Vous avez une courte analyse libertarienne à proposer sur un sujet d'actualité? Une information à transmettre à l'ensemble des lecteurs? Une question à poser à un collaborateur du QL ou à un autre intervenant sur le blogue? Un commentaire quelconque à soumettre qui ne cadre pas dans les fils de discussion des autres billets? Ce fil de discussion libre est l'endroit pour le faire.
Notez bien que les interventions doivent avoir une pertinence d'un point de vue libertarien québécois et que les commentaires qui n'ont vraiment rien à voir de même que les échanges purement personnels seront effacés. Dans ce fil comme dans les autres, il faut toujours garder à l'esprit qu'on ne s'adresse pas uniquement à un interlocuteur, mais aux milliers de visiteurs qui nous liront demain ou dans cinq ans.
Quel serait l'endroit (pays) dans le monde ou le système politique est le plus libertarien?? Et si vous voulez un état tout petit quel serait alors le rôle de l'état, que devrait couvrir un état libertarien ??
Rédigé par : Pierre | 01 juillet 2009 à 13h38
RE: La première question. Un sondage de 2006 a décidé que l'Estonie était le pays le plus libertarien, avec le Canada en troisième place. Par contre, je dirais la Suisse à cause de leur système fédéral.
Ou la Somalie...
Rédigé par : Louis Bérubé | 01 juillet 2009 à 13h58
Pierre - va voir sur http://www.stateofworldliberty.org/report/rankings.html
Top 10
1- Estonie
2- Irlande
3- Canada
4- Suisse
5- Islande
6- Bahamas
7- Royaume-Uni
8- États-Unis
9- Chypre
10- Nouvelle-Zélande
C'est daté 2006 alors ça pourrait avoir changé.
On est quand même 3ième ce qui est pas si pire.
Rédigé par : J-F Thuot | 01 juillet 2009 à 17h54
Une chose est certaine, en tout cas : si on écoute les porte-parole les plus tonitruants du nationalisme québécois, il faut en conclure qu'un éventuel « Québec souverain » ne sera pas une société libertarienne, ni même modérément libérale.
Inspiré par des forts en gueule comme Falardeau, Patrick Bourgeois, Gerald Larose et cie, on peut croire que le Québec, si jamais il devient indépendant, sera une république socialiste pure et dure... Quant à penser que l'indépendance va survenir RÉELLEMENT, ça, c'est une toute autre affaire...
Le Canada, par ailleurs, serait le troisième pays le plus libre dans le monde ? Voilà une donnée qui, je l'avoue, me laisse un peu songeur si on considère que l'état canadien songe de plus en plus à réglementer Internet... Mais j'admets que nous bénéficions d'un niveau de liberté somme toute enviable si l'on se compare au reste du monde.
Rédigé par : B. Vallée | 01 juillet 2009 à 18h43
Stateofworldliberty est une compilation de divers index de libertés et n'a absolument rien de scientifiques. Ça vaut ce que ça vaut.
Par contre, ce serait intéressant que quelqu'un prenne la relève pour 2007-2008-2009.
J'ai essayé d'écrire à l'auteur de ce site mais le email n'est plus valide...
Rédigé par : Martin | 01 juillet 2009 à 21h56
Petite anecdote suivie d'une question.
Il y a quelques jours, une fille représentant une compagnie de systèmes d'alarmes pour maison est passée chez nous. Elle voulait nous brancher gratuitement pour 3 mois et blablabla... C'était ma femme qui lui parlait mais j'entendais la conversation au loin. À la fin, la demoiselle a dit à ma femme que les systèmes d'alarmes à domiciles seraient obligatoires dans 2 ans! Elle a rajouté que cette mesure serait obligatoire comme "les pneus d'hiver".
Sur le coup, je me suis dis que les #$%$@#% de compagnies d'alarmes avaient été faire du lobbying avec succès auprès d'un des paliers de gouvernment (probablement Québec) afin de rendre leur produit obligatoire. Cependant, je n'arrive pas à rien trouver de la sorte sur Internet. Quelqu'un a entendu parler de cette mesure???
Rédigé par : Steven | 01 juillet 2009 à 21h59
Rebonjour, Je ne crois pas que ce classement soit significatif des libertariens. Oui, il y a beaucoup de libertés au Canada mais si on regarde la grosseur du gouvernement, on a affaire a un dinausaure, et pour ce qui est de celui du Québec c'est pire.
Peut-être qu'un pays libertarien n'a pas existé ?
Dans un autre ordre d'idée je ne crois pas cette vendeuse de système d'alarme, elle ne fesait que répandre une légende urbaine à la québécoise!
Rédigé par : Pierre | 02 juillet 2009 à 07h57
@ Steven: La vendeuse tentait de vous mettre de la pression; c'est tout. Aucune loi et/ou règlement n'est à l'étude en ce sens.
Rédigé par : François 1 | 02 juillet 2009 à 08h03
Carl Bergeron (un Monsieur que j'aime bien lire) écrit sur son blogue le 24 juin:
"D’autre part, le discours libertarien, étranger au conservatisme moral et/ou identitaire, ne pourra s’imposer dans la réalité électorale québécoise que comme un “vote anti-système ultra” : c’est un discours fait sur mesure pour plafonner à 10% dans les sondages. Oui au discours de droite, oui à la rupture avec le ronron de centre-gauche/centre/centre-droit, mais en passant par le nationalisme."
(...)
"Les libertariens trash derrière Jean-François Plante sont allergiques à la référence nationale. Le “Quebec bashing” est d’ailleurs un de leurs passe-temps préférés. Pourtant, la réconciliation avec le nationalisme (je n’ai pas dit séparatisme) est indispensable à la construction d’une alternative politique de droite crédible au Québec."
