La semaine dernière, John Stossel s'attaquait aux plans de relance de l'économie annoncés par le gouvernement de Barack Obama dans une émission spéciale intitulée Bailouts and Bull. Toujours aussi percutant.
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J'ai trouvé ce special assez superficiel. John Stossel touche a plusieurs problemes sans vraiment apporter de solutions interessantes. Par exemple, il a raison lorsqu'il dit que des routes privees seraient mieux entretenues et que les accidents seraient pris en charge plus rapidement, mais on peut clairement voir sur les autoroutes privees il y avait beaucoup moins de voitures. Privatiser les autoroutes ne fait pas augmenter le nombre de voies circulables comme par magie.
Rédigé par : D | 18 mars 2009 à 16h22
"Privatiser les autoroutes ne fait pas augmenter le nombre de voies circulables comme par magie."
Sans la concurrence déloyale de l'état, il se construirait des nouvelles voies tant que c'est rentable. Si ce n'est pas rentable, c'est que c'est le temps de construire autre chose, comme une ligne de métro.
Rédigé par : Bastiat79 | 18 mars 2009 à 17h14
Quel plan de relance! «Socialiser les pertes, privatiser les profits» ce bien sur seulement pour les mégacanards boiteux aussi obèse que disfonctionelle. Des grosse balloonne qui vivent qu'en parasitant l'économie depuis des décénie on en a aucun besoin. La solution qu'il fasse faillite, et tampi pour les autres caves qui se sont laisser embobinné par les incompétants des banques, qu'ils fassent aussi faillite! Qu'on puisse repartir sur des bases saines. Si on doit dépenser des milliers de milliard que ça serve à renflouer les victimes (déposants) de ces soidisant expert dont l'incompétance n'a d'égale que la grosseur de leur corporation.
Mais je ne me fait pas d'illusion notre beau Harpeur à déjà détruit dix ans de rigeur budgetaire pour engraisser les cochons multimilliardaires des banques avec l'argent de nos petits-enfants. En route pour la faillite du Canada! Rouge, bleu, vert ou orange, de l'incompétence mur à mur!
Si l'on veut que le marché fonctionne correctement on doit éliminer ses antités psychopathes que sont les corporations (qui sont autant de petite monarchie qui fausse la donne). C'est aussi indispensable que de supprimer les interférances du gouvernement. Fini les personnes «morales»!
Rédigé par : Fernand Langevin | 23 mars 2009 à 12h18
A Fernand : je suis bien d'accord avec vous, mais par pitié, re-apprenez l'orthographe ! C'est un supplice de vous lire ! Est-ce que l'enseignement du français a encore plus dégénéré au Québec qu'en France ?
Rédigé par : Marianne | 23 mars 2009 à 13h28
Un article qui parle du documentaire dans lequel on peut entendre Martin Masse:
http://www.fc3a.com/content/les-documentaires-de-gauche-m%E2%80%99%C3%A9nervent
Rédigé par : Matthieu Dugal | 23 mars 2009 à 14h08
À Marianne je ne sais pas pour la France mais ici, au Québec pitoyable est le mot qui convient.
Rédigé par : NoName | 23 mars 2009 à 16h07
@Marianne
"Har-peur", c't une joke, genre.
'embobinné', néologisme intuitif sur 'bobine' et 'binne'. C'est plus collant avec deux 'n'.
'interférance', même principe, mais cette fois avec 'interférer' et 'itinérance'; suggère des interventions qui se couchent là ou elles peuvent.
'incompétants', idem, je vous passe un vent sur l'explication mais généralement il y'en a plus qu'un.
'tampi', 'tant' et 'étamper'.
'décénie', 'decennie' et 'décéder'.
'antité', 'entité' et 'anti-'
Etc., le Québécois est une langue créative.
Rédigé par : Pierre-Yves | 23 mars 2009 à 17h18
@ Fernand
Ben oui, mon ti-Fred, tu te partira tu-seul ta roulotte à patates frites.
Farnande.
Rédigé par : Fernande Simard | 23 mars 2009 à 17h22
Euh ..."Har-peur", ça j'avais compris, mais le reste ... euh ..., Pierre-Yves, vous ne croyez pas que vous inventez un peu ? (LOL) ... Et la grammaire ? Elle est créative aussi ? Mais bon, Fernand a bien résumé la sottise absolue des plans de relance dont se gargarisent les gouvernements et les opinions occidentaux. Alors on lui pardonne.
