Vous avez une courte analyse libertarienne à proposer sur un sujet d'actualité? Une information à transmettre à l'ensemble des lecteurs? Une question à poser à un collaborateur du QL ou à un autre intervenant sur le blogue? Un commentaire quelconque à soumettre qui ne cadre pas dans les fils de discussion des autres billets? Ce fil de discussion libre est l'endroit pour le faire.
Notez bien que les interventions doivent avoir une pertinence d'un point de vue libertarien québécois et que les commentaires qui n'ont vraiment rien à voir de même que les échanges purement personnels seront effacés. Dans ce fil comme dans les autres, il faut toujours garder à l'esprit qu'on ne s'adresse pas uniquement à un interlocuteur, mais aux milliers de visiteurs qui nous liront demain ou dans cinq ans.
LE FINANCEMENT PUBLIC DES PARTIS POLITIQUES RUINE... LA DÉMOCRATIE
Les subventions aux partis politiques ont un effet pervers, celui de fragmenter le vote entre un nombre excessif d’organisations. C’est ce qui rend le Canada ingouvernable depuis plusieurs années, aucun parti n’étant en mesure d’obtenir une majorité à la Chambre des Communes.
Le plus ironique, c’est que cette situation a été créée par nul autre que Jean Chrétien lui-même; sans doute espérait t’il qu’ainsi le Parti Libéral pourrait continuer à se financer et à s’accrocher au pouvoir en engrangeant juste assez de votes pour payer les factures. Cette stratégie pouvait fonctionner tant que les Conservateurs étaient divisés, mais elle a fini par se retourner contre le PLC.
Le Bloc est cas d'école de cet effet pervers; mais on peut aussi argumenter que le NPD n'est rien d'autre qu'un groupe de pression au service des syndicats, et de leurs plans de pension (on pourrait certes objecter que les syndicats n'ont plus le droit de financer ce parti... mais justement, c'est encore pire puisqu'on force l'ensemble des contribuables à financer un groupe d'intérêts spéciaux). C’est un retour aux partis corporatistes des 18ieme et 19ieme siècles, et c’est malsain pour la démocratie.
Le soutien aux idées doit aller au-delà d’un simple vote pour le parti qui les défend. Il importe également de se montrer prêt à donner de son temps et de son argent pour vendre ces idées aux autres. C’est facile de voter pour un parti au service d’un groupe d’intérêts, si cela signifie un subside automatique pour ce parti; mais ce qui démontre un véritable engagement, c’est d’être prêt à sortir dans la rue, faire du porte à porte, et payer de sa poche pour convaincre les gens.
Il est trop facile pour le Bloc d’encaisser l’argent des contribuables, sans aucun autre effort que de faire mousser des controverses démagogiques; et le financement public des partis favorise la multiplication d’organisations défendant des causes très similaires, comme par exemple le Bloc et le NPD. La politique est en danger de devenir une business, et seulement une business.
Pour convaincre de la justesse de ce que l’on prêche, il faut être disposé à sacrifier temps et argent pour les vendre à ses concitoyens; ou comme disent les anglophones, ‘put your money where your mouth is’.
Par conséquent, si les séparatistes veulent leur parti à Ottawa, il devraient avoir à lever des fonds pour lui; si le NPD veut promouvoir le socialisme, il faut qu’il ait à démontrer pour quelles raisons le socialisme est une chose tellement merveilleuse. Si les Libéraux veulent gouverner la Confédération, qu’ils nous prouvent donc qu’ils feraient une meilleure job que les Conservateurs.
Et pour cela, chacun de ses partis devrait avoir à dépasser les préoccupations particulières des groupes d’intérêts particuliers pour qui ils roulent, ou à tout le moins aurait à expliquer clairement pourquoi ce qui est bon pour ces groupes d’intérêts est également bon pour le pays : c’est ce que le PLC, il fut un temps, réussissait à faire, mais ce n’est plus le cas.
Obama a montré qu’il était possible de financer une campagne sur des idées. Le Canada est au bord d’une dangereuse ligne de faille, ou d’un côté nous avons des groupes relativement protégés avec des droits acquis – principalement des Baby-Boomers du secteur public -, et de l’autre des travailleurs, jeunes en majorité, qui ne savent même pas s’il pourront encore prendre une retraite méritée lorsque le temps en sera venu. Cette faille déchirerait le pays beaucoup plus surement que Gilles Duceppe ne pourra jamais le faire; qui plus est, elle détruira aussi, les mêmes causes produisant les mêmes effets, le Québec lui-même.
Il est de l’intérêt de tous, Québécois comme Canadiens, d’éviter ce piège. Pour cela, nous avons besoin d’idées nouvelles et fortes, qui puisse créer un nécéssaire consensus. Malheureusement, le financement public des partis politiques rend facultative la recherche de ce consensus.
Les citoyens n’ouvrent pas leur porte-monnaie pour le parti qu’ils soutiennent, quand bien-même ils trouvent de l’argent pour s’acheter une télé à écran plat ou des gadgets électroniques dispendieux. Et par conséquent, renflouer les partis devient ‘la responsabilité de l’État’.
Certes, les partis politiques sont l’infrastructure de la démocratie, mais son âme, c’est l’implication des citoyens dans le processus politique. Les dons privés font partie intégrante de cette implication : le jour ou un parti fera un véritable effort pour présenter une plate-forme politique fiscalement conservatrice, et socialement progressiste, il aura mon vote ET mon argent. Et obliger les citoyens à entretenir des groupes de pressions qui violent leur liberté ne peut contribuer au progrès des philosophies libérales.
Il est clair que, dans une perspective libertarienne orthodoxe, on pourrait philosopher que la question du financement des partis ne changera pas grand-chose à la façon dont nous sommes gouvernés. Mais pour reprendre l'argument de Martin Masse (au sujet de l'abolition sélective de la TVQ sur les produits culturels), l'abolition des subventions publiques aux partis serait, à tout le moins, un pas dans la bonne direction. Et la spoliation des citoyens au profit d'organisations qui oppressent leurs libertés ne saurait contribuer au progrès des philosophies libérales.
Rédigé par : Pierre-Yves | 01 décembre 2008 à 13h44
@Pierre-Yves,
La solution est donc un dollar un vote. Plutôt que une personne un vote, ce serait un dollar un vote.
Ainsi les riches et la classe moyenne auraient les moyens pour se défendre contre la spoliation gauchiste et socialiste.
Rédigé par : Vie Privée | 01 décembre 2008 à 14h01
Mesdames et messieurs, bonjour.
J’ai visité peu de fois ce blog et c’est comme par hasard que je tombe sur ce fil de discussion libre. Mon sujet principal est l’élection provinciale prochaine, le 8 décembre 2008. J’ignore si les responsables de cette organisation ont déjà conseillé aux lecteurs de voté pour un parti en particulier, mais je désire tout de même développer mon raisonnement sur le sujet.
Je suis un fédéraliste de centre, mais je respecte grandement les positions minarchistes. Après les quelques lectures faites sur ce blog plus les textes vus sur les courants économiques et politiques qui travaillent à ce que les états deviennent minimaux, je me rends compte qu’un seul parti sérieux peut travailler pour vos intérêts. Ce parti, je suis dedans depuis huit années en tant qu’aidant dans mon comté, et il se nomme le Parti Libéral du Québec. Un parti qui, à plusieurs reprises, a été félicité par l’Institut Économique De Montréal, le Conseil du Patronat du Québec et les grandes institutions financières. D’un point de vue ‘droite économique’, il est évident que le PLQ est le parti le plus proche de vos idées. Pensons à la régression du taux d’assistés-sociaux au Québec, donc plus d’Actifs sur le marché du travail, pensons au développement économique en région, la croissance des investissements étrangers au Québec depuis 2003, ce n’est pas rien ! Je suis conscient que le parti n’est pas parfait et que certaines erreurs ont été commises. Mais entre vous et moi, lorsque nous comparons froidement les bilans Libéraux vs. Péquistes, je ne crois pas nécessaire d’étudier la question très longtemps pour se rendre compte que les Péquistes ont mal géré vos taxes et impôts. De toute façon, je suis convaincu que les lecteurs du QL ne sont guère attirés par un parti aux valeurs sociale-démocrates. Et que dire de M. Dumont et son équipe ? Pour y répondre, laissez-moi vous poser la question suivante : pourquoi le parti (ADQ) veut-il aller chercher plus de pouvoirs et d’argent à Ottawa ? Bien, pour dépenser et intervenir encore plus dans la vie des citoyens. L’ADQ est beaucoup plus keynésienne que minarchiste.
