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02 septembre 2008

Commentaires

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Martin Masse

Ce sont les deux questions suivantes qu'on m'a posées sur un autre fil de discussion ( http://www.leblogueduql.org/2008/09/sacs-rutilisabl.html#comment-128835284 ) qui m'ont incité à lancer ce "fil de discussion libre":

De la part d'Anarcho-pragmatiste:

Que pensez-vous de ce lien, où on y prétend que l'impôt fédéral serait volontaire?????

http://www.consciencedupeuple.com/untaxbook_2000_INTERNET.pdf

De la part de Bobjack et Mattiew:

Que faites-vous encore au Québec?

@Anarcho-pragmatiste,

J'ai plusieurs fois au fil des ans entendu parler de cette théorie selon laquelle nous serions en fait libres de payer ou non nos impôts, ou encore que les impôts sont inconstitutionnels. Je ne suis pas constitutionnaliste, et il est possible qu'il y ait un certain fondement juridique à ces arguments. Mais d'un point de vue politique, c'est complètement bidon. Il suffit d'arrêter de payer ses impôts et de voir ce qui se passe pour en avoir la preuve.

Les gouvernements violent la constitution tous les jours de toute façon. La plupart des interventions contemporaines des gouvernements ne sont pas prévus ni spécifiées dans les constitutions. La constitution la plus minimaliste qui soit, celle des États-Unis, a engendré un monstre impérial qui intervient dans tout et partout. Au Canada, la cause du Dr. Chaouilli a bien montré que le système de santé lui-même brime nos droits les plus fondamentaux. Et puis après? Rien. Rien n'a changé.

Il faudrait entamer des poursuites sur à peu près tout, et déshabiller le roi systématiquement, pour peut-être avoir un effet. De toute façon, les gouvernements peuvent facilement modifier la loi pour lui donner un semblant de constitutionnalité, et puis il faudrait alors recommencer les poursuites pour tester la nouvelle loi, ce qui nécessitent un temps, des efforts et des ressources immenses, comme j'ai pu le constater dans le cas de Jacques Chaoulli. Donc, même s'il y avait une faille dans la loi des impôts, c'est la légitimité politique (c'est-à-dire le consentement implicite de la population) qui sous-tend ce système d'esclavage indirect qu'est l'impôt, et pas la constitution.

La constitution est un bout de papier utile pendant un certain temps et dans certains cas, mais c'est l'idéologie dominante et la culture politique qui finissent par avoir le plus d'influence. Tant que le système actuel aura suffisamment d'appui au sein de la population pour se maintenir sur la base d'un consentement largement volontaire et d'un recours à la coercition pour la minorité de récalcitrants, il n'y aura pas de changement majeur et nous continuerons à payer des impôts. D'où l'importance de changer les opinions.

@ Bobjack et Mattiew,

J'ai déjà répondu, en partie du moins, à cette question concernant le désir que j'ai déjà eu de quitter le Québec et pourquoi je suis resté: http://www.leblogueduql.org/2007/12/la-france-idali.html#comment-95326240 .

En gros, il y a des coûts à refaire sa vie ailleurs, et je n'ai pas envie de le faire simplement pour économiser quelques dollars d'impôt. L'interventionnisme étatique est un phénomène global et il y a de bonnes raisons de chialer où qu'on se trouve. L'expérience de Marianne le montre bien, elle qui croyait trouver un peu plus de liberté au Québec par rapport à la France, mais qui se fait rattraper par les mêmes folies quelques années plus tard. Même chez nos voisins nord-américains, il y a certains aspects qui sont pires qu'au Québec (le militarisme impérialiste et le nationalisme fascisant aux États-Unis me font par exemple bien plus peur que le nationalisme québécois). Bien souvent, nous ne faisons qu'adopter avec un certain délai les modes puritaines anglo-saxonnes, comme en ce qui concerne la cigarette et la bouffe. Sinon, ça n'arrivera qu'un peu plus tard au Dakota du sud qu'ici de toute façon. Est-ce une bonne raison pour m'exiler au Dakota du sud?

Pierre-Yves

Non seulement il y'a des coûts a refaire sa vie ailleurs, mais il y'a également des contraintes qui ne sont pas forcément gérables à un moment donné. J'ai ainsi passé au Québec 10 ans de plus que je ne l'aurais souhaité, pour des raisons essentiellement familiales: les enfants et jeunes adolescents détestent être déracinés. De plus, 'ailleurs' ce n'est évidemment pas le paradis non plus, il serait naïf de le penser.

Ce genre de décision ne peut résulter, pour être porteuse d'avenir, que d'un compromis mûrement réfléchi entre ce qu'on est prêt à tolérer, et ce qu'on est définitivement plus capable de supporter. Au Québec, au cours de ces 10 années de 'résidence obligée' j'avais personnellement atteint la limite de rupture: impôts abrutissants bien entendu, mais aussi tout le reste, pensée unique, avachissement intellectuel, nivellement par le bas, passivité moutonnière du citoyen de base, inanité du discours politique, culture d'État subventionnée, services public en décrépitude, manipulation médiatique aussi grossière qu'insolente... la liste était longue.

Mais au final, quelle a été la goutte qui a fait déborder le vase? L'économie bien sûr: si la région montréalaise avait manifesté le moindre sursaut de vitalité en terme de (véritables) opportunités professionnelles, j'y serais probablement resté, c'était donc pour moi le critère déterminant: tant qu'à être pris pour une valise, autant s'amuser dans ce qu'on fait. Ai-je trouvé en Ontario un monde parfait? Non bien sûr, mais ce bobo là est réglé. J'assume le reste. Et puis comme on dit, un avantage du Québec, c'est que c'est pas loin de l'Ontario (et vice-versa).

Mais si j'avais décidé sur mes seuls principes, j'aurais probablement fini en Alberta, au Colorado, ou dans l'un des Dakota. Parce qu'au cas ou vous l'ignoriez, McGuinty ne vaut guère mieux que frisotine Charest: deux sympathiques pitres improvisant pirouettes et numéros de claquettes pour faire oublier au citoyens leur totale inaction dans tous les dossiers importants de l'économie. Et mon projet de loi sur la malbouffe est meilleur que le tien, et le crucifix au parlement de Québec, et le nouveau logo pour l'Ontario, et la couleur des rideaux, et regardez-donc mon nouveau crédit d'impôt pour les chums... Le Libérâââl canayen à son meilleur. Cependant, au moins ici y'a de la job (dans mon domaine, environ une vingtaine d'offres pour une à Montréal), et pour cette même raison les salaires sont décents.

Si toutefois demain ça commençait à sentir la même odeur qu'au Québec... bien, les enfants sont élevés, la route est large, beubaille. Et peut-être retour à Montréal tiens, disons si les impôts y baissaient de 20% mettons ;-)

Anarcho-lapin

Désolé pour le changement de sujet, mais j’aimerais quand même vous soumettre une petite réflexion sur les soi-disant « valeurs québécoises » que l’on invoque si souvent pour justifier l’intervention de l’état dans les moindres aspects de la vie des Québécois (incluant la culture…).

Le classement des villes canadiennes publié récemment par le magazine Maclean's démontre que les résidents des principales villes du Québec feraient moins de bénévolat que les citadins des autres provinces. Des études similaires ont déjà démontré que les Québécois étaient aussi moins généreux pour les organismes de charité et les groupes communautaires (tant mieux...) que les autres Canadiens. La fiscalité québécoise y est peut-être pour quelque chose... Enfin...

