par Gilles Guénette
Pendant qu’une vague de froid sibérien s’abat sur le Québec (le mercure oscille entre les -30 et les -40), les apôtres du réchauffement climatique passent le temps en lisant d’étranges publications. L’un d’entre eux, François Cardinal de La Presse, s’est attardé récemment à un document très sérieux produit par «la crème de la crème des services américains de renseignement, le National Intelligence Council», et qui prédit, entre autres choses, la fin du monde pour très bientôt! Il s’est attardé aussi à une nouvelle étude très sérieuse de la non moins sérieuse Université Harvard sur l’empreinte écologique des utilisateurs du moteur de recherche Google…
Donc, le National Intelligence Council, organisme qui regroupe le FBI, la CIA «et les autres agences du genre», produit un rapport aux quatre ans qui s’adresse au président de l’Empire et aux nombreux décideurs, «afin de dessiner les contours de l'avenir qui les attend». La plus récente mouture du rapport conclut que «l'environnement et les changements climatiques auront un impact géopolitique majeur au cours des 15 prochaines années». Pénurie d'eau et de nourriture, déclin marqué de la production de pétrole, bouleversement climatique incontrôlable, multiplication des conflits, tout y passe. Mais attention, «il ne s'agit pas là des prédictions de Greenpeace, de souligner M. Cardinal, mais bien de l'agence des agences américaines de renseignement, qui avait en quelque sorte prédit les attentats du 11-Septembre dans son rapport de 2000.» Wow! L’agence qui a prédit les attentats du WTC – mais qui n’a rien fait pour les prévenir – nous prédit la fin du monde pour 2025! Ce rapport, qui, aux dires du chroniqueur, se lit comme un roman de John le Carré, devrait justement être pris pour ce qu’il est: un scénario élaboré par des bureaucrates qui ont peut-être trop vu de films… américains.
Plus près de notre quotidien, M. Cardinal nous apprenait hier qu’une recherche effectuée sur le moteur de recherche Google engendrerait souvent «plus d'un million de résultats ainsi… qu'une certaine quantité d'émissions de gaz à effet de serre». Selon les résultats de la recherche universitaire menée à Harvard, on émettrait autant de CO2 en menant deux recherches sur Google qu'en portant à ébullition une bouilloire avec de l'électricité produite à partir de charbon. «Google exploite d'immenses centrales un peu partout dans le monde, ce qui nécessite de grandes quantités d'énergie», a expliqué au Sunday Times de Londres l'auteur de la recherche, Alex Wissner-Gross. «Ajoutant à cette consommation d'énergie celle de l'ordinateur à partir duquel la recherche est menée, M. Wissner-Gross [qui a visiblement beaucoup de temps à perdre à faire des études bidon sans doute financées par des fonds publics] conclut qu'en moyenne, chaque requête saisie par Google émet 7 g de CO2, comparativement à 15 g pour une bouilloire». Fascinant! Selon M. Cardinal:
Le chiffre cité par le professeur de Harvard est en quelque sorte confirmé par une étude distincte, menée par la firme britannique de consultants carbonfootprint.com, qui évalue qu'une requête Google émet de 1 à 10 g de CO2.
Il est aussi conforme aux conclusions d'un rapport plus vaste, rédigé par Gartner, une entreprise américaine réputée dans le domaine technologique. Sans entrer dans les détails d'une simple recherche Google, la firme soutenait récemment que l'industrie des technologies de l'information est responsable à elle seule de 2% des émissions mondiales de CO2. Elle polluerait plus, depuis 2007, que l'industrie de l'aviation au complet.
Imaginez. Qui aurait dit qu’en tapant ce court texte pour le Blogue, je contribue à l’annihilation de l'espèce humaine. ;-) Vite! À vos claviers! Et combattons la vague de froid bien au chaud en effectuant des recherches sur Google!