Trouvé ici:
http://cbergeron.wordpress.com/
***
Mon commentaire:
En tant que libertarien, et au-delà des débats souverainiste-fédéraliste, ne serait-il pas approprié de viser à obtenir des entités étatiques les plus petites possibles, donc une préférence pour un Québec libertarien, libéré du palier fédéral et où les MRC auraient le même rôle et pouvoir que les cantons suisses ?
Dans cet optique, est-ce possible de réconcilier (par la bande), le nationalisme (de droite ou de gauche) et l'idéal libertarien ?
Une sorte de nationalisme minimaliste... libertarien ???
Rédigé par : Sébas | 02 juillet 2009 à 08h12
Autre sujet:
Je constate une tendance à vouloir à tout prix amalgamer les libertariens à la droite (Voir Carl Bergeron -ci-dessous- et plusieurs autres blogueurs québécois. Cette tendance se retrouve autant chez ceux qui se disent 'de droite' ou 'de gauche'). Par contre, je comprends que le cartel de l'information de masse(favorisé par les CRTC de ce monde), adopte cette fallacieuse approche...
;-)
Je crois qu'il est absolument critique de préserver notre autonomie de pensée... donc de ne PAS se laisser ENFERMER dans l'illusoire paradigme droite-gauche...
Trop de gens qui n'aiment pas/rejettent en bloc les discours;
1) environnementalistes socialistes (religieux?),
2) syndicaleux 'full' idéologiquement à gogauche et 'full' état socialiste
3) nationalistes étatiques, encore 'full' gogauche
trouvent refuge dans;
1) les monopoles/cartels polluants capitalistes (ce qui veut dire qu'ils sont CONTRE le libre-marché ! Exemple: MOSANTO, GM, LES BANQUIERS ROCKEFELLER, DOW CHEMICAL, DUPONT, etc, etc, etc) qui -par exmeple- démantele des réseaux de tranways ou font un lobbying intensif depuis des décennies pour -encore par exemple- interdire le HEMP (une plante vraiment miraculeuse !), les énergies alternatives, etc.
Pourtant, quelle âme sensible est POUR la pollution ? Qui est pour la disparition du libre marché, la diminution de la concurrence, le cannibalisme économique et pour la cartellisation du libre marché. ?
;-)
2) Un discours anti-syndiqué (i.e. râle contre les personnes syndiquées)
Pourtant, tout libertarien qui se respecte est POUR la libre association et la protection des droits des travailleurs syndiqués...
3) le nationalisme étatique(fédéraliste?) et sécuritaire de droite...
***
En tout cas, faire le miroir d'une fausse idéologie, ne veut pas dire que nous sommes dans la réalité...
:-)
Rédigé par : Sébas | 02 juillet 2009 à 08h52
Dernier commentaire:
Question à tous:
Si je veux ouvrir une radio libertarienne sur les ondes hertziennes, est-ce que le CRTC va approuver ?
***
Question à M. Carl Bergeron:
Pourquoi les conservateurs moraux veulent-ils presque toujours utiliser la VIOLENCE de l'interventionnisme ÉTATIQUE dans des questions morales ou très personnelles comme l'avortement et le mariage et ce, pour faire régner les 'bonnes valeurs' ?
Pourtant les chrétiens prônent la LIBERTÉ MORALE (peut-on imposer l'amour?), tout comme Jésus d'ailleurs ! Et les premiers chrétiens n'enregistraient PAS leur mariage avec l'état et même pas avec l'Église et ce, jusqu'en 400 quelque chose... (i.e. lorsque que la religion chrétienne est devenu la religion étatique romaine)
Les religions qui passent par l'état pour imposer des 'trucs' moraux, se nomment des THÉOCRATIES. C'est ce que nous retrouvons dans certains pays islamiques et ce que la droite conservatrice appelle les islamo-fascistes...
Peut-on être un chrétien ou un conservateur et prôner le libertariannisme ?
OUI et mieux encore, Jésus ÉTAIT libertarien. Les premiers chrétiens AUSSI ! Ils IGNORAIENT l'état ("laissez à César (i.e. l'état) ce qui appartient à César"), car leurs préceptes d'amour rentraient en contradiction avec les faussetés et la violence de l'idéologie romaine)
Bonne journée et bonne cogitation M. Bergeron.
:-)
Rédigé par : Sébas | 02 juillet 2009 à 09h22
Côté libertés, l'organisme Economic Freedom of the World, une filière de l'institut Fraser publie chaque année un classement des pays en fonction de leur niveau de libertés économiques. Selon leur classement, Hong Kong arrive en premier, le Canada septième et les É-U huitièmes. Les libertés individuelles sont souvent correllées avec les libertés économiques, le fait de faire affaire avec qui on veut est une liberté en soi. www.freetheworld.com
C'est drôle que vous parliez que Jésus soit libertarien, c'était la conclusion à laquelle j'étais parvenue il y a quelques jours. Il combattait les institutions bien pensantes (L'Église). Il faut savoir qu'à l'époque de l'occupation romaine, le pouvoir législatif était laissé aux juifs, donc aux pharisiens, chose que Jésus semblait abhorer. Il nous enseigne la tolérance, que l'individu est plus important que son lieu d'origine (bon samaritain), et l'éducation avant les prégujés (Zachée). Je me demande si la parabole du semeur est une métaphore sur l'État qui saupoudre de l'argent partout, et gaspille beaucoup de semences...
Rédigé par : POBDionne | 02 juillet 2009 à 11h06
Ah, je suis tellement content de vous lire. Je me sens si seul à penser que Jésus était un libertarien et CONTRE le conservatisme (des pharisiens?) étatique...
Le 'POWER' à Jésus ! Pour qu'advienne un monde libertarien !
