par Martin Masse
La Presse reprend ce matin à la page A16 un article de l'AFP sur «Les candidats "oubliés"» à la course à la Maison-Blanche, c'est-à-dire les candidats marginaux outre McCain et Obama. On y mentionne notamment «le libertaire Bob Barr».
Le quotidien continue donc à confondre les termes et à désinformer systématiquement ses lecteurs. Encore une fois, un correcteur d'épreuves ignorant a probablement «corrigé» ce qu'il croyait être une erreur en voyant le mot «libertarien» dans l'article original reçu de l'agence de presse. On en a une preuve en constatant que la version de l'article affichée sur le site Web du journal (sans doute celle envoyée par l'agence et recopiée directement) parle bel et bien, elle, du «libertarien Bob Barr», alors que la version papier a été modifiée.
Comme je le mentionnais à l'automne lorsqu'un autre article de La Presse qualifiait Ron Paul de libertaire, ce n'est pas la première fois que le journal commet cette erreur, elle se répète au contraire systématiquement chaque fois que l'occasion se présente de parler de cette philosophie politique.
Il y a sept ans, j'avais brièvement correspondu avec André Pratte en tant que responsable au Québec de la campagne de Stephen Harper à la chefferie de l'Alliance canadienne. Lorsqu'un journaliste de La Presse avait qualifié Harper de libertaire, j'ai envoyé un article à l'éditorialiste pour expliquer la différence entre les termes et mettre en contexte les idées (depuis oubliées…) de Harper. M. Pratte m'avait répondu pour justifier l'utilisation du mot qu'il semblait en effet exister une certaine confusion et qu'il n'était pas clair lequel était le bon. Je lui ai dit que c'était justement le rôle des médias, qui prétendent informer la population, de clarifier les choses pas claires, et pas de perpétuer la confusion. Mon article n'a jamais été publié et la confusion se poursuit toujours.
Quiconque aurait fait une recherche le moindrement poussée il y a sept ans aurait pourtant vu que même si on ne le retrouvait pas dans Le petit Robert, le terme «libertarien» avait une présence bien établie sur le Web et représentait un mouvement bien défini, qui se distingue clairement des «libertaires». C'est encore plus le cas aujourd'hui. En linguistique, en règle générale c'est l'usage qui détermine le sens. Et si des milliers de gens s'entendent sur le sens d'un mot depuis des années pour décrire une réalité qui les touche directement, c'est aux dictionnaires et à ceux qui travaillent avec les mots de s'adapter à cette réalité et pas aux personnes sur le terrain de se conformer aux préjugés et à l'ignorance des linguistes et des journalistes.
Quand on fait une recherche sur Google.fr avec les termes «Bob Barr» et «libertarien», on obtient 1570 pages. La plupart des médias européens francophones qui ont mentionné le politicien américain ont utilisé le bon terme. Avec «Bob Barr» et «libertaire», l'engin de recherche en trouve dix fois moins, soit 171. Et parmi celles-ci, il n'y a pas que des pages en français mais aussi plusieurs pages en néerlandais. En effet, au Pays-Bas et en Flandres la confusion règne également. Alors que les libertariens néerlandophones utilisent l'adjectif «libertarische» pour se décrire, des médias continuent là aussi à utiliser erronément «libertaire».
Que ce genre d'erreur continue à être fait montre à quel point la médiocrité et la paresse intellectuelle règnent dans les milieux journalistiques (cela dit, je ne mets pas tout le monde dans le même panier, je connais des journalistes, chroniqueurs et recherchistes qui font très bien leur travail). Ces personnes discutent tous les jours de questions de politiques publiques et débattent d'idées. C'est leur job de le faire, de transmettre l'information, de mettre en contexte, d'analyser la réalité pour ceux qui n'ont pas le temps et dont ce n'est pas la spécialité de le faire. Elles sont censées avoir un avantage comparatif, des compétences spécifiques, pour faire ce travail. Et on se rend compte qu'en fait, elles sont parfois plus ignorantes et incapables de réfléchir correctement avec les bons concepts que le public à qui elles s'adressent.