Il reste donc une semaine pour penser à votre vote. Peu importe à qui il ira, dites-vous que je le respecte, en espérant de votre part que ce soit réciproque envers le mien. J’aimerais terminer sur ceci : il est crucial d’avoir un gouvernement fort et sérieux à Québec pour ne pas devoir toujours se faire marché dessus par deux entités politiques à la sauce keynésienne … surtout en temps de crise !
Salutations,
L’Esprit
Rédigé par : L'Esprit | 01 décembre 2008 à 14h09
J'ai récemment commencé à m'intéresser aux idées libertariens alors mes questions vous sembleront peut-etre simpliste, mais lorsque mes "confreres" qui soutiennent la sociale-democratie me pose les questions suivantes, je ne sais jamais vraiment quoi repondre:
1. Comment une industrie sans subvention dans un pays libertarien pourrait-elle concurrencer avec la même industrie subventionnée dans un pays socialiste?
2. Ne pensez-vous pas que dans certaines situations, il vaut mieux voler les gens pour les obliger à dépenser là où il ne le ferait pas d'eux-memes. Par exemple, personne n'aime payer pour les gens sur l'aide sociale, mais ca coute quand meme moins cher de les entretenir avec un salaire minable que de les laisser crever de faim et qu'ils viennent nous voler par apres. Si on se compare au Bresil ou a l'Afrique du Sud par exemple, les riches dépensent beaucoup plus pour se défendre/proteger que les riches payent au Canada pour entretenir les pauvres. Je sais que dans une société libertarienne en théorie, les riches auraient le choix d'aider les pauvres, mais on constate en réalité qui préferent payer pour des systemes de défense/protection.
Rédigé par : D | 01 décembre 2008 à 14h38
@ L'Esprit
"J’aimerais terminer sur ceci : il est crucial d’avoir un gouvernement fort ...."
Et tu te dit minarchiste ?
Sinon un petite question à tous. Si je vais annuler mon vote, est-ce que permet d'évité qu'un des partis touche de l'argent ? D'aprés ce que j'ai compris la subvention pour les électeurs est distribué proportionnelement au pro rata de vote reçu... Donc si je ne vote pas, il se séparent l'argent de mon vote. Si je vote blanc c'est la même chose ?
Rédigé par : Louis-Paul David | 01 décembre 2008 à 14h41
@Louis-Paul David
Je n'ai pas la réponse à votre question, mais j'avoue qu'elle m'intéresse. Je peux y répondre partiellement par la logique: si je vote blanc, personne ne peut savoir à quel parti doivent aller les $1.95. Mais au fond il m'intéresserait surtout de savoir si faire campagne pour une abstention généralisée permettrait de couper les vivres au partis politiques; quoique les gouvernements s'empresseraient alors probablement de faire passer le $1.96 à $19.50 par vote...
Rédigé par : Pierre-Yves | 01 décembre 2008 à 14h59
@ L'Esprit
Épargnez-nous votre propagande.
Rédigé par : D | 01 décembre 2008 à 15h00
@D.
"Par exemple, personne n'aime payer pour les gens sur l'aide sociale, mais ca coute quand meme moins cher de les entretenir avec un salaire minable que de les laisser crever de faim et qu'ils viennent nous voler par apres."
Vous partez du postulat que le fait de ne pas engraisser les BS, ils deviendraient automatiquement des bandits. Je ne suis pas d'accord. Le jour ou un (éventuel, hypothétique) gouvernement responsable décidera de couper l'aide sociale à vie pour le remplacer pour une aide temporaire, la grande majorité des BS aptes au travail retournera travailler pour ne pas crever de faim.
N'oubliez pas que pour devenir un bandit, vous devez soit: être totalement désespéré ou, être assez brillant pour en faire une carrière.
Je doute sincèrement qu'ils soient l'un ou l'autre.
Rédigé par : ClaudeB | 01 décembre 2008 à 15h19
Je sais que vous défendez beaucoup la spéculation.
Vous dites qu'elle apporte de la stabilité à l'économie.
Mais avec la baisse dramatique du prix de l'essence, ne croyez-vous pas que la spéculation peut parfois avoir ses torts ?
Est-ce que la spéculation est une bonne chose en tout temps?
Rédigé par : Jonathan | 01 décembre 2008 à 15h24
@L'Esprit
"il est crucial d’avoir un gouvernement fort et sérieux à Québec pour ne pas devoir toujours se faire marché dessus par deux entités politiques à la sauce keynésienne … surtout en temps de crise !"
Regardons le plan économique du parti libéral http://www.plq.org/fr/pdf/PLQ_Plan_econo.pdf
-41 MILLIARDS $ EN INFRASTRUCTURES: Je peux déjà imaginer Keynes (s'il avait été en vie) dans la foule lors de l'annonce, il regarde Jean Charest avec un sourrire et un hochement de tête approbateur.
-FORMER NOTRE MAIN-D’OEUVRE COMME JAMAIS: Lord Keynes commece à avoir des chaleurs.
-ENCORE PLUS D’ÉNERGIE (Un gouvernement du Parti libéral du Québec donnera à Hydro-Québec le mandat d’augmenter la puissance du Québec au-delà de ce qui est actuellement prévu dans la Stratégie énergétique du Québec): Lord Keynes enlève sa chemise et se frotte le front.
-AIDER LES FAMILLES À RÉNOVER LEUR MAISON: Lord Keynes trouve qu'investir dans le secteur ayant grandement contribué au déclenchement de la crise est une bonne idée.
-ACCÉLÉRER LE DÉMARRAGE DE GRANDS PROJETS PRIVÉS: Lord Keynes trouve que donner "un coup de pouce" (probablement financié) pour accélérer le début de projets très orgasmique.
-SOUTENIR L’AGROALIMENTAIRE QUÉBÉCOIS: Lord Keynes enlève son pantalon tellement il est excité!
-SOUTENIR L’INDUSTRIE CULTURELLE: Lord Keynes se mord les doigts tellement il a de la misère à se contenir!
-AUGMENTATION DE 1 $ DU SALAIRE MINIMUM: Ah bien là, John Maynard Keynes n'en peut plus et il se jette sur Jean Charest tellement il est surstimulé (pour ne pas dire surexcité) par ses déclarations! Il n'a même pas le temps d'écouter les autres déclarations.
-2 MILLIARDS $ POUR LES ENTREPRISES: Jean Charest réussi à peine à gémir cette annonce mais Keynes complètement hypnotisé par son obsession pour Jean Charest est toujours "inter-relié" avec lui.
Donc, si je suis ta recommandation, Esprit, je ne voterai pas Libéral. PETIT CONSEIL, RENSEIGNES-TOI SUR CE QU'EST LE KEYNÉSISME AVANT DE DIRE N'IMPORTE QUOI...
Rédigé par : Steven | 01 décembre 2008 à 15h36
N'est-ce pas le moment idéal, lors d'une crise économique et alors que le parti le plus à droite va mourir, pour démarrer un parti politique ? La situation économique actuelle ne fait que confirmer les prédictions autrichienne, ce qui pourrait apporter une bonne crédibilité dès le départ.
Rédigé par : Philippe | 01 décembre 2008 à 15h50
@Pierre-Yves
J'ai fait une petite recherche dans la loi électorale du Québec
"81. Le directeur général des élections détermine annuellement une allocation aux partis autorisés.