:-)
Et pour ce bout:
"Je me demande si la parabole du semeur est une métaphore sur l'État qui saupoudre de l'argent partout, et gaspille beaucoup de semences.."
Hahaha ! Je n'avais pas pensé à cette parabole de cette façon, mais sait-on jamais...
Rédigé par : Sébas | 02 juillet 2009 à 11h22
"On est quand même 3ième ce qui est pas si pire."
Ce calcul n'est pas basé sur les libertés de la pire province, mais probablement de la meilleure.
Je doute que la province de Québec soit 3ième.
Rédigé par : Stranger | 02 juillet 2009 à 13h45
à Sébas
« Le 'POWER' à Jésus ! Pour qu'advienne un monde libertarien ! »
Franchement, je ne vois pas très bien ce que Jésus vient faire là-dedans... D'ailleurs, je me méfie un peu des individus qui recourent au message évangélique pour justifier des « idées » politiques ou éthiques, peu importe lesquelles d'ailleurs ... Leur discours est souvent simpliste, et surtout très idéaliste.
Jésus était un « libertarien », dites-vous ? Pour d'autres, il était communiste. Pour d'autres encore, écologiste. Pour le clergé québécois contemporain, Jésus aurait même été une sorte de militant pacifique pour la « justice sociale ». Gentilles niaiseries... Quant on utilise la spiritualité à des fins politiques, on peut lui faire dire retrospectivement à peu près n'importe quoi.
Ça sent le messianisme, votre histoire...
En somme, est-ce qu'on pourrait revenir sur terre, s.v.p. ?
Rédigé par : B. Vallée | 02 juillet 2009 à 19h59
Je tend à être en accord avec B. Vallée. Beaucoup de gens veulent sentir que Jésus est de leur bord. Quoi de mieux que le soutient d'un être divin pour faire avancer sa cause?! Il est vrai que Jésus n'aimait pas l'ordre en place (les Pharisiens et les Romains) mais ça ne faisait pas de lui un libertarien pour autant. Beaucoup de gauchistes, de communistes, de droitistes, etc. n'aiment pas l'ordre en place dans leur pays et ils sont loin d'être libertarien.
Un autre incident impliquant Jésus me reviens en tête: celui où Jésus se met en colère noir face au fait que des commerces (bazares) se soient installés dans un temple qu'il considère comme la "maison de son père". Jésus n'est évidemment pas le propriétaire du temple mais il se met à saccager les kiosques et foutre le monde dehors. Voilà qui n'est pas très libertarien. Un Jésus "moderne" aurait probablement fait pression auprès du gouvernement afin que celui-ci interdise les propriétaires de lieux religieux de faire du commerce.
Rédigé par : Steven | 03 juillet 2009 à 09h42
Encore une fois, excellente chronique de Nathalie Elgrably au sujet de la loi Waxman-Markey.
http://www.iedm.org/main/show_editorials_fr.php?editorials_id=727
Rédigé par : Annie Langevin | 03 juillet 2009 à 12h22
Merci Annie! J'ai lu, et cette fois-ci, elle a bien raison!
Rédigé par : David Gendron | 03 juillet 2009 à 15h09
@ B. Vallée et Steven:
"La question de Jésus"
Pour un libertarien, la 'question de Jésus' est importante et ce, pas tant au sens spirituel, qu'au sens philosophique et idéologique. Tout libertarien (qu'il soit croyant, agnostique ou athée) qui veut entretenir une conversation intéressante avec un conservateur moral étatique et ce, pour lui expliquer ce qu'est le libertariannisme, doit être outillé. Jusqu'ici ça va ?
Premièrement, il faut savoir (si ce n'est pas déjà le cas) que les conservateurs moraux (comme les progressistes d'ailleurs), ont la méchante tendance de vouloir passer par l'état pour imposer ce qu'ils considèrent être, les 'bonnes valeurs'.
Ensuite, il faut savoir qu'ils ne font pas de distinctions entre leur système de valeur et la 'société'. Pour eux, donner/respecter la liberté individuelle est trop risquée, car l'humain est -à la base- 'pourri'.
Ils ne voient pas que plus les gouvernements prennent de la place dans nos vies, plus les gens se déresponsabilisent et deviennent comme des enfants devant les 'autorités' et/ou les 'puissants/influents', qu'ils/qu'elles soient étatiques ou autres.
Ils ne savent pas que CHACUNE des interventions gouvernementales (aussi bien intentionnée soit-elle), crée plus de problèmes qu'elle n'en résout. INVARIABLEMENT ! D'où la tendance à l'enflure gouvernementale et ce, jusqu'à sa propre désintégration dû à son poids devenu insupportable.
Mais tout ça, je crois que nous -sur ce blogue- le savons déjà...
***
Jésus et le communisme:
Jésus n'a jamais prôné un état matérialiste qui encourage la paresse.
---» Qu'est-ce que Jésus disait à propos de ceux qui peuvent travailler mais ne le font pas?
"Demandez à César de vous payer le BS et la caisse de 12"
???
I don't think so...
;-)
Tu vois?
***
Jésus, la 'justice sociale' et le clergé québécois 'moderne'
Encore ici, c'est une très mauvaise interprétation de la bible et des enseignements de Jésus qui amènent tant de 'progressistes' chrétiens occidentaux (comme si le progressisme pouvait exister en matière de morale...), à croire que la 'justice sociale' passe -encore- par César (ou l'état).
Je pourrais expliquer ça beaucoup plus en détail si vous voulez...
Jésus "écologiste" ?
