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11 mars 2009

Commentaires

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Jean-Luc Bisson

Wow, je tombe par hasard sur ce blogue alors que je venais quelquefois par le passé sur le site officiel du Québécois Libre. Belle job les gars, vos sujets sont pertinents et les textes éclairants.

Content aussi d'entendre Martin Masse a l'émission de Plante que je viens de découvrir. Mais c'est donc ben bon cette radio la!!!!!!

Coudon, les libertariens ont mangé des stéroides depuis quelques années parce que jamais je n'aurais pensé qu'au Québec cette pensée puisse sortir de la quasi clandestinité.

Je connais Martin Masse un peu grâce surtout à ses écrits mais pouvez vous me parler un peu de ce Jeff Plante?

Est ce le même qui avait roulé Dutrizac dans la farine il y a 2 ou 3 ans?

Jeff Plante

Merci du gentil commentaire.

Est-ce que j'ai déjà roulé Dutrizac dans la farine?

C'est une question d'interprétation, mais je crois effectivement que quand j'ai été à son émission il était très mal préparé et avait préféré, fidèle à ses habitudes, s'en tenir à ses habituels lieux communs.

Heureux de savoir que vous avez aimé, vous pouvez nous écouter gratuitement tous les soirs en direct de 20 h à minuit sur le http://www.radioxtrm.com , nous avons aussi un chat en direct ou l'on peut retrouver beaucoup de gens qui partagent la philosophie de libre marché et d'un état moins envahissant.

Pour revenir à l'entrevue, Martin a bien appuyé sur les similitudes assez frappantes entre le syndicalisme, l'étatisme et le crime organisé. Il me semble anormal que trop peu de citoyens se rendent compte qu'ils sont pris en otage par des racketeurs. Nous avons besoin d'avoir d'autres éveilleurs de conscience qui puissent transmettre ce message.

J'espère que chaque lecteur du QL et auditeur D'XTRM prend la responsabilité de devenir un multiplicateur et d'expliquer à son entourage les méfaits de notre dépendance à l'état et au racket de la protection syndicale. Les travailleurs sont libres de s'organiser et de se faire représenter, mais personne ne devrait forcer ce monopole qui déséquilibre totalement le marché du travail et tue littéralement toute initiative.

Jean R. Viens-Bain

Jeff Plante a écrit:
>Pour revenir à l'entrevue, Martin a bien appuyé sur les similitudes assez
>frappantes entre le syndicalisme, l'étatisme et le crime organisé. Il me
>semble anormal que trop peu de citoyens se rendent compte qu'ils sont pris
>en otage par des racketeurs.

Une bonne partie de la population profite de ce racket. Étant partie d'une classe qui accumule plus de ressources, toutes proportions gardées, que les autres citoyens non-syndiqués dans la même niche de travail, ils ont plus de ressources à consacrer à l'exercice de l'influence politique (ils peuvent se permettre de gréver de temps en temps, de prendre des jours fériés et de protester, etc). De plus, les conditions des syndicalisés sont intrinsèquement plus tolérante à la dissention (i.e. chialer sur les heures de travail) quand cette dissention porte sur le renforcement du pouvoir syndical. Le syndicalisme trouve ainsi, en intensité de vocalisation, un support social bien supérieur au bien (s'il en est un) qu'il nous produre. Et l'intensité de vocalisation pèse lourd dans la balance de la machine électorale.

De plus, graduellement depuis près de cent ans, ils sont parvenu à presque complètement contrôller le milieu académique, source de formation du milieu journalistique et des sciences sociales.

Le syndicalisme ne manque donc pas de support.

Peut-on blâmer les opportunistes syndicaux d'utiliser l'opportunité qu'on leur offre sur un plateau d'agent? Certainement pas ! En société, tout ce qui n'est pas interdit est permis. Dans le cas présent, tout ceci est fait en plus avec la sanction légale et morale du gouvernement. Oui, il y a certainement eu corruption et collusion pour faire voter les lois qui élèvent les syndicats en racket de protection étatisé, mais une fois ces lois créées, l'évolution présente des syndicats n'est que conséquence directe et prévisible des choix législatifs et gouvernementaux.

