Vous avez une courte analyse libertarienne à proposer sur un sujet d'actualité? Une information à transmettre à l'ensemble des lecteurs? Une question à poser à un collaborateur du QL ou à un autre intervenant sur le blogue? Un commentaire quelconque à soumettre qui ne cadre pas dans les fils de discussion des autres billets? Ce fil de discussion libre est l'endroit pour le faire.
Notez bien que les interventions doivent avoir une pertinence d'un point de vue libertarien québécois et que les commentaires qui n'ont vraiment rien à voir de même que les échanges purement personnels seront effacés. Dans ce fil comme dans les autres, il faut toujours garder à l'esprit qu'on ne s'adresse pas uniquement à un interlocuteur, mais aux milliers de visiteurs qui nous liront demain ou dans cinq ans.
J'aimerais savoir ce que pense les libertariens du film The Corporation.
Devrait-on abolir les corporations (personnes morales) tel que prôné par les libertaires et autres anarchistes?
Rédigé par : Martin | 01 novembre 2008 à 22h32
J'aimerais savoir aussi quoi répliquer à certains gauchistes de mon entourage qui me disent comment Enron est la preuve que le capitalisme est un échec.
Rédigé par : Martin | 01 novembre 2008 à 22h35
J'aimerais savoir si Mathieu Bréard est encore collaborateur du QL?
Rédigé par : Sophie | 01 novembre 2008 à 22h47
@ Sophie,
Nous n'avons pas publié de texte de Mathieu Bréard depuis un bout de temps, mais nous n'avons aucune liste officielle de collaborateurs. Sont collaborateurs ceux qui nous soumettent des textes que nous acceptons de publier. Comme je n'ai pas de contacts réguliers avec lui, je ne peux pas vous dire s'il va ou non continuer à écrire pour nous.
@ Martin,
Je n'ai pas vu le film. Le statut juridique des entreprises serait probablement un peu différent dans une société libertarienne, mais je ne partage pas le point de vue des libertaires et des rares libertariens qui affirment que leur existence dépend d'un privilège qui viole les droits individuels.
D'autres ont écrit là-dessus (voir par exemple http://blog.mises.org/archives/004269.asp ). L'argument central tourne autour du concept de responsabilité limitée des actionnaires, qui sont distincts de la "personne morale" qu'est l'entreprise. On peut toutefois très facilement imaginer que dans une société libertarienne, des entrepreneurs s'associeraient pour former une entreprise et qu'une condition pour faire affaire avec eux serait d'accepter la responsabilité limitée des associés. Je pense que les avantages d'une telle organisation sont tels que la plupart des gens continueraient à faire affaire avec eux volontairement, même sans le soutien légal de l'État à ce type d'organisation économique. On peut aussi imaginer un système d'assurance juridique dans les cas où les actionnaires seraient tenus responsables des actions de la compagnie.
Les opposants aux entreprises à responsabilité limitée disent que ce système est une façon pour des individus d'échapper à leur responsabilité. On pourrait leur répliquer qu'ils veulent rendre chacun responsable de toutes les actions commises par d'autres avec qui ils collaborent pour produire quelque chose. Comme les entreprises dans leur forme contemporaine ont émergé en grande partie à cause d'interventions des gouvernements (durant la période où le mercantilisme était l'idéologie dominante, les compagnies comme la Compagnie de la Baie d'Hudson était des entités constituées par une décision du gouvernement et recevant des privilièges de l'État), il est difficile de dire comment exactement elles auraient évolué dans un contexte libertarien. Mais cela ne signifie pas qu'on devrait les abolir, pas plus qu'il faudrait abolir les écoles parce que le gouvernement contrôle l'éducation de nos jours.
Concernant Enron, j'avais écrit un éditorial sur le sujet en 2002: "Enron et les vertus du capitalisme",
http://www.quebecoislibre.org/020216-2.htm .
Rédigé par : Martin Masse | 01 novembre 2008 à 23h34
L'INDUSTRIE QUÉBÉCOISE DU PORC EST TOTALEMENT INSENSÉE!!!
http://www.cyberpresse.ca/opinions/chroniqueurs/alain-dubuc/200811/01/01-35277-une-histoire-de-cochons.php
Comment se fait-il que nous laissions ce genre d'arnaque se poursuivre???
Des commentaires???
Rédigé par : François1 | 02 novembre 2008 à 05h21
J'aimerais savoir ce que pensent les libertariens et quels sont selon l'idéologie libertarienne les solutions à apporter au problème suivant :
Les projections démographiques de l'onu pour les populations occidentales sont catastrophiques pour les autochtones d'europe et du nord de l'amérique :
"""""En 2100, si l’immigration depuis les autres continents continue, et si la natalité des Européens d’origine, c’est-à-dire des Blancs européens, reste à environ 1,4 enfants par femme, l’Europe aura :
- 520 millions d’habitants au total, dont
- 170 millions d’habitants d’origine européenne, c’est-à-dire des Blancs européens.""""""
Extrait de la page web suivante : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=32156
Que faire de manière générale face à une extinction possible des autochtones de l'europe sachant que bien souvent c'est PAR LEUR LIBRE ARBITRE que certains malheureusement refusent d'avoir des enfants et que les politiques d'incitation à la natalité en europe sont catastrophiques ou du moins sans effets, tandisque dans d'autres pays qui n'ont pas la même richesse que nous on continue à avoir des enfants avec des revenus moindres sans pour autant risquer la famine.
Le problème que je pose est un vrai problème libertarien puisque nous assistons à l'extinction progressive d'une population donnée sans violence guerrière et que par exemple la communauté ashkénaze occidentale va s'éteindre parce qu'elle ne fait pas d'enfants : Hitler lui même n'aurait il pas été ravi d'entendre une nouvelle pareille ??? ne faut il pas user de la violence pour sauver des gens en voie de disparition, une disparition qui se fait dans l'indifférence générale ?
Rédigé par : Momo | 02 novembre 2008 à 08h47
Que pensez de la loi sur les pneus d'hiver ?
Je vois ca comme une atteinte a ma liberte... meme si j'ai toujours mis des pneus d'hiver.
Mais je vois surtout ca comme une subvention deguisee aux garagistes, manufacturiers de pneus... un peu comme Bastiat le decrit si bien.
Le probleme est d'expliquer ca a qqn qui soutient que c'est mieux pour la securite de ses enfants pour qu'ils ne soient pas frappes par un chauffard sans pneus d'hiver.
J'ai bien de la misere avec ca... on emmerde 99.9% pour le 0.1% fautifs (chauffard et pas de pneus d'hivers)
Rédigé par : Jerome | 02 novembre 2008 à 09h33
"L'INDUSTRIE QUÉBÉCOISE DU PORC EST TOTALEMENT INSENSÉE!!!
http://www.cyberpresse.ca/opinions/chroniqueurs/alain-dubuc/200811/01/01-35277-une-histoire-de-cochons.php
Comment se fait-il que nous laissions ce genre d'arnaque se poursuivre???
Des commentaires???"
-Tant que l'argent 'd'alchimiste' existera, les gens/industries/lobbys/etc, demanderont que les états interviennent pour venir 'réglementer' *les effets* de l'existence cette même fausse monnaie.
Le résultat de la situation actuelle ? Ça donnera invariablement le genre de 'folie' que Dubuc décrit si bien.
Mais lui, comme tant d'autres, s'attardent qu'aux symptômes dysfonctionnels de l'existence même de notre système monétaire.
C'est tellement simple à comprendre, mais l'illusion si puissante, que peu de gens si attardent, surtout pas les adeptes inavoués de cet argent 'pyramidal':
Malheureusement, et jusqu'à preuve du contraire, les Alain Dubuc et Pratt de ce monde, et TOUS les journalistes de La Presse sont probablement de cette 'gang' là. ;-(
Rédigé par : Sébastien Tremblay | 02 novembre 2008 à 09h51
@ Martin;
"Le statut juridique des entreprises serait probablement un peu différent dans une société libertarienne"
En quoi ?
Pour ma part, ce n'est pas tant le statut juridique des compagnies qui est à modifier, mais plutôt l'existence même de l'argent de Monopoly; la base de toutes les dérives actuelles.
Ainsi, les bourses d'argent de Monopoly (et toutes les dérives qu'elles amènent), et la concentration de ce capital de Monopoly entre les mains de ceux qui possèdent le 'droit' d'inventer de l'argent de Monopoly (ou entre les mains de ceux qui sont 'proches' de ceux qui possèdent ce 'droit'), ne pourront plus exister sous leurs formes actuelles et ne pourront tout simplement plus distortionner le véritable 'libre-marché'.
Rédigé par : Sébastien Tremblay | 02 novembre 2008 à 10h01
"Que pensez de la loi sur les pneus d'hiver ?"
Ma réponse va peut-être te sembler bizarre et même 'déconnectée' de la réalité, je crois cependant qu'elle reflètera l'entière réalité dans laquelle nous vivons actuellement.
1) Tant que la fausse monnaie existera;
2) Un état 'régulateur' et 'compensateur' sera justifiable et ce, pour 'compenser' les distorsions qu'elle (la fausse monnaie) induit dans le 'libre-marché';
3) Cela donnera des lois comme le 'no-fault' ou si aimes mieux: la 'responsabilité collective';
4) Et -toujours pour venir contrebalancer les distorsions de la fausse monnaie- de plus en plus de lois, comme celles sur les pneus d'hivers.
Tout part de notre système monétaire basé sur de l'air. Vraiment tout.
Mais qui -à part les libertariens- en parle ? ;-)
Et si mon analyse est collée à la réalité, nous serions vraiment tous dans un système 'pyramidal', où ceux qui possèdent le moyen de créer l'argent à partir de rien, ont tout intérêt (petit jeu de mots ici), à tout faire pour que le moins de gens en parlent et/ou en prennent conscience ?