82. L’allocation se calcule en divisant entre ces partis, proportionnellement au pourcentage des votes valides obtenus par ces derniers aux dernières élections générales, une somme égale au produit obtenu en multipliant le montant de 0,50 $ par le nombre d’électeurs inscrits sur les listes électorales utilisées lors de ces élections."
Donc en gros c'est au pro-rata des votes valides. Alors la questions est qu'est-ce qu'un vote valide
"365. Le scrutateur déclare valide tout bulletin de vote marqué dans un des
cercles en regard des prénom et nom d’un des candidats.
Rejet. Toutefois, le scrutateur rejette un bulletin qui :
1° n’a pas été fourni par lui;
2° ne comporte pas ses initiales;
3° n’a pas été marqué;
4° a été marqué en faveur de plus d’un candidat;
5° a été marqué en faveur d’une personne qui n’est pas candidate;
6° a été marqué ailleurs que dans un des cercles;
7° porte des inscriptions fantaisistes ou injurieuses;
8° porte une marque permettant d’identifier l’électeur;
9° a été marqué autrement qu’au moyen d’un crayon que le scrutateur a remis à l’électeur."
Donc pas possible d'annuler son vote de manière à ce qu'il ne soit pas comptabilisé.
La seulle option pour qu'aucun partis ne recoivent d'argent de notre vote est donc de voter pour un indépendant car ils ne semble pas avoir droit à la subvention pour les partis.
Rédigé par : Louis-Paul David | 01 décembre 2008 à 15h54
À l'Esprit:
Avant d'écrire quoi que ce soit pour convaincre des libertariens de voter pour le parti de Patapouf 1er, lisez le texte de votre collègue:
"Le PLQ est-il un parti vraiment libéral?"
Lisez les commentaires subséquents. Vous verrez ainsi que vous n'avez rien en commun (si ce n'est que le mot libéral)avec les idées libertariennes. Si vous êtes encore persuadé que vous avez des affinités avec les minarchistes, votre logique est sérieusement déficiente.
Rédigé par : Jean-Reno Chéreau | 01 décembre 2008 à 15h57
@ ClaudeB
"Vous partez du postulat que le fait de ne pas engraisser les BS, ils deviendraient automatiquement des bandits. Je ne suis pas d'accord. Le jour ou un (éventuel, hypothétique) gouvernement responsable décidera de couper l'aide sociale à vie pour le remplacer pour une aide temporaire, la grande majorité des BS aptes au travail retournera travailler pour ne pas crever de faim.
N'oubliez pas que pour devenir un bandit, vous devez soit: être totalement désespéré ou, être assez brillant pour en faire une carrière."
>> Il existe une proportion de BS qui retournerait travailler, mais il existe également une proportion de BS qui n'ont aucun remord à vivre en volant l'argent des payeurs de taxes (qui essaient même de recevoir des chèques sous plusieurs identités différentes). Je crois que cette dernier proportion n’aurait aucun remord à mettre en place un système plus direct pour voler les autres si le gouvernement ne le faisait pas à leur place. Par exemple, le kidnapping et la demande de rançon, comme on voit au Brésil, au Mexique, en Afrique du Sud, etc. La nature humain est la même peu importe dans quel pays nous nous trouvons. Ca ne m’étonnerait pas de voir des situations semblables au Canada. Je ne crois pas qu’il faut être totalement désespéré ou assez brillant pour devenir un bandit. L’absence d’empathie et la lâcheté me semble suffisants.
Rédigé par : D | 01 décembre 2008 à 15h57
@L'Esprit
Remballez votre petite propagande, elle n'a pas sa place dans un forum remplis de gens qui on compris que la politique n'etait pas fondamentalement divisé par un concept de gauche ou de droite, mais bien d'un combat sans fin entre l'État et les libertés individuelles .
Votre "boss" est un opportuniste qui s'amuse a intervenir a tout va du moment que ca ne lui coute pas trop cher politiquement.
Oh..et en passant, je fais parti de ceux qui se sont fait rentrer dedans assez salement par les "petites erreurs" de votre parti politique etatiste.
Pas que le restant du parlement soit vraiment mieux si ca peut vous consoler.
Rédigé par : Mattiew | 01 décembre 2008 à 16h14
ET VOILÀ, LES PARTIS DE GAUCHE CANADIENS VIENNENT DE SE METTRE ENSEMBLE ET DE DÉCLARER STÉPHANE DION PREMIER MINISTRE DU CANADA AFIN DE POUVOIR POMPER 30 MILLIARDS DANS L'ÉCONOMIE CANADIENNE. LE NPD VA MÊME AVOIR 25% DES SIÈGES. ÇA AUGURE TRÈS MAL...
http://ca.news.yahoo.com/s/capress/081201/business/parliament_crisis_1
Rédigé par : Steven | 01 décembre 2008 à 16h43
@D Vous vous demandez:
1. Comment une industrie sans subvention dans un pays libertarien pourrait-elle concurrencer avec la même industrie subventionnée dans un pays socialiste?
Réponse: pas possible.
Rédigé par : Philippe Texier | 01 décembre 2008 à 16h57
@Steven
J'avais predit ce matin sur cyberpresse qu'en cas de "coalition", on assisterait a une ORGIE de depenses et d'interventions.
Il semblerait que j'avais raison.
Des liberaux et un du NPD pour pour faire une sorte de "conseil des sages" economique pour presider aux actions du gouvernement canadien au travers de la crise, qu'elle farce mes amis!
Dites bonjour a l'inflation monetaire et adieu a toute les mesures de prudence.
Si vous avez des achats de biens venant de l'exterieur, va falloir se depecher car le dollar canadien va se prendre une mechante raclée d'ici peu de temps.
Rédigé par : Mattiew | 01 décembre 2008 à 17h04
@ D
Vos craintes sont non fondées, vous comparez des oranges avec des pommes et essayez de savoir lequel est mûr. L'idée qu'il faut financer les personnes sur l'aide sociale pour baisser le taux de criminalité est ridicule, les criminels ne sont pas des gens dans le besoin, ce sont des gens qui n'ont rien à perdre (ce qui n'est pas financier mais bien affectif, perdre ses amis, sa famille, sa propre vie)
Vous ignorez aussi une variable cruciale : lorsque l'état ne se déclare pas omniscient, les gens se sentent beaucoup plus concerné par les besoins des autres et font donc beaucoup plus de dons aux organismes de charité. Ces organismes sont en mesure d'offrir un soutient à ceux qui en ont besoin et sont responsable des sommes qu'ils utilisent puisqu'ils ont des comptes à rendre à leurs donateurs (que ce soit par rapport annuel ou par simple réputation). Plus l'état offre de programmes, moins les gens sont concerné par les besoins des autres et s'enferment dans un véritable égocentrisme. Vous remarquerez que le Québec est une des province où les dons privés sont les moins élevé au Canada.
En fait c'est un comportement tout à fait normal si vous comprenez moindrement la psychologie. Les gens préfèrent se déresponsabiliser en autant qu'un politicien bien habillé leur offre la garantie qu'il s'occupe de leurs problèmes... c'est encore pire quand ils considèrent que l'argent qu'on leur soutire par la force vas à ceux qui n'en ont pas nécessairement besoin et que c'est hors de leurs contrôle.
Pour répondre à des questions du genre, il faut analyser dans son ensemble la situation et évaluer la réaction des gens aux incitatifs. Essayez de retourner la situation dans tous les sens et de voir ce qui fait que ça ne marche pas. Par exemple pour votre idée des subvention, la même logique suggère que l'augmentation des subventions permet d'augmenter la compétivité d'une entreprise face aux autres et qu'une subvention la plus élevée possible est souhaitable. Dans la réalité, vous remarquerez que les entreprises subventionnées ont des comptes à rendre à l'état (donc pas beaucoup........) mais les indépendants en ont à rendre à leurs clients. De ce fait les entreprises non-subventionnées sont beaucoup plus adaptées à leur clientèle et peuvent changer rapidement dans un changement du contexte de marché. Les subventions et les nationalisations entraînent la rigidité dans une entreprise et donc le gaspillage de ressources. Encore une fois la sociologie et la psychologie peut vous aider à comprendre pourquoi (de la même façon qu'un fonctionnaire est à 90% du temps moins efficace qu'un employé privé).
