par Martin Masse
Les conquêtes de territoires et de population par des armées sont l'une des tragédies les plus fréquentes de l'histoire humaine. Elles sont presque toujours motivées par l'appât du gain, le nationalisme intolérant et le désir de pouvoir et de gloire de parasites étatiques agresseurs. Elles provoquent toujours des pertes de vie et des destructions de biens. Elles entraînent bien souvent des conséquences négatives qui peuvent s'étendre sur des décennies et même des siècles et qu'il est impossible de prévoir.
D'un point de vue libertarien, utiliser la violence étatique pour imposer un nouveau régime politique à une population contre son gré est évidemment immoral. Même d'un point de vue utilitariste où l'on cherche présumément à venir en aide à une population, il est impossible de calculer les coûts et bénéfices à long terme qui découleront d'une intervention militaire. C'est pourquoi les libertariens conséquents se sont opposés à l'invasion de l'Irak par les États-Unis. Et aucun ne propose aujourd'hui d'envahir le Zimbabwe, Cuba, la Corée du Nord ou le Tibet pour libérer les populations de ces pays de dirigeants autoritaires. D'autres moyens moralement fondés et moins risqués existent pour atteindre ces objectifs.
Lorsqu'on parle de la conquête de la Nouvelle-France par la Grande-Bretagne, les principes sont les mêmes. Les Anglais étaient des impérialistes qui n'avaient aucune légitimité morale à imposer leur domination ici, même si ce genre de pratique était plus universellement considéré comme normal à l'époque. (Cela dit, on ne parle pas d'une conquête du style des nazis envahissant la Belgique. Des débats étonnamment pluralistes ont eu lieu à Londres, autant au sein du gouvernement que dans la presse, pour savoir si l'on devait ou non garder la colonie, et ensuite sur la façon de l'administrer. Voir à ce sujet Philip Lawson, The Imperial Challenge. Quebec and Britain in the Age of the American Revolution, 1989.)
Sauf que nous ne sommes pas dans la situation de Canadiens de 1759 ayant à décider si nous voulons ou non nous faire envahir et occuper par une puissance étrangère, avec toute l'incertitude que cela implique; mais dans celle de Québécois qui cherchent à analyser 250 ans plus tard ce qui s'est passé. Les conséquences de la Conquête sont connues. On peut alors se poser la question: la conquête a-t-elle vraiment été une catastrophe sur tous les plans pour les Canadiens français, ou a-t-elle eu au contraire aussi des conséquences positives?
Qu'on s'oppose par principe au phénomène de conquête ne signifie pas qu'il ne s'ensuivra nécessairement que des conséquences négatives. Une conquête signifie essentiellement le remplacement d'un parasite étatique par un autre. En tant que libertariens, nous avons peu de sympathie pour les parasites étatiques, qu'ils soient ou non de la même nationalité que nous. Nous leur accordons une «valeur» (ou plutôt, la valeur négative que nous leur accordons diminue) dans la mesure où ils nous exploitent le moins possible. Il est théoriquement tout à fait possible qu'un parasite conquérant soit moins exploiteur qu'un parasite national.
Au contraire des nationalistes, pour qui l'État est l'incarnation de la «volonté collective nationale» et qui considèrent comme une catastrophe en soi une domination étrangère, quelles que soient ses formes concrètes, des libertariens doivent donc se demander: Ce nouveau parasite étatique a-t-il accordé plus de liberté à nos ancêtres et prédécesseurs sur ce territoire que le parasite précédent? Leur a-t-il permis de mieux s'épanouir et se développer? Les réponses à ces questions sont nécessairement plus nuancées que celles qu'inspire une perspective nationalo-étatiste.
L'historien iconoclaste Marcel Trudel a consacré deux chapitres aux conséquences bénéfiques pour les Canadiens de la conquête britannique dans le premier tome de ses Mythes et réalités dans l'histoire du Québec, un recueil paru en 2001. Voici ce qu'il écrit sur quelques-uns des sujets abordés dans «Les surprises du Régime militaire, 1759-1764» et «La Conquête de 1760 a eu aussi ses avantages».