Rédigé par : Sébastien Tremblay | 02 novembre 2008 à 10h16
En réponse à Momo, on ne peut pas forcer à faire des enfants des gens qui n'en ont pas envie, du moins dans les pays démocratiques. Et encore, en Iran où règne une théocratie totalitaire, le taux de natalité s'est effondré malgré les appels des mollahs pour que les femmes fassent des enfants - et ne fassent même que cela. La plupart des femmes occidentales n'ont pas envie de connaître le sort de leurs grands-mères, qui avaient un gamin presque chaque année car le curé leur faisait la morale si elles n'étaient pas de nouveau enceintes 6 mois après avoir donné naissance. A part quelques milliardaires qui aiment les familles nombreuses, ou des intégristes religieux de tout bord motivés avant tout à croître et multiplier, quelles sont aujourd'hui encore les perspectives de la plupart des mères de familles nombreuses ? Compter les sous chaque jour, porter les mêmes vêtements pendant des années, rapiécer ceux des enfants, ne jamais sortir, manger des patates tous les jours, etc. (et je ne parle pas du délabrement physique). Les femmes n'ont tout simplement pas envie de cette vie là et en général leurs conjoints sont d'accord avec elles.
Vous me direz, on pourrait n'avoir que, disons, 3 enfants par famille, ce qui ne transformerait pas nécessairement la vie quotidienne en cauchemar XIXè siècle et assurerait le renouvellement des générations. C'est vrai, mais il faut croire que pour beaucoup de couples c'est encore trop. Le 3è enfant vous force en général à déménager, à quitter le centre des villes pour les banlieues, à changer de voiture, à modifier significativement votre style de vie et ce d'une façon qui paraît encore trop coûteuse à tout point de vue à beaucoup de familles. Les idéaux de la société actuelle n'y encouragent pas et ce n'est pas qu'une question d'argent. La majorité des habitants des pays occidentaux ont envie de fun, de consommation, de "moi d'abord". On peut le déplorer mais je ne vois pas comment inverser la tendance par la coercition. En France, après la fin de la 1ère guerre mondiale, il y a eu des lois natalistes très dures pour enrayer la saignée démographique ; les avorteurs étaient punis de mort et malgré cela la natalité a mis longtemps à remonter. De toute façon, d'un point de vue libertarien, les gouvernements n'ont rien à faire dans la chambre à coucher des gens (... ni sur la banquette arrière de leur voiture dans certains circonstances ...) C'est donc un sujet sur lequel le libre arbitre de chacun et l'intérêt de l'espèce entrent en collision.
Inversement, est-il légitime d'encourager le contrôle des naissances dans des pays pauvres dont la population continue d'exploser ? Vous pouvez remarquer qu'il s'agit d'un discours que l'on entend plus beaucoup mais je ne crois pas que ce soit au nom des principes libertariens ...
Rédigé par : marianne | 02 novembre 2008 à 12h30
"Vous me direz, on pourrait n'avoir que, disons, 3 enfants par famille, ce qui ne transformerait pas nécessairement la vie quotidienne en cauchemar XIXè siècle et assurerait le renouvellement des générations. C'est vrai, mais il faut croire que pour beaucoup de couples c'est encore trop."
Et voilà ! Ce n'est pas tant une question du nombres de femmes qui deviennent mères qui a baissé, mais bien du nombre d'enfants par femme qui enfante, qui lui a baissé drastiquement. Selon mes lectures/analyses (au cours des ans), la plupart des couples voudraient en avoir plus mais...
Comme vous dites:
"Le 3è enfant vous force en général à déménager, à quitter le centre des villes pour les banlieues, à changer de voiture, à modifier significativement votre style de vie et ce d'une façon qui paraît encore trop coûteuse à tout point de vue à beaucoup de familles"
-Pourquoi le supposé 'libre-marché' ne répond-il plus aux besoins des familles avec 3 enfants ou plus et ce, à un coût raisonnable ?
-Pourquoi le gouvernement doit-il intervenir pour forcer les 'méchants propriétaires capitalistes' à ne pas discriminer contre ce genre de familles ?
-Pourquoi les multinationales soi-disant 'libres'(facilement confondable avec les mégas entreprises du monde communiste); ne font-ils par plus de petites voitures pour 'accomonder' les familles avec 3 enfants?
-Pourquoi les loyes et le prix des maisons montaient/montent si vite ?
-Qu'est-ce qui cause l'inflation (surtout)?
Etc.
Si vous faites des recherches et que vous trouvez la réponses à ces questions, peut-être allez-vous réaliser que nous vivons de en moins en moins dans un système -que nous nommons à tort- 'libre-marché'?
;-)
Rédigé par : Sébastien Tremblay | 02 novembre 2008 à 13h35
Les systèmes politiques et économiques ne sont que les outils des individus. Qui me prendrait au sérieux si je disais demain que c'est mon tournevis qui m'oblige à réparer ma voiture ?
Ce que je veux dire c'est que : Lois, Polices, Gouvernements, ne sont rien de plus que des outils que nous avons conçu dans le seul but de réaliser un objectif. Certains outils sont des armes, certains autres ne fonctionnent pas. Mais en aucun cas il ne peut être justifié ou logique de vivre au travers de ces outils ou d'être dominé par eux...
Un outil reste un outil, il n'est là que pour réaliser nos aspirations d'individus et non les désirs de collectivités abstraites ou de toutes les autres abstractions.
Seuls comptent les choix des individus, pas des outils qu'ils ont créés.
C'est ça, la pensée libérale à mon sens.
Ai je tort ?
Rédigé par : Nativel | 02 novembre 2008 à 13h38
Mais je ne comprends pas ! Il n'a jamais été question de forcer les gens à faire des bébés. Ni d'une intervention du gouvernement. Mais simplement se mobiliser pour faire plus d'enfants au lieu de pratiquer un suicide incroyable. Or ce suicide n'est il pas aussi organisé par le gouvernement et des idéologies étatistes ? N'incite t on pas les gens à la libération sexuelle et à la diabolisation de l'avortement avec des moyens comme "l'éducation nationale" et les préventions contraceptives publiques ? des idéologies collectivistes Ne cesse t elle pas de diaboliser le pape parce qu'il émet une opinion sur l'avortement ? Les gouvernement et notamment le super état qu'est l'onu (qui est parfois pour ne pas dire entièrement dirigé par des caucasiens) n'organisent ils pas une immigration massive et parfois forcée en europe mais comme par hasard jamais en afrique ?
Où est donc passée votre lutte contre les hommes de l'état ?
Par ailleurs, la natalité est en baisse en iran et c'est peut être le seul pays non européen-caucasien-américain où l'on ne se reproduit pas massivement avec des incitations GOUVERNEMENTALES comme vous l'avez dit en iran à se reproduire !!!
Mais avec la dénatalité et l'extinction progressive des peuples d'origine europénne c'est aussi une certaine intelligence historique, technologique, scientifique et LIBERALE qui peut disparaitre. N'avez vous pas vu les statistiques sur les facultés intellectuelles particulièrement développées par exemple des allemands et tout ces peuples vont disparaitre dans l'indifférence générale organisé par le super état mondial de l'onu qui force les flux migratoires, les idéologies profondément collectivistes, les milliards d'afircains (qui ont une spontanéité démographique admirable) qui sont loin de se soucier de leur douzième enfant pour déménager en banlieue !!!!!
Mais tous ces prétextes pour justifier l'extinction des européens sont totalitaires et organisés par des idéologies collectivistes aprés la seconde guerre mondiale !!!! Vous doutez de ce que je dis sur l'onu ? petite piqure de rappel :
Pour le renouvellement des générations il faut RAPPELONS LE 2.1 enfants par femmes.
Le taux de fécondités des italiens, des espagnols est de 1.2 enfants, celui des grecs est de 1.3, celui des allemands est de 1.4, celui des français et des irlandais bien que meilleur, ne suffit pas vraiment pour un renouvellement réel des générations.
Par comparaison certains pays d'afrique sont à 6 enfants par femmes.
En 1900, l’Europe avait 450 millions d’habitants et l’Afrique 130 millions.
En 2000, l’Europe avait 720 millions d’habitants et l’Afrique 780 millions.
En 2100, l’Afrique aura 2200 millions d’habitants. (et ils auront le droit légitime d'émigrer)
L'ONU ESTIME QU'IL FAUT 13.5 millions d'immigrés non européens par an en europe pour compenser les pertes de fécondité. (et les gouvernements obéissent à leur super état !!!!!)
En 2100 si l'immigration a le même taux et que la fécondité ne change pas il y aura en europe 170 millions d'européens caucasiens sur une population de 520 millions d'habitants sans parler du phénomène de métissage.
Et je ne parle même pas de l'Amérique. Ces chiffres sont effrayants !!!!!
Je pense sincèrement que la lutte pour une natalité culturelle n'est pas étrangère à la lutte contre les hommes de l'état particulièrement des hommes de l'état et d'idéologues collectivistes qui organisent l'extinction de leur peuple... tout comme l'étatiste caucasien Hitler a été responsable de la mort de 9 millions d'allemands et les communistes de 21 millions de russes !!!! Mais ces chiffres sont effrayants ! Réveillez vous les libertariens.
C'est la perte des facultés intellectuelles créatives et innovatrices qui se dessine avec l'exctinction des blancs caucasiens un peu partout dans le monde et à la fin c'est le capitalisme lui même qui est menacé avec une perte du savoir scientifique que tous êtres humains ne peuvent maitriser (les peuples asiatiques par exemple ne sont aussi innovateurs ni n'ont les mêmes capacités de compréhension contrairement à ce que prétendent des études contestables), regardez plutot ce propos de Hans Hermann Hoppe :
"""""En fait, en tant qu'économiste on peut même aller plus loin et admettre la possibilité de la régression scientifique : un processus de consommation du capital, suivi par une baisse générale des niveaux de vie, une population moindre, une désintégration des marchés et de la division du travail, seraient le résultat inévitable d'un déclin dans la connaissance humaine de la nature"""""""
Le rationalisme autrichien à l'ère du déclin du positivisme
par Hans-Hermann Hoppe*
Rédigé par : Momo | 02 novembre 2008 à 14h31
Je n'ai pas l'impression que S. Tremblay pose les bonnes questions. Les "multinationales" ne discriminent pas les familles de 3 enfants, pas plus que les propriétaires d'appartements (sauf dans certains condos à New York, mais ils ne sont pas représentatifs). Le libre marché n'a rien à voir là-dedans. Il présente une offre qui correspond en gros à la demande : assez naturellement plus les appartements ou les maisons sont grands, plus ils sont chers. Or, chacun a son seuil de possibilités financières. Au contraire, baisser artificiellement les prix des loyers pour les familles de 3 enfants et plus fausserait l'équilibre entre offre et demande. Pourquoi un(e) célibataire devrait-il payer plus cher pour la même surface ? D'une part, ce serait contraire à l'équité (il paie déjà plus d'impôts), d'autre part cela aboutirait rapidement à une discrimination par les propriétaires qui, mystérieusement, ne loueraient plus à aucune famille mais seulement "comme par hasard" à des célibataires à qui il pourraient demander davantage pour la même surface. C'est précisément ainsi que l'on crée des pénuries et des hausses artificielles. Le système soviétique, qui était plein de ces soi-disants bonnes mesures étatiques, nous a donné l'exemple d'une décomposition économique totale fondée sur ces principes.