Au fond, les Québécois sont peut-être plus individualistes, et plus « chacun pour soi » qu'on veut bien l’admettre. Et il n'y a pas de honte à ça... Après tout, veiller à ses propres intérêts avant de se préoccuper du fumeux « bien commun », cette abstraction si chère aux étatistes, est une attitude parfaitement sensée. Ceci étant dit, il faudrait peut-être que les politiciens nationalistes, les journalistes bien-pensants et les « artistes » cessent un peu de nous casser les oreilles avec les « valeurs québécoises » de « solidarité » et de « partage ». Ces discours angéliques (et vaguement narcissiques) n'ont rien à voir avec la vie quotidienne des humains RÉELS, ceux qu'on ne voit pas à « Tout le monde en parle » et à Télé-Québec. Bien entendu, les politiciens, les journalistes bien-pensants et les « artistes », veillent eux aussi d'abord à leurs propres intérêts... Mais en les enrobant d'un discours altruiste et généreux. Il y a un mot pour ça : tartufferie.

Voilà pourquoi j'en suis rendu à me méfier des personnages médiatiques qui emploient à tour de bras les mots « culture » et « humanisme ». Parce que j'ai bien l'impression que dans leur esprit, ces mots sont devenus synonymes de « socialisme ». Un texte récent du chroniqueur de cinéma du journal Le Soleil, Normand Provencher, m'en a fourni un bon exemple. Dans sa critique du film québécois « Le banquet » (évidemment subventionné !) consacré à la soi-disant « crise » (une autre !) des universités, Provencher y va de l'envolée suivante :

« Comment nos institutions de haut savoir sont-elles devenues des endroits où la logique économique a trop souvent préséance sur l’aventure intellectuelle et humaniste ? » (Le Soleil, samedi 30 août, page A22)

Remarquez le « NOS ». C'est typique. Pour le très convenable Provencher, il semble bien que la noble aventure intellectuelle et humaniste est absolument incompatible avec la vulgaire logique économique. Comme préjugé socialiste, on peut difficilement trouver mieux. Serez-vous surpris d'apprendre que, dès qu'il en a l'occasion, Provencher affiche des opinions politiques « de gauche » plutôt hostiles au libre marché ? En quoi il est d’ailleurs très représentatif de la vaste majorité des « chroniqueurs culturels » du Québec. Pas étonnant, alors, que les récentes manifestations des « artistes » contre les politiques budgétaires du gouvernement Harper aient été saluées avec tant de complaisance par les « chroniqueurs culturels »…

R. David

Si vous voulez arrêter de payer des impots, il va falloir commencer par faire la différence entre une "personne" et un "être humain", ensuite vous pouvez vous rendre sur http://sec.gov/cgi-bin/browse-edgar?action=getcompany&CIK=0000230098&owner=include&count=40 et m'expliquer comment qu'une corporation privée peut voter des lois et nous forcer à payer des impots.

Écoutez ce vidéo de Jacques-Antoine Normandin:
http://www.google.ca/search?q=jacques+antoine+normandin

Et allez sur http://www.thinkfree.ca et lisez les ebooks.

Vous apprendrez que l'adhésion à la société (et le devoir de payer des impots) est un acte volontaire.

marianne

A Pierre-Yves (ou quiconque peut répondre),

Quels sont les domaines professionnels dans lesquels l'Ontario offre 20 postes et le Québec un seul ? S'agit-il d'un ou deux domaines exceptionnels, ou d'une tendance générale ?

Merci d'avance.

Anarcho-pragmatiste

Très bonne initiative, c'était rendu que moi-même, je vous envoyais des trucs sans rapport avec le sujet. Je devais en venir lassant pour vous.

Merci Martin et à R. David, pour votre réponse concernant les impôts.

Question: définissez les "parasites culturels".

"le militarisme impérialiste et le nationalisme fascisant aux États-Unis me font par exemple bien plus peur que le nationalisme québécois"

Très bien!

Plus il y a d'impôts, moins il y a de charité et de bénévolat.

Pierre-Yves

@Marianne:

Typiquement, investissement et capital de risque, technologies de l'information et high-tech en général (tout ça c'est ma partie), ainsi bien entendu que tous les domaines de services connexes (droit commercial, comptabilité, ressources humaines, sécurité, marketing etc.).

Bien que les médias québécois fassent des gorges chaudes sur le fait que la croissance de l'Ontario ait ralenti au niveau de celle du Québec (légèrement en dessous même pour le dernier trimestre publié), il faut bien voir qu'il s'agit d'une moyenne entre, d'une part un secteur manufacturier et automobile complètement sinistrés (et hypertrophié en ce qui concerne le second), et d'autre part tous les autre secteurs dont beaucoup se portent plutôt bien.

C'est donc une réalité fort différente de celle du Québec ou en raison d'une économie plus diversifiée, il faut aussi malheureusement parler de marasme mur à mur (avec quelques poches de résistance abondamment subventionnées comme la région de Québec). Mais enfin, le résultat des courses c'est que si vous faites une recherche sur Monster.ca ou Jobboom pour des postes dans mes domaines d'expertise, et bien c'est à peu près du 20 pour 1 en faveur de la région torontoise. Un moment donné, on regarde la réalité en face et on fait ses valises, les jobines de c..., ça n'épanouit pas son bonhomme (ou sa bonne femme).

Et puis, si le gouvernement McGuinty, dans la grande tradition libérale (lire: anti-libertarienne) ne donne pas sa place quand il s'agit de s'ingérer dans tous ces aspects de la vie personnelle des citoyens ou le gouvernement n'a rien à faire, par contre il ne dispose pas en ce qui concerne l'industrie et les services (ex. consultation en ingéniérie) du pouvoir de nuisance et de népotisme acquis par l'État québécois au fil des années, dans tous les racoins de l'activité économique.

Martin Masse

@ Marianne,

"Quels sont les domaines professionnels dans lesquels l'Ontario offre 20 postes et le Québec un seul ? S'agit-il d'un ou deux domaines exceptionnels, ou d'une tendance générale ?"

Il est impossible que ce soit une tendance générale, puisque ça signifierait en pratique que tous les secteurs économiques sont soit vingt fois plus gros, soit connaissent une croissance vingt fois plus rapide en Ontario qu'au Québec.

Les écarts entre taux de chômage et taux de création d'emploi entre le Québec et l'Ontario, qui était assez importants il y a une dizaine d'années, sont maintenant minimes. Il faut donc regarder ailleurs.

La population ontarienne, et celle de Toronto, sont pratiquement deux fois plus grandes que celles du Québec et de Montréal. Donc, déjà, ça signifie qu'à importance relative égale, un secteur économique à Toronto offrira deux fois plus d'opportunités qu'à Montréal. À New York, ce serait cinq fois plus.

Ensuite, il y a des secteurs relativement plus importants en Ontario, et d'autres qui le sont plus au Québec. Il est évident que si vous cherchez un emploi dans l'industrie automobile, les postes disponibles sont énormément plus nombreux en Ontario, tout comme c'est le cas par exemple pour le secteur financier.

À l'inverse, l'industrie aéronautique ou le secteur de la recherche pharmaceutique sont relativement plus forts au Québec qu'en Ontario, et les emplois disponibles doivent logiquement y être plus nombreux.

