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18 mai 2009

Commentaires

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Pierre Leconte

Je suis d'accord avec beaucoup de vos idées.
Consultez mon site
http://www.forum-monetaire.com/
Cordialement
Pierre Leconte

Bobjack

Personne dans les médias ne cite le Japon pour faire un parallèle. Les sous-produits d'économiste sont-ils tellement bêtes qu'ils préfèrent se fier à une théorie sacrée que de regarder les exemples historiques/actuels ?

Tym Machine

Je me demande, les gouvernements font-ils se genre d'acquisition (étatisations, nationalisations) pour que les petits dirigeants se donnent de l'importance alors qu'on ne leur aurait même pas donné les clefs d'un dépanneur cibole?

Par exemple, moi, Jean Charest, je ne suis pas sûr que je lui aurais fait confiance pour me représenter aux petites créances si mon DVD brise et que la compagnie refuse d'honorer la garantie. Or, il est l'ultime gestionnaire d'Hydro-Québec, de la SAAQ, de la SAQ et de Loto-Québec pour ne nommer que ces sociétés d'état.

Poser la question, c'est y répondre, n'est-ce pas?

Alphonse

Pierre Leconte déplore qu'on ne mentionne pas le Japon. Toutefois Paul Krugman s'est beaucoup intéressé au Japon :
http://web.mit.edu/krugman/www/jpage.html

Il a dit l'an dernier : "Yes, we're Japan" :
http://krugman.blogs.nytimes.com/2008/11/07/gurk-zirp/

La Japon n'est, selon lui, pas un si mauvais exemple :
http://krugman.blogs.nytimes.com/2009/03/09/japan-reconsidered/

Mais enfin il n'en est pas tout à fait sûr tout de même :
http://www.telegraph.co.uk/finance/financetopics/recession/5309541/Paul-Krugman-warns-US-faces-lost-decade.html

Alphonse

A propos de la notion de coût du temps, mais pas à propos des taux d'intérêt, je vois que Bertrand Lemennicier dit ceci sur :
http://lemennicier.bwm-mediasoft.com/article_12_21-La-notion-de-cout-dopportunite.html

Attention à la notion de coût du temps.
Le temps n'a pas de coût en soi, ce sont les actions qui ont un coût. Le temps en tant que tel ne peut avoir de coût puisqu'il n'est soumis au contrôle d'aucun individu, et aucun individu ne peut évaluer le temps. Ce que nous évaluons, ce sont nos actions - plus tôt ou plus tard - qui nous permettent dans le cas particulier des différents moyens de transports de faire -plus tôt- autre chose avec le moyen de transport le plus rapide. C'est le seul cadre analytique applicable au temps. On le sait puisque le service rendu par un moyen de transport dépend de l'usage que l'on pense en faire. Un "riche" peut prendre le train, qui est plus lent que l'avion, parce qu'il pourra travailler dans le train alors qu'il ne pourra pas le faire aussi facilement dans l'avion.

Martin Masse

Une nouvelle économique du jour:

"Le Japon n'avait pas connu telle débâcle économique depuis 1955. Le produit intérieur brut de l'archipel s'est, sur le premier trimestre 2009, contracté de 4% par rapport au trimestre précédent. La baisse en rythme annuel suscite encore plus l'alarmisme : le PIB s'est en effet contracté de 15,2% sur cette périodicité."

Par à dire, ça fonctionne la planche à billets, les plans de relance à répétition et la création de montagnes de dettes!

Sébas

J'aime bien ce texte, mais il y a un mais:

Les intérêts, n'est-ce pas aussi de l'argent inventé à partir de rien?

Donc une "une gigantesque fraude basée sur une logique absurde" (sic)

Pourquoi l'argent aurait droit de faire de l'argent ? Je comprends le principe de "la préférence temporelle", par contre j'aimerais comprendre pourquoi se serait légal ou moral pour quiconque d'inventer de l'argent à partir de rien (même si selon la 'logique' de "la préférence temporelle", "le temps, c'est de l'argent")

Selon moi, la seule façon philosophiquement morale/légale de se faire payer pour son 'plaisir reporté', c'est -par exemple- par une participation à l'entreprise de l'emprunteur.

Tant que le principe que;

"l'argent ne travail, pas ou ne fais RIEN, donc ne mérite RIEN", est respecté, ça va avec moi.

Les intérêts sur de l'argent respectent le principe de "la préférence temporelle", mais ne respectent pas l'autre principe: la masse monétaire totale ne DOIT jamais pas dépasser la quantité équivalente de bien et production, sous quelque prétexte que ce soit .

Suis-je trop strict? A côté 'de la trac' ?
J'aimerais comprendre...

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Citations

  • « L'État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde. »

    – Frédéric Bastiat, 1848

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