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23 septembre 2008

Commentaires

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Steven

Comme le mentionne M. Dorais, la gauche a raison d'être fâchée contre l'attribution de milliards de dollars aux institutions financières qui ont mal géré leur affaires en partie grâce aux incitations à mal gérer reçues du gouvernement américain. Cependant, cette même gauche devrait être contente de voir la nationalisation de plusieurs grosses compagnies!

steven

Voici un bout d'article copier/coller:

Mais les intervenants qui se sont succédés en cette première journée ont tous été clairs: la solution doit être mondiale. Le président français Nicolas Sarkozy a invité les dirigeants des pays "les plus directement concernés" à se réunir avant la fin de l'année pour tirer les "leçons (...) de la crise financière la plus grave qu'ait connue le monde depuis celle des années 30".


Il a plaidé pour la reconstruction d'un "capitalisme régulé", dans lequel les banques renoncent à la spéculation, régi par des règles prudentielles permettant "d'amortir les chocs au lieu de les aggraver". Nicolas Sarkozy a demandé aux dirigeants de "gérer collectivement les crises les plus aiguës, que nul, pas même les plus puissants d'entre nous, ne peut résoudre seul". "Pour moraliser le capitalisme financier, nous ne pouvons pas attendre", a-t-il avancé.


Même son de cloche du côté de son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva. "Le caractère mondial de cette crise implique que les solutions adoptées soient également mondiales et prises dans un cadre multilatéral légitime et reconnu, sans impositions". Il a observé que "les institutions économiques internationales n'avaient aujourd'hui ni l'autorité, ni les instruments dont elles ont besoin pour empêcher l'anarchie de la spéculation". Et de renchérir: "Nous devons les rebâtir sur des bases entièrement nouvelles."


Auparavant, dans une série d'interviews, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad avait affirmé que les interventions militaires américaines dans le monde avaient contribué à l'effondrement des marchés financiers. "Les problèmes n'apparaissent pas soudainement", a-t-il déclaré au Los Angeles Times. "Le gouvernement américain a commis une série d'erreurs ces dernières décennies", notamment en imposant un lourd engagement militaire à l'économie américaine. "Il s'agit de coûts importants", a-t-il poursuivi.

FIN de l'article

On peut voir ici qu'on parle d'une intervention étatique massive à l'échelle planétaire pour enrayer un problème causé par l'État. Curieusement, le seul qui ait trouvé une fraction de l'équation du vrai problème est le président iranien! On veut donc resserrer le contrôle étatique et imposer un socialisme planétaire. Est-ce la leçon qu'on va tirer de la crise???

Math G

Au fond ce que le gouvernement américain fait actuellement est la même chose que le gouvernement québécois fait en subventionnant des entreprises. De toute façon personne ne peut éviter une récession, l'économie est cyclique comme des montagnes russes.

J-F

Ayoye... C'est déprimant... Vers ou on s'en va???!

J-F

Ou est-ce que je peux acheter de l'or en région (Abitibi)?

FrancisD


@J-F

Un joaillier ou une bijouterie peut peut-être t'aider la dessus. Il faut regarder bien sur combien il te vendra au dessus du "spot price" ainsi que le "spread"; la différence entre ce qu'il demande et ce qu'il offre pour le même bullion.

Au Canada, aucunes taxes ne s'appliquent sur l'or 24 karats (.9999)

J'en ai acheté récemment, si je reçois le tout à la date prévue, je te le recommenderai en privé si tu le veux.


Marc

Tu peux aussi acheter un ETF comme IGT sur la bourse de Toronto. C'est un trust d'or qui suit la valeur de l'or. Chaque action représente la valeur de 0.10 onze d'or 24 karats.

Jean-François Hébert

@J-F

Tu peux aussi acheter de l'or directement chez Kitco. Ils expédient le colis par la poste, avec les assurances appropriées.

Ça peut valoir la peine de comparer le prix de revient final avec une bijouterie.

Guillaume M.

@ Dorais,

Devant la crise des subprmies, vous dîtes que le monopole de la monnaie est une des causes très importante en plus du contrôle qu'exerce la Réserve fédérale sur les taux d'intérêt. Je suis d'accord sur le fait que la Réserve fédérale ait gonflée la masse monétaire à un point très dangeureux, mais je ne serais pas prêt à abolir cette intistution. Il est ainsi puisque je me demande qui et comment les taux d'intêret seraient fixés et qui imprimerait l'argent en plus de décider de la quantité à injecter dans l'économie. Pouvez-vous me répondre?
Merci

Kevin

@ Guillaume M.