Le commerce
Dans le domaine du commerce, le Régime militaire innove, aussi à l'avantage des Canadiens, par une mesure capitale: il abolit ces monopoles qui, dans quasi tous les secteurs, réservaient les opérations commerciales à tel ou tel individu ou à des groupes. Le commerce devient ouvert à tout un chacun qui est en mesure de le pratiquer; c'est le cas, en particulier, dans celui de la fourrure à l'intérieur ou à l'extérieur de l'habitat laurentien. Les «congés de traite», ces permis exclusifs accordés à des entrepreneurs ou à des communautés religieuses pour des lieux déterminés (par exemple, dans les Grands Lacs), sont donc désormais supprimés. Liberté générale aux entrepreneurs, avec cette seule exigence, l'obtention (et elle est gratuite) d'un passeport pour sortir des limites de l'habitat. (p. 200-201)
Autre aspect positif: cette ouverture que la société canadienne obtient tout à coup sur le monde. Jusqu'en 1760, par la politique de la métropole française, voici un petit agglomérat de quelque 70 000 ou 80 000 habitants qui vit isolé sur un continent, où sont déjà établis plus d'un million d'anglophones, mais avec qui il est interdit d'avoir des relations de commerce: celles-ci ne peuvent se pratiquer qu'avec les Antilles française, par-delà le monde anglophone, et avec la métropole de l'autre côté de l'Atlantique, à deux ou trois mois de voyage. Et encore ces relations avec les Antilles et avec la France sont- elles limitées à la courte période de la navigation fluviale: jusqu'en 1760, le Canada demeurait coupé du monde extérieur pendant la moitié de l'année. Désormais, l'accès aux colonies anglaises, en particulier par la voie du New-York, met fin, hiver comme été, à cet isolement. (p. 217)
La finance
La Conquête assure une plus grande liberté dans l'exploitation du «bas de laine», en permettant une opération qu'interdisait une loi de l'Église: le prêt à intérêt. Même à un taux modique, il était assimilé à l'usure et, par conséquent, défendu (...). (p. 222)
La propriété foncière
La société canadienne n'avait qu'une façon de détenir la terre: celle du régime seigneurial, toute terre relevant d'un seigneur qui en concède des parcelles à des colons, et ceux-ci n'en deviennent pas, à proprement parler, propriétaires, puisqu'ils doivent à perpétuité acquitter chaque année cens et rentes au bénéfice du seigneur, en retour de services que celui-ci doit leur assurer; ils ne sont que concessionnaires. Le gouvernement anglais va introduire une deuxième façon de détenir la terre: au-delà des limites du peuplement seigneurial, le franc et commun socage, en vertu duquel les titulaires du lot qui a été accordé ne se voient pas imposer les devoirs contraignants du régime seigneurial et deviennent les véritables propriétaires de la terre qu'ils ont défrichée. (p. 223)
Le service militaire Autre surprise de l'occupation: un service militaire facultatif et lucratif. Depuis la création d'une militaire régulière en 1669, tout Canadien de 16 à 60 ans devait servir en temps de guerre; il fournissait nourriture, armes et habillement; et il ne touchait aucune solde. Or, voici qu'en 1763, à l'occasion du soulèvement d'Amérindiens dans les Grands Lacs, les autorités anglaises désirent recourir au soutien de la milice canadienne. Les conditions qu'elles offrent sont toutes nouvelles: le service est volontaire, le milicien sera armé, nourri et habillé; au moment de son inscription, il touchera un montant d'argent et on l'assure ensuite d'une solde quotidienne. Conditions tellement hors de l'ordinaire pour les Canadiens, incrédules et redoutant un piège, qu'ils hésitent à s'enrôler, au grand étonnement des recruteurs. (p. 202-203)
Les lois civiles
Officiellement, le nouveau Régime tend à supprimer les lois civiles françaises, c'est-à-dire le recours à la Coutume de Paris, mais d'une façon officielle seulement: on se rend bien compte que cette Coutume qui gère en tout la vie quotidienne des Canadiens (pardon, des Québécois) demeure incontournable. D'ailleurs, les instructions adressées au gouverneur se contentent de recommander que les lois soient «autant que possible» conformes à celles de l'Angleterre, ce qui laisse une marge de manoeuvre; les Canadiens vont en profiter. La Coutume de Paris, sous le nom de «lois du Canada», va jouir d'un régime de tolérance, en attendant la reconnaissance officielle de 1774. (p. 206)
Les lois criminelles
Quant aux lois criminelles anglaises, elles s'appliquent dès 1764, à l'avantage de la population, y compris les honnêtes gens que l'on pouvait soupçonner à tort de crimes. Selon, en effet, le droit criminel en usage sous le Régime français, l'accusé était privé d'avocat, il avait la charge de prouver son innocence, sans toujours savoir dès le début de l'enquête ce qu'on lui reprochait ni quand il comparaîtrait devant le tribunal. En vertu du droit britannique, c'est à la Couronne de prouver la culpabilité; l'accusé, pourvu d'un avocat, sait exactement la nature de la faute qu'on lui reproche et il est assuré de comparaître rapidement devant son juge. Autre avantage de ce droit criminel: la torture n'existe plus. Au Canada comme en France, on pratiquait la «question ordinaire» au cours de laquelle on infligeait au prévenu divers tourments pour rendre son aveu plus détaillé; tourments suivis, en certains cas, de la «question extraordinaire»: elle pouvait aller jusqu'au bris des membres, afin de vaincre chez lui les dernières réticences à un aveu complet. Comme on l'a écrit, la torture interroge et la douleur répond. La Conquête nous délivre de cette justice criminelle. (p. 220-221)