Plus généralement, cessons de croire que les gouvernements peuvent donner, à coups de mesures magiques, envie aux gens de faire des enfants. Les motivations pour cela viennent de bien plus loin, entre autres de l'image que les individus ont d'eux-mêmes, mais aussi de leur confiance en l'avenir, et cela ne se décrète pas.
En pratique, un des facteurs les plus incitatifs est l'existence de crèches qui permettent aux femmes de travailler tout en ayant des enfants. Un second salaire permet souvent de grimper un petit échelon, d'avoir une maison plus grande, plus proche, etc. Mais point n'est besoin pour cela de l'état. C'est du simple bon sens. En Allemagne où très peu de crèches existent : natalité proche de zéro ; en Suisse, où il y en a pas un certain nombre mais très chères (jusqu'à 120 francs suisses par jour, soit 100 € !), même résultat. En France où les crèches sont plus nombreuses et dans l'ensemble plus accessibles, il y a un peu plus d'enfants.
Rédigé par : marianne | 02 novembre 2008 à 15h07
@Marianne
Cependant, au Canada anglais, où moins de parents envoient leurs enfants à la crèche qu'au Québec, on retrouve un taux de natalité légèrement plus élevé. Aux États-Unis, où encore moins d'enfants (tjrs en pourcentage) vont à la crèche qu'au Canada anglais, on retouve un taux de natalité encore plus élevé...
Rédigé par : Steven | 02 novembre 2008 à 22h54
Les crèches sont un élément favorisant, pas un levier absolu bien sûr. Il faut aussi tenir compte dans les chiffres de la natalité liée aux immigrés, dont les traditions familiales sont parfois différentes, et qui ne sont pas non plus les "clients" classiques des crèches. Mais on s'éloigne là du domaine d'expertise du libertarianisme ...
Rédigé par : marianne | 03 novembre 2008 à 09h07
Pour ce qui est des naissances et de flux migratoire, mon approche au "problème" serait justement une politique totalement libertarienne.
1- Aucune subvention à la famille
2- Aucune aide sociale pour pour les personnes ne travaillants pas
3- Aucune aide humanitaire d'état
D'un coté on élimine une partie des pressions migratoires en se débarassant d'un environnement ou il peut être interessant pour quelqu'un sans formation de devenir une "usine à bébé"
D'un autre coté, on arrète de subventionner et aider les populations des autres pays en refilant la facture à la population local.
Après si des gens veulents changer de pays, qu'ils traillent et assumes eux mêmes leur niveau de vie et les coûts de leurs enfants, ce n'est plus un problème. C'est n'est pas le rôle de gouvernement de favoriser une éthnicité par rapport à une autre.
Rédigé par : Louis-Paul David | 03 novembre 2008 à 11h10
Je ne vois pas de mal dans la diminution de la population. Qui profite d'une population croissante ou stable? Le gouvernement. L'État est dans le trou avec son budget. Jadis, l'état s'est approprié le rôle de payer une retraite à ses citoyens. Il a perçu de l'argent dans la population active de l'époque qui fructifierait en l'investissant. Si l'état s'en était tenu à ça, les contribuables d'il y a 40 ans recevraient aujourd'hui une rente basée sur l'intérêt cumulé sur l'argent perçu durant toute cette période, plus ou moins le facteur de redistribution équitable.
J'ai pourtant l'impression que les élus n'ont pas pu s'empêcher de dépenser l'argent des rentes en justifiant leur actions sur des calculs actuariels. Les élus se sont dits que dans 40 ans, on paiera les rentes des retraités avec l'argent des contribuables du moment.
Alors qu'on sait maintenant que le nombre de contribuables diminuent et que le nombre de retraités augmentent, il y a de moins en moins de payeurs et de plus en plus de receveurs. Donc la charge des contribuables dans ce domaine augmentent. Si en plus, la population est appelé à diminuer, il n'y aura plus personne pour payer les manigances du gouvernement.
Pas étonnant que le gouvernement insiste pour la population se renouvelle. Ça prend des contribuables pour financer leurs idées collectivistes.
Selon ma compréhension de l'économie et des principes libertariens, même si la population diminue, les marchés vont s'adapter assez rapidement. Les producteurs produiront moins car les consommateurs en demanderont moins. Les emplois seraient plus rares, mais il y aurait moins de monde pour les occuper. Un nouvel équilibre s'installerait progressivement.
C'est en discutant d'un sujet du genre que je ne peux m'empêcher de mettre en lien les mots suivants:
État (state)
Statistiques
Statiques
Statu quo
Moins ca bouge, mieux c'est pour un gouvernement interventionniste et socialiste.
Rédigé par : Yannick Leduc | 03 novembre 2008 à 11h22
Certains des propos que je lis sont suicidaires :
1-d'abord l'arret des subventions à la famille bien qu'il soit souhaitable pour des raisons éthiques n'empéchera pas une culture de la reproduction frénétique culturelle mais non d'origine étatique. Le collectivisme avant d'être une action des hommes de l'état est avant tout un état d'esprit, une manière de réfléchir, une propagande sociale(...liste) qui influence des millions (milliards) de gens dans leur manière de vivre.
2-L'aide sociale et l'aide humanitaire sociale ne sont qu'une petite goutte d'eau dans l'océan collectiviste idéologique (endoctrinant des personnes privés pour des dons massifs sur des bases idéologiques douteuses et totalitaires) qui mène progressivement à l'extinction des caucasiens du fin fond du canada jusqu'en sibérie en passant par l'allemagne, l'amérique et la france.
3-Le fait que l'état ne puisse pas financer ses sévices avec une diminution de la population , n'est en rien une bonne nouvelle pour les autres peuples se reproduisant qui souffrent eux aussi d'étatisme (d'étatisme mille fois pir que le notre).
4-Le fait de justifier la diminution de la population caucasienne par une diminution conséquente d'étatisme est une pure conjecture incertaine sur l'avenir : rien na garantit que les hommes de l'état ne trouverot pas d'autres prétextes eu égard à une situation d'étatiser sous une autre forme encore plus insidieuse. De plus elle est une justification de l'extinction de l'INTELLIGENCE libérale et caucasienne dans le monde, organisée à l'origine par des idéologies d'extrême gauche.
5-Toute conjecture sur un monde anarcho capitaliste futur amène une argumentation contraire en faveur d'une autre conjecture même si le degré de réalisation de cette conjecture n'est pas le même. Autrement dit ce n'est en justifiant le suicide collectif des caucasiens (initié par des idéologies d'extreme gauche totalitaire) par une perte d'étatisme qu'il y aura nécessairemnt moins d'étatisme.
Rédigé par : big mama | 03 novembre 2008 à 14h23
DUMONT PLUS GAUCHISTE QUE QUÉBEC-SUICIDAIRE?
En tout cas, c'est l'impression que ça donne:
http://www.cyberpresse.ca/dossiers/elections-provinciales/200811/02/01-35472-ladq-promet-un-milliard-pour-proteger-le-pouvoir-dachat.php
Et les élections ne sont même pas encore annoncées officiellement. Même Françoise David n'a pas osé...c'est dire.
Que va-t-il annoncer lorsque ça commencera à chauffer vraiment? $1 million à chacun des Québécois?
Pas fort pour un défenseur de la diminution du rôle de L'état...
Rédigé par : François 1 | 03 novembre 2008 à 14h52
@big mama
Tu n'aimes pas nos propositions mais tu propose quoi pour ce "problème" de diminution de la population caucasienne ?
Pour cette situation, comme beaucoup d'autre, s'attendre à ce que le gouvernement apporte une solution est contre productif. L'ingénierie sociale en bout ligne réussi seulement à diminuer la liberté de chacun.
Le problème de fond c'est l'état gigantesque qui a besoin d'une augmentation constante de population. Que les caucassiens faissent moins d'enfants ca ne regarde qu'eux à titre individuel et ce n'est pas problèmatique, dans le mesure ou on ne viens pas les taxer pour finanacer les bébés des autres.
Sans aide sociale, aide à la famille, médecine et éducation d'état et toutes cette panoplie d'avantage sociaux, ca deviens toute suite moins le "jack pot" de venir faire une foule d'enfants en occident.
Après ca, la paranoia sur la disparition des blancs ca tiend pas fort quand tu creuses un peu. Je préfère encore un système libre ou les individus les plus productifs serons recompensé, indépendament de leurs ethnicité, plutôt qu'un beau système nataliste qui produira une grosse armée d'assistés sociaux bien blanc.
De mon coté j'aurais probablement plus d'enfants si la collectivité ne mangeait pas plus de la moitié de mon revenu.
Rédigé par : Louis-Paul David | 03 novembre 2008 à 15h47
"Que penser de la loi sur les pneus d'hiver ?"
D'abord que c'est de la poudre aux yeux. Ensuite que l'enfer est pavé de bonnes intentions.
Sur la scène d'un accident de la route, on pointera bientôt du doigt celui qui aura des pneus d'hiver trop usés. Ensuite, un brillant coroner recommandera le contrôle annuel systématique de la qualité des pneus par la SAAQ. Parce que cette mesure sera coûteuse et inefficace, à partir de 2015, étés comme hivers, seuls les supers "PrimeMinistones" seront approuvés.
Mais vaut mieux prévenir que guérir! Alors conscience collective-cohérente oblige, les gens qui auront eu le malheur de se faire prendre par les photo-radars à parler au cellulaire (ou avec leur ceinture non-bouclée) se verront refuser le droit de s'en procurer...