Hey bien, a quand la taxe sur le traffic réseau ? Ah oui c'est vrai, c'est déjà à l'étude en France pour "aider" les "artistes" et la télévision ... Ils vont sûrement ajouter cela dans les "arguments" en faveur.
Enfin bref, on ne voit évidement jamais ceux qui contestent les théories du réchauffement ... on se croirait revenu à la bonne vieille époque de l'inquisition.
Rédigé par : Bobjack | 15 janvier 2009 à 20h39
Est-ce que quelqu'un sait que c'est que la CIA et surtout le FBI à rapport avec le réchauffement planétaire?
Rédigé par : Alucard | 15 janvier 2009 à 20h39
Ayoye..... l'empreinte écologique de google... comment on peut faire une étude là dessu sans faire rire!! Anyway je me demande comment il font pour calculer ça, c'est tellement complexe!! Dans la même logique, l'empreinte écologique de lire un livre doit être assez grande, si on inclut l'ampoule pour la lumière, le chauffage sans compter l'énergie que je dépense (et qui a nécessité de fabriquer de la nourriture qui a aussi une empreinte écologique).
Quelqu'un pourrait leur montrer un train du début du siècle? Quelqu'un pourrait leur montrer un poêle à bois? Imaginez les 7.6 millions de québécois qui se chauffent au bois!! Ensuite imaginez dans chaque village (parce que dans les conditions d'autrefois, la concentration de population actuelle serait invivable) où il y a une fonderie locale (ou régionale au pire). Imaginez le nombre de chevaux pour transporter les gens, la taille des champs pour les nourrir, la taille de la forêt à abbatre pour chauffer les gens, pour construire leurs maisons (parce qu'on fait beaucoup plus avec un arbre aujourd'hui qu'il y a juste 50 ans), pour alimenter les trains.
Faut je fasse un listing? Par contre les températures actuelle ne prouvent ni ne démentent le réchauffement climatique, ce qui est certain c'Est que le climat évolue, comme il a toujours fait et que ce n'est probablement pas causé par l'humain (il y a des limite à se croire aussi puissant!)
Rédigé par : Kevin | 15 janvier 2009 à 21h37
Quel imbécile ce Cardinal. J'espère qu'il est conscient qu'il est sur la front line des journalistes qui disparaîtront grâce à la compétition d'Internet. Quel mauvais choix de carrière de sa part de se garocher dans un crénau «trendy» qui aura duré moins de trois ans, ruinant toute sa crédibilité (s'il en avait) au passage. Mais il sait tout ca, c'est pourquoi il veut vous empêcher de chercher «refroidissement climatique», ou «global warming hoax» sur google...
Rédigé par : DD | 15 janvier 2009 à 23h26
A DD:
Oui, je penses que M. Cardinal est assez intelligent pour voir que la tendance verte est de moins en moins à la mode. Mais je pense vraiment que celui-ci, comme des milliers d'autres, n'est qu'une victime d'une idéologie: le dogme climatique.
Ces journalistes et pseudo-scientifiques ne sont que des disciples innocents ( dans tous les sens du terme ). Le gros de la propagande vient de beaucoup plus haut et ceux-la, oui, ils sont à mettre au pied du mur pour propagande et manipulation.
Et eux, ils sont en mode panique de ce temps-ci vu les tendances du climat depuis 2 ans. Mais comme il leur est absolument impossible de reculer dans toute cette manipulation, il faut s'attendre à des coups de plus en plus bas à mesure que le climat va se refroidir et que l'idéologie va perdre son élan.
( 4 grammes de CO2 pour écrire ce message.. Mais: j'ai fermé temporairement le chauffage, les lumières et la musique pour avoir assez de crédits carboniques pour écrire ceci... )
Rédigé par : Francois | 16 janvier 2009 à 01h02
Cette étude manque de sérieux. On a oublié une cause majeure de l'échauffement sur Google: la recherche des pages porno! Ça chauffe!.... :-)
Rédigé par : Axel Vincent | 16 janvier 2009 à 06h58
On fait bien attention de ne pas mettre tous ces grammes en perspective: le simple fait de respirer émet des centaines de grammes par jour. S'il fallait que je perde une journée à la bibliothèque, faute de Google...