Qui décide de la quantité de vêtement fabriqué dans le monde? Qui décide de la quantité d'ordinateur fabriqué? Qui décide du nombre de comptable qui entreront sur le marché du travail cette année? Qui décide du nombre de compagnies dans un domaine X? Qui a la décision centralisée de tout ça?

Francois Mottard

@Guillaume M.

Pourquoi a-t-on besoin d'injecter de l'argent dans une économie? Sans augmentation de la masse monétaire, les prix ont une tendance naturelle à baisser et c'est ce qui s'est produit en Amérique du Nord au 19e siècle à l'exception de la Guerre de Secession et quelques épisodes comme l'année sans été en 1816.

Supposons que deux de tes amis te demandent de leur prêter de l'argent et que tu as assez d'économies pour faire un seul prêt. Tu vas assumer le risque que ton ami ne repaie pas et tu ne pourras pas dépenser ton argent tant que tu n'auras pas été remboursé. Tu vas probablement demander un taux d'intérêt en fonction du risque que tu perçois et de la durée du prêt. Ton ami est libre d'accepter ou de refuser tes conditions.

Le libre marché fonctionne de la même manière mais, à plus grande échelle. Si tu demandes 8% à ton ami et qu'il peut trouver le même prêt à 5% chez un inconnu, il va probablement choisir le plus bas taux. Si tu demandes 10% et qu'il pense obtenir un rendement de 8%, il va probablement refuser.

Est-ce que tu aimerais que ton voisin passe ses journées à imprimer de l'argent et aille vider l'épicerie locale avec sa monnaie contrefaite? C'est pourtant le seul et unique rôle d'une banque centrale qui le fait à coup de milliards.

Il n'y aucun besoin qu'un messie détermine le taux d'intérêt ou la quantité par illumination du St-Esprit ou de manière plus réaliste par le niveau de fraude avec lequel il croit pouvoir tromper la population sans se faire lyncher.

Kevin

C'est bien basic à comprendre, lorsqu'une banque manque de liquidité, elle doit augmenter ses taux pour attirer l'épargne et décourager l'emprunt risqué. Ça se fait dans un cycle normal et nos politiciens ont toujours tout fait pour empêcher l'épargne (stimuler la consommation pour stimuler l'économie)... mais en fait ils ne font que reporter le problème et il arrive un moment où c'est pire que pire. C'est arrivé au début du siècle (1930) et on recommence la même connerie : On augmente la masse monétaire qui détruit l'épargne, encourage le crédit et nuit à l'investissement... puis on crée plus d'argent pour investir... avec de l'argent qui vaut de moins en moins.

Philippe David

@ Kevin

«On augmente la masse monétaire qui détruit l'épargne, encourage le crédit et nuit à l'investissement... puis on crée plus d'argent pour investir... avec de l'argent qui vaut de moins en moins.»

C'est pire que ça, car au préalable, le gouvernement américain a activemenent poursuivi un politique agressive d'accessibilité à la propriété et a utilisé Freddie Mac et Fannie Mae, ainsi que renforcé le Community Reinvestment Act (CRA) pour forcer les banques à accorder beaucoup plus de prêts à risque qu'elles ne l'auraient fait autrement, causant la bulle immobilière à l'origine de cette crise. L'augmentation de la masse monétaire n'a été en fait que le déclencheur. L'origine de la crise remonte à bien plus loin que ça.

André Dorais

Guillaume,

Les taux d’intérêt sont déjà établis par le marché, la Fed peut uniquement les influencer. Elle influence énormément les taux à court terme par l’entremise du Federal Funds Target Rate (http://www.federalreserve.gov/fomc/fundsrate.htm), mais c’est le marché qui établi le Federal Funds Rate (http://www.newyorkfed.org/markets/omo/dmm/fedfundsdata.cfm). Lorsque les médias parlent du Federal Funds Rate, ils font allusion au Federal Funds Target Rate. Ce taux est établi pour une journée. La Fed tente d’atteindre le taux cible (Federal Funds Target Rate) en achetant ou en vendant essentiellement des bons du Trésor.

La Fed ne transige pas directement sur les marchés des capitaux, elle passe plutôt par l’entremise de banques attitrées (http://www.newyorkfed.org/markets/pridealers_current.html). Lorsqu’elle achète des bons du Trésor, elle paye avec de l’argent fraîchement imprimé. Ayant plus d’argent entre leurs mains, les banques sont incitées à en prêter davantage et à meilleur taux. Lorsque la banque centrale achète des obligations son but est de «fouetter» l’économie, tandis que lorsqu’elle vend des bons du Trésor, elle tente de la ralentir.