Qu'est-ce qu'on attend pour déclarer dès maintenant le caractère illégal de tout accident ?
Rédigé par : Annie Langevin | 03 novembre 2008 à 16h00
... Sans compter qu'à chacune de ces mesures qu'il décrète lui-même obligatoires (achat d'objets comme les pneux ou équipements divers, mais aussi achat de services comme les contrôles techniques et autres inspections), le gouvernement passe à la caisse avec ses taxes TPS/TVQ. Le jackpot...
Rédigé par : marianne | 03 novembre 2008 à 16h27
5 catégories de libertariens?
Je viens de réaliser que peu de personnes peuvent se définir comme des libertariens et donc, que peu comprennent toutes les dimensions/implications de cette -très belle et profonde- Philosophie (avec un grand P)
Selon moi, il y a les;
1) "Libertariens économiques"
-Ceux-là se voient surtout comme des gens de la "droite" et ils se "servent" de cette philosophie pour assouvir leur désir de voir "le gouvernement en dehors de leur vie et leur business".
-Cela est louable, mais souvent, ils ne voient pas la suprême distortion induite par la plus IMPORTANTE intervention du gouvernement dans le "libre marché", soit la légalisation de la fausse monnaie de Monopoly. Monnaie qui entraîne la création inévitable de monopoles/cartels, qui -eux- ne respectent pas les principes du libre marché.
-Ils ne réalisent pas que ces cartels/monopoles donnent des munitions à tous les interventionnistes de ce monde...
- Ils ne voient pas d'un mauvais oeil les interventions gouvernementales dans les dimensions sociales ou morales de la société.
2) "Libertariens moraux"
-Ceux-là se voient surtout à "gauche".
-Ceux là se préoccupent surtout des dimensions "morales" des interventions gouvernementales.
-Ne veulent pas d'un 'bon' gouvernement qui dicte ce qui est bon ou pas au niveau de la morale.
-Dans tous les domaines économiques, ils ne voient pas trop d'objections à ce que les gouvernements agissent pour contrer les "excès du libre marché". Ils croient vraiment la propagande actuelle, selon laquelle nous vivrions dans un tel système.
3) "Libertariens d'un sujet" ou "Libertariens opportunistes"
-Ils focalisent sur une dimension de cette philosophie et rejettent/ignorent les autres dimensions.
4) "Faux libertariens"
-Ils utilisent -ou se réclament de- cette philosophie pour la "dénigrer".
5) "Libertariens-libertariens"
-Eux ont lu tous les textes de Martin Masse. Ont lu tous les autres textes des autres penseurs. Ont écouté des "tonnes" de docus et finalement, ont fait une grande réflexion et enfin ils ont "vu la lumière" !
;-)
Notes;
A) Ces descriptions ne sont pas "parfaites" et "étanches".
B) Je ne fais pas ces classifications dans le but de dénigrer les gens, mais simplement pour essayer de faire réaliser certaines choses. ;-)
C) Je pourrais peaufiner mon texte et mes analyses, mais en gros (et pour l'instant) c'est ce que je constate. Et vous?
Rédigé par : Sébastien Tremblay | 03 novembre 2008 à 18h32
Est-il conforme aux principes libertariens de dire que celui qui ne travaille pas ne mérite pas de partager la richesse collective, ce qui présuppose que le travail est défini comme un mal nécessaire pour l'humain, lequel est considéré comme un être qui aspire à la passivité; d'où la conséquence que ceux qui ont la chance d'en être exemptés ne doivent pas participer à la récompense qu'est le revenu?
Cette question est très pertinente pour moi. Une réponse claire, nette et précise m'aiderait grandement à me faire un jugement propre et éclairé sur le libertarianisme. Car voyez vous, ce que je crains de la philosophie libertarienne que le Québécois Libre partage gratuitement sur le net, c'est ce qui me semble être la volonté de détruire le filet social, aussi imparfait soit-il, que la majorité des contribuables canadiens semblent bien vouloir se payer. Notez que je reconnais qu'il existe des moyens autres que les moyens étatiques et coercitifs pour partager de la richesse, la charité par exemple. Mais est-ce vraiment ce type de moyens alternatifs que prônent les libertariens? Est-ce qu'une justice libertarienne est aussi intransigeante que le principe évoqué au début de ce commentaire?
Salutations distinguées,
Welsh
M.H.
2008
Rédigé par : M. Mathieu Hubert | 03 novembre 2008 à 20h55
"2) "Libertariens moraux"
-Dans tous les domaines économiques, ils ne voient pas trop d'objections à ce que les gouvernements agissent pour contrer les "excès du libre marché". Ils croient vraiment la propagande actuelle, selon laquelle nous vivrions dans un tel système."
Voici ma réponse (plus qu'imparfaite et incomplète);
Et si je recopie une partie de mon texte précédent, ce n'est pas pour vous stigmatiser, seulement pour que vous comprenniez quelque chose de bien important. Tant que nous vivrons dans un faux libre-marché, tout le monde qui a un coeur "à la bonne place", sera justifié d'avoir les mêmes désirs que vous et ce, au plan de la "justice sociale".
Bien que j'ai le coeur "à gauche", j'ai la tête bien "à droite". Faut donc être réaliste; tenir compte du contexte actuel et ne pas exiger (même en tant que libertarien) que nos gouvernements "massacrent" toutes leurs interventions et ce, tant que l'intervention # 1 est toujours en place, i.e. celle qui fausse le libre-marché en donnant accès à ceux qui INVENTENT la monnaie de pouvoir s'enrichir SANS TRAVAILLER.
Si nous appliquons toute la philosophie libertarienne au niveau des interventions étatiques, et que nous "oublions" l'élément *CENTRAL* des ces interventions, nous agissons comme "des poules pas de têtes" et je rajouterais, "et pas de coeurs" ;-)
Vous comprennez où je veux en venir?
Selon quel principe certains peuvent s'arroger le droit de "faire travailler de l'argent" inventé à partir de rien ?
L'argent de Monopoly travail? L'argent de Monopoly invente quelque chose? L'argent de Monopoly sue ? L'argent de Monopoly mérite quelque chose ?
Nous -"le peuple"- avons acceptés l'inacceptable et ce, depuis trop longtemps !
Elle est là la base de toutes les injustices sociales et économiques !
Sans le dire ouvertement, c'est au nom de cette suprême injustice que tous nos gouvernements ne cessent d'intervenir !
C'est la plus grande entrave au libre-marché. Ceux qui possèdent le pouvoir d'inventer de l'argent (banques centrales et banques soi-disant privées) constituent en quelque sorte une oligarchie.
A la limite, j'accepterais que l'argent *réel* puisse être prêté et ce, avec intérêt, mais jamais ne n'accepterai que l'argent puisse être inventé A PARTIR DE RIEN et ce, sans que ceux qui l'inventent soient obligés de travailler.
Rédigé par : Sébastien Tremblay | 03 novembre 2008 à 21h39
Conclusion;
Dans un systême monétaire vraiment basé sur les principes libertariens, les injustices sociales et les inégalités économiques seraient réduite à leur plus simple expression.
Est-ce que cela veut dire que toutes les inégalités disparaîtraient? Non, car ceux qui travailleraient plus, auraient plus, et inversement. Par contre, sans argent de Monopoly, les inégalités seraient aussi beaucoup plus petites; la charité partout et les interventions gouvernementales quasi inexistentes, car non-nécessaires, etc
C'est surtout la présence de tout cet argent de Monopoly qui cause la majeure partie des disparités économiques que notre monde moderne connait.
Rédigé par : Sébastien Tremblay | 03 novembre 2008 à 21h50
@ Mathieu,
"Est-il conforme aux principes libertariens de dire que celui qui ne travaille pas ne mérite pas de partager la richesse collective"
Il n'existe pas de "richesse collective", il s'agit là d'un concept marxiste, il n'y a que des biens et services produits par des individus. Si je travaille une heure à produire quelque chose avec des matériaux qui m'appartiennent, je n'augmente pas la richesse collective, je produis quelque chose qui m'appartient. Le fait que le gouvernement viennent m'en soutirer une partie de force est justement un geste immoral auquel je n'ai pas consenti.
Pour cette raison, ce n'est pas non plus une question de "mérite", mais de droit de disposer ou non d'un bien. Si ça m'appartient, je devrais pouvoir faire ce que je veux avec ce bien. Sinon, je n'ai aucun droit de disposer de ce bien. Chacun a le droit de travailler et de produire des biens pour lui-même ou pour échanger pour d'autres. C'est la base de l'économie. Ne rien produire et s'attendre que d'autres travaillent pour produire des choses pour moi, c'est simplement du parasitisme - et de l'esclavagisme lorsqu'on force les autres à travailler pour soi.
Si "la majorité des contribuables canadiens" veulent bien payer pour faire vivre des gens qui ne souhaitent pas travailler comme vous écrivez, alors ils voudront sans doute le faire s'ils sont entièrement libres de le faire ou non. Si ce n'est pas le cas, alors tout ce système n'est qu'une immense hypocrisie qui profitent à quelques-uns, et particulièrement à la classe politique qui peut se prétendre "solidaire" et consolider son pouvoir en redistribuant l'argent des autres.
À mon avis, dans une société libertarienne, on s'occuperait beaucoup mieux des personnes qui sont vraiment dans l'impossibilité de travailler (malades, infirmes, etc.), mais il n'existerait évidemment pas de système institutionalisé de parasitisme comme celui que nous avons présentement, qui inclut d'ailleurs pas seulement les gens sur le bs qui ne travaillent pas du tout, mais les fermiers aux revenus garantis, les fonctionnaires aux emplois assurés, les entrepreneurs jouissant de mesures protectionnistes, etc.
Nous ne voulons pas "détruire le filet social", nous voulons protéger les droits de propriété de chacun et éliminer le parasitisme et l'esclavagisme (partiel) qui caractérisent le présent système. Si vous voulez vous-même créer un "filet social" pour d'autres personnes quand vous serez libre de disposer de tout le fruit de votre travail, libre à vous de le faire.