Rédigé par : Marianne | 23 mars 2009 à 18h01
à Matthieu Dugal, dont je me demande bien ce qu'il vient faire sur ce blogue...
Je vous cite :
« Les propos de l’économiste d’extrême-droite Jean-Luc Migué et du blogueur libertarien Martin Masse relèvent tellement de la caricature qu’on se pique souvent, et on rit aussi devant autant de grossièretés. En période de débâcle économique, alors que nous sommes témoins de l’incroyable gâchis résultant de la déréglementation qu’ils appellent tant, les écouter parler sans rire de liberté et de rationalité de l’individu dans un monde où l’État n’est plus qu’un sympathique gendarme est extrêmement hilarant.
Extrait choisi de Martin Masse: tous les artistes, «ne font rien qui soit en demande ne réussissent à vivre que grâce à la coercition étatique». (ça c’est le mot choisi pour «impôts») C’est comme du Jeff Fillion posé… »
Hmm... Je reconnais bien là le style « Méchant contraste ». Cette émission de très niveau intellectuel (??!!) où vous ne donniez pas souvent la parole à des libertariens... Vraiment pas souvent... Il faut dire qu'ils sont tellement grossiers, tellement vulgaires...
En lisant votre texte, j'en déduis que si je m'intéresse à ce qui s'écrit sur le blogue du QL, et si je ne suis pas convaincu que Martin Masse est un fasciste, je suis sans doute un débile. Je ferais bien mieux de fréquenter les « milieux culturels »... C'est tellement plus édifiant...
Rédigé par : B. Vallée | 23 mars 2009 à 20h05
@Mathieu Dugal
En lisant votre texte, je vois bien que vous aimez rire de la philosophie du libre marché. Cependant, vous n'apportez aucun argument contre. Rien de plus facile que de rire des gens tout en évitant soigneusement de démolire les propos avec lesquels vous êtes en désaccord. À faire comme vous, je peux rire de n'importe qui et apposer n'importe quelle étiquette à quoi que ce soit. Je n'ai pas à faire le travail intelligent de réfuter ce que les autres disent. Tout en étant sarcastique comme vous, j'aimerais mentionner comment vous apportez de la lumière sur ce qui se passe en ce moment et je vous trouve très recherché et convaincant dans vos propos. On voit l'analyse d'un homme très intelligent à l'oeuvre.
Rédigé par : Steven | 23 mars 2009 à 23h33
Je ne vous apprendrais rien, assurément, en vous disant que l'économie mondiale est en crise. C'est désormais un cliché. Pour les belles âmes à la Matthieu Dugal, l'explication à la « crise » est toute trouvée : les coupables sont bien entendu le méchant « néo-libéralisme », la déréglementation et la « cupidité » des odieux boursicoteurs, des « requins ». Comme quoi il ne faut jamais oublier qu'en tout bon socialiste, il y a un directeur de conscience qui sommeille... Les méfaits du « néo-libéralisme » sont désormais vérité révélée, incontestable. Seuls les « grossiers » partisans du libre marché osent encore en discuter...
Mais qu'en est-il RÉELLEMENT de la « crise » ? Sur le fond, la quasi-totalité des gouvernements occidentaux (y compris celui des USA) n'ont jamais renoncé aux politiques keynésiennes dont ils se sont entichés il y a soixante-dix ans... Ils les ont seulement atténuées, depuis quelques décennies, pour éviter la banqueroute. Autrement dit, le « néo-libéralisme » ressemble drôlement à un écran de fumée. Et on se retrouve où, après soixante-dix ans de keynésianisme ? Regardez un peu l'actualité : systèmes de santé et d'éducation publics en difficulté (c'est le moins qu'on puisse dire...), retraités en surnombre, infrastructures décrépites, masses d'assistés publics désoeuvrés qui attendent patiemment le prochain chèque... Rien de trop reluisant, quoi. Mais le coupable reste, encore et toujours, le « néo-libéralisme ».
Je ne suis pas, à proprement parler, un « libertarien » convaincu. Les « idées », quelles qu'elles soient, ne m'ont jamais vraiment passionné. Mais comme la plupart des lecteurs du QL, je crois qu'il faut défendre plus que jamais le droit à l'individualité (à commencer par la sienne, bien sûr). Et qu'il ne faut jamais hésiter à questionner, quitte à passer pour un « réac », le flou collectiviste dont on entoure certaines idées à la mode : « lutte aux changements climatiques », « projets de société », « commerce équitable », « droits citoyens », etc. Pour en démontrer l'absurdité.