Si vous êtes un spécialiste de la fabrication du vin de glace, vous trouverez facilement un emploi en Ontario; si c'est plutôt le cidre de pomme, le Québec offre un marché de l'emploi plus attrayant.

Comme dans n'importe quel autre domaine, il faut "désagréger" les données pour avoir une idée juste d'une situation. Les perspectives et les données globales sont nécessairement réductrices et trompeuses lorsqu'on parle d'économie.

Le seul endroit au Canada où le dynamisme du marché de l'emploi est exceptionnel est l'Alberta. Voir l'étude récente de l'Institut Fraser sur la flexibilité des marchés de l'emploi en Amérique du Nord: http://www.fraserinstitute.org/commerce.web/product_files/MeasuringLabourMarketsCanadaUS2008.pdf (figure 2, page 16). Croissance moyenne totale de l'emploi entre 2003 et 2007:
Alberta = 3,2%
Ontario = 1,8%
Québec = 1,5%.

marianne

Merci, Pierre-Yves et Martin, pour vos réponses, très précises et instructives.

Martin Masse

@ Anarcho-pragmatiste,

"Question: définissez les "parasites culturels"."

Ma réponse: quelqu'un qui non seulement vit des fonds publics, mais préconise plus de dépenses publiques à son profit, glorifie l'importance des dépenses publiques à son profit, et critique toute réduction des dépenses publiques à son profit.

Je suis indulgent envers les gens qui ne font que leur petite affaire, qui profite peut-être des fonds publics, mais qui ne se mobilisent pas pour en exiger plus. Et qui pourraient difficilement fonctionner autrement.

Par exemple, je n'ai jamais traité les enseignants du secteur public de "parasites de l'éducation". Si les médecins et infirmières de "parasites de la santé". Il est probablement possible d'oeuvrer dans ces secteurs en dehors du secteur public, mais c'est extrêmement difficile. Un professeur d'université ne peut tout simplement pas faire autrement que d'être à l'emploi de l'État. Ça ne fait pas de tous les profs d'université des parasites. Ceux qui se servent de cette position pour promulguer des idées étatistes, oui.

Ceux qui sont descendus dans la rue la semaine dernière pour exiger davantage de fonds publics et pour glorifier leur statut de sangsues dépendantes de l'argent volé par l'État sont, par définition, des parasites.

Questions

@Martin Masse,

Que répondre aux taxeux qui disent que les taxes et impôts sont le prix à payer pour vivre en société ?

Que répondre à ceux qui disent qu'on n'aurait pas de routes ? Qu'on n'aurait pas d'armée ? Qu'on n'aurait pas de police ? Qu'on n'aurait pas de pompiers ?

Et puis, pourquoi est-ce que ceux qui travaillent et ne demandent rien aux autres devraient-ils payer plus cher pour vivre en société que ceux qui ne travaillent pas et se font vivre par les autres ?

Les parasites vivent aussi en société, quel prix paient-ils eux ?

Et puis, si les taxes servent à lutter contre la pauvreté, pourquoi y a t-il tant de pauvres et pourquoi leur nombre augmente t-il ?

Bobjack

Bonjour, je voulais vous remercier d'avoir pris le temps de me répondre.

Encore une fois bonne continuation, j'attends toujours le prochain numéro avec impatience.

Tym Machine

Partir ou rester là est la question.

J'ai tenté moi-même de partir en Alberta en 2004 mais comme l'avait si bien dit Martin Masse, j'étais parti fort probablement pour les mauvaises raisons. Je voulais en gros aller sauver une couple de piastres tout en voyageant un peu. Mais bon, je me suis retrouvé bien entouré là bas mais vivre dans quelque chose de nouveau après 26 ans à la même place, c'était un peu too much for me.

J'ai zéro problème avec la langue anglaise, je m'y débrouille très bien et je me sens comme un poisson dans l'eau à travailler et oeuvrer en anglais. Alors que la province de Québec s'anglicise ou se francisise, ça m'est égal, c'est beaucoup moins dur apprendre l'anglais que le mandarin et le japonais qui s'en viennent très fort dans l'Ouest canadien.

D'ailleurs, je pensais arriver là-bas et voir des red necks à la pelleté à Calgary et Edmonton mais j'ai vu aussi beaucoup d'immigrants, c'est pas mal plus multi-culturel que l'on pense là-bas. D'ailleurs, je vivais dans le quartier Milwood à Edmonton et le running gag c'était "quelle est la capitale de l'Inde?" Réponse: Millwood. Beaucoup d'hindous à turbans et à grosse barbe par là-bas.

Bon, mon compromis idéal serait l'Ontario et surtout l'Est ontarien (de Kingston à Ottawa disons). Je ne serais pas à 4-5 jours d'automobile de "chez moi" comme je l'étais en Alberta mais bien à 4-5 heures et je payerais moins de taxes et j'aurais un salaire plus élevé.

Du moins, c'est ce que j'espèrerais d'un tel éventuel déménagement.

Francois

Donc c'est ici qu'on poses nos questions existentielle 'pas rapport'.
J'ai découvert le mouvement libertarien en cherchant à comprendre ce qui arrive face au phénomène du réchauffement climatique. Ce que j'ai remarqué est que la majorité des 'sceptiques climatiques' sont libertariens ( à différents degrés mais c'est quand même une constante ).

Ma question est pourquoi ?
Est-ce que la pensé libertarienne rejette nécessairement la facon qu'un tel mouvement est présenté ( imposé ) ?. Mais dans un tel cas, il me semble que le mouvement rejetterais la méthode proposée sans renier la science, ce qui ne semble pas le cas.

Ou est-ce parce que les libertariens sont des gens qui analysent plus, réfléchissent plus... Sont sceptique par défaut, et donc sont plus alerte à cette propagande alarmiste.

Ou finalement, il n'y a aucune corrélation entre le mouvement libertarien et ce qu'on pourrait appeler 'le mouvement sceptique climatique'.

Martin Masse

@ Questions,

"Que répondre...?"

Vous me demandez d'expliquer beaucoup de choses très générales qui exigeraient des pages et des pages...! Et dont on a déjà traité ici et là sur le QL et le Blogue.

Je voudrais préciser que même si cette nouvelle page permet effectivement de me poser des questions, il me sera parfois impossible d'y répondre, faute de temps pour élaborer une réponse convenable, ou parce que je n'ai pas suffisamment réfléchi à un sujet et que je considère ne rien avoir de très pertinent à répondre. Tout comme il m'arrive parfois de ne pas répondre aux courriels que nous recevons. Il ne faudrait pas s'en formaliser si vous n'obtenez pas de réponses de ma part, ce n'est pas parce que je vous ignore ou rejette la pertinence de la question. D'ailleurs, même si les questions s'adressent à moi, ceux qui pensent avoir quelque chose de pertinent à répondre peuvent le faire à ma place.

Philippe

François, je crois que tous les libertariens ne nient pas les changements climatiques. Parce qu'il est évident que le climat change depuis que la Terre existe, c'est pratiquement une tautologie. Je crois aussi qu'une bonne proportion des libertariens ne nient pas qu'il y ait eu un réchauffement climatique dans les dernières années à l'échelle mondiale. Par contre, tu trouveras moins de libertariens qui vont croire que l'impact de l'homme sur ce réchauffement est crucial. D'abord parce que les scientifiques sont nettement plus divisés sur cette question, et parce que plusieurs de ceux qui appuient cette hypothèse (notamment les politiciens) en profitent pour contrôler davantage nos vies. Enfin, parmi les libertariens qui croient qu l'homme a un impact important sur le réchauffement, tu en trouveras très peu (pour ne pas dire aucun) qui pensent que les gouvernements doivent imposer des restrictions et des taxes pour supposément sauver la planète. D'autant plus que les conditions humaines et la prospérité économique sont généralement meilleures lorsque le climat est plus chaud que froid.