On ne le répétera jamais assez: heureusement que le Web existe pour offrir une alternative, faire concurrence aux médias traditionnels et leur pousser un peu dans le derrière. Qui sait, le directeur de l'information à La Presse va peut-être décider un bon matin de faire son travail avec plus de rigueur si la pression monte suffisamment.
Établir très clairement la différence entre « libertarien » et « libertaire » est d'autant plus important que ceux qui se disent « libertaires » sont à l'exact opposé des « libertariens ». En fait, les « libertaires » ne sont rien d'autre que des anarcho-communistes, voire même, quand on écoute un peu plus attentivement leur discours, des néo-staliniens imbus « d'éducation politique » et d'économie planifiée.
Rédigé par : Anarcho-lapin | 11 août 2008 à 11h01
En effet, j'ai lu l'article ce matin et en voyant libertaire je croyais que c'était un autre parti, jusqu'à ce que je vois que libertarien n'y figurait pas. Je trouve ça très insultant de confondre deux façons de voir la vie complètement opposées. Après on dit que les libertariens sont utopique... je comprends, si on mélange avec libertaire (qui est impossible dans une société moindrement grande).
Oh well, comme vous dites, l'internet change le tout et encourage aussi les média imprimé à s'appliquer pour donner l'heure juste. En attendant, il serait intéressant de leur faire comprendre que... un chevreuil c'est vraiment pas un orignal.
Rédigé par : Kevin | 11 août 2008 à 14h09
Le jour ou la presse écrite se sentira menacé par l'Internet, ils demanderont des lois tout simplement pour interdire/taxer les blogs etc ... (Évidement sa ne marchera pas, il suffira de l'héberger ailleur) mais parions que ça va arriver ce genre de demande. C'est plus simple que de relever le niveau intellectuel de la presse qui est déjà à un niveau qui ne dépasse pas le zéro de beaucoup.
Rédigé par : Bobjack | 11 août 2008 à 17h01
Un des plus importants handicaps du Québécois francophone: sa faiblesse au niveau de la langue en général. Nous sommes très pauvres à cet égard.
Ça fait plus de 40 ans, que l'on enseigne, surtout par l'exemple, dans nos écoles, et que l'on tolère dans notre chère société, la complaisance, la facilité, l'insouciance, le laissez-aller, le «c'est pas grave», le «y'a rien là»...etc...
L'exemple que vous donnez, est typique de cette insouciance vis-à-vis la rigueur, la précision, la discipline.....et autres qualités de même mouture.
Jusqu'où peut aller cette désinvolture? Jusqu'à.... l'écrasement d'un viaduc! L'enquête Johnson n'a telle pas révélé que pour expliquer ce triste événement nous devons admettre l’incurie, au pluriel SVP et à répétition.....s'étendant sur plus de 40 ans.
La qualité, la compétence ont un prix que malheureusement nous ne voulons pas payer.
Rédigé par : N.Brisebois | 11 août 2008 à 21h51
Ce n'est pas tant la paresse intellectuelle et la médiocrité quoi qu'omniprésente et omnipotente chez les journalistes mais davantage la motivation du sensationnalisme, de la désinformation volontaire et de la propagande.
N'oublions pas ce qu'a dit Wiston Churchill lui même ex-journaliste, les journalistes passent la moitié du temps à parler de ce qu'ils ne connaissent pas et passent l'autre moitié du temps à cacher ce qu'ils savent.
En une phrase, on nous dit bien ce qu'on veut nous dire et nous faire croire et la propagande a une importance démesurée face à la réalité.
Comme disait le faux Alain Dubuc dans Elvis Gratton 3, ce n'est pas de l'information, c'est de la FORMATION.
Rédigé par : Tym Machine | 11 août 2008 à 22h30
La solution est simple, Martin: les libertariens du Québec et de la francophonie s'unissent et lancent une vaste campagne à l'échelle internationale visant à faire accepter les termes "libertarien" et "libertarianisme" dans les dictionnaires comme le Larousse et le Robert et par des organisations "officielles" (comme l'Académie française, par exemple).
Rédigé par : Patrick Lemieux | 12 août 2008 à 08h52
@ Patrick,
En fait, non, ce n'est pas si simple puisque plusieurs de nos amis francophones européens qui partagent les mêmes idées n'aiment pas le terme libertarien et continuent à se définir comme libéraux!
