alors laisse moi prendre ta part. >:)
Rédigé par : M. Trayons | 05 août 2008 à 13h47
@Décembre,
"Je n'en ai pas et je n'ai pas l'intention d'en chercher mais je constate que jamais le taux de cancer à été si haut."
Je vous crois sur parole mon cher, vous en êtes sûrement atteint au cerveau.
Rédigé par : M. Trayons | 05 août 2008 à 13h52
"Quel fumiste, va. Les végétaux ne sont pas conscients et ne souffrent pas. Alors par respect pour la conscience des vivants, je ne mange pas de viande ni de produits provenant d'un animal."
Right... les animaux ont une conscience... (à ne pas confondre avec émotions comme rage/lazyness/honte) J'ai besoin d'élaborer pourquoi les animaux n'ont pas de conscience et les humains en ont une? Si oui dites moi le et on vas embarquer dans le sujet! En attendant, c'est trop fatiguant et j'aurais l'impression d'expliquer pourquoi une feuille est verte.
@Décembre
... votre pessimisme ne vaut même pas la peine que je vous réponde.. j'avais commencé mais j'efface tout parce que je suis fatigué de répondre à des demi vérité.
Rédigé par : Kevin | 05 août 2008 à 18h35
Avant de poursuivre cette intéressante discussion, quelques points m'apparaissent intéressants:
1- Que chacun mange le contenu de son assiette, cela ne regarde personne d'autre que lui-même. Il y a sûrement de la place pour du lait cru, des légumes bio ou du poulet aux hormones si c'est ce que certains veulent. Cependant, que chacun assume ses choix jusqu'au bout, incluant les problèmes de santé qui peuvent en découler. Et pitié! Laissez les jugements de valeur au vestiaire, nous n'en sortirons pas. Cette question du plus ou du moins moral ne résoud rien en plus d'empêcher de réfléchir convenablement.
2- Ce serait tout de même bien que chacun apporte quelques preuves à l'appui de ses dires, une bonne partie de la "rumeur publique" étant surtout du vent. Faire des affirmations sans même vouloir en apporter un minimum de preuve ne peut pas être considéré comme un argument, désolé.
Rédigé par : Carl-S. Huot | 05 août 2008 à 21h00
Bon je reprend car je réalise que j'ai été un peu mou et aussi en me disant que je ne suis pas ici pour convaincre personne.
Pour ceux qui disent que la technologie a considérablement augmenté notre espérance de vie je suis d'accord. Mais est-ce que la longévité promet le bonheur ? Bien sûr, des tonnes de pilules peuvent nous engourdir mais est-ce le but de la technologie ?
....Décembre, si y'a plus d'hospitalisation de nos jours, c'est qu'on a la capacité de faire autre chose que de leur dire de retournez chez eux en attendant de crever....Grenier
Peut-être mais vous non plus n'avez pas de chiffres là-dessus. La Némésis Médicale, vous connaissez ?
Ce que je constate c'est que nous vivons dans une ère de surmédicalisation et qu'une minorité de votants force tout le monde à en assumer les coûts.
Que les pharmaceutiques fassent d'énormes profits est peut-être moins scandaleux que les banques mais tout d'même c'est énorme comme chiffres, (L'envers de la pilule) que de nombreux médicaments dont on a trafiqué les résultats scientifiques pour les faire accepter pour remboursement ont rendu plein de gens malades comme ils en ont tués. Il y a de nombreuses poursuites collectives en justice qui le prouvent.
Face à la médecine technologique nous devons admettre qu'elle s'est appropriée la santé en en faisant un droit humain alors que moi et je ne suis pas le seul, crois que c'est plutôt une responsabilité personnelle et qu'en fait on ne peut pas sauver tout l'monde tout l'temps et en faire payer le prix à la majorité.
Pour toutes sortes de raisons, bien des personnes humaines dans notre société n'ont aucune dignité face aux animaux. On a le droit comme Jacques ou Trayons d'être d'accord avec la façon dont nous traitons les animaux dont nous tirons notre nourriture mais cette opinion n'est pas généralisée. Je ne suis pas ceux-là et il y a d'autres défenseurs des animaux qui ne sont pas de cet avis non plus.
Notre technologie "du bonheur qui nous faire vivre plus vieux" devrait nous permettre d'entrevoir une amélioration du traitement que nous réservons aux animaux mais il semble que là ne soit pas notre priorité alors là, pas du tout.