OUI certainement, mais pas un environnementaliste ! ;-)
Il y a une très grande différence entre les 2. Le premier (i.e. l'écologiste) comprend et aime les mécanismes écologiques et non seulement il n'abuse pas de la "nature", il la respecte, car c'est SA propre préservation qui est en jeu ici. Il sait que la nature est inférieure à lui et ce, en 'possibilités' ou en libertés. Il ne piétine pas la nature, mais le l'érige pas non plus en divinité, genre Gaia. L'homme libre et responsable va donc tout faire pour préserver l'équilibre naturel. Il ne tentera donc pas d'imposer le 'respect' de la nature par l'entremise de gouvernements envahissants, sachant que TOUTES les mesures gouvernementales créent TOUJOURS plus de torts que de bien. Et d'ailleurs, plus les gouvernements tendent à devenir gros, plus ils polluent ! Seule une société libertarienne avec de la monnaie et une constitution 'républicaine-libertarienne' qui rend LIBRE et RESPONSABLE les humaines qui la compose, peut préserver l'équilibre écologique de la terre de façon EFFICACE et non-dictatoriale.
***
Conclusion
Que l'autoritarisme social proviennent des 'conservateurs', des 'progressistes' ou des 'environne-mental-istes', je dis NON-MERCI.
J'ai hâte que tous comprennent. ARRÊTONS de passer par l'état pour IMPOSER notre idéologie. De toute façon, ça se termine TOUJOURS en 'flop' total.
Les gouvernements interventionnistes ne savent pas quand s'arrêter et finissent TOUJOURS par devenir des dictatures ou au mieux, des gouvernements très(?!?!) autoritaires, mais sans 'le sang' ou les 'bottes' dans les rues (ce qui revient presque au même. Par contre la deuxième forme de gvt étant plus hypocrite et donc, plus difficile à dénoncer).
Pour ce qui est de L'INTERPRÉTATION EXACTE des paroles de Jésus, je crois que vous commencez -peut-être- à voir la nécessité de décortiquer tout 'ça'.
Pour l'instant, mes répliques sont assez sommaires,. mais je peux, si vous voulez, expliciter/nuancer chaque point et ce, pendant des pages et des pages...
"demandez et vous recevrez"
(je fais une grimace)
***
@ steven concernant ça:
"Un autre incident impliquant Jésus me reviens en tête: celui où Jésus se met en colère noir face au fait que des commerces (bazares) se soient installés dans un temple qu'il considère comme la "maison de son père". Jésus n'est évidemment pas le propriétaire du temple mais il se met à saccager les kiosques et foutre le monde dehors. Voilà qui n'est pas très libertarien. Un Jésus "moderne" aurait probablement fait pression auprès du gouvernement afin que celui-ci interdise les propriétaires de lieux religieux de faire du commerce."
Ouin d'accord... un bon point pour toi. ;-)
J'vais y réfléchir et je reviens.
Si quelqu'un veut m'aider sur celle-là, j'suis preneur.
***
En tout cas, voici ma théorie/position, pour l'instant(car si vous arrivez à me convaincre que ma démarche et mes cogitations sont inutiles/futiles/idéalistes, j'vais changer d'avis):
___
Si tous les chrétiens méditaient correctement les paroles et actions de Jésus, ils seraient TOUS des libertariens.
___
Et nous 'le peuple' (croyants, agnostiques et athées confondus) -qui voulons vivre libre et responsable- serions beaucoup plus nombreux.
'Faque': 'Power' aux libertariens ! (et/ou à Jésus?)!
;-)
p.s.
Jésus prônait un état minimaliste et la responsabilité individuelle !
Et à défaut d'avoir ces 2 éléments présents, il encourageait les gens à vivre de façon à ignorer les diktats sociaux/moraux de 'César'.
'C'est t'y pas beau ça' ?
;-)
Allons répandre la 'bonne parole' libertarienne en allant 'évangiliser' les chrétiens et faisons la leçon à tous les ismes interventionnistes moraux/sociaux dit de 'droite', donc au cléricalisme, royalisme, progressisme-chrétien, etc... de ce monde.
Rédigé par : Sébas | 04 juillet 2009 à 10h18
J'ai oublié un bout dans cette phrase:
"Ils ne savent pas que CHACUNE des interventions gouvernementales (aussi bien intentionnée soit-elle), crée plus de problèmes qu'elle n'en résout. INVARIABLEMENT ! D'où la tendance à l'enflure gouvernementale et ce, jusqu'à sa propre désintégration dû à son poids devenu insupportable."
Voici corrigé:
"Ils ne savent pas que CHACUNE des interventions gouvernementales (aussi bien intentionnée soit-elle), crée plus de problèmes qu'elle n'en résout. INVARIABLEMENT ! Et chaque intervention 'appelle' ou exige une nouvelle intervention pour corriger les problèmes que la première intervention a favorisé.
D'où la tendance à l'enflure gouvernementale et ce, jusqu'à sa propre désintégration dû à son poids devenu insupportable."
Rédigé par : Sébas | 04 juillet 2009 à 10h25
Petite anecdote qui démontre l'importance de connaitre nos 'adversaires' idéologiques:
J'ai déjà réussi à 'convertir' un ami chrétien royaliste 'hard-core' au libertariannisme et ce, sur la question de l'interdiction/recriminalisation de l'avortement.
Disons que j'ai 'gagné' lorsqu'il a proposé une 'police de l'avortement' qui surveillerait chaque femme enceinte ! Ayoye ! ;-)
En tout cas, je suis tellement convaincu qu'un monde libertarien serait presque 'parfait' que si j'avais Marx, David Suzuki, Goebbels, etc, devant moi, 'j'te jure' que 'j'les vire' en libertariens en moins de 2.
;-)
Rédigé par : Sébas | 04 juillet 2009 à 10h38
Les conservateurs moraux dénoncent sans arrêt toutes les interventions 'progressiste-gogauche' (i.e. le multiculturalisme, environnementalisme, socio-constructivisme, etc) du gvt. Ils insistent sur le côté nocif du progressisme, mais ne parle jamais qu'un gouvernement interventionniste en soi -et à plus forte raison dans sa forme extrême- qu'il soit de droite (fasciste) ou de gauche (communiste), est aussi dommageable pour la dignité humaine l'un que l'autre...