@ Vie Privée
????? Calm down, justement les gens ne sont pas égoïste et la société se construit par l'entraide volontaire (le commerce c'est rien d'autre que de l'entraide dont on chiffre la valeur). Vous avez beaucoup de chemin à faire pour avoir les idées claires à se sujet je vois, mais dans l'ensemble vous semblez assez réfléchi. Au fait moi aussi je me suis fait cracher dessu comme c'est pas permis dans ma jeunesse, du début à la fin (jusqu'au collège seulement par contre) et je ne garde pas beaucoup de rancoeur parce que je comprends le besoins des jeunes de se sentir supérieur aux autres, le fait que l'autorité en place (l'école, les parents, etc.) le leur permette dans une certaine mesure n'est certainement pas souhaitable mais j'en suis sorti beaucoup plus grandi que eux qui n'ont jamais eu à affronter de difficulté du genre. Transformez votre haine et votre rancoeur en force, c'est beaucoup plus agréable ;).
@ L'Esprit
..... non vraiment pas... le PLQ est tout aussi opportuniste que les autre..... étrange que vous placiez ce post quelques jours avant les élections sur un blogue où la majorité des lecteurs n'ont pas de parti qui les représente!! Entre PLQ-ADQ-PQ .... aussi bien jouer à ma-tite-vache-a-mal-aux-pattes....
Rédigé par : Kevin | 01 décembre 2008 à 17h24
@Mattiew
'Remballez votre petite propagande, elle n'a pas sa place dans un forum remplis de gens qui on compris que la politique n'etait pas fondamentalement divisé par un concept de gauche ou de droite, mais bien d'un combat sans fin entre l'État et les libertés individuelles'
J'en ai toujours été intuitivement convaincu, n'ayant jamais été capable de digérer la propagande d'AUCUN parti politique, qu'il soit de droite ou de gauche. Mais le jour ou j'ai compris qu'il était possible de déconstruire l'idéologie étatiste en passant par la théorie de la Valeur subjective de l'utilité marginale, je me suis senti autorisé à l'avouer.
Le plus curieux, c'est que ladite théorie, qui ne semble recevoir qu'un intérêt dédaigneux des mileux académiques, est utilisée tous les jours dans l'industrie en gestion de produit et analyse de marché, par exemple. Comme quoi, les universités sont le refuge des ignorants.
Rédigé par : Pierre-Yves | 01 décembre 2008 à 17h31
Est-il juste de dire, selon vous chers lecteurs, qu'au dessus d'un certain taux naturel, toute diminution du chômage se traduit par une hausse de l'inflation? Existe-t-il un arbitrage (courbe de Phillips)? Et que pensez vous de la théorie des anticipations adaptatives?
Je sais que monsieur Milton Friedman a sa propre théorie, la théorie des anticipations rationnelles, elle qui soutient qu'il n'existe pas d'arbitrage, à long terme, entre l'inflation et le chômage. Mais si je vous le demande c'est parce que, bien humblement, les raisons qui soutiennent sa théorie me semble « nébuleuses » ou idéalistes. En effet, selon Friedman, les travailleurs et les entreprises sont capables de prévoir les variations de l'inflation en interprétant les politiques gouvernementales ou les chocs exogènes (par exemple les périodes de gel dans le Sud, les chocs pétroliers, la guerre). Les prévoyant, les travailleurs et les entreprises réclamment de meilleurs salaires ou augmentent les prix. Les conséquences des politiques gouvernementales ayant été prévues, elles n'auraient plus d'effet sur le chômage et ne se traduiraient que par des hausses de prix.
Enfin, je pose cette question pour rester critique face à ce que l'on m'a enseigné au Collège et pour mettre à l'épreuve les limites de l'opinion de Jean-Hugo Lapointe exprimé sur le site web du Québécois Libre quant au prédiction économique et à la prétention de la connaissance.
Merci.
Salutations distinguées,
Welsh
M.H.
2008
Rédigé par : M. Mathieu Hubert | 01 décembre 2008 à 19h19
Je pense qu'il faut envisager que rien ne réparera la politique et qu'il faut évoluer au-delà du monopole violent (gouvernement).
Rédigé par : R. David | 01 décembre 2008 à 19h22
@ D
On ne peut pas compétitionner avec une industrie étrangère subventionnée. Mais pourquoi voudrait-on le faire? Se faire vivre aux frais des contribuables d'un autre pays, ça me plaît! Pour faire une analogie, l'industrie de l'orange Floridienne est "subventionnée" par le soleil. Alors l'industrie de l'orange Québécoise (en serre) ne peut pas compétitionner. Et alors?
Vous avez peur que les b.s. deviennent des voleurs, mais est-ce une raison pour justifier le vol institutionnalisé à grande échelle? Bien sûr que non. Ils se trouveront facilement un emploi dès que les barrières à l'entrée dans un grand nombre de métiers et autres privilèges (b.s. de luxe) seront abolis (préférablement il faudrait les abolir avant d'abolir le b.s.)
@ Jonathan
La spéculation fait partie de la vie. Il n'y a rien de mal à retirer des ressources du marché lorsqu'elles sont abondantes, et de les y retourner lorsqu'elles sont en pénurie. Cela sert la société dans son ensemble.
En ce moment même, vous spéculez que vos amis seront encore vivants demain matin, et que l'épicerie sera ouverte, etc. Vous avez remis de faire le plein à demain, car vous vous spéculez que le prix ne montera pas cette nuit. Honte à vous!
La spéculation sur les monnaies est un peu différente car c'est de la spéculation sur l'agir des gouvernements. Cela privilégie nécessairement ceux qui sont bien situés pour connaître un peu d'avance les décisions des politiciens. Le problème actuel c'est que Washington annonce n'importe quoi à toutes les 48 heures. Alors comment prévoir ce que vaut vraiment un dollar US? Je dirais que c'est le dollar qui fluctue, pas le pétrole.
Rédigé par : Bastiat79 | 01 décembre 2008 à 20h26
"Je dirais que c'est le dollar qui fluctue, pas le pétrole."
Et ça fait un moment que ça dure, mais les marchés viennent simplement de s'en rendre compte. Les producteurs de pétrole eux, avaient depuis longtemps inclus le prix de cette incertitude dans celui du baril.
Rédigé par : Pierre-Yves | 01 décembre 2008 à 21h05
@ Bastiat79
Cette question m'a été inspirée d'une discussion sur le site du Ludwig Von Mises Institute.
http://mises.org/Community/forums/t/4906.aspx
Quelqu'un dit:
«No real economy and normal market can swing the price of oil from 147 down to 46.»
Un autre dit:
«The demand for oil has dropped considerably in recent weeks.»
Est-ce que la demande a baissé à ce point pour causer à elle seule la chute des prix?
Je comprends les bienfaits de la spéculation, mais comment le prix du pétrole a pu avoir d'aussi violente variation si ce n'est pas à cause des spéculateurs?
Aussi, pourrais-tu m'expliquer où tu vois que le dollar «fluctue»?
Rédigé par : Jonathan | 01 décembre 2008 à 21h10
@ Jonathan
Imagine que tu tonds des pelouses contre de l'argent Canadian Tire. Canadian Tire annonce mardi qu'elle n'accepte plus l'argent Canadian Tire dans ses magasins. Et mercredi elle fait volte-face. Et jeudi change encore d'idée. Tu changerais sûrement tes prix à chaque matin, mais est-ce une fluctuation de la valeur de ton travail, ou une fluctuation de la valeur de l'argent Canadian Tire? C'est la même chose lorsque le trésor américain change d'idée à chaque matin.