Rédigé par : Martin Masse | 03 novembre 2008 à 21h59
@ M. Mathieu Hubert
Vous essayez trop de mélanger les cartes et de comprendre un ensemble de règles arbitraires qui ne seraient pas basé sur un principe. Le libertarianisme est une philosophie axée sur des principes et ce qu'on qualifie de "libertarien" doit être conséquent avec ceux-ci. Les libertariens valorisent d'abord la liberté individuelle et les droits de propriété. De ce fait, toute personne qui produit quelquechose devrait être libre d'en retirer les avantages mais doit aussi supporter les responsabilités que ça implique. Retournons aux bases du travail : le cultivateur qui vit sur sa terre doit travailler pour vivre. Il jouit des fruits de son travail mais doit aussi en assumer les responsabilités. Si, par sa négligence, ses plantations se détériorent, il devra en assumer les conséquences. Lorsqu'on vit en société, la situation vient se compliquer. Vous devrez admettre que notre fermier vivra très pauvrement puisqu'il doit assumer seul toutes les sphères d'activité qui le font vivre. Il doit fabriquer sa maison, la meubler, se vêtir, se nourrir, fabriquer les outils qu'il utilise, etc. Les humains se sont toujours organisé en groupe pour répartir les tâches. Certains s'occupaient donc de la métallurgie, d'autres de l'artisanat, d'autres de l'agriculture, d'autres de l'élevage. Par les échanges libres, chacun peut augmenter son niveau de vie par la spécialisation. Chacun a sa propriété et en est responsable et échange ce qu'il veut en arrivant sur un terrain d'entente avec celui qui possède le bien convoité. Ça semble très simple mais vous remarquerez que dans la société actuelle, on viole ce fonctionnement de société d'échanges pacifique tous les jours.
La notion de richesse collective n'a donc absolument pas de sens puisque la collectivité n'existe pas en tant qu'entité. On peut faire une moyenne de ce que chacun possède et évaluer la richesse relative de la communauté mais ce n'est que symbolique. Vous semblez suffisamment réfléchi pour être capable d'extrapoler l'exemple que je vous donne pour arriver à la société dans laquelle nous vivons (un propriétaire d'entreprise qui offre un service et assume les risques que cela comporte, il engage des employé qui négocient une rémunération fixe et indépendante de la situation financière de l'entreprise, la valeur du bien produit est traduite en monnaie qui simplifie les échanges pour les biens que le propriétaire et ses employés auront besoin, etc.).
J'ai été loin pour revenir au point de départ, simplement pour vous faire réaliser le fonctionnement du système. Je crois que votre crainte est que ceux qui sont dans le besoin pour une raison ou une autre (maladie, handicap, situation mentale difficile, whatever else) soient laissé à un sort cruel et froid, de mourir de faim et isolé. Votre crainte vient du fait que vous assumez que l'état (malgré ses failles, comme vous le mentionnez) assure déjà un "filet social" et qu'il n'y a pas de laissé pour compte. Vous semblez aussi réaliser que l'état se doit de percevoir ce qu'il donne aux autres par le biais des contribuables.
Avant d'expliquer comment la société en général s'enrichit sans l'intervention étatique, j'aimerais vous faire remarquer que l'état coûte horriblement cher et qu'il y a un gaspillage de ressources immense. Bon en premier lieu, les avancées technologiques, la spécialisation et la compétition (inhérente au capitalisme) a considérablement augmenté notre niveau de vie. Aujourd'hui, une personne sans qualification et avec peu de scolarité peut aisément se payer un logement décent, chauffé, éclairé, se nourrir sans danger, avoir accès à des moyens de communications extraordinaire et avoir beaucoup de possessions. La réalité est que la tranche la plus pauvre de la population a aujourd'hui la vie beaucoup plus facile qu'à n'importe quelle époque de l'humanité et personne ne voudrait consciemment vivre seulement la vie de nos grands-parents.
Vous remarquerez aussi que le besoin des uns devient une source de revenu des autre et de ce fait, les besoins les plus minoritaires et les plus marginaux trouvent satisfaction par le marché libre. Même les handicapés profitent de beaucoup d'avancées technologiques qui n'ont absolument rien à voir avec la bonté étatique (prothèses auditives, chaise roulante, véhicule adapté, différentes prothèse médicales). Remarquez les prix ridicules des aliments qui ne sont pas le fruit du design intelligent de fonctionnaires (au contraire, les cartels et le protectionnisme augmentent les prix artificiellement) mais bien celui de l'ingéniosité d'individu et d'entrepreneurs qui ont voulu d'abord eux-même s'enrichir en produisant plus avec moins.
Ensuite, vous remarquerez que actuellement, les organisme de charité privé font beaucoup plus que l'état. Vous direz probablement que c'est insuffisant et vous avez probablement raison. La question qu'on doit se poser, c'est pourquoi ne suffit-elle pas à éliminer la pauvreté. D'abord on doit comprendre que certaines personnes se complaisent dans l'itinérance et que le seul moyen de les sortir réellement de là serait de les soumettre à l'esclavage puisqu'ils n'ont pas envie de vivre une vie normale (chose qu'un libertarien conséquent ne peut appuyer, bien sûr).
Vous savez probablement aussi que vous payez une partie non-négligeable de votre revenu à l'état, revenu que vous ne pouvez consacrer à aider ceux qui en auraient besoin. De plus, l'état nous laisse croire qu'il est le "filet social" et que les démuni sont entre bonne main, vous semblez vous-même le croire (et ce n'est pas stupide, dans le contexte actuel c'est tout à fait normal de penser cela... même si c'est faux). Pas besoin d'avoir un cour avancé de psychologie pour comprendre que les gens sont conscient de se faire prendre une partie de leurs revenu pour aider ceux dans le besoin et ne se sentent donc absolument pas responsable de ces derniers. Étrangement, les pays les plus "solidaires" et "altruistes" par leurs mesures sociales sont aussi ceux qui ont les habitants les plus hostile à ceux qui profitent de ce "filet social". En gros la "solidarité de la société" est officielle mais les gens en général se sentent agressé par cette solidarité et nourrissent une haine à ceux qui profitent d'une partie de leurs revenu.
Dans une véritable société libre (et c'est observable à divers degrés), les gens se sentent beaucoup plus concerné par les problèmes de leur communauté et sont prêt à consacrer une partie de leurs revenu pour les causes qui leur tient à coeur. Un magnifique exemple est la plupart communauté juive qui sont très solidaire, je travaille en imprimerie et je n'en fini plus de travailler des documents d'organismes qui se consacrent à aider les enfants pour leurs études (aide au devoir, financement, etc.), qui financent des activités communautaires, qui recueillent des biens dont les gens n'ont plus besoin. Dans leur cas, c'est que chacun se sent concerné par le malheur des autres pour des raisons religieuses mais aussi l'histoire a exigé que ces communautés se tiennent solide pour survivre.
PHEW!!! Tout ça pour dire que les libertariens considèrent la charité privée comme largement suffisante pour aider ceux qui en ont besoin puisque c'est dans notre nature même. L'humain est un animal social, plus que toute autre espèce et la conscience est exclusivement présente chez l'humain. La consience c'est comprendre que nous existons dans un univers en mouvement, au travers de d'autres et que nos actions ont une influence au delà de notre vie. C'est la raison pour laquelle l'humanité est si forte et se développe, parce que chacun travaille d'abord pour soi mais aussi pour sa communauté. D'établir une autorité qui retire cette responsabilité aux individu (l'état) ne peut que détruire le lien social et créer le véritable individualisme, celui qui fait en sorte que le chauffeur d'autobus qui me vois courir vers lui continue son chemin parce qu'il a un horaire à suivre, qui fait que le fonctionnaire qui reçois un appel avant sa pause ne répond pas, qui fait que les gens se sentent agressé par l'existence même d'un itinérant.
"le filet social... que la majorité des contribuables canadiens semblent bien vouloir se payer"
Alors si vous comprenez que l'état gaspille une partie énorme de ce qu'il perçoit des contribuables et que la majorité des gens veulent aider leur prochain, vous n'avez absolument rien à craindre puisque la charité privée peut remplacer le "filet social" arbitraire de l'état. Au fait, un organisme de charité privé est responsable des fonds qu'il reçoit, pas l'état. Il faut reconnaître que plusieurs organismes sont subventionné (je travailles beaucoup de rapport annuel aussi......) mais la subvention provient toujours de la poche de contribuable et est donnée sur une base arbitraire alors qu'un organisme à mauvaise réputation ne recevra pas de financement.
Rédigé par : Kevin | 03 novembre 2008 à 22h24
@Jerome
"Que penser de la loi sur les pneus d'hiver ?"
J'avais lu qu'environ 85% des conducteurs québécois affirmaient déjà utiliser des pneus d'hiver. Cette mesure, prise de façon isolée, ne changera pas grand chose. Cependant, c'est un autre pas de plus, aussi petit soit-il, vers l'État totalitaire et socialiste. Encore là, on va créer une autre catégorie de contrevanant à la loi: les conducteurs n'utilisant pas de pneus d'hiver en hiver. Ça favorise les producteurs les compagnies de pneus et les garagistes en plus de donner une raison de plus aux policiers de vous donnez une contravention (une autre taxe déguisée). Chaque fois que le gouvernement cré une loi ou un règlement, ça donne soit des payeurs de contraventions ou des nouveaux criminels qui étaient jusqu'à tout récemment considérés comme étant des gens "honnêtes".
Rédigé par : Steven | 03 novembre 2008 à 22h30
@ Kevin
J'ai bien aimé votre commentaire. Merci
J'ai de petites questions par rapport à cet extrait:
"Remarquez les prix ridicules des aliments qui ne sont pas le fruit du design intelligent de fonctionnaires (au contraire, les cartels et le protectionnisme augmentent les prix artificiellement) mais bien celui de l'ingéniosité d'individu et d'entrepreneurs qui ont voulu d'abord eux-même s'enrichir en produisant plus avec moins."
Vrai que "les cartels" et les interventions gouvernementales "en générales", maintiennent artificiellement élevés les prix.
Mais, qu'arriverait-il, si -à terme- *et dans notre contexte d'argent de MONOPOLY*, toutes ces "entraves" tombaient ?
Qui finirait par posséder TOUTES les terres; contrôleraient toute la production, etc ?