C'est un gouvernement qui ne respecte pas la liberté individuelle (dans toutes ses dimensions), qui est à combattre.
Rédigé par : Sébas | 04 juillet 2009 à 12h18
@B.Vallée
"Inspiré par des forts en gueule comme Falardeau, Patrick Bourgeois, Gerald Larose et cie, on peut croire que le Québec, si jamais il devient indépendant, sera une république socialiste pure et dure..."
...et pauvre.
Rédigé par : Pierre-Yves | 04 juillet 2009 à 16h20
À Pierre-Yves
Je ne vous le fais pas dire.
Mais il paraît que ça vaut la peine, voyez-vous, de tout sacrifier pour avoir l'insigne privilège de joindre le « concert des nations »...
J'imagine que ça doit être amusant, tout de même, de se la jouer « patriote » et « résistant ». Comme d'autres, le week-end, se la jouent « chevalier » ou « chasseur de dragon », style « Seigneur des anneaux ».
En somme, l'ultra-nationalisme est un « jeu de rôle » comme un autre...
Rédigé par : B. Vallée | 04 juillet 2009 à 16h59
@Sébas
Si je te comprend bien, pour parler avec un conservateur, il faut être bien outillé en connaissances religieuses afin de le convaincre que Jésus est de ton bord. Si tu le convainc, il va faire le saut dand ton camps.
Ça me fait penser aux comparaisons que les Islamistes radicaux font afin de convaincre la population que Allah est de leur bord. Ils tentent de démontrer aux moyens du Coran que leurs actions et croyances sont conformes avec ce que le prophète Mohamed prêchait.
Je comprend que c'est un approche stratégique mais ça revient à demander aux gens d'avoir "foi" (c'est l'approche religieuse) dans le libertarianisme au lieu de leur demander de comprendre le bien fondé de la philosophie au moyen de la rationalité.
Rédigé par : Steven | 04 juillet 2009 à 21h54
@ Steven:
Nous allons peut-être finir la sur la même fréquence... harmonieuse (de schuman) ?
;-)
Le coran et l'évangile = semblables sur certains points, mais très différents, sur d'autres.
C'est par la rationalité et la philosophie que l'on constate ça.
Donc, par la raison, 'gagner' les chrétiens-conservateurs à la cause de la liberté (Liberté prôné par Jésus, mais PAS par Mahomet)... et contre les 'César' interventionnistes.
!
***
Par exemple: au lieu de demander l'exemption au cours ECR, il faudrait partir des écoles 'libres' en-dehors du système 'de César'.
D'ailleurs, tous les libertariens de toute tendance, devrait avoir ce réflexe...
Rédigé par : Sébas | 05 juillet 2009 à 01h23
@ B. Vallée et P-Y:
Ne pourrait-on par voir que le nationalisme peut aussi être utilisé:
Si vous êtes en discussion avec un indépendantiste hard-core, dites-lui -sur un ton sérieux- que "vous êtes prêts à mourir pour défendre le fédéralisme canadien contre les séparatistes communistes" (ou un truc du genre), mais que si un oui à la séparation était aussi est un oui une à république libertarienne... alors peut-être que vous allez reconsidérer...
***
Ça devrait l'amener à vous demander ce que c'est qu'une 'république-libertarienne'...
Nos pouvons les gagner un à un... eux aussi.
;-)
Sébas,
en mission
;-)
Rédigé par : Sébas | 05 juillet 2009 à 01h34
Bel exemple de syndicalisme sauvage.
Ça commence à sentir mauvais à Toronto. C'est que les employés de la Ville sont en grève pour protester contre la lenteur des négociations en vue du renouvellement de leur convention collective. Résultat: les déchets s'accumulent... Ce n'est pas la première fois que cette tactique est utilisée pour faire pression.
Le maire devrait mettre tout ce beau monde à la porte et permettre à des entreprises privées de faire la cueillette des ordures ménagères. Je ne comprend pas pourquoi il n'y a pas de soulèvement populaire. Je ne comprend pas pourquoi les syndiqués, qui prennent ainsi la population en otage, ont encore l'appui de cette population.
http://www.thestar.com/news/gta/article/658228
http://www.thestar.com/Article/661075
Rédigé par : Lecteur | 05 juillet 2009 à 08h28
Voici un billet fort intéressant, concernant les fouilles des enfants dans les écoles, dans le Mises Economic Blog:
http://blog.mises.org/archives/009828.asp
Et je l'ai adapté en français:
http://anarchopragmatisme.wordpress.com/2009/07/06/legal-pedo/
Rédigé par : David Gendron | 06 juillet 2009 à 15h32
Un Québec indépendant ne serait plus subventionné par le Canada et deviendrait donc moins étatiste.
Rédigé par : Pierre | 07 juillet 2009 à 15h59
Il va de soi que l'accession du Québec à sa souveraineté sera enfin l'occasion rêvée pour diminuer l'interventionnisme de l'État en ne vérifiant pas la langue d'usage dans les commerces par l'intermédiaire d'une armée d'inspecteurs de conseillers payés par les contribuables.
C'est un fait bien connu d'ailleurs que, dans un contexte de diminution du pouvoir intrusif de l'État dans la vie des gens, on meurt d'envie dans un Québec indépendant de laisser les parents décider d'eux-mêmes de la langue d'apprentissage pour leurs enfants à l'école.
Ça saute aux yeux également qu'on brûle d'impatience, avec un Québec indépendant, d'assouplir, sinon abroger complètement, la législation sur le plan linguistique pour, justement, restreindre le rôle de l'État dans le pouvoir de chaque individu de s'identifier et de s'épanouir comme tel.