Rédigé par : Martin Masse | 12 août 2008 à 10h34
Je me rappelle il y a quelque années,
dans La Presse on disait que Ayn Rand était une écrivaine d'extrême droite !
Oui Oui ! C'était bien La Presse qui écrivait cela.
Malheureux raccourci.
Le terme "extrême droite" est-il un terme conceptuel ou polémique ?
Pour La Presse...c'est triste et faible.
Rédigé par : Pierre | 12 août 2008 à 12h52
C'est mon cas. Je préfère de beaucoup me dire libéral que libertarien. En France, les libéraux ne sont pas des étatistes comme aux US. Alors pourquoi ne pas s'appeler tout simplement libéral ? Faut-il laisser à de faux libéraux Frédéric Bastiat par exemple ?
Rédigé par : Le Champ Libre | 12 août 2008 à 12h55
Dans le style crétinisme journalistique à La Presse, il y en a une autre bonne ce matin. Le correspondant aux États-Unis, Nicolas Bérubé, publie un article sur les problèmes des États-Unis après huit ans de régime républicain et sur ces conservateurs heureux de voir Bush partir bientôt.
Il donne la parole à un républicain de Boston: "Andy se dit conservateur. Barack Obama l'impressionne, mais il n'est pas prêt à voter pour lui. Il veut appuyer un républicain. Une personne qui n'essaiera pas de faire grossir le gouvernement et de hausser les impôts. 'Et n'importe quel candidat républicain sera meilleur que Bush, dit-il. n'importe lequel.'"
Tiens, le journaliste aurait-il compris que Bush est un faux "conservateur" (dans le sens américain habituel de partisan d'un plus petit État), que c'est un "big government conservative", un interventionniste keynésien, que bien des républicains qui se considèrent conservateurs se sentent trahis par ce président qui a grossi l'État plus que n'importe quel autre depuis Johnson dans les années 1960? Va-t-il mentionner le mouvement de Ron Paul, qui a canalisé une partie importante de ce mécontentement pendant les primaires républicaines?
Un journaliste de La Presse qui connaît tout ça?!! Ben voyons, quelle naïveté de ma part, ces ti-clins qui écrivent tous les jours sur la politique et l'économie ont à peine une compéhension de ces questions d'un niveau digne d'un cours de sciences humaines de cégep. On le constate dans les paragraphes qui suivent:
"Très peu de conservateurs sont prêts à faire leur mea-culpa, à regarder froidement les huit dernières années et à admettre qu'ils ont affaibli leur pays en appuyant les républicains. Car les États-Unis ne sont pas dans ces conditions parce que les républicains n'ont rien fait: le pays est en chute libre parce qu'ils ont appliqué leur programme à la lettre. Les républicains ont fait exactement ce qu'ils ont dit qu'ils allaient faire: privatiser, réécrire les lois contraignantes pour les grandes entreprises, laisser le marché faire ce qu'il veut, aider les riches... Aujourd'hui, on peut suivre en direct les résultats de cette politique du 'laisser-faire' en ouvrant un journal ou en mettant les pieds dans n'importe quelle librairie."
Ah oui, George Bush a mis en oeuvre sa politique de laisser-faire... (profond soupir...!)
Comment un crétin ignorant de la sorte a-t-il pu devenir correspondant aux États-Unis du plus important quotidien d'une ville de trois millions d'habitants? Délirant. Voilà le type d'information qu'on obtient si on se contente de lire cette feuille de chou fédéralo-quasi-étatiste, qui n'est pas aussi pire que la feuille de chou nationalo-étatiste (il reste quand même quelque voix discordantes comme C. Picher, ou parfois L. Gagnon, A. Pratte et d'autres sur certains sujets), mais pas loin.
Rédigé par : Martin Masse | 12 août 2008 à 13h23
@Christophe,
"Alors pourquoi ne pas s'appeler tout simplement libéral ?"
On a déjà cette discussion il y a longtemps je pense...