Et finalement -à terme- qu'arriverait-il aux prix des denrées si la compétition diminuait de plus en plus, car quelques cartels *soi-disant privées* possédaient tous les moyens de production ?
S'il y a (toujours à terme), 1 ou 2 entreprises restantes (dans chaque marché), pouvons toujours appeler cela le "libre-marché" ? Va-t-il avoir beaucoup de concurrence dans un tel marché ? Que risque-t-il d'arriver aux prix à ce moment ?
Vous avec parlé de l'exemple de l'agriculteur "du passé" pour expliquer un peu le fonctionnement d'un monde libertarien, alors comment cela se fait-il que les petits produteurs peuvent de moins en moins "exister" aujourd'hui ? Toutes les causes de cette situation trouvent leurs origines dans les interventions du gouvernement et ce, au niveau des prix ou de la production ? N'oubliez-vous pas celle qui consiste à permettre la concentration artificielle de tout le capital, et ce, par l'existence même de l'argent de Monopoly ? Me semble que trop de libertariens, l'oublient celle-là !
;-)
Rédigé par : Sébastien Tremblay | 03 novembre 2008 à 22h58
@Sébastien Tremblay
"Qui finirait par posséder TOUTES les terres; contrôleraient toute la production, etc ? "
-Je ne vois pas pourquoi qqun possèderait nécessairement toutes les terres. Regardez l'exemple de la Nouvelle-Zélande, le gouvernement ne se mêle plus de l'agriculture. Il a retiré ses lois et ses subventions. Les fermiers sont devenus beaucoup plus productifs. Seul 1% des fermiers ont fait faillites. Probablement les moins productifs. Ici, les terres de ce 1% sont probablement allez au reste du 99%. Suivant votre logique, il faudrait que tout les secteurs de l'économie où le gouvernement n'intervient pas soit plein de cartels freinant la compétition. Au sujet de l'agriculture, je vous suggère de lire le livre de Nathalie Elgrably. Vous allez vous apercevoir que le système de gestion de l'offre du gouvernement prévient justement l'émergeance d'autres producteurs dans le domaine agricole au moyen de quotas de production.
"Et finalement -à terme- qu'arriverait-il aux prix des denrées si la compétition diminuait de plus en plus, car quelques cartels *soi-disant privées* possédaient tous les moyens de production ?"
-Logiquement, il devrait monter. Cependant, en éliminant le système de gestion de l'offre par le gouvernement, la compétition ne diminuerait pas, elle augmenterait et les prix diminueraient par rapport à ce qu'ils sont en ce moment. En 2006, nous payons nos produits laitiers environ 135% de ce qu'ils sont en moyenne sur le marché mondial à cause de l'intervention du gouvernement.
"S'il y a (toujours à terme), 1 ou 2 entreprises restantes (dans chaque marché), pouvons toujours appeler cela le "libre-marché" ? Va-t-il avoir beaucoup de concurrence dans un tel marché ? Que risque-t-il d'arriver aux prix à ce moment ?"
-C'est un scénario hautement improbable dans une situation de libre-marché. Ça pourrait arriver si le gouvernement intervenait massivement afin de régler le marché avec comme but de prévenir l'émergeance de compétition. Par exemple, les compagnies de voitures américaines sont sur la dérives depuis les années 90. Leurs parts de marché ne cessent de baisser. Elles étaient des géantes dans les années 70 et 80. Depuis cette époque,les voitures japonaises ont absorbé cette par du marché laissée par les compagnies américaines. De plus en plus, les coréennes arrivent sur le marché. Au début, les coréennes étaient de la scrap. Cependant, les voitures coréennes se sont grandement améliorées. Si ce n'était pas de l'aide du gouvernement par le moyen de lois et de subventions, les compagnies américaines auraient probablement déjà fait faillites (Chrysler et GM du moins). Ça fait un bout de temps qu'elles ne produisent plus le type de voiture désiré par les Américains. Plus tard, si les compagnies asiatiques font comme les américaines, ce sera d'autres qui récupèreront cette part du marché.
Il est extrêmement difficile de maintenir un monopole ou un oligopole dans un libre-marché car ça suppose que l'on ne se trompe jamais sur ce que veux le consommateur et que nous le produisons toujours de la façon la plus économique qui soit. À la moindre erreur ou dérive, il y en a d'autres qui sont là pour mieux satisfaire le besoin de consommateur soit par la qualité et/ou le prix d'un produit ou service. Il n'y a que le gouvernement pour empêcher la compétition d'arriver par ses lois et subventions.
Finalement, la plupart des cartels ne fonctionnent pas car il est toujours tentant soit d'offrir un meilleur prix ou d'autres incitatifs permettant de s'accaparer une bonne part du marché. Il n'y a que le gouvernement qui peut créer des cartels fonctionnels. Ces cartels se nomment ordre professionnel ou association de... Les ordres professionnels fixent les prix et limitent le nombre de personnes pouvant adhérer au marché. Le gouvernement les protège au moyen de lois oubligeant notre adhésion à ceux-ci si nous voulons pratiquer tel métier ou telle profession. Ça fait grimper les prix! Au fait, est-ce que qqun pourrait m'expliquer pourquoi le cartel du pétrole fonctionne? Y a-t-il une intervetion gouvernemental dans ce dossier?
Vous avec parlé de l'exemple de l'agriculteur "du passé" pour expliquer un peu le fonctionnement d'un monde libertarien, alors comment cela se fait-il que les petits produteurs peuvent de moins en moins "exister" aujourd'hui ? Toutes les causes de cette situation trouvent leurs origines dans les interventions du gouvernement et ce, au niveau des prix ou de la production ?
-La réponse de votre première question est la 2ième question que vous posez. Oui, ce sont les interventions du gouvernement. Ça revient encore au fameux système de "gestion de l'offre". Les petits producteurs agricole ne peuvent pas exister car ils doivent acheter des quotas de production émis par le gouvernement présentement détenus par d'autres producteurs. Ces quotas ,puisques limités, coûtent chers. Ça nécessite de gros investissements qui endette le nouveau producteur durant des années de temps. Après ça, il demande au gouvernement soit de lui donner plus de subventions ou d'augmenter le prix plafond des produits laitiers afin de lui permettre de récupérer une petite partie de son argent. C'est pour ça qu'on parle d'une pénurie de relève au niveau des producteurs de biens des produits agricoles. De plus, dans ce système, si un producteur existant réussit à acheter les quotas des producteurs s'en allant à la retraite, il grossit et on retrouve de moins en moins d'acteurs. Ça se rapproche plus de l'oligopole ou du monopole n'est-ce pas?
Rédigé par : Steven | 04 novembre 2008 à 09h47
J'ai arrêté de voter pour Dumont dès qu'il a commencé à promettre $100 par semaine par enfant et $5000 par année pour le 3e enfant.
Il était prometteur, il voulait mettre fin aux accommodements irraisonnables, il voulait serrer la vis à l'immigration, il voulait réduire l'appareil gouvernemental en commençant par sabrer dans les commissions scolaires etc.
Puis, il arrive avec plein de dépenses gauchistes. Il a perdu mon vote. Le problème c'est que tous les partis au Québec sont de gauche.
Même le parti de "droite" République du Québec promet $12,000 par année pour aider les familles à faire des enfants.
Aux prochaines élections, je vais cocher tout le monde, je vais annuler mon vote.
Rédigé par : Jérôme Kerviel | 04 novembre 2008 à 11h14
La production agricole est déjà un monopole étatique. Ce qui fait qu'un petit propriétaire terrien qui a quelques érables sur sa terre et qui décide de vendre son sirop d'érable commet un "crime" au Québec.
Il doit d'abord obtenir un permis de la part de l'Union des Producteurs Agricoles et pour l'instant l'offre est "saturée".
C'est à dire que même si il existe plein d'érables au Québec, le quantité d'offre permise est plafonnée par l'UPA et ces nouveaux producteurs n'ont pas le droit d'offrir leurs produits.
C'est vraiment une politique de gonflement des prix sanctionné par le gouvernement.
Ce sirop d'érable appartient au producteur mais le gouvernement l'empêche de le vendre. Le principe de propriété privée ne s'applique pas au Québec.
Et bientôt, il faudra payer une taxe d'eau puisque l'eau a été déclaré bien public.
Donc si vous avez de l'eau dans votre piscine, dans votre réfrigérateur, dans votre bain, dans un réservoir souterrain, sachez que maintenant il ne vous appartient plus, il appartient à la collectivité et si vous utilisez beaucoup de votre propre eau, il vous faudra payer des taxes.
Ce qui fait craindre le pire car en cas de pénurie d'eau potable, le gouvernement aurait tout le loisir de vous confisquer votre eau au nom du bien "commun".
Rédigé par : Jérôme Kerviel | 04 novembre 2008 à 11h20
Merci à vous tous pour vos explications supplémentaires sur la philosophie libertarienne et sa justice. Malheureusement, et même si ce n'est pas l'envie de le faire qui me manque, je ne peux répondre complètement à vous tous ce soir. Je dois aller faire du papier pour gagner ma vie. Par contre, il y a une précision à mon premier commentaire de ce fil de discussion libre que j'aimerais apporter immédiatement. Lorsque vous lisez « la richesse collective », je fais référence au concept abstrait issu de la sommation de toutes les richesses, qu'elles soient idividuelles, communautaires ou autres.
Welsh
M.H.
2008
Rédigé par : M. Mathieu Hubert | 04 novembre 2008 à 18h32
@ MM re: les corporations
À mon avis le problème avec la responsabilité limitée se trouve dans les relations de la compagnie avec des tierces parties.
Évidemment chacun est libre d'accepter ou non d'entrer en relation avec une compagnie à responsabilité limitée. Rien de mal là-dedans. Par contre, si je ne suis ni employé, ni client, lorsqu'une corporation pollue mon lac, fait exploser une centrale nucléaire ou écrase un de ses avions sur mon immeuble, j'exige que ses propriétaires soient responsables des dommages causés. Après tout je n'ai jamais accepté la limitation de leur responsabilité.
Sans responsabilité limitée les actionnaires mettraient sans doute plus de pression sur les gestionnaires pour qu'ils respectent les droits de la population et agissent avec plus de prudence.