Enlève la banque centrale et les institutions financières vont se contenter d’établir les taux d’intérêt d’après les offres et les demandes des consommateurs. Plus il y aura de compétition entre elles, plus les consommateurs en sortiront gagnants. Enlève la banque centrale et la nature de la monnaie ne sera plus de papier, mais de métal, fort probablement de l’or et de l’argent métallique. On continuera à utiliser quotidiennement les comptes chèques et d’épargne, les cartes de crédit et de débit, mais leur contrepartie sera constituée de monnaie métallique plutôt que de monnaie de papier et électronique. Celle-ci est trop facile à multiplier, particulièrement lorsqu’elle est sous le contrôle d’un monopole.

Tu n’entendras pas beaucoup parler de cette perspective économique parce qu’on ne l'enseigne pas aux universités. Elle bouleverse l’ordre établi et en ce sens elle est radicale, mais elle ne force personne à y adhérer. Au contraire, la banque centrale a été établie par la force de la loi sous le prétexte que le marché, laissé à lui-même, est trop chaotique. Il s’agit plutôt d’une incompréhension du marché, qui n’est rien d’autre que l’échange volontaire de biens et de services entre individus. On se retrouve devant le paradoxe suivant : l’État donne constamment des leçons de morale au marché en utilisant la coercition et il utilise la coercition parce qu’il se croit doté d’une plus grande moralité que lui. Cette position me semble d’autant plus radicale qu’elle est injuste et inefficace.

Steven

@André,

Merci, tu as contribué à mon éducation aujourd'hui! :). Si je comprend bien, le Target Rate serait comme le taux directeur au Canada? Est-ce que la Banque du Canada opère comme la Fed?

André Dorais

Steve,

Le taux directeur est effectivement le taux cible de financement à un jour. Le Canada procède de la même façon qu'aux États-Unis. Pour plus détails, voir notamment les points 7 & 8: http://www.banqueducanada.ca/fr/faq/faq_banque_monetaire.html#8

Philippe Texier

@ André

Merci pour votre enseignement.

Question:
L'argent, les milliards qui sont disparus dans la débâcle financière, ne sont-ils pas des milliards «virtuels». Aucun billet de banque en papier n'est disparu. Aucune maison ni aucune voiture ne sont disparues non plus. Aucune usine ni aucun moyen de production n'a été volatilisé!
Donc il reste les même biens physiques et la même quantité de billets de banque en circulation n'est-ce-pas?
Donc plus de biens matériels par billet de Banque. Est-ce un effet déflationniste?

Pour compenser, on va imprimer des milliard de billets de banque ... et l'équilibre antérieur sera rétabli.
Est-ce comme cela que ça fonctionne?

Steven

@André

Merci André. Je lis que la BDC souhaite que les banques échangent à ce taux (taux d'un jour). Cependant elles ne sont pas obligées de le faire. Quels sont les avantages et les désavantages des banques de suivrent ces taux? Pourquoi semblent-elles le faire la plupart du temps? En d'autres mots, pourquoi certaines banques réalisant qu'elles étaient en manque de liquidité n'ont tout simplement pas augmentées leurs taux d'intérêts même si ce n'est pas ce que la BDC avait comme taux cible?

André Dorais

Philippe,

Les moyens de production ne se sont pas volatilisés, mais certains seront abandonnés ou, dans la mesure du possible, utilisés à d’autres fins. Plusieurs investissements sont à jamais perdus. Il y a donc perte réelle de richesse et il n’existe pas de moyen magique de la compenser. On peut compenser un stock de monnaie perdu (déflation) par un autre (inflation), mais cela ne rééquilibre pas la richesse. Au contraire, on en accentue la redistribution au profit de ceux qui ont accès en premier à la nouvelle monnaie : certaines gens du secteur financier, gouvernements, etc. Il s’agit d’un système extrêmement injuste, qui, en cas de crise, comme celle actuelle, peut faire boule de neige, car plutôt que de le remettre en question, on risque de l’utiliser à fond. On ne le remet pas en question parce qu’on accorde une confiance aveugle aux autorités gouvernementales et intellectuelles.

Steven,

Le taux est compétitif et les banques se font généralement confiance entre elles, du moins lorsqu’il n’y a pas de crise. Les banques d’investissement (actions, obligations, etc.) font surtout leur argent en vendant et transigeant des produits financiers et en offrant leurs expertises. Elles n’acceptent pas autant l’épargne des gens que les banques commerciales, de sorte que je vois mal l’avantage qu’elles auraient à augmenter leur taux.