Bref, un Québec indépendant qui n'attend que d'être libéré de l'emprise d'Ottawa pour être respectueux des libertés individuelles comme celle de pouvoir vivre dans la langue de son choix, hors de tout contrôle exercé de la part du gouvernement, sera sûrement moins étatique.
Ceci dit presque sans ironie...
Rédigé par : Psalterion | 07 juillet 2009 à 20h29
Cyberpresse.ca : «Le Plateau-Mont-Royal est au bord de la faillite et l'arrondissement dirigé par la mairesse Helen Fotopulos n'écarte pas l'imposition d'une taxe spéciale en 2010 pour se sortir de l'impasse financière dans laquelle il est plongé, a appris La Presse. «Si le Plateau-Mont-Royal était un individu, cet individu serait en situation de faillite imminente», déclare Mme Fotopulos dans une lettre adressée au maire Gérald Tremblay, dont La Presse a obtenu copie.» http://www.cyberpresse.ca/actualites/regional/montreal/200907/05/01-881467-le-plateau-mont-royal-au-bord-de-la-faillite.php
Faut-il se surprendre que l'endroit au Québec où l'on retrouve le plus grand nombre de socialistes, d'altermondialistes, de progressistes, d'étatistes, d'artistes, et de sympathisants de Québec solidaire (sans oublier, l'élu) au mètre carré soit en faillite?! Imaginez maintenant si tout ce beau monde était au pouvoir... Trop drôle. Et trop révélateur surtout ;-)
Rédigé par : Gilles Guénette | 08 juillet 2009 à 10h43
"Helen Fotopulos n'écarte pas l'imposition d'une taxe spéciale en 2010..."
«Si le Plateau-Mont-Royal était un individu, cet individu serait en situation de faillite imminente»,
Et en quoi est-ce que taxer cet "individu" jusqu'à l'os va t-il le rendre plus prospère ?
Rédigé par : Marcel Chlaman | 08 juillet 2009 à 13h35
Canoë.com: «Le fonctionnaire le mieux payé de l'État québécois, Gérard Bibeau, sera encore mieux payé puisqu'il vient de se voir accorder une hausse de 16,5% de salaire, en pleine crise économique. M. Bibeau, qui est secrétaire général du Conseil exécutif depuis 2006 et dont le rôle est de conseiller le premier ministre et le conseil des ministres, touche depuis le 23 juin un salaire «maximum normal» de 235 008$, comparativement à 201 773$, l'année précédente.
http://argent.canoe.ca/lca/affaires/quebec/archives/2009/07/20090709-064823.html
Ce sont les sous-ministres et les hauts fonctionnaires qui mènent le bal à l'Assemblée provinciale, les ministres et le premier-ministre ne sont en poste que pour couper des rubans et rencontrer les médias. À preuve, les salaires de la plupart des sous-ministres sont plus élevés que ceux de leurs patrons les ministres, qui touchent environ 158 000$. Le premier ministre touche moins que les sous-ministres qui reçoivent le salaire maximum normal. Le salaire du premier ministre s'établit à près de 183 000$, soit près de 50 000$ de moins que son secrétaire général.
SALAIRES DES SOUS-MINISTRES ET HAUTS FONCTIONNAIRES EN 2009*
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU CONSEIL EXÉCUTIF
235 008 $ (+ 16,47 %)
SOUS-MINISTRE, NIVEAU 4
195 840 $ (+ 2 %)
SOUS-MINISTRE, NIVEAU 3
189 904 $ (+ 2 %)
SOUS-MINISTRE, NIVEAU 2
178 919 $ (+ 2 %)
SOUS-MINISTRE, NIVEAU 1
167 931 $ (+ 2 %)
SOUS-MINISTRES ASSOCIÉS OU ADJOINTS
Niveau 2 : 167 931 $ (+ 2 %) Niveau 1 : 144 617 $ (+ 2 %)
DÉLÉGUÉ GÉNÉRAL
144 617 $ (+ 2 %)
DÉLÉGUÉ ET CHEF DE POSTE
130 066 $ (+ 2 %)
Source : Gazette officielle du Québec *(maximums normaux)
Recherche: Serge Laplante (Agence QMI)
Rédigé par : Gilles Guénette | 09 juillet 2009 à 07h07
@Pierre:
"Un Québec indépendant ne serait plus subventionné par le Canada et deviendrait donc moins étatiste."
Ou-la. Ca va prendre un peu plus sérieux comme démonstration, on est pas au catéchisme icitte.
Rédigé par : Pierre-Yves | 09 juillet 2009 à 14h29
@Sébas:
"Ne pourrait-on par voir que le nationalisme peut aussi être utilisé:"
Il y'a un problème fondamental avec l'idée d'une révolution indépendantiste libertarienne au Québec, c'est que dans le rapport de force indépendantiste - fédéraliste tel qu'il existe actuellement (et tel qu'il est probable qu'il perdure), le noyautage de l'État québécois par les indépendantiste est la seule façon d'envisager une accession a l'indépendance (les Whigs des 13 colonies n'ont pas procédé autrement a l'époque de la révolution américaine). A moins que ces organisations gouvernementales et para-gouvernementales ne s'engagent expréssément dans une déclaration d'indépendance a limiter impitoyablement le pouvoir de l'État dans une république québécoise, le résultat le plus probable est un régime étatisé a mort et passablement totalitaire. Le seul projet de constitution qui ait été produit jusqu'a présent (par Turp) n'est pas particulièrement rassurant a cet égard.
Quand le nationalisme est minoritaire (et il le restera au Québec), il va forcément de pair avec l'étatisme.