Le serment du Test
Autre exigence officielle, mais encore ici, seulement officielle: le serment du Test. Dans le système anglais, pour accéder à une fonction publique, il fallait prêter ce serment, prouvant ainsi qu'on était anglican pratiquant. Exigence religieuse qui avait son équivalent sous le Régime français: tout fonctionnaire devait se soumettre à «l'information des vie, moeurs, âge compétent, conversation, religion catholique, apostolique et romaine»; (...). Le nouveau pour les Québécois était la démonstration d'anglicanisme. Or, les historiens n'ont pas toujours remarqué que le serment du Test était, en fait, composé de quatre serments: allégeance à la Couronne britannique, répudiation du prétendant Jacques II (de religion catholique), rejet de l'autorité papale et de la transsubstantiation dans le sacrifice de la messe. De ces quatre serments, un catholique pouvait aisément prêter les deux premiers; pour les autres, nous savons que dans la pratique, il y eut dispense pour rendre possible l'administration du pays. On eut donc recours, tout comme ci-devant, à des Québécois pour occuper la fonction publique. (p. 206-207)
L'administration
Avec la Conquête, cette colonie se retrouve, à son avantage, avec une administration simplifiée. La colonie française avait souffert de suradministration. D'une logique impeccable, la métropole française avait adopté la plus complète des structures administratives. À la tête de cette colonie de seulement quelque 70 000 ou 80 000 habitants, répartis sur 400 kilomètres le long du Saint-Laurent, nous trouvions un gouverneur-général, à qui il faut évidemment un lieutenant-gouverneur, un major et une garnison avec ses officiers. Parallèlement, on a mis en place un intendant qui administre la justice, la police (au sens d'«administration civile») et les finances, avec personnel auxiliaire. Sous ces deux hauts fonctionnaires, un Conseil supérieur, qui a le rôle de Cour d'appel. Et comme l'entendant ne pouvait être partout à la fois, il est représenté à Montréal par un commissaire-ordonnateur, lui-même pourvu d'assistants.
Ce petit pays était en outre divisé en trois gouvernements: Québec, Trois-Rivières et Montréal, chacun d'eux ayant à sa tête un gouverneur, un lieutenant-gouverneur (à Québec, c'étaient le gouverneur-général et son lieutenant), un major et une garnison, un colonel de milice et ses officiers. Aux trois endroits, le titulaire du gouvernement était logé par l'État, selon les exigences de son rang. Chaque gouvernement avait ses services judiciaires: tribunal avec juge (celui-ci assisté d'un adjoint), procureur du roi, greffier et auxiliaires, dont les notaires; sans oublier les petites cours seigneuriales avec le personnel requis. (...)
L'organigramme de la fonction publique est ainsi une éblouissante construction, et tant pis pour les charges. Les autorités anglaises y font un «grand ménage» à compter de 1764: elles suppriment cette formule des trois gouvernements avec leur multiple hiérarchie, éliminant donc les gouvernements de Trois-Rivières et de Montréal, avec leurs fonctionnaires militaires ou civils; un Conseil dit «exécutif» remplace l'intendant et le Conseil supérieur; la justice seigneuriale disparaît. Subsiste une simple division: les districts de Québec et de Montréal. (p. 217-218)
L'imprimerie
Ajoutons à la liste des avantages de la Conquête deux éléments d'importance capitale dans une société: l'imprimerie et la gazette.
La colonie française existait depuis un siècle et demi, mais, malgré l'accroissement de la population, les demandes qu'on avait faites à la métropole et la présence permanente d'imprimeurs de profession dès le XVIIe siècle (les Sevestre, famille d'imprimeurs parisiens), la colonie n'a pas eu droit à l'imprimerie. Au Mexique, on imprimait des livres depuis 1540; au Massachusetts, depuis 1640; à Halifax, depuis 1752. En Nouvelle-France, il faut attendre l'arrivée à Québec en 1764 des imprimeurs américains Brown et Gilmore: ils font paraître en 1765 le premier livre imprimé au Canada, un Catéchisme.
C'est en même temps à ces imprimeurs Brown et Gilmore que l'on doit la première gazette, publiée en 1764, la Gazette de Québec, journal bilingue de 4 pages, soutenu par 143 abonnés. (p. 224-225)
La langue
Restait le français, dont nulle part depuis la Conquête on n'avait fait état, ni dans les traités de capitulation, ni dans le traité de 1763. Ni dans la loi de 1774. Parce que le français ne fait pas encore problème: il est toujours la langue internationale de communication, la Cour de Londres le pratique couramment, les hauts fonctionnaires anglais de la province de Québec sont bilingues, comme le sont les classes supérieures de la société. On n'a pas vu la nécessité de consacrer à la langue une clause particulière dans les traités. Le débat ne surviendra qu'à la prochaine génération. (p. 207)
On pourrait rajouter quelques autres thèmes, comme le retour du théâtre banni par le rigorisme religieux, le droit de se marier entre catholiques et protestants, et la diminution du grand nombre de jours de fêtes religieuses où il était interdit de travailler.