Parce que dans notre cas, en Amérique du Nord, il y a non seulement les "liberals" gauchistes américains, mais les "libéraux" canadiens et québécois chez des partis libéraux (dont celui au pouvoir à Québec) qui n'ont plus rien de libéral depuis des décennies. Impossible de se réappropier ces termes sans constamment expliquer que non, nous n'avons rien à voir avec le Parti libéral. Et en plus, il est plus simple d'utiliser un terme qui sous associe directement avec le grand courant libertarien américain. Comment est-ce qu'on traduirait "Libertarian Party" en parlant de Bob Barr sinon? Parti libéral?!! Ça n'a pas de sens.
D'ailleurs, même en Europe, beaucoup de libéraux préfèrent se distinguer clairement en se définissant comme libertariens.
On verra comment l'usage évolue au cours des prochaines décennies et qui va finir par imposer sa solution, mais on ne va certainement pas changer de stratégie linguistique ici après avoir tant investi dans ce terme depuis plus d'une décennie.
Rédigé par : Martin Masse | 12 août 2008 à 13h32
À noter que Le Devoir utilise le mot "libertarien".
http://www.ledevoir.com/2008/05/22/190736.html
Un point dont on a pas encore discuté ici cependant : Bob Barr est-il réellement libertarien ou ses positions récentes sont-elles plus opportunistes qu'autre chose?
Rédigé par : theWalrus | 12 août 2008 à 17h51
@theWalrus,
Oui, l'avantage avec Le Devoir, c'est que comme ils se prennent pour des intellos, ils ont donc tendance à prendre les idées plus au sérieux, même s'ils portent surtout attention aux mauvaises. Et en plus ils ont quelques journalistes intellectuellement curieux qui font un bon travail, comme Antoine Robitaille, qui a déjà mentionné les libertariens à quelques reprises dans ses articles et m'a invité à un débat il y a quelques années, même s'il ne partage évidemment pas nos idées.
Avant qu'on m'accuse de nouveau d'arrogance, je voudrais par ailleurs répéter que quand je m'attaque à des "crétins ignorants", ce n'est pas tout le monde qui ne maîtrise pas ce dont je parle qui est visé. Comme je l'ai déjà expliqué ici, nous sommes tous ignorants à divers degré. Ceux que j'attaque, ce sont les prétentieux professionnels comme tous ces journalistes et commentateurs qui discutent tous les jours d'économie ou de politiques, mais qui ne connaissent manifestement pas grand-chose à part quelques sophismes ou clichés superficiels. Ceux-là qui s'imaginent non seulement avoir une opinion valable, mais pouvoir en plus *informer* le reste du monde en transmettant leurs idioties!! Et qui sont payés pour le faire par des patrons tout aussi dénués de curiosité intellectuelle et de rigueur professionnelle qu'eux!!! Ça je ne supporte pas.
Rédigé par : Martin Masse | 12 août 2008 à 20h11
pour l'origine du terme libertarien c'est l'économiste Henri Lepage qui a eu l'idée http://www.wikiberal.org/wiki/Henri_Lepage
http://www.wikiberal.org/wiki/Libertarien mais l'expression est davantage utilisé au Québec, on pourrait le classifier comme "canadianisme" ou "québecisme".
Rédigé par : Stéphane Dumas | 12 août 2008 à 20h26
Pour ce qui est des journaleux "Gail Wynand" était aussi déconnecté du contenu éditorial de ses employés que les Péladeau et Power Corp d'aujourd'hui. Ayn Rand l'a vue venir ce phénomène de désinformation constructive des collectiviste.
Rédigé par : C.Bélanger | 12 août 2008 à 21h59
Je trouve que le mot "libertarien" n'est pas agréable à entendre ou à prononcer, particulièrement en français.
Quand j'explique mes positions libertariennes, c'est le mot "libertarien" lui-même qui me dérange le plus. Il ne sonne pas bien. Il n'est pas vendeur. Il ne donne pas le goût de s'y intéresser.
Si mon opinion est minoritaire, tant mieux pour le libertarianisme.
Rédigé par : Maxime Lamontagne | 12 août 2008 à 22h06
Libertarien est le vrai terme et le bon à utiliser.
Impossible d'envisager autrement au Canada et en Amérique du Nord avec nos "libéraux" qui n'ont de libéral que le nom.