Rédigé par : Pierre-Yves | 09 juillet 2009 à 14h36
Petite question théorique pour nos amis Martin et Gilles(ou quiconque se sent à l'aise de répondre):
Je viens de terminer le livre «Meltdown», de Tom Woods. J'ai bien aimé. Très bien vulgarisé, et bien écrit. J'estime, comme l'auteur le répète souvent, que la théorie autrichienne est effectivement celle qui peut le mieux expliquer la situation actuelle. Cependant, un doute persiste dans mon esprit concernant le rôle de la Fed dans cette débâcle. Je me demande: si la création de monnaie par la Fed est si néfaste, pourquoi n'avons-nous pas subi des crises majeures à répétition depuis la Grande Dépression? Je veux bien croire qu'il y a eu quelques petites récessions, mais rien pour écrire à sa mère. En fait, les pro-Fed parlent de cette période (1950-2000) comme une preuve que la Fed est capable de mâter les cycles économiques.
Bref, il me semble que, si la théorie autrichienne-hayekienne des cycles économiques est vraie, on devrait s'attendre à vivre plus que simplement une dépression à tous les 50 ans... Non?
Rédigé par : Eric | 09 juillet 2009 à 22h05
En tant qu'individu, je ne vois pas en quoi je serais personnellement plus "indépendant" dans un Québec souverain que dans un Canada uni.
Je vais quand-même être obligé par la force à payer des taxes au gouvernement et ce dernier va quand-même continuer à s'ingérer dans ma vie personnelle et privée.
Pire, je me sentirait encore plus dépendant d'habiter un Québec souverain. Car alors il serait plus difficile de s'exiler pour des raisons fiscales et économiques, je deviendrais un étranger dans mon propre pays, le Canada.
Il me faudrait des papiers et permissions spéciales pour aller vivre et travailler en Alberta. Alors qu'en ce moment je peux y aller n'importe quand.
Je trouve que faire l'indépendance du Québec n'est absolument pas pertinent concernant ma condition individuelle et personnelle.
Je préfèrerait plutôt faire mon indépendance personnelle vis-à-vis de l'état.
Rédigé par : Marcel Chlaman | 10 juillet 2009 à 11h51
Petite question théorique pour nos amis Martin et Gilles(ou quiconque se sent à l'aise de répondre):
Je viens de terminer le livre «Meltdown», de Tom Woods. J'ai bien aimé. Très bien vulgarisé, et bien écrit. J'estime, comme l'auteur le répète souvent, que la théorie autrichienne est effectivement celle qui peut le mieux expliquer la situation actuelle. Cependant, un doute persiste dans mon esprit concernant le rôle de la Fed dans cette débâcle. Je me demande: si la création de monnaie par la Fed est si néfaste, pourquoi n'avons-nous pas subi des crises majeures à répétition depuis la Grande Dépression? Je veux bien croire qu'il y a eu quelques petites récessions, mais rien pour écrire à sa mère. En fait, les pro-Fed parlent de cette période (1950-2000) comme une preuve que la Fed est capable de mâter les cycles économiques.
Bref, il me semble que, si la théorie autrichienne-hayekienne des cycles économiques est vraie, on devrait s'attendre à vivre plus que simplement une dépression à tous les 50 ans... Non?
Rédigé par : Eric | 11 juillet 2009 à 14h38
@ Eric
`la Fed est capable de mâter les cycles économiques.`
`What America has succeeded in creating is not an economy impervious to shocks, but merely one which enables their consequences to be postponed to a later date.` - Peter Schiff
Rédigé par : D | 13 juillet 2009 à 16h19
@D
Oui mais mon point est: si cette "later date" est 60 ans plus tard à chaque fois, ce n'est pas un si mauvais deal que certains "autrichiens" le laissent entendre. Une crise économique par vie ne me fera pas descendre dans la rue pour abolir la Fed.
Bien sûr, la Fed cause d'autres inconvénients. Mais je veux parler strictement de la théorie autrichienne des cycles économiques. Je ne trouve pas très convaincant l'argument selon lequel le crédit artificiel de la Fed bouleverse les décisions des agents économiques et entraînent inévitablement des malinvestissements - trop d'investissements à long terme - qui, à leur tour, entraîneront une crise. Car à ce que je sache, la Fed injecte des liquidités depuis 80 ans, et les graves crises ont été plutôt rares.
Rédigé par : Eric | 13 juillet 2009 à 20h23
@Éric
Ça dépend du rythme à laquelle la Fed injecte ses liquidités. Juste avant le crash de 1929 et celui de 2008, la Fed avait injecté des quantités énormes de liquidités créant le boom.
Dans un marché sans Fed, lorsque les citoyens se mettent à épargner, les banques abaissent leurs taux d'intérêts car leurs réserves se remplissent. Les entrepreneurs se mettent donc à faire des emprunts afin d'investir dans le capital et augmenter la production et la productivité. La population en général a bien économisé et est en mesure de profiter des nouveaux biens produits.
Cependant, que se passe-t-il avec la Fed? Lorsqu'elle injecte des liquidités (créées à partir de rien), les taux d'intérêts baissent car les réserves banquaires sont désormais pleines. Avec les bas taux d'intérêts, les entrepreneurs contractent des prêts avec les mêmes buts mentionnés précedements. Par contre, la population n'a pas plus épargné. Ils s'adonnent donc que les gens s'endettent plus afin d'acheter la nouvelle production mais ça ne peut pas durer. Les consommateurs ont également profiter des bas taux d'intérêts afin d'acheter à crédit. Tôt ou tard, les gens n'ont plus d'argent et, n'ayant pas épargner auparavent à cause des bas taux d'intérêts, ils sont encore plus endetés qu'ils ne l'auraient été. C'est ce qui se passe en ce moment.