Les gouvernements maintiennent l'illusion, à chaque élection, qu'ils ont pour mandat d'agir en administrateurs mandatés. Pourtant, ils agissent bien plus, comme gouvernement, i.e. comme gouvernail, décidant à notre insu de la direction d'où ira la société. Et c'est des individus, au sein du gouvernement, qui décidend de comment ils mèneront nos vies.

Avec le temps, les syndicats et les barreur qui tiennent le gouvernail sont devenus très intimes, quasi-symbiotiques.

Le QL agit un peu comme un virus conceptuel, innoculé dans la conscience des gens, les immunisant contre le virus de la vénération collectiviste-étatique.

David A.

Très intéressant comme entrevue ! Je dois avouer que vos entrevues et billets me font grandement réfléchir. Je ne suis pas toujours en accord avec vos idées mais j'aime bien avoir diverses opinions. C'est en confrontant diverses opinions que l'on se forge un portrait plus juste d'une situation. Suite à votre entrevue, je me suis intéressé au taux de syndicalisation au Québec. J'ai trouvé une étude très intéressante effectuée par un économiste du ministère du Travail. Pour les intéressés voici le lien : http://www.travail.gouv.qc.ca/publications/rapports/bilanrt/pres_synd2006.pdf Je dois avouer que j'ai été impressionné par l'omniprésence des syndicats ! J'ose croire qu'il y a encore des syndicats honnêtes qui défendent réellement les travailleurs et non leurs propres intérêts ... Je sais je suis idéaliste ...

En terminant, vous m'avez fait sourire, lors de l'entrevue, lorsque vous dites que nous devrions avoir le choix de faire partie ou non d'un syndicat. Je me suis exactement dit ces mots lors de mon embauche il y de cela quelques années. Bien sûr, j'avais le droit de refuser, mais ma cotisation elle était quand même prélevée ! Continuez votre excellent travail !

Pierre-Yves

@David A.

"Bien sûr, j'avais le droit de refuser, mais ma cotisation elle était quand même prélevée ! "

Ça, c'est la phase A du processus d'enrégimentation: que vous soyez d'accord ou pas, votre salaire va être ponctionné pour servir les objectifs politiques et économiques du syndicat.

La phase B, c'est quand il faudra appuyer 'démocratiquement' une décision et que vous vous apercevrez que le vote 'démocratique' est à main-levée: votez contre la position des dirigeants, et on vous fera comprenre rapidement, et sans ménagements, de quel bord se trouve 'le bon choix'.

Les syndicats sont à toute fins pratiques des organisations de type fasciste.

Mme Louiselle Caron

Bonjour,
Toute personne devrait avoir le droit d'être ou ne pas être syndiqué(ée).
Le travailleur qui cherche à se protéger contre les abus de son syndicat n'a aucun recours. « Le SYNDICAT défend bien qui il veut »
J'ai dû démissionner de l'hôpital pour lequel je travaillais depuis 30 ans à la suite d'une plainte qu'on m'a infligée injustement. Je n'ai jamais connu la plainte.Ce syndicat crapuleux n'a rien fait pour me la faire connaître. Il a même refusé la lettre favorable de mes collègues infirmières.J'ai été forcée de me soumettre aux directives de l'avocat syndical.Il a riposté à la présence d'un sténographe que j'ai personnellement défrayé.Une sentence arbitrale est sans recours et elle fait jurisprudence.Le syndiqué ignore la portée de son contenu.
UN URGENT CHANGEMENT DU CODE DU TRAVAIL s'impose...pour faire progresser le QUÉBEC.
Un peuple libre est un peuple heureux.
Merci
Mme Louiselle Caron (ex-infirmière)non reconnue par un syndicat crapuleux

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Citations

  • « L'État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde. »

    – Frédéric Bastiat, 1848

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