Rédigé par : B. Vallée | 28 mars 2009 à 12h10
@ Fernand Langevin:
En quoi est-ce que les corporations (ou les personnes «morales») sont un problème ?
Pour le reste de votre commentaire, je suis 100% d'accord avec vous.
*
@ Matthieu Dugal:
En quoi la philosophie libertarienne est-elle de droite?
Pour vous aider un peu dans vos cogitations, voici quelques pistes:
* Nous sommes contre toutes interventions gouvernementales concernant les contrats entre adultes consentants. Donc, contre les lois qui régissent les mariages... n'importe quel mariage.
* Contre toute prohibition... donc T-E-R-M-I-N-É- LA CRIMINALISATION de la vente ou de la consommation du pot... ou de toute drogue tant qu'à ça...
* Contre les armées offensives... donc adieu complexe militaro-industriel...
* Etc.
J'ai déjà vu plus à droite que ça...
;-)
Connaissez-vous vraiment cette philosophie ? Voulez-vous vraiment la comprendre? Êtes-vous prêt à faire un l'effort de compréhension (et saisir toutes ses implications/conséquences), donc aller au-delà des clichés faciles ?
En passant, aujourd'hui j'écoutais un forum sur la 'crise du Kapitalisme' (ou un truc du genre) à la radio de CBC , et il y avait même un environnementaliste qui réalisait que le système économique actuel -basé sur la réserve fractionnaire- était *LA* cause de la pollution et de la sur-exploitation stupide (i.e. illogique dans une perspective d'un véritable libre-marché) des ressources (comme par exemple, l'obsolescence programmée)...
Une autre piste pour vous ?
p.s.
A tous les libertariens qui ne peuvent s'empêcher de déverser leur trop plein de frustrations (je tiens à préciser que dans le contexte actuel, je le suis autant que vous ) sur les étatistes/gauchistes... voilà ce que je demande de vous: un peu de pédagogie 'à la Ron Paul'.
;-)
Rédigé par : Sébas | 29 mars 2009 à 20h51
Notre ami Antagoniste fait aussi une belle 'job' ces temps-ci.
Un exemple:
*
"L'actuelle crise économique a été causée par l'éclatement de la bulle immobilière. Mais comment cette bulle immobilière a-t-elle vu le jour ?
Voici comment a évolué la valeur des maisons aux États-Unis selon l'indice S&P/Case-Shiller:
http://www.antagoniste.net/WP-Uploads/2009/03/case-shiller040309.gif
Légende:
1-1995, Adoption du "Community Reinvestment Act": obligation pour les banques d'accorder des prêts hypothécaires aux groupes défavorisés (subprime).
2-1996, Le comité du congrès sur l'urbanisation demande à Fannie Mae et Freddie Mac d'augmenter le nombre de prêts hypothécaires pour les groupes défavorisés (subprime).
3-1997, Adoption du "Taxpayer Relief Act": réduction du taux d'imposition sur les revenus provenant de la vente d'une maison.
4-2001, la FED commence à réduire son taux directeur qui était à 6%.
5-2002, le taux directeur de la FED passe sous les 2%.
6-2004, la FED commence à augmenter son taux directeur qui était à 1%.
7-2006, le taux directeur de la FED passe au dessus des 4%.
L’actuelle crise financière a été causée par la bulle immobilière.
Bulle que l’État a commencé à gonfler dans les années 90.
Les bulles immobilière ce n’est pas le genre de truc qui arrive “overnight”.
D’autres questions ?"
Source :
http://www.antagoniste.net/?p=5282
D'autres articles semblables
http://www.antagoniste.net
Rédigé par : Sébas | 29 mars 2009 à 21h49
J'ai encore une question à tous les étatiste/gauchistes qui lisent ce blogue:
Si la véritable liberté proposée par la philosophie libertarienne est une valeur de la droite ou même de l'extrême droite, la gauche serait donc anti-liberté et pro-dictature et ce, au nom du 'mieux-vivre ensemble', d'une 'conscience sociale' ou d'une 'justice sociale'?
A mon humble avis, toutes ces belles expressions cachent en réalité l'horreur de la dictature...
En tout cas, je crois que c'est déjà trop tard pour réveiller les 'faiseurs d'opinions' mainstream... et je crois que nous nous dirigeons TOUS vers l'horreur la plus totale...
Rédigé par : Sébas | 30 mars 2009 à 10h30