Le pétrole a monté à 147$ parce qu'à l'époque l'idée de posséder un baril semblait plus sûre que celle de posséder 147$. Maintenant c'est moins sûr. J'ai une bonne idée de ce que coûtera un baril de pétrole en 2020, en grammes d'or. Mais en dollars? C'est trop instable pour dire, mais il s'agit ici d'un problème avec le dollar.
Et évidemment, si tu penses mieux savoir que les autres acteurs du marché ce que vaut un dollar, put your money where your mouth is. Ce sera plus payant que d'écrire sur ce blogue.
Rédigé par : Bastiat79 | 01 décembre 2008 à 22h50
Bonjour tout le monde. Je tiens à remercier l'équipe du QL qui avait pluggé dernièrement le concours Bastiat de unmondelibre. Je viens tout juste d'apprendre que j'ai fini 4ième. Un gros merci à vous parce que sinon j'aurais surement passer à côté de ce concours.
Les résultats:
http://www.unmondelibre.org/node/536
Mon essai:
http://howstomorrow.com/blog/2008/12/02/concours-bastiat-jai-gagne/
Rédigé par : Jean-François Grenier | 02 décembre 2008 à 05h15
"D Vous vous demandez:
1. Comment une industrie sans subvention dans un pays libertarien pourrait-elle concurrencer avec la même industrie subventionnée dans un pays socialiste?
Réponse: pas possible."
***
Sauf si l'argent est *réel* dans le premier pays et pas dans le second.
'Tout' passe par là.
Selon moi, rien n'est plus important pour un libertarien que de comprendre la dynamique de l'argent réel vs l'argent irréel.
Même le 'problème' des 'B.S.' serait réglé si nous avions de l'argent 'libre'. Les inégalités entre riches et pauvres existeraient encore, mais jamais dans la même proportion qu'aujourd'hui. Et combiné à un état quasi inexistant, la solidarité ferait le 'reste'.
D'ailleurs, il y a actuellement un 'mouvement' TRÈS ORGANISÉ ET SÉRIEUX aux États-Unis pour faire 'tomber' le MONOPOLE de la FED sur l'argent.
Exemple: www . endthefed. us
Ron Paul a même introduit un 'bill' demandant exactement ça:
http://www.govtrack.us/congress/billtext.xpd?bill=h110-2755.
Il y a d'autres organisations qui demandent la même chose, dont la 'John Birch Society'.
Et petit détail historique: JFK fut assassiné pas longtemps après avoir introduit un 'bill' allant dans ce sens.
"Executive Order 11110 gave the U.S.A. the ability to, once again, create its own money backed by silver"
"The Order was never directly reversed":
-Voir Wikipédia : Executive_Order_11110
et
http://www.presidency.ucsb.edu/ws/index.php?pid=59049&st=&st1=
***
Et comme le dit Philippe, je crois que c'est le temps de fonder un parti libertarien au niveau provincial. C'est très simple à faire et ce, surtout depuis la dernière réforme. Seulement à partir des participants de ce blogue, nous aurions assez de signatures !
Par contre, gérer un parti demande quand même pas mal de temps; http://www.monvote.qc.ca/fr/acd_formulairesGuides.asp#entite
Dans une autre vie, j'ai déjà fondé un parti avec un ami, mais si la loi n'avait pas changé, je n'envisagerais même pas de recommencerer. Par contre, même avec ces changements, ça demande une 'âme' de missionaire... Pas sûr que je l'ai encore...
En tout cas, le premier objectif de ce parti serait d'exiger la dérèglementation de l'argent, base de *toutes* les injustices et de *tous* les interventionnismes étatiques...
Rédigé par : Sébastien Tremblay | 02 décembre 2008 à 05h39
@ M. Mathieu Hubert:
"Est-il juste de dire, selon vous chers lecteurs, qu'au dessus d'un certain taux naturel, toute diminution du chômage se traduit par une hausse de l'inflation? Existe-t-il un arbitrage (courbe de Phillips)? Et que pensez vous de la théorie des anticipations adaptatives?"
Faudrait commencer par nous définir ce qu'est l'inflation.
Rédigé par : Sébastien Tremblay | 02 décembre 2008 à 05h47
@ Jonathan:
Le pétrole est obligatoirement transigé en DOLLAR US sur les marchés mondiaux. Les spéculateurs ne font qu'amplifier les hausses et les baisses. Ils n'ont donc qu'un rôle marginal à jouer dans la fluctuation du prix du baril. L'offre et la demande aussi.
Voilà une image qui vaut mille mots:
http://blogs.reuters.com/commodity-corner/files/2008/03/dollar_oil_gold_2.gif
Ce n'est pas un tableau récent, mais si tu compares le US DOLLAR INDEX (http://quotes.ino.com/chart/?s=NYBOT_dx) avec le prix d'un baril et ce, sur une base quotidienne, tu vas vraiment comprendre qui fait quoi.
Rédigé par : Sébastien Tremblay | 02 décembre 2008 à 06h01
Update sur la situation de Ghislaine Lanctôt qui ne paie plus d'impôts depuis presque 20 ans.
http://lcn.canoe.ca/cgi-bin/player/video.cgi?file=20081201-215652&alt=1
Rédigé par : Martin | 02 décembre 2008 à 09h41
@Sébastien Tremblay
"Et comme le dit Philippe, je crois que c'est le temps de fonder un parti libertarien au niveau provincial."
J'y pense aussi depuis un moment. Mais honêtement je ne crois pas que les Québecois ne soit prêt voter massivement pour un parti vraiment libertarien. Je pense qu'une meilleur options serait un parti "d'insparation libertarienne" qui propose quelques changement concret qui vont dans la bonne direction et qui pourrait être accepter par la population Québecoise. Il faut d'abord savoir se garder tout seul le soir avant quiter maman pour s'installer en appartement.
Il faudrais un programme libertarien "soft" qui permettrait à la société québéboise de reprendre tranquillement le goût de la liberté.
Je verais bien des choses du genre :
- Suppression de l'assurance médicament gouvernementale et de l'obligation de s'assurer
- Suppression du fond des générations (on paye direct c'est mieux)
- Augmentation du la limite de vitesse à 130 sur les autoroutes (Ce qui n'est pas un problème pour les voitures modernes)
- Supprimer le poste de lieutenant-gouverneur du Québec (dépense inutile pour un poste honorifique)
- Retrait de l'état de la notion de mariage (et remplacement par la notion de contrat de vie commune ouvert a 2 ou plus adultes consentants
- Élimination progressive du ministère de la culture
Je légaliserais les drogues doucse et la prostituation mais initialement sous control de l'état (QUOI !!!) et j'appliquerais les revenus à des baisses de taxes. Un services offert est déjà plus libre qu'une taxe obligatoire et il faut bien gèrer l'existant et payer la dette.
Rédigé par : Louis-Paul David | 02 décembre 2008 à 11h30
Merci pour vos réponses nombreuses. Je comprend maintenant mieu le rôle de l'état et du dollard dans le prix du brute.
Mais est-ce que l'argument qui dit que les spéculateurs stabilisent les marchés est faux?
Rédigé par : Jonathan | 02 décembre 2008 à 11h47
@M. Mathieu Hubert
Je vais tenter de donner la réponse la plus courte que je peux à une question complexe. L'inflation (monétaire) est créé uniquement par le gouvernement. Pourquoi? Parce que c'est lui qui cré l'argent à partir de rien. Dans le marché, chaque bien (et service) est rattaché à une valeure monétaire. Lorsqu'il y a injection d'argent cré à partir de rien, la valeur de tout augmente car ce nouvel argent doit être rattaché à qqchose autrement elle vaut rien.
Dans un monde ou la quantité d'argent ne change pas, une situation de plein emploi ne change rien. Lorsqu'il y a augmentation de la demande pour un bien, le prix augmente. Cependant, parce que les gens payent plus pour ce bien, ils ont moins d'argent à dépenser pour un autre bien. À ce moment là, le prix de cet autre bien diminue car la demande de celui-ci baisse. L'équilibre revient de cette façon. Il n'y a donc pas d'inflation.