Martin Masse

@ François,

Voir ma réponse ici: http://www.leblogueduql.org/2008/09/pourquoi-les-li.html , qui rejoint celle de Philippe.

marianne

Réponse à François au sujet du climat

Oui, il a beaucoup de libertariens parmi les climatosceptiques. Les raisons à cela sont sans doute multifactorielles, mais l'une - qui est la mienne - est sans doute liée à la corrélation déplaisante qui existe inversement entre "climato-catastrophistes" et étatistes au sens large.

Déjà, le lien de cause à effet entre émission de CO2 et réchauffement est loin d'être univoque. Les cycles d'activité solaire, par exemple, sont une autre cause possible qui ne manque pas d'étayage scientifique. Pourtant, les Al Gore et autres n'en font jamais mention, peut-être parce que ces cycles nont rien à voir avec les activités humaines. Les catastrophistes aiment fustiger l'activité économique, c-à-d le capitalisme, à travers le soi-disant réchauffement de la planète. Au passage, il faut remarquer qu'ils ne regardent pas trop (à supposer que cette pollution soit la cause) sur la part de la Chine, de l'Inde ou des anciens pays communistes d'Europe dans ce phénomène : ils aiment mieux montrer du doigt l'Amérique et l'Europe de l'ouest.

Ce ne sont pas des positions sympathiques pour les libertariens.

Au-delà de la discussion sur les mécanismes du "réchauffement planétaire", les catastrophistes sont comme par hasard des étatistes, autre source d'antipathie pour les libertariens. Pour eux, seuls les gouvernements sont à même de prendre les bonnes mesures, ce qui est archifaux, à supposer que le problème soit là où ils le disent. Donc plus de fonctionnaires, plus d'organismes compliqués, plus de fonctionnaires.

En outre, un grand nombre de catastrophistes sont des parasites de subventions majeurs. Plus ils hurlent au loup, plus ils dramatisent des théories dont la plupart ne sont pas capables de juger scientifiquement, plus ils ont de chances de récolter des fonds publics et au moins de profiter de la manne, le tout en se drapant dans une posture avantageuse. Inversement, essayez aujourd'hui de ne pas citer les gaz à effet de serre ou autres, ou de ne pas avoir l'air de battre votre coulpe à cause de la vilaine activité humaine polluante, si vous voulez écrire la moindre thèse universitaire, ou si vous postulez à une fonction politique ou éducative ! Vous n'avez aucune chance : il faut chanter la chanson de l'idéologie dominante sinon vous restez au tapis. Le calcul est vite fait pour beaucoup. Quand j'étais étudiante, c'était devant l'autel de la doxa marxiste qu'il fallait faire une petite génuflexion pour toute publication ou carrière : les idoles changent mais le mécanisme est le même et les libertariens ne peuvent qu'y être allergiques.

En résumé, les catastrophistes du climat, qui se recrutent chez les ennemis chroniques de la liberté, profitent de cette cause pour essayer de nous mettre au pas : pas de consommation, pas d'expansion, pas de libertés individuelles, mais de la bigoterie et l'idéal du retour à l'âge de pierre, et toujours plus d'État. On comprend que les libertariens refusent d'acheter cela.

Steven

@Qui veut bien répondre.

J'ai fréquemment des débats concernant la création des CPE (centre petite enfance) et des autres garderies subventionnées. Je comprend et n'ai pas de misère à expliquer que l'offre de services gratuits ou presque peut gonfler la demande artificiellement et créer des pénuries car l'État ne répond pas assez vite aux demandes. De plus, je comprend que lorsque les profits sont limités par le contrôle des prix, la création de garderies subventionnées est limitée. Cependant, j'éprouve de la difficulté à expliquer pourquoi il n'y a pas plus de garderies privées. Il y a une si grosse pénurie! À ce que je sache, le gouvernement est supposé proposer une compensation financière au niveau des impôts aux individus envoyant leurs enfants dans ces garderies. La seule raison me venant à l'esprit est que les salaires en garderies privées (lorsqu'il y a des employés) sont d'environ 11 à 13$/h alors qu'en CPE, on peut se faire 18-19$/h. Donc, il est certain que les CPE vont attirer bcp plus d'employés. Est-ce là la seule raison?

Anarcho-pragmatiste

Merci Martin pour votre réponse concernant les parasites de la culture. Je ne suis pas entièrement d'accord mais au moins c'est très clair.

J'y reviendrai.

Francis Dumouchel

@Steven

Il faut distinguer entre deux types de garderies privées : 1) les garderies indépendantes qui ne participent pas au programme de garderies à 7$ et donc qui ne reçoivent pas de subventions et 2) les garderies privées qui reçoivent des subventions et offrent des places à 7$ (on les appelle garderies «conventionnées» dans le jargon).

Les premières sont devenues extrêmement marginales car elles subissent la concurrence déloyale des CPE et garderies conventionnées (http://www.cyberpresse.ca/article/20080821/CPTRIBUNE/808211073/5203/CPACTUALITES) : les parents préfèrent évidemment payer 7$ que 30$ par jour pour une place, quitte à patienter sur une liste d'attente, même si étrangement pour plusieurs il serait avantageux de payer 30$ à cause de crédits d'impôt.

***
«Avec un revenu de 35 000$, en optant pour une garderie à 7$ plutôt qu'à 26$ par jour, une famille monoparentale, deux enfants, PERD 1630$. Un couple, deux enfants, PERD 1501$.»
http://www.er.uqam.ca/nobel/r14154/Pages/FGE2008.html
***

Donc, pour survivre au Québec, une garderie doit maintenant participer au programme de places à 7$. Cependant, le gouvernement offre une subvention par enfant moins grande pour les garderies privées que pour les CPE (voir http://www.iedm.org/main/show_publications_fr.php?publications_id=149). Peut-être que ce n'est simplement pas très rentable de faire fonctionner une garderie dans ces conditions.

Les garderies privées conventionnées ont tenté de contourner le problème en exigeant des suppléments pour des activités spéciales, mais le gouvernement a interdit en grande partie cette pratique (http://www.cyberpresse.ca/article/20080727/CPACTUALITES/80726082/6737/CPACTUALITES). Voilà pourquoi les entrepreneurs privés ne se jettent pas sur le marché des services de garde.

Cigarette

@Martin Masse,

La liberté de fûmer sa cigarette est-elle plus importante que la liberté de respirer un air sain ?

Comment est-que je fais pour protéger la qualité de l'air de ma propriété privée quand mon voisin d'à côté, qui est chez lui, fûme sa cigarette mais que la fûmée secondaire se ramasse chez moi, emportée par le vent ?

Je suis chez-moi, j'ai le droit que ça ne pue pas et que ce ne soit pas toxique.

Mon voisin est chez lui, il a le droit de fûmer sa cigarette et de jouir de sa propriété.

Comment règle t-on ce conflit d'un point de vue libertarien ?

Pierre-Yves

@Marianne

Excellente analyse de la tartufferie climato-hystérique. Les écologistes sont devenus les dévots du 21ieme siècle, d'ailleurs je verrais assez bien Stéphane Dion en soutane.