JLL

Libéral, j'ai toujours considéré les libertariens comme des compagnons de route avec lesquels je me devais d'être en bon terme. Cependant, dans la grave situation actuelle, je ne suis plus d'accord avec vous. Il arrive un moment où il faut faire preuve de pragmatisme, ce que je fais. Vous en revanche, continuez dans votre dogmatisme. En temps normal, ca ne m'aurait pas dérangé mais là si.

Alors bien sûr, je vous entends déjà derrière vos écrans en train de fustiger contre moi: "tu parles d'un libéral ouais, une tarlouze étatiste de plus même pas capable d'aller au bout de ses idées. C'est en période de crise qu'on reconnait les authentiques défenseurs de la liberté! Tous des vendus communistes c'est pas possible... Heureusement qu'il y a moi, dernier défenseur des vraies valeurs libérales." Et là je dis stop au scandale!

Vous savez très bien, car vous n'êtes pas des idiots, que l'on court le risque d'un grave resserrement du crédit au pire un risque systémique. Vous préférez laisser le système se crasher en priant pour que vous ayez raison et que le drame ne soit pas si grave que ca, que de pactiser avec le diable pour une fois. Admettons que l'on suive votre solution, que ca se passe mal. Au moins on pourra dire que le dogme n'a pas été violé. Ca nous fait une belle jambe. En gros vous préférez prendre le risque de repartir éventuellement de très bas après la crise que l'on aura pas tenté d'empêcher puis de remonter ensuite, que de pactiser avec le diable, violer le dogme une unique fois mais s'en sortir et recommencer le combat après. Soutenir le libéralisme à ce niveau-là c'est grave.
Je pense que c'est justement parce que le système n'a malheureusement jusque là pas été comme nous le souhaitions, que nous sommes obligés d'accepter un compromis.

Sérieusement, comment voulez-vous convaincre des être humains d'adopter les valeurs libérales si vous faites preuve d'un fanatisme comparable à celui de vos pires ennemis?

Pour ce qui est du plan Paulson que vous dénigrez naturellement, je ne suis à nouveau pas d'accord avec vous. Bien sûr le contribuable ne devrait pas mettre la main à la poche et les établissements ayant fait des erreurs devraient crever. Ca n'est malheureusement pas possible actuellement. Dans 30 ans, quand nous aurons évolué vers plus de libéralisme alors oui cette option sera envisageable. Vous oubliez aussi que les créances que l'Etat américain va acheter reprendront de la valeur au point de permettre des bénéfices (éventuellement rembourser la dette avec). Il n'y a pas de raison que se ne soit pas le cas. Par dogmatisme la encore vous dites non.


Au revoir

JLL

Et là je vous vois venir: pourquoi l'Etat qui a toujours échoué (je plussoie) réussirait-il à faire mieux que le marché cette fois-ci? Je vous retourne la question

Kevin

@ JLL

Facile à comprendre : le ralentissement économique est nécessaire, M. Masse l'a démontré 1000 fois dans ses billets.

À chaque fois qu'on le repousse, on se retrouve avec un problème plus large et plus complexe. Ils ont repoussé le ralentissement pendant 8 ans et vous voudriez qu'on continue encore, qu'on détruise l'épargne (au lieu du crédit...) et distortionner encore plus l'économie?

L'économie est beaucoup plus résiliente que vous semblez le croire, un ralentissement ne détruira pas la société, il va seulement ralentir la croissance qui elle-même repartira à mesure que les mauvais investissements seront nettoyés. Si on continue à repousser le ralentissement par la création d'argent artificiel, on ne fait que reporter et amplifier le problème.

Ce n'est pas dogmatique que de voir que.. la même situation est arrivée de 1920-1930 et que l'État fait la même connerie..

JLL


Avec les distortions, le malinvestissement, le nettoyage je suis plus ou moins d'accord. En revanche, je pense que vous faites trop une fixette sur la création monétaire. Je suis aussi sceptique que vous quant à la politique monétaire discrétionnaire, mais si vous regardez l'évolution de la masse monétaire aux US depuis les 25 dernières années, il n'y a rien de catastrophique là-dedans. On est loin de la pureté de l'étalon-or mais quand même... Ca n'est pas tant l'évolution en quantité de la masse monétaire qui est importante mais bien plus la régularité de l'évolution. Or jamais la masse monétaire n'a crû aussi régulièrement que ces 25 dernières années. Malgré la manipulation des taux d'un extrème à l'autre, Greenspan a réussi à conserver une augmentation presque constante. Friedman n'est pas mort.