Vous allez certainement vous demander comment on fait pour s'enrichir dans ce cas si la masse monétaire n'augmente pas à cause de l'inflation. C'est au moyen de l'investissement dans le capital qui permet d'accroître la productivité des travailleurs. En effet, lorsqu'un bien (ou un service) coûte moins cher à produire, l'entrerpreneur peut se permettre de le vendre moins cher et conserver sa marge de profit. De cette façon, la compétition doit également vendre le même produit moins cher ou se faire écraser. Puisque chaque consommateur achète son produit moins cher, il a plus d'argent pour aller s'acheter autre chose. Et voilà comment on fait pour s'enrichir avec une masse monétaire stable peut importe le niveau d'emploi.
Ce sont les gouvernement qui cré l'inflation en créant de la fausse monnaie. Cette fausse monnaie (rattaché à aucune vraie valeur) engendre à son tour des bulles et finit toujours par éclater.
C'est très simplifié comme explication mais je crois que ça répond à votre question.
Rédigé par : Steven | 02 décembre 2008 à 13h05
@Louis-Paul David
J'avais déjà pensé à la méthode "douce" aussi. Les changements drastiques font toujours peur à la population. Cependant, la démocratie demeurerait ton pire ennemie. Ton adversaire qui distribuerait plein de bonbons se ferait élire et non toi. Le 40% qui ne paie pas d'impôts et ceux qui en paie pas beaucoup (je ne sais pas le pourcentage) ne serait pas intéressé par ton programme. Ils veulent vivres avec l'argent des autres! Finalement, c'est le gouvernement fédéral qui a le pouvoir de légaliser les drogues douces.
Rédigé par : Steven | 02 décembre 2008 à 13h12
Merci à tous et à toutes pour vos commentaires
Pour répondre aux questions qui s’adressaient directement à moi, je dirai qu’effectivement, je ne suis pas un minarchiste. Comme je l’ai précisé dans mon premier message, je suis un fédéraliste de centre, mais je respecte les minarchistes et leurs idées.
Lorsque je parlais d’un gouvernement fort à Québec, évidemment, je parlais d’un gouvernement détenant une majorité de sièges à l’Assemblée nationale. Pourquoi ? Comme je l’ai dit, pour ne pas se faire encore imposer les quatre volontés de deux partis ayant des programmes et des visions beaucoup plus interventionnistes que les nôtres. Il est évident, dans la réalité, que le parti élu utilise les outils gouvernementaux qui sont à sa disposition. Le pourquoi de l’utilisation de ces outils ? Essentiellement pour réparer les pots cassés d’un certain parti qui formait le gouvernement entre 1994 et 2003. C’est abominable ce qu’ils ont fait et les démarches de réparation de ce gâchis ont dû être en marche rapidement.
Il y a de gros sous qui iront à l’infrastructure ; alors pourquoi est-ce encore l’état qui prend ça en charge ? La question est bonne, et la réponse se trouve dans l’absence de l’offre, actuellement. Et ne me dites surtout pas que l’argent mis dans la formation d’employés en entreprise est quelque chose de mal et de très interventionniste. Former de la main d’œuvre est vu comme un investissement très rentable à la longue. Étant dans le milieu industriel, je peux vous assurer que bon nombre d’entreprises n’ont pas toutes les ressources nécessaires pour former leurs nouveaux employés. Je répète que ce type d’investissements est capital pour le succès de bien des entreprises privées.
Je vous invite à nouveau à voter pour le parti qui amène et amènera les minarchistes à voir ‘la lumière au bout du tunnel’. Le Parti Libéral du Québec. Pour l’instant, vous comme moi, étant payeurs de taxes et d’impôts, pouvons travailler progressivement, au fil du temps, à bâtir un type de société qui fera bon consensus, au lieu de laisser la possibilité, dans l’immédiat, qu’un groupe de sociale-démocrates nous dirigent comme ils l’ont fait au début des années 2000.
Salutations,
L’Esprit
Rédigé par : L'Esprit | 02 décembre 2008 à 13h31
"Je vous invite à nouveau à voter pour le parti qui amène et amènera les minarchistes à voir ‘la lumière au bout du tunnel’. Le Parti Libéral du Québec."
Ouf, fait chaud! J'ai des sueurs...
Rédigé par : Planete Québec | 02 décembre 2008 à 13h55
@L'Esprit
"Il y a de gros sous qui iront à l’infrastructure ; alors pourquoi est-ce encore l’état qui prend ça en charge ? La question est bonne, et la réponse se trouve dans l’absence de l’offre, actuellement."
-Prenons l'exemple de l'auditorium de Québec. M. Charest juge qu'il y a longtemps (donc bien avant la crise économique) que la ville de Québec aurait dû avoir son auditorium. Pourquoi est-ce qu'aucun entrepreneur au Québec n'a jugé rentable d'investir là et que soudainement ce serait rentable pour le gouvernement du Québec?
" Former de la main d’œuvre est vu comme un investissement très rentable à la longue."
-Pourquoi voler l'argent des contribuables pour aller la mettre dans des industries pour faire de la formation? Parce que ces industries n'offrent pas des produits prisés par les consommateurs et n'ont pas assez d'argent pour former leurs employés. Une entreprise qui gère tellement mal ces affaires qu'elle ne peut pas former ses employés (pourtant une tâche de base) mérite de faire faillite. Remettons ces milliards dans les poches des contribuables qui vont aller s'acheter des biens et des services (donc s'enrichir) tout en encourageant des entreprises compétentes qui pourront former leurs employés avec cet argent. Que ce soit le gouvernement ou les contribuables qui dépensent cet argent, elle ira dans les entreprises pareils. La différence se trouve qu'avec le plan libéral, les citoyens du Québec vont perdre cet argent car ils ne recevront rien en retour. De plus, avec les citoyens qui dépensent cet argent, on peut être certain qu'elle va aller là où la demande de biens et service se trouve et non où le gouvernement pense (et il se trompe souvent) que la demande de service est ou devrait être (contrôle).
Rédigé par : Steven | 02 décembre 2008 à 15h20
À Sébastien Tremblay,
On m'a enseigné que l'inflation est une hausse du niveau des prix, ce qui ne me semble pas très dure à comprendre, mais beaucoup plus à mesurer. Il semble alors convenir d'utiliser le taux d'inflation, soit une variation de l'IPC (l'indice des prix à la consommation) calculée en pourcentage d'une période à l'autre.
À Steven,
Le constat que les injections de dollars neufs à partir de rien, comme vous dites, par les banques centrales entraînent une hausse de l'inflation, me semble, bien humblement, véridique. Par contre, et je ne prétends pas que c'est là ce que vous faites, ces injections ne me semblent pas être les seules causes possibles d'inflation. Peut-être que c'est le cas en ce moment dans le contexte que nous connaissons. Je ne saurais vous dire avec certitude...
Toutefois, laissez moi vous donner un autre type d'inflation: l'inflation par les salaires. Disons que l'économie croît à un bon rythme (on peut alors supposer que le taux de chômage est peu élevé aux yeux des salariés), alors les salariés seront incités (ou encouragés) à revendiquer de plus fortes hausses de salaires, elles qui seront fort probablement payées par les consommateurs via une hausse des prix des biens et services.
Un autre type d'inflation: l'inflation importée. S'il y a une hausse du niveau des prix aux État-Unis et que les Québécois achètent beaucoup de biens et services des Américains, ces biens et services augmenteront en prix ici aussi au Canada, ce qui fera hausser le taux d'inflation sur la terre de nos aïeux.