Rédigé par : Francis St-Pierre | 05 novembre 2008 à 02h10
@ Francis,
"Sans responsabilité limitée les actionnaires mettraient sans doute plus de pression sur les gestionnaires pour qu'ils respectent les droits de la population et agissent avec plus de prudence."
Je suis d'accord. C'est pour cette raison que j'ai évoqué "un système d'assurance juridique dans les cas où les actionnaires seraient tenus responsables des actions de la compagnie." Tu pourrais évidemment exiger que les propriétaires soient tenus responsables des dommages causés, mais ce serait au système juridique à décider en bout de ligne si c'est le cas ou non. Le fait que tu veuilles tenir des gens responsables ne signifie pas nécessairement qu'ils le sont. La question centrale est de mieux déterminer, à partir de loi plus claires et précises, qui est responsable d'un acte et qui ne l'est pas ou ne l'est que partiellement.
Si un employé d'une compagnie commet délibérément dans le cadre de son travail un geste qui mène à la mort d'autres personnes, va-t-on mettre en prison tous les actionnaires de la compagnie comme s'ils étaient tous des meurtriers, même s'ils n'ont jamais été mêlés de près ou de loin à l'acte en question? Évidemment que non. La compagnie pourrait cependant être tenue responsable de négligence dans la gestion de son personnel et l'utilisation de ses installations et devoir payer réparations en tant que "personne morale", ce qui touchera indirectement les revenus des actionnaires.
On peut cependant imaginer qu'une politique désastreuse ayant des conséquences sur des tierces parties aient été délibérément adoptée par les actionnaires, en toute connaissance des risques, parce que cela rapportait des profits rapides. Dans ce cas, si cela était prouvé, je pense qu'en effet les actionnaires ne pourraient pas se cacher derrière le statut de personne morale de la compagnie pour échapper à leurs responsabilités.
Ces concepts de responsabilité directe ou de complicité accessoires font déjà partie de notre système juridique. Mais c'est l'arbitraire qui règne dans ce domaine aujourd'hui. Suffit de voir comment des compagnies (avec l'appui des actionnaires) qui ont commis des fraudes à grande échelle dans le secteur des subprimes se retrouvent aujourd'hui non pas à payer des dédommagements, mais à se faire renflouer par l'État à coups de centaines de milliards. L'intervention étatique nie complètement le concept de responsabilité à tous les niveaux.
Rédigé par : Martin Masse | 05 novembre 2008 à 08h12
Pour Momo, achetez le livre de Mark Steyn nommé America Alone.
Rédigé par : math G | 05 novembre 2008 à 09h09
@ MM :
Je parlais plus de responsabilité civile que criminelle. Dans le cas de l'employé qui agit avec négligence, l'employé ET les actionnaires doivent être responsables civilement dans le cas où la corporation déclare faillite pour se soustraire à ses obligations.
En d'autres mots, la responsabilité civile (financiaire) des actionnaires ne serait pas limitée à leur investissement dans un système juste.
En pratique je suis d'accord que le résultat ultime serait pour les actionnaires de souscrire à une assurance responsabilité plus complète.
Rédigé par : Francis St-Pierre | 05 novembre 2008 à 09h55
@ MM & Francis
Les actions d'une compagnie sont des parts de propriété de cette compagnie. Pourquoi les fondateurs d'une compagnie décident-ils, éventuellement de vendre des parts? C'est essentiellement pour obtenir du capital. Émettre des actions c'est diluer sa propriété mais c'est aussi obtenir du financement sans intérêts, d'où la motivation de le faire.
Si les actionnaires qui ne participent pas du tout aux décisions devaient ête tenus responsables des «gaffes» en tous genres que pourraient commettre soit les dirigeants soit les employés, que ce soit volontairement ou non, croyez-vous qu'ils continueraient d'investir? Pas moi en tout cas.
Pensez-vous que je prendrais le risque d'investir dans une compagnie pharmaceutique si je pouvais être tenu responsable d'un désastre genre thalidomide?
Quand on poursuit au civil on prend toujours le risque que notre débiteur éventuel ne fasse faillite. Çela ne sert à rien de poursuivre pour dix millions une personne dont les actifs ne sont que de cent milles. Même chose pour les compagnies. D'accord pour qu'une compagnie fasse faillite si elle est poursuivie. Les actionnaires vont perdre leur mise parce qu'ils n'ont pas élu de bons gestionnaires. Mais de là à être responsable au dela des actions achetées, c'est totalment contre-productif. Les compagnies telles qu'on les connaît vont disparaître et toute l'nfrastructure industrielle aussi.
Personne au monde est assez riche, sans partenaires-actionnaires, pour développer un avion gros porteur ou ouvrir une mine dans le grand nord, creuser un tunnel sous la manche, forer des puits en pleine mer ou développer des médicaments à coup de milliards la molécule.
Rédigé par : Philippe Texier | 05 novembre 2008 à 12h51
@ Philippe,
Tout à fait d'accord. C'est justement à cause des avantages indéniables de ce mode d'organisation que je crois que dans une société libertarienne, on trouverait des façons de maintenir le concept de "responsabilité limitée". Mais en l'absence de l'intervention de l'État dans l'économie, et avec un système juridique qui chercherait à mieux définir le concept de responsabilité (très corrompu dans le système actuel, où les contribuables doivent par exemple payer pour garder au frais un criminel qui n'est même pas obligé de compenser ses victimes), il y aurait probablement certains ajustements dont je ne peux pas prévoir pour le moment la teneur.
Rédigé par : Martin Masse | 05 novembre 2008 à 13h35
C'est quoi l'opinion libertarienne sur la propriété intellectuelle?
Je pensais à ça l'autre jour, vu que le libertarianisme repose en parti sur le concept de propriété, ma première hypothèse fut que le libertarianisme est pour la propriété intellectuelle/les droits d'auteur.
CEPENDANT, après plus longe réflexion, il me semble que les droits d'auteur/la propriété intellectuelle ne défendent en aucun cas des biens tangibles. De plus, son existence repose sur l'intervention de l'État. Donc, de ce point de vue, le libertarianisme s'opposerait aux droits d'auteurs. D'autre part, les droits d'auteurs/propriété intellectuelle semblent avoir plusieurs effets pervers et semblent aller à l'encontre d'un véritable libre-marché.
Prenons par exemple le secteur de la santé, les Géants Pharmaceutiques tire leurs millions grâce aux brevets sur des molécules. Mais une molécule, n'importe qui peut la synthétiser non?
Exemple : Si je décide de synthétiser une certaine molécule et grande quantité, j'ai donc produit quelque chose qui est ma propriété désormais. Je décide donc de la vendre pas cher (comme les médicaments génériques une fois qu'un brevet est expiré), mais Pfizer détient le brevet encore valide, je pourrais donc théoriquement aller en tôle... L'effet pervers majeur de ça, c'est que les Géants Pharmaceutiques détienne le monopole total sur des molécules pendant le durée du brevet, et en profitent en demandant des prix ridiculement élevés... Je n'appelle pas ça un libre-marché...
D'un autre côté, sans cette propriété intellectuelle, qu'est-ce qui pousserait la recherche et le progrès scientifique dans le domaine de la santé? Si j'invente une nouvelle molécule, mais que quelques jours après sa mise sur le marché, une dizaine d'autres individus font la même molécule mais la vendent moins cher, alors ai-je encore motivation à inventer de nouvelles molécules?
Alors, quel est votre opinion sur ce sujet??? Personellement je dirais que je suis à mis chemin. Mais il y a tellement d'interventions Étatiques plus débiles les unse que les autres que je me casse pas trop la tête avec ça.
Autre chose, j'aimerais avoir des contre-arguments pour les réponses typiques que je reçois des gauchistes:
- Tu vis en société
- T'es rien qu'un égoiste
- Les pauvres s'appauvrissent, les riches s'enrichissent
- Il faut faire "avancer le monde"
- Tu peux pas mettre les aînés, handicapés, etc. dans la rue
- L'État c'est le peuple (argument que je reçoit quand je commence à remettre en question la plupart des interventions, cossins, ministères, programmes Étatiques)
Dernière question : Suis-je le seul à avoir ÉNORMÉMENT d'apathie face à la politique? Est-ce possible d'être libertarien et rester optimiste? Des fois j'me dis ch'pourrais virer Étatiste comme ça ch'rais bien plus satisfait LOLL!.. Non mais sérieux, à chaque fois je regarde le journal, j'ouvre la TV, je discute de politique avec mes amis (ben sa dépend lesquels en fait, je dirais que c pas compliquer tout ceux en sciences humaines ou en arts et lettre sont généralements gauchistes/étatistes), je finit par être ultra-décourager et pessimiste. Comme l'autre jour je regarde le journal local et le gars qui s'occupe du programme de gestion à l'UQAT proposait un "New Deal" pour faire revivre l'industrie forestière... Complètement débile.....
Rédigé par : Jean-François Thuot | 05 novembre 2008 à 13h46
@ J-F Thuot
Je répondrai simplement à votre dernier paragraphe : "Est-ce possible d'être libertarien et rester optimiste?"
Justement un des fondements du libertarianisme est d'avoir une vision positive de la société et des gens. Les socialistes et autres types d'interventionnistes s'appuient sur le fait que l'humain est ignorant, cruel et stupide. De ce fait, la société doit être dirigée par des "super humains" qui seraient altruistes et auraient à coeur le développpement de la société, contrairement aux entrepreneurs qui visent des fins égoïstes.
Ce que nous remarquons justement c'est que ce ne sont pas les intentions qui comptent, et les entrepreneurs, avec leurs motivations beaucoup plus égoïstes qu'altruistes (vous me ferez croire qu'on a inventé la roue pour le bonheur de l'humanité et non simplement pour se faciliter soi-même la tâche??) ont fait avancer la société beaucoup plus que les bureaucrates avec leurs nobles intentions.
