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18 décembre 2008

Commentaires

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D

Excellent!

Annie Langevin

Ask what you can spend for your country...

Alain Dubuc le sait, lui.

{...} "Les cadeaux fiscaux peuvent également avoir un effet pervers si les citoyens en profitent pour épargner. C'est une approche qu'il faut utiliser avec prudence, surtout en ciblant les ménages les moins fortunés, et en choisissant des approches qui mettront de l'argent rapidement dans la poche des gens."{...}

http://www.cyberpresse.ca/opinions/chroniqueurs/alain-dubuc/200812/19/01-811808-lart-de-la-stimulation.php

S'il est pervers d'épargner, alors il est tout à fait normal de croire que l'argent pousse dans les arbres. Chantons tous en choeur : "Mon beau sapin, Roi des forêts..."

Joyeuses Fêtes à tous !

Gilles Guénette

@ Annie

J'ai accroché sur la même phrase ce matin en lisant le journal. Selon M. Dubuc, il faut «encourager la consommation, notamment par des baisses d'impôt, comme on le fait aux États-Unis.» Pourtant, ne sait-il pas que ça n'a pas fonctionné aux États-Unis?

Selon un article du Globe and Mail:

President George W. Bush pitched his $168-billion tax-rebate plan last February as a way to stimulate the U.S. economy and avert a recession. It didn't work because Americans didn't spend the money. They used it to pay down their debts or they put it in their pockets.

If Finance Minister Jim Flaherty is tempted to cut taxes as a means of stimulating this country's economy, the U.S. experience provides strong evidence that it's unlikely to work. This year, for the first time since 1952, U.S. households have cut their debt levels. They have also – for the first time on record – paid off more mortgage debt than they added. The consumer of today's economic meltdown is simply not the consumer of last year's credit binge.

People are hunkering down. Security, not consumption, is the order of the day.

http://www.theglobeandmail.com/servlet/story/RTGAM.20081214.weconsumption15/BNStory/International/

En temps de crise, les gens qui vivent dans la réalité ne pensent pas à dépenser sans se soucier du lendemain. Leur gros bon sens leur dit qu'il vaudrait peut-être mieux payer les dettes et mettre de l'argent de côté. Semblerait que le gros bon sens soit une denrée plutôt rare dans les cercles médiatico-politiques...

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Citations

  • « L'État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde. »

    – Frédéric Bastiat, 1848

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