Math G

Vu qu'on parle de Libertarianisme ; j'aimerai savoir comment les libertariens gèrerait un état?

Est-ce que les libertariens serait des Jeffersonien? Il me semble proprable que les libertariens écrivent une constitution et soit des constitutionaliste(à la Ron Paul) mais je voudrais essayer de faire la différence entre les divers courant libertarines?

Est-ce que les anarcho-capitaliste dominerait(des globaliste) ? Est-ce des genteman farmers qui dominerait? Serait-ce des libertains? Je sais que le point de vue de plusieurs libertariens diffèrent sur les question comme la drogue, l'avortement/l'homosexualité, la religion, la défence.

Robert

Giragette

Tres simple par un plus grand respect de la propriété privée. Si vous êtes lésé par votre votre voisin en raison de la fumée secondaire, vous êtes en droit de déposer une plainte en justice afin de faire valoir votre droit. Jusqu'a présent j'ai rarement entendu parler d'individu dont la maison était incommodé par la fumée du voisin d'en face. Mais tout est possible.

Si le principe de propriété privée était davantage respecté au Canada, des citoyens pourraient avoir des moyens de pression plus considérable pour condamner une entreprise polluante qui affecte leur environnement. Cette entreprise aurait l'obligation de diminuer les polluants qu'elle rejette dans l'atmosphèere. Comme moi je ne peux pas déverser mes déchets chez mon voisin.

steven

Merci Francis d'avoir répondu à ma question.

Steven

@Cigarette

Il est vrai que tout deux auraient le droit de jouir pleinement de leur propriété comme bon leur semble. Personnelement, je n'ai jamais entendu parler de personne ayant été incommodée DE FAÇON SIGNIFICATIVE ET CONTINUE par la fumée secondaire d'un voisin. Cependant, si tel était le cas et que les recours habituelles (par exemple, en discuter amicalement avec ton voisin pour en arriver à un arrangement)ne fonctionnaient pas, le principe libertarien dicte que tu as le droit de jouir de ta propriété en autant que tu n'agresses pas la propriété d'autrui en le faisant. Ton voisin aurait donc l'obligation d'arranger soit ses habitudes ou la conception physique de sa propriété de sorte à ce que tu ne sois pas agressé par ses agissements (ici on parle de fumer la cigarette).

math G

Est-ce que le but des libertariens est d'avoir moins de gouvernement possible? Est-ce que le but des libertarien est d,avoir le moins de contraintre possible?


Si c'est le numéro 2 pouvez-vous spécifier les contraintes.

Qul est la menace pour les étatistes? Est-ce que les libertariens sont rpêt à faire des alliances contre-nature pour atteindre leur but?

En parlant d,alliance contre nature vous en voulez un exemple: les conservateurs fiscaux et sociaux qui s'allient avec les nationalo-étatistes du Québec pour avoir quelques sièges au Québec. Comme le disiat Jeffery Simpson, c'est pas en changeant le logo qu,on règle le problème.

Savez vous que jean phoney charest veut faire un programme de registres des armes à feu québécois, le tout en plus de la loi Anastasia(appuyé par les 3 partis politiques).Est-ce que les libertariens vuelent faire des erreures comme Harper en fait avec les nationalo-étatistes du Québec?

Chris

Math, je vais laisser les gens plus axés sur la/les politiques que moi, répondre à la plupart de tes questions, mais pour ce qui est de :

Quel est la menace pour les étatistes?

Je crois que tout le monde (libertariens) peuvent s'entendre sur le fait que la principale menace de tout étatiste, c'est la perte de pouvoir et de controle sur la masse populaire (les motivations peuvent varier).

Donc tout ce qui fait état de liberté individuelle est une menace pour un étatiste.

Si tu regarde une définition de "Etatiste" du genre: http://fr.thefreedictionary.com/%C3%A9tatiste

Ca dit: Partisan du >>controle<< de l'état.

James

Salut mes amis libertariens,

Je viens de remarquer ce projet de loi proposé récemment:
http://www2.parl.gc.ca/HousePublications/Publication.aspx?DocId=3582859&Mode=1&File=24&Language=F

Même la proposition d'une telle idée (sur la cote de liberté, mais aussi de sécurité routière) m'effraye... et vous?

La Solution

@James,

Si ce projet de loi entre en vigueur, des gens vont perdre leur vie.

Car bien des fois, il faut accélérer pour se sortir rapidement d'une situation dangereuse.

Mais si on ne peut pas le faire à cause du limiteur de vitesse, alors on va mourrir.

Je ne veux pas que le gouvernement se mêle de ma pédale à gaz. Ça n'a aucun sens.

Ou bien le projet lancé par MADD, Mothers Against Druk Driving, qui traite tous les automobilistes comme des saoûlons récidivistes.

Le MADD propose d'obliger l'installation d'un détecteur d'alcoolémie sur toutes les voitures sans exception.

Moi, je ne bois jamais d'alcool mais je serais quand-même obligé de perdre quelques secondes voire minutes après avant de pouvoir utiliser ma voiture en attendant que l'analyser ait décidé que je n'ai pas d'alcool dans le sang.

Ça n'a aucun sens.

Chris

Wow, elle est bonne celle-la.. J'imagine qu'une prochaine étape sera d'avoir des limiteurs 'réglables', qui pourront être ajustés par les pancartes de vitesse elles-même, et pourquoi pas relié a un petit ordinateur qui calcul la consommation d'essence, pour pouvoir limiter la vitesse à "la meilleur consommation possible" (pour 'diminuer' la pollution)

... on arrête pas le progrès

Math G

Allo Chris.

J'ai personelleemnt rien contre les libertariens(je trouve que le deux seuls homme politique qui sont correct aux USA sont Ron Paul et Tom Tarcedo) mais j'avoue être inquiet de certains points de vue libertarien.

Je supporte le libre port d'arme, la liberté d'expression(j'ai défendu CHOI-FM, Mark Steyn), je suis pour que les adultes consentant vivent leur sexualité entre eux(ça inclu défense des droit homosexuel ) mais j'avoue être inquiet par les libertaire)ceux qui veuelent un sexualité sans limite)et les globaliste(ceux qui veulent abolir les frontières.

Je veux juste savoir ici qui est minarchiste(pour un gouvernement minimum) et qui est anarchiste: je sais qu'ici il y'a un certain nombre d'anarcho capitaliste.

perso moi je suis un independant ou un non affilié(mais j,avoue ne plus jamais vouloir voté(surtout au niveau provincial depuis que charest a fait voté la loi Anastasia qui a été appuyé par les 3 partis).

R. David

Je suis volontariste, c'est-à-dire que je crois que toutes les interactions humaines doivent être faits sur une base consentuelle.

Si quelqu'un a besoin d'un gouvernement, c'est son droit d'en avoir un, et que ceux qui en ont pas besoin puissent s'organiser autrement sans avoir leurs droits violés par les premiers.

Je crois même que le système actuel est déjà monté de cette façon mais que ce détail est caché à la population. Le gouvernement a toujours besoin de notre consentement individuel, parce qu'en fait il n'est qu'une corporation qui dirige de facto (par subterfuge principalement).

J'aimerais faire comme Robert-Arthur:Menard et sortir de la société (figurative) sans sortir du pays (physique) et que mes droits soient respectés quand même par les sbires du gouvernement.

marianne

En réponse à Math :
Je ne vois même pas le lien entre "sexualité sans limite" et libertarianisme. Quelle association absurde ! Vous confondez "libertarien" et "libertin". Pourquoi pas aussi libraire, Libreville, libero (un poste de joueur de soccer), librettiste ? Je suis atterrée.