Enfin, ma question initiale focusait sur la courbe de Phillips, elle qui illustre un arbitrage entre l'inflation et le chômage. Pourquoi? Parce qu'il me semble très révélateur de lire le Québécois Libre (QL) qui focusse énormément sur l'inflation et très peu sur le chômage, bien entendu, dans la mesure où l'arbitrage décrit plus haut est véridique pour les lecteurs du QL. Voilà pourquoi j'essaie de m'informer de la considération des libertariens quant à la véracité de la courbe de Phillips. Cela avec les moyens à ma disposition bien sûr.
Merci.
Welsh
M.H.
2008
PS: Il me semble bien des choses, n'est-ce pas? Haha!
Rédigé par : M. Mathieu Hubert | 02 décembre 2008 à 19h42
@ Mathieu Hubert
L'inflation se mesure par la quantité de monnaie en circulation. Si les salaires augmentent et que la quantité de monnaie est constante, alors le prix d'autre chose diminuera et il n'y aura pas d'inflation. Aussi, si les prix augmentent aux USA parce que la quantité de monnaie augmente là-bas mais pas ici, alors le dollar canadien augmentera aussi, et il n'y aura pas d'inflation mesurée en dollars canadiens.
Finalement, la courbe de Phillips est un artifice causé par les lois sur le salaire minimum et les rigidités syndicales. L'inflation permet de diminuer le chômage seulement dans le cas où les syndicats sont trop cons pour s'en rendre compte. Dans une société véritablement libre, il n'y aurait que du chômage volontaire, et celui-ci serait indépendant de l'inflation.
Rédigé par : Bastiat79 | 02 décembre 2008 à 20h04
@Bastiat79
On ne peut pas compétitionner avec l'industrie du l'orange Floridienne au Québec... alors on en fait son deuil. Bombardier ne peut pas compétitionner avec les compagnies aéronautiques du Brésil (à cause des subventions)... alors on en fait son deuil. À force de faire son deuil de tous les industries locales non compétitives, on abouti à un chômage monstre. C'est bien beau profiter de produits à prix réduit au frais des contribuables étrangers, mais comment protège-t-on l'industrie locale? En fait ma véritable question est la suivante: est-il possible pour un pays libertarien de survivre dans un monde socialiste?
Pour les BS, je doute que le manque d'argent les poussent à se trouver un travail. Aux États-Unis le manque d'argent ne pousse pas les gens à se trouver un travail pour se payer une assurance santé par exemple alors que c'est leur vie même dont il est question s'ils tombent malades. Si ça propre survie n'est pas suffisant comme motivation qu'est-ce qui pourrait l'être? Il me semble que payer les BS est le moindre de deux maux. Sans leurs chèques, ils causeraient pas mal plus de tort que présentement. Ils blâmeraient la société, rationaliseraient leurs comportements et se mettraient à voler les gens directement. Personnellement, je payerais 5$ de plus par année pour que les mendiants soient institutionnalisés. Ça me frustrerait énormément de donner 5$ à des mendiants, mais ça me frustrerait moins que de me faire demander du change tous les 20 mètres quand je marche au centre-ville. Je sais que c'est une décision personnelle, mais qui volontairement donnerait son salaire pour faire vivre des profiteurs?
Rédigé par : D | 02 décembre 2008 à 20h13
@ D,
"À force de faire son deuil de tous les industries locales non compétitives, on abouti à un chômage monstre. C'est bien beau profiter de produits à prix réduit au frais des contribuables étrangers, mais comment protège-t-on l'industrie locale? En fait ma véritable question est la suivante: est-il possible pour un pays libertarien de survivre dans un monde socialiste?"
Votre préoccupation est légitime mais elle s'alimente à une fausse perception de la situation nécessairement avantageuse d'une industrie subventionnée.
Je ne suis pas d'accord avec les réponses données dans les commentaires précédents par Philippe et Bastiat79. En fait, il serait au contraire tout à fait possible pour une industrie non subventionnée dans un pays libertarien de compétitionner avec des industries subventionnées dans d'autres pays. Une industrie subventionnée gagne un certain avantage financier à court terme. Mais elle devient inévitablement plus inefficace à force d'investir dans le lobbying et le parasitisme au lieu d'investir réellement dans sa capacité productive pour devenir plus compétitive. Elle doit aussi fonctionner dans un contexte de taxes élevées, de réglementation omniprésente et d'incertitude légale.
Au contraire, dans un pays libertarien (ou qui se rapprocherait plus du modèle libertarien), les taxes seraient plus faibles, sinon inexistantes. Le contexte légal serait stable, la réglementation minimale. Cette industrie ne recevrait pas de subventions, mais elle pourrait tirer profit de tous les avantages concurrentiels de fonctionner dans un contexte libertarien (main-d'oeuvre plus éduquée et marché du travail plus flexible, monnaie plus stable, meilleures infrastructures, etc.). Ces avantages dépasseraient de loin ceux obtenus par la compagnie subventionnée dans le pays plus étatisé.
Évidemment, si vous faites la comparaison entre deux pays très étatisés et deux industries dans chacun de ces pays, l'une recevant des subventions et l'autre pas, il y en a clairement une qui est perdante, celle qui ne reçoit pas de subventions. Mais l'approche libertarienne ne vise pas simplement à couper les subventions à Bombardier, mais à améliorer le contexte économique global pour toutes les industries.
Rédigé par : Martin Masse | 02 décembre 2008 à 20h49
Notez, s'il vous plaît, que lorsque vous lisez: « Par contre, et je ne prétends pas que c'est là ce que vous faites, ces injections ne me semblent pas être...» dans mon dernier commentaire, j'ai fait une petite erreur. Il faudrait plutôt lire: « Par contre, et je ne prétends pas que c'est là ce que vous « croyez », ces injections ne me semblent pas être...»
Merci de votre compréhension.
Welsh
M.H.
2008
Rédigé par : M. Mathieu Hubert | 02 décembre 2008 à 21h28
@ MM
"Elle doit aussi fonctionner dans un contexte de taxes élevées, de réglementation omniprésente et d'incertitude légale."
Vous contournez la question, car dans ce cas l'industrie n'est plus vraiment subventionnée.
Je crois que si un gouvernement étranger veut vraiment subventionner l'industrie X (et se tirer dans le pied), il peut toujours acheter la production intérieure et la revendre sur les marchés mondiaux à un prix qui tend vers zéro. Alors il deviendra impossible pour l'industrie X québécoise de compétitionner; je ne vois pas comment vous pouvez contester cela. Ce qu'il faut plutôt dire, c'est qu'une telle manne pour nous devrait être la bienvenue! Et que la loi des avantages comparatifs s'applique toujours. Alors OUI il faut abandonner l'industrie X et faire AUTRE CHOSE.
http://bastiat.net/fr/oeuvres/autre_chose.html
Rédigé par : Bastiat79 | 02 décembre 2008 à 22h05
À D,
Je suis moi-même très « critique » du libertarianisme. Mes commentaires passés peuvent en témoigner.
Par contre, il se trouve que, selon moi, c'est l'une des beautés et grandeurs de cette philosophie que d'exécuter les décisions individuelles de tous et chacun quand vient le temps de créer un « filet social ».
Dans un pays se raprochant du modèle libertarien, si j'ai bien suivi le raisonnement de monsieur Masse au fil du temps et de mes lectures, nous devrions construire ce dernier « filet » d'une façon où chaque personne y contribuant soit librement consentante de le faire.
À l'homme qui agît dans la légalité, il ne devrait y avoir rien de coercitif dans les lois libertariennes. C'est dire que si vous voulez aider financièrement un pauvre, faites le, mais ne forcer personne d'autre à le faire. La liberté des uns se termine là où commence celle des autres.
Selon moi, l'efficacité d'un tel « filet social » résiderait entre autres dans la coordination d'actions individuelles réalisées librement et en même temps dans une culture de la réalisation, de l'action idividuelle.
Il est vrai de dire que la loi actuelle, au Québec comme a bien d'autres endroits au monde, est plutôt coercitive. On pourrait certes argumenter que c'est une forme de garantie, une forme d'incitatif. Mais J'entends déjà monsieur Masse vous dire quelque chose du genre: « c'est immoral une loi coercitive ».