Rédigé par : Bastiat79 | 16 janvier 2009 à 09h34
Correctif :
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2009/01/14/impact-energetique-de-google-le-chercheur-de-harvard-conteste-l-utilisation-de-ses-travaux_1141908_651865.html?xtor=RSS-651865?xtref=http://www.lemonde.fr/technologies/article/2009/01/14/impact-energetique-de-google-le-chercheur-de-harvard-conteste-l-utilisation-de-ses-travaux_1141908_651865.html
. LeMonde.fr : Impact énergétique de Google, le chercheur conteste l’utilisation de ses travaux
Le physicien de Harvard, Alex Wissner-Gross conteste les chiffres que lui a attribué le Times : en moyenne, une visite sur un site traditionnel émet 20 grammes de CO² par secondes (et non 7 grammes comme annoncé précédemment).
Précision rapportée par http://www.internetactu.net/2009/01/16/a-lire-ailleurs-du-12-au-15-janvier-2009/
Il est vrai que respirer tue la planète...
Quand au réchauffement... Les glaces polaires se portent bien http://www.dailytech.com/Article.aspx?newsid=13834 Regardez bien la fin du graphique...
Rédigé par : Josick d'esprit agricole | 16 janvier 2009 à 10h40
Même un jeu pour faire de vos enfants de bons citoyens luttant contre le réchauffement... http://www.serious-game.fr/wordpress/index.php/320/votre-mission-si-vous-lacceptez/
Rédigé par : Josick d'esprit agricole | 16 janvier 2009 à 11h08
Un petit calcul du pouce va nous aider à y voir plus clair. Si j'accepte le 7g de CO2 par recherche, et que je prend les derniers résultats de comScore pour le nombre de recherches en décembre 2008 sur le net aux États-Unis seulement (18,688 milliards), j'en arrive à la quantité d'émissions d'une centrale au fuel lourd de 675MW. Cela est suffisant pour fournir toute l'électricité, incluant le chauffage électrique par -35 degrés celcius (température des derniers jours) à 110000 logements moyens au Québec. À priori, c'est donc beaucoup. (Ici: http://www.zdnet.fr/actualites/telecoms/0,39040748,2060786,00.htm ASCI White, le plus puissant supreordinateur au tournant de l'an 2000, 12300 milliards d'opérations par seconde, 512 serveurs et 1,2MW seulement...) Et, généralement, ce genre de calcul ne tient pas compte de ce que sauve le net comme CO2. On peut vérifier par exemple les prix entre plusieurs magasins avant d'y aller, on peut aussi faire des recherches sans avoir à se déplacer à la bibliothèque et envoyer des courriels plutôt que des lettres.
Rédigé par : Carl-Stéphane Huot | 18 janvier 2009 à 12h20
Pas uniquement de CO2 mais bien de toute papier, colle, broches, et autres articles de bureaux contenus désormais dans un ordinateur portable de plus en plus abordable, j'aimerais bien savoir combien d'arbres Google sauve avec Gmail...oh et tant qu'à perdre du temps (parce que j'ai bien l'impression que ce genre d'étude est inutile!), on pourrait se demander combien de papier et autres matériaux seraient nécessaires pour avoir le même rendement que Google? (mon dieu...en recherchistes, Avion de livraison, papetière, etc)
Non mais vraiment...pathétique, comme toujours dans les journaux!
Rédigé par : Philip Laflamme | 25 janvier 2009 à 18h13
Le gouvernement britannique semble avoir trouvé la maniere de lutter contre le rechauffement climatique: Deux enfants par famille devrait etre une limite!
http://women.timesonline.co.uk/tol/life_and_style/women/families/article5627634.ece
Rédigé par : D | 02 février 2009 à 16h12