Kevin

@ Math

Vous semblez pourtant libertarien. En passant, ce n'est pas un parti politique ni une organisations, ce n'est pas un groupe défini et je n'ai pas de carte de membre. Le libertarianisme c'est une façon de concevoir les rapport humains, en respectant les droits de propriété et la liberté individuelle, ainsi que punir les agressions. De ce fait, le libertarianisme regroupe beaucoup d'écoles de pensée qui se rejoignent sur le thème de la liberté individuelle.

Je trouve votre position étrange : vous êtes inquiet des libertaires (mauvais mot : vous voulez dire libertin) et de ceux qui veulent abolir les frontières mais vous n'avez pas peur du port d'arme et de la liberté d'expression (qui inclut qu'on peut dire ce qu'on veut de qui on veut, mais pas chez qui ont veut)(anyway essayez de rendre illégal la diffamation! Mechante job!). Vous comprenez donc que de posséder une arme ne rend pas sanguinaire et que le fait de pouvoir dire ce qu'on pense n'entraîne pas les gens à dénigrer tout le monde pour rien.

J'imagine que vous êtes simplement confu parce que dans la même phrase vous dites "pour que les adultes consentant vivent leur sexualité entre eux" - " être inquiet par les libertaires, ceux qui veulent une sexualité sans limite". C'est royalement contradictoire! Je dois supposer donc que vous confondez les libertins avec les agresseurs d'enfants, c'est à dire que toute pratique sexuelle légale inclut aussi la pédophilie et le viol. C'est un peu tordu comme raisonnement mais bon, je crois que vous êtes assez intelligent pour faire le lien entre "pas d'agression" et "pas de pédophilie" puisque.. c'est une agression........

Pour ce qui est des globaliste je vois mal de quoi vous voulez parler. Si vous parlez de ceux qui voudraient que la planète soit une commune géante, c'est les libertaires, des anarchistes de gauche (aucun rapport avec les libertariens). Si vous vous opposez aux échanges de biens ou de service entre les population de deux nations différentes (par exemple Quebecor qui imprime ici pour les USA) alors là vous êtes mêlé rare dans vos convictions... mais j'en doute fort.

Dans mon cas je suis minarchiste mais c'est probablement par manque d'imagination, c'est difficile d'avoir un portrait juste d'une société anarcho-capitaliste. Anyway, on est encore très loin de l'un comme de l'autre

Math G

Kévin

Je m'excuse d'avoir confondu libertin et libertarien. Je sais que grande majoirté des libertarien cont contre le viol et la pédophilie(deux déviance).

Quant je parle de globaliste je parle de ceux qui supporte l'immigration illégale aux USA(les républicians comme Juan Mc Cain et Jorge Wahid Bush).À quoi set avoir des frontières si on laisse tout le monde entrer, certains disent qu'un pays c,est une maison: aimerez vous que votre maison n'ait pas de porte?

je crois que les libertarien devrait pas créer de parti politique mais d,avancer leur cause par diffusion d'idée, magazines sympathisant ou webmestre(comme ce site). mais le Québécois devrait faire une petite charte sur ce que les libertarien croit. Je veux juste pas que certains libertarien ou sympathique à certaine idées(comme je suis) et comme Stephen Harper font des association contre nature pour certain gains(vendre leur âme au Diable comme Harper qui se vend aux nationalo-étatiste du Québec pour quelques sièges).

Bon, je voulais pas que le chat , oups dans ce cas le chameau sorte du sac mais je trouve que les libertariens prenent à la légère la menace islamqiue(je parle pas de radicaux mais je parle de l,Islam et la doctrine de son créateur Mohamed(un seigneur de la guerre meurtrier, pédophile et voleur).

Les libertarien comprendre la menace des islmistes, ils devrait voir la Sharia comme une menace pour leur idéalogie. je veux dire c,est correct de crtiquer le sois-disant impérialiste des Américians(perso je souhaiterait qu,ils quittent l'Irak(capturent Bin laden au Pakistan)évacuent l'Afghanisatn mais envoient leur troupe sur les frontières(de plus en plus d'Américaisn veuelent ce scénarion incluant Micheal Savage et Lou Dobbs).

Voici un vidéo du Dr Wafta Sultan9une psychologue) qui explqiue les danger de la Sharia.

http://jihadwatch.org/archives/022123.php

Yan Grenier

"certains disent qu'un pays c,est une maison"

Même au niveau de la métaphore ils auraient tort.

La seule raison pour laquelle les immigrants pourraient être un problème réel est dans le cas actuel où les "légaux" paient des impots pour des services que les illégaux utiliseront. Enlever les services publiques et les impots revient à règler le problème de l'immigration.

Math G

Oui Yan une maison est une propriété privé come un état ou un pays et sur ce même le Libertarain party aux USA est contre l'immigration illégale. Tu veux quand même pas donner tout aux compagnie privées(même Ron Paul est pour un rôle de l'état). Même si je suis contre l'ONU, contre n,importe quel projet internation de diplomatie je veux quand même pas qu'on revienne dans un monde de petits fiefs personels ou dans une grosse commune planétaire.

Deuxièmement, le problème de l'immigration vient aussi du fait d'où provienent les immigrants. Les peuple ayant une culture similaire sont plus facile à intégér. Les irlandais, les itlaiens et les chinois sont un succes story. Même un pays libertarien accepterait une immigration qui veut vivre selon sa constitution.


Kevin

Erreur de conceptualisation, un pays n'est pas une propriété, c'est un territoire. Ce territoire n'appartient pas au gouvernement, ce n'est pas comme une maison. Dans un contexte où l'état est réduit au minimum, les frontières géo-politiques n'ont aucun sens puisque ce n'est qu'un territoire d'administration.

Je vois mal en quoi la culture est un facteur en immigration. C'est quoi s'intégrer? Apprendre la langue locale? Oh well, ils vont le faire sinon ils sont dans le trouble eux même et ça ne nuit à personne. Ils vont avoir de la misère à trouver un emploi? Oh well, ça ne nuit à personne et c'est à eux de s'adapter. Ça coûte des ressources pour les adapter avec les 50 milliards de programmes pas possible? Ces programmes n'ont pas lieu d'être, si les gens d'ici veulent encourager et aider les immigrants, ils n'ont qu'à bâtir une association et à se financer.

Sérieusement, ça te dérange vraiment que le gars qui loue l'appart d'à côté soit blanc/noir/vert? Ça n'existe pas une "propriété collective" à moins de contracter avec d'autres personnes dans une entente claire. Un pays n'est pas un contrat, c'est une administration basée sur des frontières géopolitiques déterminées arbitrairement par des échanges diplomatiques entre chef d'état qui ont décidé qui serait la POSSESSION (les citoyens) de tel ou tel état.

La seule propriété légitime c'est la propriété privée et si un chinois veut acheter la maison de mon voisin, so be it, ce n'est pas chez moi.