On ne peut dire avec certitude ce qui se serait passé si les Britanniques, après leur victoire, avaient remis la colonie au roi de France ou lui avait rapidement accordé une indépendance complète. Le Canada (à noter, pour ceux qui l'auraient oublié, que c'était le nom de la région de Nouvelle-France correspondant à la vallée du Saint-Laurent avant qu'elle devienne la «province of Quebec») serait peut-être devenu une république offrant encore plus de liberté. Ou peut-être les Canadiens auraient-ils dû continuer à subir la domination puis les folies révolutionnaires françaises ainsi que les guerres napoléoniennes pendant plusieurs décennies. Ou peut-être se seraient-ils fondus dans le creuset anglo-américain. Comme la conquête de la Nouvelle-France a eu des répercussions directes sur la Révolution américaine, et que celle-ci en a eu sur la Révolution française, l'histoire aurait pu tourner très différemment si cette conquête ou la cession de la colonie par la France n'avaient pas eu lieu. On ne peut que spéculer.
Il est toutefois impossible de porter un jugement sur la domination britannique sans tenir compte de ces nombreux développements positifs par rapport à la situation précédente de domination française. La conquête a certes provoqué des morts, des destructions et des bouleversements économiques et sociaux. Mais elle a également entraîné des conséquences positives pour les Canadiens. On devrait, un quart de millénaire plus tard, la voir comme un événement constitutif de notre identité plutôt que comme un traumatisme qui reste toujours à surmonter. Le véritable combat à faire, c'est le combat contemporain contre l'État, à Québec et à Ottawa, qu'il soit contrôlé par les descendants des vainqueurs anglais, des vaincus français, ou par qui que ce soit.
Ah, le serment du test, un souvenir du secondaire m'est revenu subitement! Évidemment, cet énoncé pour entrer dans la fonction publique était décrite par mon prof de sec. IV comme étant "une tentative d'assimilation des français par les anglais." Mais selon les faits: "il y eut dispense pour rendre possible l'administration du pays."
Sur ce point, on est loin des anglais oppresseurs. Il est presque étonnant de dire que mon enseignant du temps a omis de mentionner qu'il existait une mesure plus contraignante (qui avait peut-être comme nom le serment d'absolution!) sous le régime français.
Rédigé par : Jonarceen Rocher | 10 février 2009 à 22h49
C'est drôle, en aucune façon en histoire au secondaire on nous a décrit les détails historiques que vous nommez. A peu près tout était décrit comme des tentatives d'assimilations et évidement on décrivait le Québec des années 50 comme étant une société retardée qui fût sauvée grâce à la loi 101 et par les nationnalisation de toutes sortes.
Rédigé par : Bobjack | 10 février 2009 à 23h31
" Cuba, la Corée du Nord ou le Tibet pour libérer les populations de ces pays de dirigeants autoritaires. D'autres moyens moralement fondés et moins risqués existent pour atteindre ces objectifs."
Quels moyens?
Rédigé par : Martin | 11 février 2009 à 07h59
Il est toujours intéressant de voir l'autre côté de la médaille. Une situation est rarement que négative.
Merci pour ce billet !
Rédigé par : Pathros | 11 février 2009 à 08h24
@ Martin,
"Quels moyens?"
L'essentiel de ce que j'ai à dire sur la légitimité des guerres et les alternatives à la guerre est contenu dans cet éditorial sur la guerre en Irak écrit avec Marc Grunert en 2003: http://www.quebecoislibre.org/030301-3.htm . Ce n'est pas le sujet de ce billet et je ne vais pas relancer le débat ici.
Rédigé par : Martin Masse | 11 février 2009 à 08h33
@Martin Masse
J'ai noté que tu as senti le besoin d'apporter plus d'info à la suite de la "petite controverse" suscitée par ton billet portant sur la reconstitution de la conquête. C'était une bonne idée et j'ai trouvé très intéressant l'information rapportée. En ce qui me concerne, c'était soit de la nouvelle information ou une façon différente d'interpréter l'information transmise il y a un certain temps lors de mon cours d'histoire de secondaire 4. Il y a certaines choses que tu rapportes avec preuve à l'appui faisant en sorte que dois me rallier à ce point de vue. Il y a autres choses qui, à défaut d'avoir la source de l'information et/ou de l'interprétation, suscitent le doute quant à l'éducation que j'ai reçue. Finalement, il n'y a rien que tu rapportes que je rejette du revers de main.
Félicitation pour ton billet. Je suis également content qu'il n'existe pas de lois anti-révisionnisme comme celle concernant l'holocauste juif. Bien que je sois loin de nier cet holocauste, je trouve aberrant qu'il y ait des lois empêchant qui que soit de présenter des informations pouvant remettre en cause certains faits de ce drame. Si le livre de Marcel Trudel trouve de plus en plus d'adepte, le PQ instaurera peut-être une loi anti-révisionnisme lorsqu'il retournera au pouvoir.
Rédigé par : Steven | 11 février 2009 à 11h03
Pétition contre la reconstitution de la Bataille des Plaines d'Abraham!