Comme disaient certains politiciens, libéral et corruption sont quasi synonymes au Canada.
Rédigé par : Tym Machine | 13 août 2008 à 00h27
Bonjour Martin,
Je ne faisais qu'expliquer mon opinion vu que tu parlais de ceux qui n'aiment pas utiliser ce terme "libertarien" en Europe.
En France, nous n'avons pas de "libéraux" étatistes comme vous semblez en avoir en amérique du nord. Nous n'avions même pas de libéraux du tout (en dehors d'Alain Madelin, de Pascal Salin et de quelques autres courageux)car en France, le libéralisme est un pêché mortel (ça a un peu changé dernièrement).
Dès lors, je ne vois pas pourquoi nous devrions nous dire "libertariens" (en France). ça me semble contre productif. Autant nous dire "libéraux" car c'est bien de ça qu'il s'agit. Pourquoi laisser d'autres que nous s'emparer du terme et de son histoire ?
Rédigé par : Christophe VINCENT | 13 août 2008 à 07h52
@ Christophe,
Je comprends tes arguments, qui sont aussi pertinents dans ton contexte français que les miens dans le contexte québécois. Si j'étais en France, je prérérerais peut-être moi aussi utiliser le terme libéral. Il n'y a pas de façon simple de régler ce problème de terminologie au sein de l'espace francophone, et les deux termes vont sans doute continuer de coexister, ce qui n'est pas si grave je pense.
Rédigé par : Martin Masse | 13 août 2008 à 09h52
@ Martin,
On est d'accord. J'ajoute juste que si je me disais "libertarien" en France, après avoir longuement expliqué mes idées à mes interlocuteurs (libertaquoi ?!), on me dirait avec stupéfaction "Mais vous êtes un ultralibéral !" (en France, il y a encore peu, on était soit un antilibéral, soit un ultralibéral, il n'y avait rien au milieu) et on concluerait que si je n'ose pas me dire "libéral" et que j'emploie un mot inconnu, c'est pour embrouiller les choses, que je n'assume pas et que le libéralisme, ce n'est décidément pas joli joli. Libéral donc en France. C'est le mieux à mon avis.
Rédigé par : Christophe Vincent | 13 août 2008 à 11h46
Je pense que Bob Barr est pas mal plus proche du "libertaire" que du "libertarien", ce n'est pas parce qu'il est le candidat du "Parti Libertarien" qu'il en est un, d'ailleurs même le PL ne représente plus les libertariens, il a été infiltré par des étatistes qui veulent faire des concessions pour gagner des votes. Mais en faisant comme s'ils avaient une chance de gagner et en abandonnant leurs positions basées sur les principes fondamentaux, les vrais libertariens ont abandonné le bateau.
Rédigé par : R.David | 15 août 2008 à 15h58
Je n'aime plus le mot "Libertarien" à cause qu'il est trop confondu avec "libertaire" et trop proche des partis Libertariens qui sont totallement inutiles (et majoritairement corrompus).
Je suis tout simplement "Volontariste".
Toutes les actions humaines devraient être fait suivant un consentement mutuel. Je soupçonne même que le système actuel fonctionne déjà comme ça, et c'est pourquoi ils travaillent aussi fort à extraire votre "consentement" mais qu'ils ne vous disent jamais que vous avez le choix.
Rédigé par : R.David | 15 août 2008 à 16h02
Pour R. David (s'il ne le connait pas déjà)
http://francoistremblay.wordpress.com/
Rédigé par : Anarcho-pragmatiste | 16 août 2008 à 17h00
@R David,
"Je n'aime plus le mot "Libertarien" à cause qu'il est trop confondu avec "libertaire" et trop proche des partis Libertariens qui sont totallement inutiles (et majoritairement corrompus)."
De un, il y a très peu de partis libertariens dans le monde et de deux, pouvez-vous nous citer des exemples avec preuve à l'appui de la soit-disante corruption de ces partis?
Si vous n'êtes pas capable de faire cela pour nous, les lecteurs devront considérer cette affirmation comme une gratuite et sans fondement.
Rédigé par : Tym Machine | 24 août 2008 à 12h26