Au fait j'y pense. Supposons que les immigrants viennent tous de pays relativement pauvre et ne sont donc pas qualifiés. Dans un pays libre d'accueil, il n'y aurait pas de salaire minimum et les entreprises qui ont déménagé leurs installations resteraient ici parce qu'il y aurait main d'oeuvre pour les conserver. À mesure qu'ils travaillent, ils développent une expertise et se font former, puis eux ou leurs enfants se retrouvent plus loin et sont plus qualifié. À mesure que les immigrants entrent, ils ont un emploi stable qui leur permet d'améliorer leur sort. La compagnie qui les embauche fait de l'argent et tout ça fait rouler l'économie.... C'est vraiment l'enfer recevoir des immigrants hein!!

R. David

@Math G.

Tu ne peux pas utiliser le Libertarian Party comme exemple, ils ont renié tous principes.

Le fait est que dans un pays libre, les gens sont libres de venir et de partir comme bon leur semble sans demander la permission à un bureaucrate.

L'Islamisme est une idée dépassée, et on a pas à en avoir peur. Il faut juste se rendre compte que l'état est aussi dépassé que la charia (ni un ni l'autre n'est plus moral).

Steven

@Math G.

Salut Math. Pour avoir travailler pour l'immigration canadienne dans le passé, je peux te sortir qques problèmes. La grande majorité de ces problèmes ont à voir avec le fait qu'on a un État providence qui fournit des services "gratuit" (dit sous toutes réserves). La population de souche perçoit vite les immigrants comme étant des gens qui n'aiment pas vraiment les Canadiens (ou Québécois) mais qui ne viennent ici que pour recevoir des services gratuits et occuper des jobs plus payantes. Dans plusieurs cas, c'est probablement vrai car les différentes nationalités, ethnies, religions, etc. ont souvent tendance à se regrouper ensemble (surtout les plus différents des populations de souches) et à ne se fréquenter qu'entre eux. La population locale qui paye des impôts et des taxes depuis un certain temps et qui est au courant que le coût des services augmente plus rapidement que les revenus de l'État peuvent percevoir ceci comme étant une menace. De plus, on ne parlera même pas du multiculturalisme qui octroit des sommes bien généreuses aux différentes minorités afin de favoriser leur non-intégration. Finalement notre bon système étatiste favorise la victimisation et le siphonage de fonds publics par les minorités. On assiste même en ce moment à des compétitions de victimisations entre les différentes minorités religieuses, ethniques, etc. afin d'acquérir plus de fonds et des passes droits moraux. La manifestation la plus évidente que j'ai vu de ceci était aux USA durant la compétition Obama-Clinton. On assistait ici à qui pouvait prouver était le plus victime: le noir ou la femme. Celui qui pouvait prouver qu'il ou elle était le plus victime de son statut pouvait se rallier le vote de ses "semblables" en faisant appelle à leur indignation. Tu sais Math, une des choses le plus facile au monde à faire est de regarder à l'extérieur de soi-même pour expliquer ses échecs. Les minorité ont la job facile car l'État et les médias les victimise constamment. Par exemple, il est facile pour un noir de se dire que s'il n'a pas eu cet emploi est parce qu'il est noir et que la société est raciste et ne veut pas de lui. Il va voir un État qui le supporte dans ses allégations puisque la discrimination positive est en qques sortes une preuve que ses semblables ne se trouvent pas d'emploi et les médias en parlent régulièrement. Un homme blanc (à moins qu'il puisse se trouver une autre défaite) va la plupart du temps se demander ce qu'il n'a pas fait bien pour ne pas avoir cet emploi. L'homme blanc que la société ne victimise pas va probablement s'en sortir gagnant car il devra examiner ses actions et possiblement changer sa stratégie. L'homme noir va se dire que ce sont les autres qui ne sont pas corrects et qui doivent changer leurs perceptions à son égard. Cette personne ne changera vraissemblablement pas sa stratégie car "ce n'est pas sa faute".

Dans une société libertarienne, la question du siphonage de fonds par les immigrants ne se poseraient pas. Ils seraient une richesse. Même le vieux malade qui viendrait juste d'arriver au pays et qui payerait pour ses services de santé serait une source de revenus pour l'hôpital au lieu d'être un fardeau pour les contribuables. Les minorités regroupés en groupe de pression ne pourraient pas demander des fonds au gouvernement pour faire toutes sortes d'études démontrant qu'ils sont victimes et propageant ceci aux "leurs" pour les frustrer et les démoraliser, les employeurs n'auraient n'hésiteraient pas à embaucher des minorités de peur d'êtres perçus comme étant racistes s'ils leurs refusent qques choses car ces derniers ne pourraient plus leurs faire du chantage en les menaçant d'aller voir diverses institutions (P.E commission des droits de la personne). Les immigrants seraient responsables d'eux-mêmes tout comme la population de souche. Qu'ils blâment telle ou telle personne pour leurs problèmes ne changeraient plus rien! Ils n'auraient autre choix que de se responsabiliser et se prendre en main économiquement (ce qui constituerait un bien économique pour la société) ou quitter.

Il est certain que je sors plein de généralités et que bien des gens de minorités sont responsables d'eux-mêmes mais ils le font à l'encontre du message véhiculé par la société canadienne.

Kevin

Wow excellent commentaire de Steven! Pourtant, vous nous avez juste amené quelquechose de complètement basic en argumentation : une démarche logique. En additionnant les incitatifs et en analysant les réactions en se mettant à la place de différents groupes, en différents points de vue, on peut comprendre la racine des problèmes.

C'est normal qu'une personne dans une minorité se serve de son statut de minorité pour exiger des avantages lorsque tous les autres autour le font sentir en minorité victime. C'est sur que ceux "de souche" vont se sentir attaqué lorsque des gens viennent vivre ici pour profiter de leurs programmes sociaux.

Steven

Question ouverte à tous,

On nous répète souvent que les pauvres aux USA sont plus pauvres que nos pauvres d'ici et que pour cette raison, ils commettent plus de crimes pour survivres. Je réalise que notre État québécois encourage souvent cette pauvreté en y mettant plein d'avantages versus travailler au salaire minimum mais telle n'est pas mon interrogation. Je crois qu'il y a un plus haut taux de pauvreté au Qc qu'aux USA mais je crois bien qu'il est vrai que nos pauvres sont plus riches ici. Ma question est la suivante: croyez-vous que dans une société libertarienne le taux de criminalité augmenterais vu que les gens sont plus laissées à eux-même? Je ne crois cependant pas que la charité est la réponse puisque le niveau de charité volontaire est plus élevé aux USA qu'ici et le taux de crime aussi. Je réalise que bien des gens se "déniaiseraient" et se responsabiliserait mais on ne peut pas s'attendre à ça de tout le monde, ce serait une utopie. Le libertarianisme ne prétend pas être une utopie mais bien un système respectant plus la vrai nature humaine. Que ferait donc ceux qui ne se responsabiliseraient pas et qu'elle impact est-ce que ça aurait sur notre société?

Steven

@Martin Masse,

J'ai une question pour toi sur la même ligne de pensée que ma question précédente.

J'ai lu un de tes articles du QL précédent portant sur la liberté de porter des armes à feux: Littleton, les armes et la civilisation (no 36 – 1er mai 1999). En principe, je suis en accord avec l'argumentation que tu exposes dans cet article. C'est très rationnel. Cependant, je ne peux m'empêcher de constater que selon les statistiques, il y a proportionellement moins de crimes commis avec des armes à feux au Canada et en Europe de l'ouest qu'aux USA. Ce sont tous des pays qui ont des lois plus sévères sur les armes à feux. Selon la logique de ton texte, on devrait être porté à croire qu'il y aurait plein de crimes commis avec des armes à feux dans ces pays puisque les citoyens ne peuvent pas se défendre adéquatement. Aux USA, il devrait y avoir moins de crime car les criminels penseraient deux fois avant d'entrer dans une maison ou un commerce car il ne pourrait savoir s'il y a un arme à feux ou pas. Qu'en penses-tu?