Attendu que la Bataille des Plaines d’Abraham de 1759 constitue l’événement ayant mené à l’assujetissement de la Nouvelle-France au régime colonialiste britannique ;
Attendu que la Conquête a eu lieu dans la destruction, le pillage, le viol et une violence qui provoqua la mort de 10 000 habitants, soit 1/7 de la population de la Nouvelle-France ;
Attendu que notre droit à l’autodétermination n’a cessé d’être violé depuis ce temps via maintes politiques assimilationnistes et ingérences fédérales dans nos procédés démocratiques comme le refus des 92 Résolutions des Patriotes et le référendum de 1995 ;
Attendu que le Québec, reconnu comme une nation, est en mesure d’assumer toutes les responsabilités qui incombent aux États indépendants ;
Attendu qu’il est inacceptable que nous financions une fête commémorative de notre propre défaite par l'utilisation de fonds publics ;
Attendu qu’un tel événement constitue une humiliation de plus pour la nation entière dans le but d’en faire un objet de propagande de l’unité canadienne ;
Je, soussigné, désire manifester mon désaccord face à la volonté de la Commission des champs de bataille nationaux de présenter une reconstitution de la Bataille des Plaines d’Abraham de 1759 .
Signez la pétition!
http://operation1759.org/petition
Faites-le, SVP! De grâce, n'acceptez pas ça! On ne reconstitue pas une défaite, bon. Moi, je ne fêterai pas cette journée-là. Je vais plutôt me recueillir et pensez à notre Histoire chez-moi à l'heure exacte où nous avons été conquis par la force des armes, le tout en m'enroulant dans mon drapeau du Québec et mon drapeau des Patriotes.
Pour ce qui est du Serment du Test:
«Le serment du test existait en Angleterre depuis l’époque élizabéthaine. Il avait pour but d’exclure les catholiques, les papistes comme on les appelait, de toutes les charges administratives. Ainsi, ceux qui professaient la religion de Rome ne pouvaient pas obtenir d’emplois de l’État ou d’organismes officiels. De plus, ils ne pouvaient pas être membres d’un jury. C’était essentiellement une mesure discriminatoire.
Celui qui prêtait ce serment ne devait plus reconnaître l’autorité du pape. Il devait aussi ne plus croire au dogme de l’Immaculée conception et au culte des saints. Finalement, en prêtant ce serment, il fallait cesser de croire à la transsubstantiation qui est la transformation du pain et du vin en corps et en sang du Christ lors de la consécration pendant la messe catholique[réf. nécessaire].
C’est ce serment que l’on introduisit dans la province de Québec, en 1763, après le Traité de Paris consacrant la défaite française. On retira cependant ce serment en 1774 pour essayer d’obtenir l’appui des Canadiens contre les révolutionnaires américains et parce que la faiblesse de l’immigration anglaise dans le Québec rendait difficile l’administration de la justice.»
http://fr.wikipedia.org/wiki/Serment_du_test
Rédigé par : Jean-Luc Proulx | 11 février 2009 à 16h00
«Moi, je ne fêterai pas cette journée-là. Je vais plutôt me recueillir et pensez à notre Histoire chez-moi à l'heure exacte où nous avons été conquis par la force des armes, le tout en m'enroulant dans mon drapeau du Québec et mon drapeau des Patriotes.»
Are you for real?!
Rédigé par : Gilles Guénette | 11 février 2009 à 16h34
"Attendu que notre droit à l’autodétermination n’a cessé d’être violé depuis ce temps via maintes politiques assimilationnistes et ingérences fédérales dans nos procédés démocratiques comme le refus des 92 Résolutions des Patriotes et *le référendum de 1995* ;"
Wow ils n'ont jamais entendu de l'Operation Ascot?
Rédigé par : James | 11 février 2009 à 17h16
Voici la seule pétitions que je pourrais signer.
Pétition contre la reconstitution de la Bataille des Plaines d'Abraham!
Attendu qu’il est inacceptable que nous financions une fête commémorative par l'utilisation de fonds publics ;
Je, soussigné, désire manifester mon désaccord face à la volonté de la Commission des champs de bataille nationaux de présenter une reconstitution de la Bataille des Plaines d’Abraham de 1759 .
Philippe Texier
Rédigé par : Philippe Texier | 11 février 2009 à 17h24
Dans la pétition citée par Jean-Luc Proulx, on lit ceci:
"Attendu que la Conquête a eu lieu dans la destruction, le pillage, le viol et une violence qui provoqua la mort de 10 000 habitants, soit 1/7 de la population de la Nouvelle-France ;"
J'avais vu ce chiffre de 10 000 tués lorsque la feuille de chou nationalo-étatiste (= Le Devoir) a fait de la publicité à ce site de la pétition au début de la semaine. Voilà un bon exemple de mythe nationaliste créé de toute pièce pour susciter l'indignation et qu'on répète jusqu'à ce que tout le monde finisse par y croire.