Ce qu'il est intéressant de voir en sociologie, c'est que l'humain est un animal d'abord social et qu'il évite au maximum les conflits. Il est beaucoup plus facile de trouver un terrain d'entente avec son voisin pour le bruit qu'il fait plutôt que d'aller le frapper à coup de marteau pour se venger. De ce fait, il émerge des comportement qui créent ce qu'on appelle "l'ordre spontané". Les producteurs tentent d'offrir leurs produits le moins cher possible pour attirer la clientèle (en produisant plus avec moins). Les guerres de toutes les époques ont été faites au nom de la société par des dirigeants qui s'opposaient à d'autres dirigeants et se servaient de leur peuple respectif comme arme pour assouvir leur besoin de domination. Ça n'a jamais été le fruit de coopération volontaire. Une société libre n'a aucune "essence collective" et ne peut donc "collectivement" choisir d'agresser une autre société.
Le réflexe de la plupart des gens est de considérer que l'État est la solution à tout. C'est tout à fait normal puisque c'est un moyen facile qui ne demande pas beaucoup de réflexion. De cette manière, nous avons la certitude que les problème sont réglés et nous n'avons pas à faire grand-chose, remplir un rapport d'impôt à la fin de l'année et voter une fois aux 4 ans. C'est exactement comme si vous vouliez éviter d'avoir à faire votre épicerie, votre lavage, votre vaisselle, vous occuper de vos enfants, etc. Vous ne feriez que vous lever le matin et donneriez carte blanche à une personne pour s'acquitter des tâches à votre place. Vous pouvez certainement vous attendre que cette personne en abuse et vous prenne une partie gigantesque de vos revenus puisqu'elle est en situation monopolistique (l'État n'a pas trop trop de compétition).
La réalité c'est que la société est un système en entier, complexe et détaillé qu'il nous est impossible de comprendre en entier. De la même façon que la nature ou un programme informatique est complexe, on entre des variables de bases qui vont créer un système complet mais ça devient difficile de régler un problème spécifique issu de ces variables. La différence avec la société, c'est qu'elle n'a pas été créée par qui que ce soit et qu'elle ne peut être réparée par un "debug". Les libertariens ne prétendent pas plus être capables de la rendre parfaite (au contraire des étatistes qui se disent capable de régler les problèmes sans en créer d'autres.. whatever), c'est simplement une philosophie qui s'appuie sur le fait que sa complexité fait qu'elle n'est pas maléable et que l'équilibre de l'ordre spontané ne devrait pas être modifié. En gros l'État s'appuie sur le pouvoir coercisif pour attribuer des avantages à certains au détriment de la société en général (et ce dernier fait est caché dans l'intervention) toujours de manière arbitraire, ce qui vient corriger un problème spécifique pour créer d'autres effets pervers.
Les droits fondamentaux sont appuyés sur des principes immuables qui ne devraient être violés en aucun cas : droit de propriété, principe de non-agression, primauté de la liberté individuelle. De cette façon, on condamne toute agression (vol/viol/meurtre/agression physique/etc.) et toute autorité pour intervenir dans des relations inter-individuelles qui ne sont un préjudice pour personne (absence des agressions que je viens de mentionner - par exemple deux personnes du même sexe qui voudraient signer un contrat de mariage, des gens qui consomment des substances qui modifie leur comportement, ce qu'on appelle les drogues... en autant que ce comportement ne soit pas hostile, dans quel cas la personne sera punie pour les actes qu'elle a commis et non pour sa consommation).
Au fait, la prochaine fois que quelqu'un vous dira "L'État c'est le peuple", vous pourrez lui dire que l'État Allemand nazi (nazi = contraction de national-socialisme) était appuyé par certains de ses citoyens et que la ségrégation raciale aux États-Unis l'était aussi. La majorité n'a pas le droit de priver de ses droits civiques une communauté minoritaire. Tout être humain est égal devant la loi, l'État peut représenter la majorité mais pas la société. Si les Québécois décidaient démocratiquement d'abattre les immigrants, ce serait démocratique, ce serait la volonté de la majorité... mais ça ne serait pas acceptable pour autant. Personne n'a de droit sur la vie de qui que ce soit, même si plusieurs s'organisent ensemble pour prendre la vie de quelques-uns. Je vous invite à aller voir le petit vidéo "La philosophie de la liberté" sur le site du QL (dans le bas de la bande verte à gauche), c'est cute et ça exprime bien le principe de non-agression.
Rédigé par : Kevin | 05 novembre 2008 à 15h08
@ Jean-François Thuot,
"C'est quoi l'opinion libertarienne sur la propriété intellectuelle?"
Les libertariens sont divisés sur cette question. Les défenseurs mous du libre marché de tendance néoclassique comme ceux de l'Institut Fraser, de même que les objectivistes qui suivent la philosophie d'Ayn Rand, défendent habituellement le concept de propriété intellectuelle.
Par contre, les partisans de l'école autrichienne (les seuls libertariens cohérents sur tous les sujets de mon point de vue) considèrent qu'il ne s'agit pas d'un véritable droit de propriété et s'y opposent. Voir par exemple le principal théoricien de l'école autrichienne sur ce sujet, Stephan Kinsella ( http://www.stephankinsella.com/publications.php#IP ).
Rédigé par : Martin Masse | 05 novembre 2008 à 15h42
@Martin Masse
Que penses-tu de la solution proposée par Marcel Boyer dans le texte du 1er novembre: "Pour une réforme simple du capitalisme" ?http://www.iedm.org/main/show_editorials_fr.php?editorials_id=678
Rédigé par : Steven | 06 novembre 2008 à 09h43
@ Steven,
"Que penses-tu de la solution proposée par Marcel Boyer..."
Ça m'apparaît simplement comme un autre tour de passe-passe pour faire disparaître des dettes ou les transformer en capital. Encore de la magie interventionniste.
Loin de mettre en place les bonnes incitations, on dirait alors à tous le monde (le gouvernement l'a déjà fait, mais bon, pas besoin d'en remettre): quand vous signez un contrat, ça ne vous engage pas nécessairement de façon absolue, s'il y a une crise et que vous faites suffisamment de lobbying, le gouvernement viendra à votre rescousse et s'organisera pour changer le contenu du contrat.
C'est une solution qui passe totalement à côté du véritable problème.
Je dois dire que mes amis dans les think tanks sont loin d'avoir fait des interventions très pertinentes depuis le début de cette crise. La plupart sont des économistes néoclassiques très conventionnels qui, contrairement aux Autrichiens, n'ont aucune théorie logique des cycles économiques à offrir ni aucune compréhension des phénomènes monétaires. Mais il y a pire que Marcel.
Ce vidéo par exemple où le directeur de l'Institut Fraser à Vancouver, Mark Mullins, donne son point de vue sur la crise, est particulièrement atroce: http://www.fraserinstitute.org/frasertv/player/102708/hq.html . Selon lui, les crises comme celle que l'on traverse sont un phénomène récurrent caractéristique du capitalisme. C'est le point de vue des marxistes!! Il appuie aussi les interventions des gouvernements, mais la "twist" free-market, c'est que ça doit rester temporaire pour ne pas politiser les décisions économiques.
Wow! On a vraiment besoin de soi-disant défenseurs du libre marché pour faire ce type d'intervention. Il devrait se taire au lieu de dire des niaiseries pareilles et de discréditer son organisation.
Rédigé par : Martin Masse | 06 novembre 2008 à 19h06
-Pourquoi le plan de Jean Charest de faire augmenter les travaux publics et ainsi créer de l'emploi au Québec est mauvais?
-Aussi, pour qui les libertariens doivent-ils voter à la prochaine élection provinciale?
-Est-ce que le Québec doit se séparer du Canada?
Rédigé par : Jonathan | 07 novembre 2008 à 10h39
-Pourquoi le plan de Jean Charest de faire augmenter les travaux publics et ainsi créer de l'emploi au Québec est mauvais?
Un gouvernement ne peut pas créer des emplois. Quand Jean Charest (ou n'importe quel politicien) dit qu'il va créer 70 000 emplois dans le secteur public, il va forcément détruire au moins 70 000 emplois dans d'autres secteurs en taxant et en imposant. Ça se vante d'être responsable d'une économie en santé alors que toute intervention au mieux déplace l'économie, et dans la plupart des cas ralentit l'économie.
-Aussi, pour qui les libertariens doivent-ils voter à la prochaine élection provinciale?
Chacun peut choisir de voter pour qui il veut, d'annuler son vote ou de ne pas y aller. La plupart des libertariens choisissent de ne pas aller voter, pour ne pas donner une soit-disant légitimité au système et au gouvernement.
-Est-ce que le Québec doit se séparer du Canada?
Les libertariens sont divisés sur cette question. Personnellement je crois que la question n'est pas pertinente en ce moment. Ce n'est pas comme si l'État québécois voulait désétatiser et était toujours bloqué par le fédéral ultra-interventionniste!
Rédigé par : Jeff Bergeron | 07 novembre 2008 à 10h55
-Pourquoi le plan de Jean Charest de faire augmenter les travaux publics et ainsi créer de l'emploi au Québec est mauvais?
En général, le gouvernement ne crée pas la richesse, il la redistribue. Il prend dans une poche de l'argent qu'il dépose dans la poche d'un autre. Dans ce cas-ci, le gouvernement prend dans ma poche (et celle des autres contribuables) pour déposer de l'argent dans les poches des entrepreneurs en travaux publics. Le gouvernement décide donc d'enrichir certains individus au détriment des autres.
L'argent que le gouvernement est venu prendre dans ma poche, je l'aurais fait circuler, si je l'avais gardé.
J'aurais pu le dépenser en biens et services et ainsi, j'aurais préservé et créé de l'emploi lié à l'objet de ma consommation.
J'aurais pu l'épargner. Ainsi, il aurait fructifié. Et ma banque l'aurait utilisé pour financer l'activité économique de mon voisin, qui lui aurait fait des achats qui auraient à leur tour préservé et créé de l'emploi lié à l'objet de sa consommation.
J'aurais pu l'investir. Et une entreprise aurait continué à prospérer, en créant de nouveaux emplois, directs et indirects.
Alors, je considère que le gouvernement n'est pas plus apte que moi pour décider quels emplois doivent être créés. Mon choix vaut autant, sinon plus, que le sien.
-Est-ce que le Québec doit se séparer du Canada?
À mon avis, oui. C'est le premier pas vers la souveraineté de l'individu et de sa propriété.
Rédigé par : Yannick Leduc | 07 novembre 2008 à 12h37