Mattiew

@Math G.

J'aimerais pouvoir plus amplement discuter avec vous de manière privée, êtes-vous membre de Canada Cary ou de CGN !? Si non, y aurait-il un moyen de discuter par messagerie?

Mattiew
Montreal

Martin Masse

@ Steven,

"Selon la logique de ton texte, on devrait être porté à croire qu'il y aurait plein de crimes commis avec des armes à feux dans ces pays puisque les citoyens ne peuvent pas se défendre adéquatement."

Le nombre d'armes en circulation n'est qu'un facteur parmi d'autres pour expliquer le taux global de criminalité. On doit aussi tenir compte de plusieurs autres facteurs sociologiques, culturels, démographiques. Même avec des taux de possession d'armes similaires, on observerait des taux de criminalité différents entre les États-Unis, le Canada et les pays européens.

Il y a d'ailleurs des différences importantes au sein même des États-Unis, comme je l'expliquais dans un fil de discussion consacré à la criminalité ( http://www.leblogueduql.org/2008/01/la-criminalit-d.html ):

"La criminalité reste certes globalement plus élevée aux États-Unis qu'au Canada, pour toutes sortes de raisons sociologiques et historiques. Elle est concentrée dans les "inner cities", ces quartiers centraux des grandes villes, et touche surtout des populations de jeunes hommes noirs sans emploi (voir par exemple cet article qui fait le tour de la question: http://www.davekopel.com/CJ/Mags/InnerCityCrisis.htm ). Lorque vous faites abstraction de cette réalité et que vous observez des populations comparables (par exemple, l'État de Washington et la Colombie-Britannique), les taux de criminalité sont toutefois assez comparables."

Bref, pour faire une comparaison valable, il faut isoler le facteur "possession d'armes" et comparer soit des régions comparables, soit la situation dans une région donnée avant et après une modification de la loi concernant la possession d'armes. Comme je l'ai écrit dans le même fil de discussion:

"L'économiste libertarien américain John Lott ( http://johnrlott.blogspot.com/ ) a publié un livre (More guns, less crime) et de nombreux articles depuis quelques années sur le sujet des armes et de la criminalité. Selon lui, les statistiques démontrent que les États qui ont adopté des lois qui libéralisent le port d'arme ont vu le taux de criminalité diminuer plus rapidement que les autres."

C'est dans cette perspective plus précise qu'on peut faire des comparaisons pertinentes. On ne peut pas tirer des conclusions très générales comme vous le faites entre les taux de criminalité de différents pays simplement en comparant les taux de possession d'armes.

Think Big Sti

@Steven,

Dans un société libertarienne, il n'y a presqu'aucune barrières à l'investissement et à l'emploi.

Dans une société libertarienne, il n'y a pas de taxes sur les propriétés, donc les compagnies n'ont pas à payer pour avoir pignon sur rue.

Dans une société libertarienne, il n'y a pas de taxes sur le capital, donc les compagnies n'ont pas à payer pour investir.

Il n'y a pas non plus d'impôts sur le revenu, de taxes de ventes, ceux qui gagnent de l'argent en dépensent plus, ce qui augmente la demande et crée de l'emploi.

Dans une société libertarienne, le salaire des individus est augmenté car l'employeur n'a pas à cotiser pour des "bénéfices" collectifs, il peut verser cette "prime" directement au salarié.

Finalement, dans une société libertarienne le fisc ne harcèle pas les entreprises ni les particuliers. Il n'y a pas de lourdeur bureaucratique et formelle pour embaucher un employé, cela coûte donc moins cher d'embaucher quelqu'un pour voir s'il fait l'affaire.

Ainsi, il y a plus de jobs et d'emplois pour tous.

Dans une société libertarienne, l'école étant privée et non régie par le gouvernement, il y a plein d'écoles qui se font compétition et qui doivent baisser leurs prix ou offrir des services sur mesures.

Ainsi, dans une société libertarienne, les pauvres ont accès à des formations qui répondent au marché du travail et qui ne sont pas bourrés de philosophie et de cours inutiles.

Et puis, pour le peu de pauvres qu'il reste, les autres sont tellement riches qu'ils donnent généreusement aux oeuvres de charité.

Et les oeuvres de charité sont là pour aider les gens à s'en sortir et non pas juste pour continuer à les faire vivre dans leur pauvreté.

R. David

Ce n'est pas la pauvreté qui encourage la criminalité aux États-Unis, mais plutot la guerre draconienne contre la drogue et contre les dépendants.

Quelqu'un qui est sur un down de crack ou de crystal meth va commettre des crimes pour payer sa prochaine dose, et plus le prix de sa prochaine dose est cher, plus il risque de commettre un crime (ou se prostituer) pour se la payer.

Dans une société libertarienne, il n'y a pas de lois pour forcer ces dépendants dans le marché noir et les profits astronomiques et le crime organisé qui en résulte.

Steven

Merci pour vos commentaires.

@R.David

J'ai vu un documentaire intéressant en ce qui concerne la drogue il y a qques semaines. Ce sont des ex policiers au Canada et aux USA qui étaient pour la légalisation de toutes les drogues. Ils expliquaient que le fait que la drogue était illégale faisait monter le prix à cause du risque relié à sa production. Puisqu'il en coûtait plus cher pour se la procurer, le risque que le dépendant fasse un crime pour se la procurer était plus grand. De plus, il y avait toutes les guerres assez violentes de gangs de rues et de bandes criminelles organisées qui se disputaient les territoires. La légalisation n'entrainerait pas nécéssairement une baisse de la consommation mais elle entrainerait une baisse spectaculaire du crime relié à sa production et à sa vente. La légalité entrainerait également une baisse de prix et se serait un marché moins profitables pour les vendeurs et les producteurs qui se lanceraient probablement dans la vente d'autres choses plus payantes ou deviendraient tout simplement des compagnies légales.

@Martin Masse

Merci pour la précision. C'était, en qques sorte, le morceau de casse-tête que j'avais besoin pour relier la théorie et la réalité. Il est vrai que les gens attribuent souvent la hausse de crime à la disponibilité de fusils. Cependant, le fusil n'est que le moyen utilisé pour commettre le crime et n'est pas sa cause. La cause est plus profonde mais malheureusement, la plupart des gens ne s'arrêtent qu'au superficiel.

@Think Big Sti

Je suis en accord avec tout tes commentaires sauf pour les deux dernières lignes. C'est le genre trop beau pour être vrai et utopique. Je crois fortement que la façon de vivre libertarienne apporterait beaucoup de positif à la société et que c'est le meilleur système qui soit. Cependant, je ne crois pas que tout le monde serait riche à craquer (bien que le niveau global de richesse augmenterait) et que les qques pauvres restants iraient voir des oeuvres de charitée débordantes d'argent (bien qu'eux aussi auraient probablement plus de fonds). Rien est parfait en ce bas-monde. Tout les maux affligeant les humaines depuis notre apparition sur Terre subsisteront toujours sauf qu'ils seront grandement réduits dans une société libertarienne.

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Citations

  • « L'État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde. »

    – Frédéric Bastiat, 1848

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