J'ai cherché partout une source crédible pour un tel chiffre; je n'en ai trouvé aucune. J'ai toute une bibliothèque de livres d'histoire du Québec, dont plusieurs consacrés à la Guerre de Sept Ans (French and Indian War pour les Américains). Personne ne mentionne un tel chiffre. Il est clair qu'il y a eu des victimes. Mais pour chaque bataille majeure de la guerre, on dénote 100 morts ici, 200 là, la plupart des combattants (des miliciens canadiens bien sûr, mais pour une bonne part des soldats français).
Un livre d'Hubert Charbonneau consacré à la démographie au Québec ne mentionne aucun génocide de la sorte. On note une certaine hausse de la mortalité durant la période 1756-1760, mais rien qui laisse croire qu'il y a eu 10 000 morts en quelques années. D'ailleurs, la population totale continue d'augmenter de façon régulière durant toute cette période. On le saurait si le septième de la population avait disparu subitement!
J'ai fait une recherche sur le Web pour tenter de retrouver la source de ce chiffre farfelu, et tout pointe vers un article de, qui d'autres!, le clown ultranationaliste Pierre Falardeau, publié dans Le Couac en 2002 ( http://www.independance-quebec.com/falardeau/falardeau/textes-newfie.html ). À part d'autres sites de crackpots ultranationalistes où le chiffre est repris ces derniers jours, personne ne le cite.
Et dire que ces nationaleux prétendent avoir un grand respect pour notre histoire nationale...
Rédigé par : Martin Masse | 11 février 2009 à 17h57
@ Martin Masse
Personnellement je ne crois pas qu'il y ait eu 10 000 morts d'habitants lors de la conquête en 1759...comme vous, je n'ai jamais rien lu de la sorte. Toutefois il y a eu quand même des dommages causés envers la population: ses habitants , leur maison, leurs bâtiments...
Pour une bonne description d'une opération militaire de nettoyage dans le cadre de cette guerre
http://www.septentrion.qc.ca/gastondeschenes/
En 1759, la Côte-du-Sud, région côtière entre Beaumont et Rivière-du-Loup, comptait environ 10000 habitants.
http://www.lamaisonauxlilas.com/cotedusud/pre1760.html
Rédigé par : Normand Brisebois | 11 février 2009 à 20h52
@Jean-Luc Proulx
Une défaite? Une défaite pour qui Jean-Luc? Pas la mienne en tout cas. Ni une victoire d'ailleurs: plus les Français et les Anglais se foutaient sur la gueule, mieux ça valait pour mon petit peuple à moi. Vous connaissez la fable de La Fontaine, 'Les vautours et les pigeons':
http://www.la-fontaine-ch-thierry.net/vautours.htm
Rédigé par : Pierre-Yves | 11 février 2009 à 22h18
@M2,
"Et dire que ces nationaleux prétendent avoir un grand respect pour notre histoire nationale... "
On le voit de façon quotidienne avec le Bloc, ce n'est pas l'histoire qui les intéresse sinon ils ne feraient pas blocus contre cet événement.
Ce n'est pas l'histoire qui les intéresse mais l'interprétation émotive qu'on en fait. Les réactions d'indignation, de colère et de ressentiments que cet événement est supposé provoquer sont bien plus importantes que la vraie nature de l'histoire qui est la recherche des faits et non de l'interprétation qu'on peut faire de ces faits.
Vouloir changer l'histoire, c'est un peu ne pas s'accepter tel qu'on est et ça, si au point de vue collectif, ça peut se sentimentaliser, au point de vue individuel, c'est downward scary.
Rédigé par : Tym Machine | 12 février 2009 à 13h31
@Jean-Luc Proulx
En France, les communistes ont longtemps lancé qu'il était le « Parti des 75 000 fusillés » alors qu'en fait, ils auraient perdu quelque chose comme 3 à 4 000 militants pendant la Deuxième Guerre mondiale (et c'était parfois dû à leurs tactiques de guérillas pas toujours très brillantes).
Attention aux informations venant de groupes qui ont tout intérêt à gonfler les chiffres réels (à mentir) et à utiliser les émotions pour te faire adhérer à leur cause.
Rédigé par : Mathieu Demers | 12 février 2009 à 21h25
@Mathieu Demers
"Attention aux informations venant de groupes qui ont tout intérêt à gonfler les chiffres réels (à mentir) et à utiliser les émotions pour te faire adhérer à leur cause."
Genre, les 300,000 Québécoises victimes de violence domestique annuellement, qui après une enquête auprès du ministère de la justice du Québec en vertu de la loi sur l'accès à l'information, se sont révélées... un peu moins de 10,000. Questionnée sur l'orgine de ce fameux 300,000, l'auteure qui avait lancé le chiffre quelques années auparavant s'est contentée de répondre, en substance, qu'il s'agissait d'une "impression subjective". L'auto-victimisation est une impasse.
Rédigé par : Pierre-Yves | 12 février 2009 à 22h02
Mathieu a raison, les 75 000 fusillés communistes dont se vantait le PC français après la guerre, c'était de la blague. Encore que, si l'on inclut tous ceux que les communistes ont eux-mêmes exécutés ou fait exécuter ...