On préfere de loin la charité à la coercition dans la philosophie libertarienne. Je crois qu'elle traite le rapport de force entre les individus très différement de ce que nous vivons actuellement.
Selon moi c'est très, voire trop idéaliste comme philosophie...
Welsh
M.H.
2008
Rédigé par : M. Mathieu Hubert | 02 décembre 2008 à 22h45
@Mathieu Hubert
Les types d'inflations que vous me donnez sont réels mais ne peuvent qu'exister dans un contexte où l'État cré de l'argent à partir de rien pour l'alimenter. On ne peut pas monter les salaires et les prix des biens s'il n'y a pas création d'argent.
Comme je l'ai mentionné auparavent, dans une économie avec un montant d'argent stable, si le produit d'un bien augmente, le prix d'un autre doit nécessairement diminué. Voici un exemple dans la vie de tout les jours. J'ai 100$. Un nouveau produit vient de sortir. Au début, il est 30$. Il devient vite très populaire et la demande pour celui-ci est forte. L'industrie n'avait pas prévu sa popularité et ne pourra qu'en produire plus dans x nombre de temps. Puisqu'il s'est rarifié qques peux, il monte à 40$. Au lieu de me rester 70$ pour acheter le reste de mes choses, il me reste maintenant 60$. Je vais nécéssairement devoir sacrifier 10$ afin de pouvoir acheter ce produit. Je ne vais pas acheter pour 10$ d'autres produits et beaucoup de gens feront de même aussi. Ça va faire diminuer la demande pour d'autres produits. Puisque d'autres produits seront moins en demande, leurs prix va diminuer ce qui va contrer la hausse de l'autre.
Dans un contexte où le gouvernement cré de l'argent à partir de rien, les entreprises peuvent promettrent des hausses de salaire qui n'auront pas nécessairement à voir avec la hausse de la productivité (et donc la diminution des coûts de production). Ce nouvel argent gagné va générer des hausses généralisées de demandes un peu partout, qui elles vont générer des hausses de prix généralisées. La situation inverse peut également arrivée où suite à une injection d'argent créé à partir de rien, les prix peuvent se mettre à monter et les hausses de salaires suivent après. Ça dépend où le nouvel argent créé va aller en premier. Le reste s'en suit...
En ce qui concerne l'inflation dues aux importations de produits étrangers, si nous ne créons pas de nouvel argent, il n'y aura pas d'inflation. Les importateurs vont seulement ajuster leurs achats en conséquences. Encore là, c'est un peu long à expliquer.
Rédigé par : Steven | 02 décembre 2008 à 23h08
@Mathieu Hubert
Je vous invite à suivre le lien ci-bas et regarder le vidéo de John Stossel. Vous allez constater à un certain point la différence entre charité individuelle et la "solidarité" bureaucratique de l'État. Regardez le niveau d'efficacité de la charité individuelle et voyez combien il faut donner moins d'argent et de temps afin d'arriver au même résultat. Vous allez voir ce que Brad Pitt a fait vs ce que le gouvernement a fait pour aider les sinistrés de Katrina.
Je ne me souviens pas dans quelle partie c'était exactement. De toute manière, regarder toutes les parties du vidéo ne feront pas de tort!
http://www.leblogueduql.org/2008/10/les-politiciens.html
Rédigé par : Steven | 02 décembre 2008 à 23h16
@ Bastiat79,
"'Elle doit aussi fonctionner dans un contexte de taxes élevées, de réglementation omniprésente et d'incertitude légale.'
"Vous contournez la question, car dans ce cas l'industrie n'est plus vraiment subventionnée."
Pas du tout, le contexte de taxes élevées, de réglementation omniprésente et d'incertitude légale existe pour tout le monde, pas uniquement pour l'industrie subventionnée. Nous sommes dans un tel contexte au Canada (toutes choses étant relatives - c'est mieux qu'ailleurs mais certainement loin de l'idéal libertarien), et Bombardier est bel et bien subventionné.
Un gouvernement qui subventionne des industries aura tendance à intervenir plus dans l'économie de diverses façons qu'un autre qui comprend qu'il s'agit d'une mauvaise politique. Un gouvernement prêt à subventionner de manière gigantesque une grosse industrie va simplement créer des distorsions immenses et rendre toute son économie moins productive, et ainsi éliminer à terme sa capacité fiscale de distribuer de telles subventions.
Ce que je vends, c'est un panier cohérent de réformes libertariennes, pas une seule mesure. Pour convaincre les gens qu'il faut éliminer les subventions à Bombardier ou à qui que ce soit, l'argument principal devrait être non pas: laissons Bombardier fermer et profitons des prix subventionnés des produits étrangers (bien qu'il soit vrai qu'on en profite le temps que ça dure) et faisons autre chose, mais plutôt: si on élimine toutes les subventions aux entreprises et qu'on réduit les impôts d'autant, en plus d'appliquer d'autres mesures pour rendre notre économie plus compétitive, Bombardier pourra sans doute réussir à battre malgré tout ses concurrents subventionnés. Et en plus, toute notre économie s'en portera mieux.
La logique "faire autre chose" de Bastiat est un argument contre le protectionnisme, pas contre l'adoption de politiques économiques pour rendre nos entreprises plus efficaces! Il tient lorsqu'on analyse les transformations inévitables et à long terme de l'économie dans un contexte de libre-échange. Mais on ne peut pas simplement fermer et relancer des industries complètes chaque fois qu'un pays dans le monde décide de mettre en place ou d'abolir un programme de subventions qui touchent ces industries, on ne ferait que ça. Adopter des politiques économiques plus rationnelles que ces républiques de banane nous permettrait au contraire de maintenir une économie forte et stable et d'ignorer ces soubresauts.
Je ne vois pas pourquoi vous souhaitez utiliser l'argument ("ne faisons rien, tant pis pour les industries qui doivent fermer, profitons-en le temps que ça passe")le moins pertinent, le moins convaincant et le moins porteur de réformes.
Rédigé par : Martin Masse | 03 décembre 2008 à 00h40
@ MM
Je crois que vous saisissez mal mon intervention, qui s'adressait d'abord à M.H. Nous sommes d'accord sur les points suivants:
- Bombardier est subventionnée, mais le contexte de taxes élevées, de réglementation omniprésente et d'incertitude légale annule l'effet de ces subventions.
- Embraer est subventionnée, mais le contexte de taxes élevées, de réglementation omniprésente et d'incertitude légale annule l'effet de ces subventions.
- Le contexte de subventions, de taxes élevées, de réglementation omniprésente et d'incertitude légale nuit à tout le monde et devrait être aboli.
Je fais seulement ajouter un point théorique supplémentaire qui n'a rien à voir avec la situation actuelle:
- Si Embraer inondait le marché avec des avions à prix ridiculement bas, PEU IMPORTE ce qui lui donnait son avantage comparatif, alors tant mieux si Bombardier pouvait survivre sans subventions, mais je n'y crois pas. La solution serait alors de laisser tomber Bombardier, et non de la subventionner. C'est important de le mentionner car sinon le tétage de subventions ne cessera jamais.
Rédigé par : Bastiat79 | 03 décembre 2008 à 01h49
@ MM
Permettez-moi d'exprimer mon désaccord partiel sur certains points.
Je persiste à croire qu'une entreprise non-subventionnée ne pourrait pas survivre face à une entreprise subventionnée.
Sauf qu'une société ne peut pas tout subventionner. Si le Brésil subventionne Embraer et si l'on ne subventionne pas Bombardier, je ne crois pas que Bombardier fera beaucoup de ventes. Cependant les Brésiliens devront payer des taxes et des impôts pour payer ces subventions et nous non. TOUTES nos autres entreprises seront alors plus concurentielles que les entreprises Brésiliennes.
Donc on pourra perdre quelques entreprises, mais on en gagnera beaucoup d'autres.
Rédigé par : Philippe Texier | 03 décembre 2008 à 08h42