Steven

@JLL

"Vous oubliez aussi que les créances que l'Etat américain va acheter reprendront de la valeur au point de permettre des bénéfices (éventuellement rembourser la dette avec)"

-Si l'on applique votre raisonnement jusqu'au bout, pourquoi l'État n'achèterait pas 100% des créances et ne nationalise pas l'ensemble des compagnies financières? Les États-Unis pourraient repayer leur dette publique beaucoup plus rapidement! Et tant qu'à y être, pourquoi s'arrêter là? L'État devrait nationaliser tout ce qui enregistre des profits. la dette partirait vite, vite, vite! Imaginer toute l'argent que l'État ferait! Wow!!! Attend JLL, attend un peu... Je crois que je vois trop petit. Si l'on veut vraiment se faire de l'argent, le plan Paulson vaut de la marde!! L'État devrait faire imprimer beaucoup plus que 700 milliards. Moi je propose 700 000 milliards. Là, il n'y a plus de dette aux USA, tout le monde a été sauvé de la crise financière et on pourrait même acheter une grosse partie des compagnies privées aux USA. Imaginez combien d'argent entrerait maintenant dans les poches du gouvernement. Il pourrait même couper la plupart des impôts et des taxes. Il ne vivrait que des créances et profits des compagnies nationalisées! Il pourrait redistribuer une grosse partie de ces profits aux citoyens sous forme de services. Ce serait si merveilleux.

Attendez un peu. Oh! Mais ce chemin a déjà été emprunté dans le passé. Qui l'a fait??? hmmm. Attends un peu JLL. Laisses-moi me souvenir. Ah! Je me souviens. C'est l'URSS!

JLL

Ola calme-toi Steven, c'est juste l'opportunité de faire d'une pierre deux coups, dans une situation où tout le monde veut se débarasser de ces créances pourries. A long terme la spéculation sur ces créances est gagnante, mais personne n'ose prendre le risque à court terme.

"L'État devrait faire imprimer beaucoup plus que 700 milliards". Commence par relire le journal.

Ca y est, qu'est-ce que je disais, on va m'assimiler à un communiste au moindre désaccord. C'est chose faite (Comment convaincre les gens de cette manière là je te le demande). Il y a un fossé entre 100% Etat et 0% Etat. J'anticipe la rhétorique "rien ne nous dit que l'Etat ne va pas grandir davantage"

Steven

@JL

Que l'on injecte un peu ou bcp de poison à qqun, ça demeure du poison quand même. Le fait que tu ais changé d'idée lorsque les temps viennent un peu plus durs me fait penser à la femme ou à l'homme abusé dans une relation. Lorsqu'on lui parle, il sait de façon pertinente pourquoi il doit quitter son/sa partenaire. Ces raisons sont rationnelles et cohérentes. Lorsque vient le temps de l'épreuve (laisser son/sa partenaire), il a peur et soudainement, tout se brouille. Il/elle dit aux autres: "vous savez, ce n'est pas si simple que ça. Je dois être réaliste. Je sais qu'on était sur la même longueur d'onde mais ce n'est plus pareil". Toutes les excuses sont bonnes.

Tu sais JL, LA LIBERTÉ VIENT AVEC LA RESPONSABILITÉ. LES DEUX SONT INDISSOCIABLES. Sois tu acceptes tes erreurs, apprends et recommences en ne commentant plus ces erreurs ou tu ne prends pas responsabilité de tes erreurs, tu attends que les autres viennent à ton secours (bailout plan), tu n'apprends rien et tu perds une partie de ta liberté (socialisation d'une partie de l'industrie financière).

Mon exemple où tu m'as dit de me calmer est très pertinent car lorsqu'on empêche qqun d'apprendre, il va recommettre les mêmes erreurs. Les gens vont toujours penser que le libre marché fait défaut et que l'État doit intervenir pour réparer tout ceci. Plus cet erreur relié au crédit sera répété, plus l'État va s'accaparer une partie importante de l'économie en socialisant les pertes. Plus l'État socialise une partie de l'économie, plus on se soviétise. Plus on se soviétise, plus on arrive près de la faillite.

Durant la Grande dépression, l'État s'est accaparé un bon bout de l'économie et plusieurs créatures étatiques toujours présentes aujourd'hui ont été créé à ce moment là de l'histoire.

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Citations

  • « L'État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde. »

    – Frédéric Bastiat, 1848

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