Plus sérieussement, méfions-nous des chiffres repris religieusement comme des vérités révélées. Quant aux 300 000 Québécoises victimes de violences conjugales, soit environ 10% des femmes au Québec (j'exclus les Anglos ...) eh ben, si j'avais su ça, je ne serais jamais venue m'établir dans ce pays sauvage !
Rédigé par : Marianne | 12 février 2009 à 22h51
@Pierre-Yves,
J'avais vu l'explication de la méthodologie prise pour en arrivé à ces chiffres lors de l'émission d'André Arthur. Je réalise bien qu'il y a des femmes (et des hommes aussi) qui se font abuser par leurs conjoints mais de gonfler les chiffres comme ça est malhonnête et sert à culpabiliser les hommes à la grandeur de la province. Depuis que cette campagne de salissage des hommes a commencé dans les années 70, les femmes se sont fait elles-mêmes du tort aussi. Lorsqu'on regarde les hommes de moins de 40 ans au Québec, ce sont souvent des hommes qui ont hontes de ce qu'ils sont. Ça les rend souvent moux dans les relations avec leurs copines qui elles s'en trouvent égalements perdantes. Pour ces hommes, s'affirmer = abuser. Ça fait des gars qui n'osent pas souvent contredir leurs femmes et qui "gardent tout en dedans". Après un bout de temps, ces hommes commencent à faire des choses en cachettes. C'est quasiment une relation mère-enfant. Les femmes sont encouragés à s'exprimer haut et fort dans une relation. On leur explique qu'elles méritent le respect (et c'est vrai) et qu'elles ne doivent pas négocier cet aspect de la relation. Quant aux hommes, on leur dit qu'ils doivent faire l'efforts d'être "compréhensifs" envers leurs femmes quand elles les insultes et les rabaissent. Elles vivent des moments difficiles de leurs vies et on doit passer outre ça et les réconforter. L'inverse par contre. Oh! Oh! Si ton mec te rabaisse et t'insulte, tu ne dois rien tolérer!
Autant les femmes "se la fermaient" dans le bon vieux temps et c'était toujours l'homme qui avait raison autant c'est l'inverse aujourd'hui. Je crois sincèrement que les femmes ont grandement perdu d'avoir des hommes avec des colonnes vertébrales molles et un sens de la culpabilité extrême. Lorsque les hommes ne se respectent pas en s'affirmant, les femmes ne les respectent pas non plus. L'inverse à l'époque était également vrai. J'ai observé que lorsqu'elles sont en groupes, les femmes indiquent préférer l'homme roses mais dans leurs actions individuelles, elles préfèrent plus souvent (pas toujours mais souvent) qu'autrement l'homme bleu.
Rédigé par : Steven | 12 février 2009 à 23h42
@ Martin Masse et Normand Brisebois
Trouvé sur le Site de l'aménagement linguistique du Canada : http://www.salic-slmc.ca/showpage.asp?file=histoire_ling/intro_fr_en/guerre_sept_ans&language=fr&updatemenu=true
"Les capitulations de Québec et de Montréal furent rédigées en français. En acceptant la capitulation, les successeurs du général Wolfe garantissaient les droits civils et religieux, et les propriétés des Canadiens qui cesseraient le combat. La Nouvelle-France passa sous administration britannique, sauf la Louisiane qui deviendra officiellement espagnole en 1763 lors du traité de Paris. Le général Amherst nomma James Murray gouverneur militaire provisoire de Québec, Ralph Burton à Trois-Rivières et Thomas Gage à Montréal. On ignore exactement combien de Canadiens périrent durant la guerre de la Conquête, mais les historiens estiment leur nombre à 6000 ou 7000, soit le dixième de la population totale.
Quoi qu'il en soit, la guerre avait épuisé considérablement la colonie, et la population enregistra un recul de 10 000 âmes (sur 70 000) en raison des décès dus aux maladies et à la famine."
Rédigé par : maubou | 13 février 2009 à 10h20
Partout dans le monde, avant l'avènement du nationalisme au 19e siècle, être cultivé, c'était notamment de bien connaître la langue de son voisin, même lorsque celui-ci était un rival politique.
"Until European ideas of nationalism permeated the Middle East, language identified a person’s cultural background, while political allegiance depended on religious, geographic, and ethnic factors.
To the extent that the notion of an Arab or an Iranian people existed in premodern times, they were defined by cultural, not political, orientations.
A dramatic illustration of this comes from the sixteenth century, when the Ottoman Empire in Turkey and the Safavid Empire in Iran were often at war with each other. While the Ottoman sultan reigning in Istanbul made a name for himself writing Persian poetry, the Safavid shah in Isfahan wrote in Turkic; neither worried about the implications of using his opponent’s language.
Only in the age of nationalism, then, did language take on a political significance that could prompt people to take up arms." - Daniel Pipes (1983) http://www.danielpipes.org/164/a-border-adrift-origins-of-the-iraq-iran-war.