Mais les gens qui sont pour le libre commerce ne pensent généralement pas plus aux esclaves qui ont cueilli pour nous le café que nous buvons à chaque matin.
Jacques nous dit à propos de la nourriture que nous devrions au moins "lire les étiquettes".
Ne sait-il pas que nos élus qui se vantent de faire des lois pour "protéger le public" ont voté contre une projet de loi qui demandait que les aliments OGM soient étiquetés comme tel ? Mais par contre ils votent présentement de nouvelles lois pour forcer les producteurs de produits naturels d'étiqueter, de faire analyser les leurs, des mesures qui pousseront à la faillite de nombreuses petites PME et de nombreux producteurs indépendants.
Jusqu'à ce que ce soit découvert, les aliments contenant des gras trans et le glutamate monosodique étaient bien étiquetés mais aucun savant ne savaient ni ne condamnaient le tort qu'ils faisaient à nos organismes. Combien de torts à date ? Combien de malades dans les hôpitaux à cause cette nourriture infecte ? Puisque je n'ai pas les chiffres on me dira que je fabule mais ces produits et des milliers d'autres proprement étiquetés seront bientôt bannis comme étant un danger public.
On ne me forçait pas à les avaler mais on ne m'informait pas du danger de le faire. Il y a des milliers de produits chimiques qui ont été mis en marché depuis une trentaine d'années dont les effets sur la santé n'ont jamais été testés. La soupe chimique du bonheur, probablement. Salut.
Rédigé par : décembre | 07 août 2008 à 07h47
"Pour ceux qui disent que la technologie a considérablement augmenté notre espérance de vie je suis d'accord. Mais est-ce que la longévité promet le bonheur ? Bien sûr, des tonnes de pilules peuvent nous engourdir mais est-ce le but de la technologie ?"
Vos questions sous-entendent beaucoup de choses au départ. Premièrement, vous sous-entendez très fortement que les gens qui disent que la technologie a augmenté notre espérance de vie disent aussi que cela est une source de bonheur. À cela je répondrai que simplement que ce n'est pas le cas, que non plus il n'y a pas de lien entre la longévité et le bonheur en tant que tel sinon le fait que nous vivons tous plus vieux à cause de conditions meilleures pour notre survie. Si certains ne peuvent en tirer avantage c'est leur problème, pas le mien. Deuxièmement, vous sous-entendez aussi que la technologie possède une morale intrisèque, donc hors du champ de la valuation humaine. La technologie n'est pas morale, c'est simplement un outil. Si les gens désirent prendre des pillules pour s'engourdir au lieu de souffrir, libre à eux. Je ne m'oppose pas à ce que vous vous questionniez à propos des technologies et des mdoes de vie en tant que tel, mais n'y mélangez pas la moralité. De dire qu'une chose n'est pas absolument nécessaire est une chose. De dire que celle-ci n'a pas lieu d'exister à cause de ce seul critère, comme vous le faites, fait abstraction entièrement de la valuation individuelle des hommes.
Rédigé par : Yan Grenier | 07 août 2008 à 22h48
.....Si les gens désirent prendre des pillules pour s'engourdir au lieu de souffrir, libre à eux.....Yan Grenier
Bien sûr mais doivent-elles être payées par les taxes de tous ? Pourquoi une "assurance-médicament" obligatoire ? Pourquoi un monopole pharmaceutique ?
Le chanvre a été diabolisé alors que nous connaissons la valeur de cette merveilleuse plante qui ferait concurrence entre autre à l'industrie pétrolière et au monopole pharmaceutique.
Moi je serais d'accord pour un "Free all drugs" et ainsi chacun serait libre de se geler jusqu'à en mourir s'il le souhaite.
Mais je suis d'accord avec vous, la technologie n'est pas morale.
Rédigé par : décembre | 11 août 2008 à 08h25
"Bien sûr mais doivent-elles être payées par les taxes de tous ?"
Non, absolument pas. La taxation est immorale.
Cependant, je ne vois pas où vos réponses viennent répondrent réellement à ma réponse. Vous vouliez simplement en rajouter par dessus ce que j'ai écrit? Ce n'est pas clair...
Rédigé par : Yan Grenier | 11 août 2008 à 17h08