Il est certain que c'est encore plus complexe que ce que je décris mais j'espère que vous comprenez la logique des choses.
Rédigé par : Steven | 13 juillet 2009 à 21h38
Que pensez vous de ce blogue :
http://princetoneconomics.blogspot.com/
Rédigé par : Calouche | 14 juillet 2009 à 00h02
@ Eric
Pourquoi épargnerais-tu pour ta retraite si tu es certain que cette épargne sera détruite au moins une fois avant ta retraite?
J'aime 100 fois mieux une petite panique de temps en temps qu'une grosse crise qui va détruire toute une génération (la mienne?)
C'est comme piger dans le bol de biscuits sans remplacer les biscuits, et se dire: c'est pas grave ça n'arrive pas souvent que le bol est vide, donc c'est avantageux.
Rédigé par : Bastiat79 | 14 juillet 2009 à 09h38
NOTRE MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION: on en rirait si ce n'était pas si tragique...
À lire pour ceux qui ne sont pas encore désabusés de la technocratie étatique:
http://www.canoe.com/infos/chroniques/richardmartineau/archives/2009/07/20090715-060900.html
Rédigé par : François 1 | 15 juillet 2009 à 07h46
Merci François1 pour le billet de Martineau! J'aime bien son image du gratte-ciel:
«Le Québec est comme un gros gratte-ciel. Le gouvernement est tout en haut, et le citoyen tout en bas.
«Régulièrement, le gouvernement lance des liasses de billets par ses fenêtres. Les citoyens sortent alors de leurs maisons et regardent les billets tomber du ciel.
«Les billets flottent tout doucement dans l'air. Ils passent devant l'étage des fonctionnaires, qui se servent. Ils passent devant l'étage des bureaucrates, qui se servent. Ils passent devant l'étage des corporations, qui se servent. Ils passent devant l'étage des syndicats, qui se servent.
«Finalement, après que tout le monde se soit servi, il n'y a que deux ou trois malheureux billets qui tombent dans la poche des citoyens tout en bas, dans la rue...»
Il oublie une chose par contre Martineau: les bureaucrates qui, sur le plancher des vaches (à lait), siphonnent les millions directement dans nos poches pour les acheminer à l'aide de gros ascenseurs jusqu'au gouvernement pour que celui-ci le lance par les fenêtres après en avoir gardé un peu, bien entendu...
Rédigé par : Gilles Guénette | 15 juillet 2009 à 08h58
Eric,
Grâce à la FED, l'argent pousse maintenant dans les arbres sous forme de crédit facile. Mais le capital lui ne poussera jamais dans les arbres.
Ce n'est pas parcequ'il y a plus de liquidités dans l'économie qu'il y aura plus de pétrole, plus de fruits, plus de légûmes, plus d'ordinateurs, plus de travailleurs, plus d'électroménagers.
L'argent ne peut pas remplacer le capital et quand il est créé à partir de rien pour monétariser la dette nationale, et bien elle détruit le peu d'épargnes de la classe ouvrière en dévaluant leur monnaie.
L'expression "Not Worth A Continental" ça vous dit quelque chose, c'est ce qui attend la monnaie fiduciaire à l'échelle internationale.
Rédigé par : Marcel Chlaman | 15 juillet 2009 à 11h04
"pourquoi n'avons-nous pas subi des crises majeures à répétition depuis la Grande Dépression?"
Depuis la création de la FED en 1913, le dollar Américain a perdu 95% de sa valeur. en 1913, une once d'or valait $15, aujourd'hui il en faut presque $1000 US.
Si nous n'avons pas vécu de grandes crises majeures à répétition, c'est parce que depuis 1913, nous sommes dans une crise perpétuelle et nous sommes au bord du précipice.
Et puis, il y a eu des crises majeures au cours du reste du 20e siècle, elles étaient moins majeures que celle de 1930 car le gouvernement a beaucoup moins intervenu qu'en 1930.
La crise qu'on traverse actuellement sera majeure car le gouvernement taxe, réglement et dépense en fou.
Rédigé par : Marcel Chlaman | 15 juillet 2009 à 11h16
Encore Martineau: intéressante comparaison en santé: Public - VS - Privé!
http://www.canoe.com/infos/chroniques/richardmartineau/archives/2009/07/20090716-060500.html
Rédigé par : François 1 | 16 juillet 2009 à 08h29
Sebas, plus haut tu dis ceci:
«Pourtant, tout libertarien qui se respecte est POUR la libre association et la protection des droits des travailleurs syndiqués...»
Évidemment que je suis pour la libre association. D'ailleurs, il est faux de croire que ce droit n'existe pas actuellement. Tu es libre ou pas d'adhérer à un syndicat. Par contre, la formule Rand oblige l'employeur à prélever des cotisations syndicales à la source puisque, même non membre du syndicat, tu bénéficies des conditions de travail négociées par le Syndicat. Ça, au même titre que les impôts, c'est du vol autorisé au nom de l'égalité!!
Et même si la cotisation syndicale se faisait sur une base volontaire, je serais contre les syndicats. Dans une société de libre marché, le droit de jouir pleinement de sa propriété privée aurait priorité. Ainsi, si tu n'es pas capable de t'entendre sur des conditions de travail sur une base volontaire, sur quelles prémisses une organisation créée par un groupe de travailleurs mécontents pourraient forcer le ou les propriétaires d'une autre organisation privée à engager des négociations afin d'arriver à une entente contractuelle entre les deux parties? À mes yeux, ce ne serait pas considérer comme une transaction volontaire.
Ce genre de négociations doit être faites selon un principe de non-violence et de respect de la propriété d'autrui sinon, il est de la responsabilité de l'employé de se trouver un nouveau job ailleurs.
Rédigé par : Jonathan B. | 22 juillet 2009 à 22h52