Évidemment, pour diverses raisons, jamais on ne m'a dit cela en classe, même dans mes cours d'histoire à l'université.
Pourtant, ça serait bien de le mentionner parce que les professeurs au secondaire et à l'université font souvent le raccourci d'étendre les volontés assimilatrices du pouvoir londonien avec l'ensemble de la période anglaise. Ça serait bien car on éviterait peut-être de continuer à forger de la haine en encourageant exactement un même sentiment nationaliste. Ça serait bien de sortir de la spirale.
Pendant ce temps, le lavage de cerveaux va bon train dans les classes et dans les médias québécois. L'histoire du Parti Québécois, celles de Pauline Marois, de Françoise David et d'Amir Khadir, sont constamment réinterprétés en classe par des professeurs partisans.
Cependant, il reste malgré tout des sceptiques et des gens de raison éparpillés dans la société et rassemblés en divers points sur le Net qui réussissent à éveiller quelques personnes formés par le système mais qui demeurèrent encore un peu curieux de nature.
Rédigé par : Mathieu Demers | 13 février 2009 à 18h06
À Jean-Luc Proulx
Je vous cite :
« Faites-le, SVP! De grâce, n'acceptez pas ça! On ne reconstitue pas une défaite, bon. Moi, je ne fêterai pas cette journée-là. Je vais plutôt me recueillir et pensez à notre Histoire chez-moi à l'heure exacte où nous avons été conquis par la force des armes, le tout en m'enroulant dans mon drapeau du Québec et mon drapeau des Patriotes. »
Ainsi donc, vous allez pleurer sur une « défaite » survenue il y a deux cents cinquante ans !
Vous n'êtes pas sérieux, j'espère !
Un conseil : si vous vous « enroulez » dans des drapeaux, faites seulement attention de ne pas vous étouffer dedans...
Rédigé par : B. Vallée | 13 février 2009 à 20h11
J'ai trouvé cette vidéo rigolo sur les Plaines d'Abraham faites par la bande d'humoristes appellé "Prenez garde aux chiens"
http://www.prenezgardeauxchiens.com/783/les-plaines-a-abraham/
Au train que ça va, je ne serais pas surpris que certains clowns seraient tentés de faire comme dans un épisode de South Park où Eric Cartman dirigea les sudistes
http://southpark.wikia.com/wiki/The_Red_Badge_of_Gayness
http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9daille_de_connerie_avec_palmes
En tous cas, c'est curieux que Farledeau et ses sbires ne ne sont pas offusqués d'un vieux sketch de l'émission Pop-Citrouille où on voyait un soldat français ivre chantonner "vivre le roi de France" et qui laissa passer un soldat anglais et ses troupes qui réplica "que ça vous serve de leçon, la modération a bien meilleur goût" ;-)
Rédigé par : Stéphane Dumas | 14 février 2009 à 09h30
Ce matin, dans le très convenable journal « Le Soleil », de Québec, des scribouillards revenaient sur la controverse entourant la reconstitution de la bataille des plaines d'Abraham pour donner globalement raison, sur le fond, aux... nationalistes québécois ! Finalement, les journalistes du Soleil considèrent cette reconstitution comme étant potentiellement offensante, et inappropriée... C'était prévisible.
Ce qui nous ramène, une fois de plus, au double standard régnant dans les médias québécois. Il serait, semble-t-il, « offensant » d'organiser une reconstitution de la bataille des plaines d'Abraham. Offensant pour les « nationalistes », c'est-à-dire tous, ou presque tous les Québécois (les nationalistes ont la manie de se réclamer du vrai « peuple » de la vraie « majorité »)...
Mais on peut, comme cela s'est fait à maintes reprises au parc des champs de bataille, y tenir des spectacles ultra-nationalistes, où des « artistes » s'emploieront à « crinquer » des millers de jeunes excités en chiant sur la tête de tous ceux qui entravent la marche triomphale de la gauche nationaliste, au Québec. Sous couvert de « culture », les médias rapporteront même favorablement de tels spectacles.
Autrement dit : si vous êtes nationaliste et de « gauche », au Québec, vous avez droit au respect. Mais si vous êtes de « droite » et fédéraliste ou, tout simplement, partisan du libéralisme économique et des libertés individuelles, on peut vous chier sur la tête, en toute bonne conscience. Et tant pis si vous vous sentez « offensé ». Vous ne méritez pas mieux, semble-t-il...
Rédigé par : B. Vallée | 14 février 2009 à 14h51
J'aurais presque voulu voir la reconstitution être "attaquée" comme dans la caricature de LaPresse, si elle avait eu lieu !
Vous vous imaginez les figurants autant en bleu qu'en rouge fixer leurs bayonnettes et charger ;) !?
Pas que je promouvois la violence, mais il faut avouer que l'image fait sourrire :D..
Rédigé par : Mattiew | 19 février 2009 à 14h09