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17 août 2009

Commentaires

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Louis B.

Merci pour cette injection d'optimisme. Le libertarianisme bien compris est le rejet de l'idéologie.

Bertrand

@ Martin Masse

Le «commentateur» Bertrand salue votre billet. Et je souhaite une bonne réflexion à tous.

Bertrand

@ Martin Masse

«Et l'État a le monopole de la violence et de la coercition.» - Martin Masse


Sauf erreur de ma part, il manque le mot «légitime» dans cette formule consacrée. La formule des théoriciens libertariens est l’État en tant que détenteur du monopole de la violence légitime, pas la violence tout court. La nuance est importante. Sans le mot légitime, c’est faire croire que la violence n’a qu’un camp, ce qui est de toute évidence faux.

JLM

Merci pour cet excellent rappel, Martin. J'en avais besoin.

L'article mentionné est celui qui m'a éveillé à la liberté, au début des années 2000. De le relire dans ce contexte me le fait découvrir à nouveau. Quel plaisir!

Salutations à tous les lecteurs du QL.

Martin Masse

@Bertrand,

Vous avez raison de noter qu'il manque un qualificatif mais pas celui que vous dites. Ce ne sont pas des théoriciens libertariens qui ont inventé cette formule, mais plutôt un sociologue, Max Weber ( http://en.wikipedia.org/wiki/Monopoly_on_violence ). Du point de vue libertarien évidemment, on ne peut pas parler de violence "légitime", mais plutôt de violence "faussement considérée comme légitime". Il s'agit en effet d'une vaste supercherie, qu'elle s'appuie sur la volonté divine ou sur la volonté populaire.

Martin Masse

@ JLM,

Et merci à vous pour ce mot. Toujours plaisant de savoir que nos élucubrations d'il y a longtemps ont eu un impact sur quelques esprits!

Tym Machine

"L'État et les étatistes ne peuvent nous empêcher de jouir d'un magnifique lever de soleil sur les montagnes."

Sauf bien sûr s'ils vous emprisonnent ou pire encore vous assassine avec des moyens dits "légaux".

Tym Machine

"Tout ce qu'il prescrit, c'est le non-recours à la violence dans les relations sociales"

Que dire alors des libertariens qui privilégie la liberté de se servir d'armes de toute sorte?

Ils s'en servent à des fins non-violentes je suppose?

Sans compter ces libertariens qui favorisent l'usage du tabac et des drogues à tout vent et en toute circonstance.

Ils sont pour l'environnement et l'harmonie je suppose.

En terminant, j'admire cette attitude d'impuissant-bienheureux. Règle général, cet aveuglement volontaire n'a pas changé grand chose en ce bas monde ni pour le mieux, mais heureusement, ni pour le pire.

Christophe Vincent

Salut Martin,

>> Je n'ai plus jamais éprouvé ces sentiments douloureux de «déprimé» ou d'«enragé» depuis que je suis libertarien. Des sentiments qui, me semble-t-il, sont incompatibles avec une acceptation bien comprise des principes de notre philosophie.

J'ai du mal comprendre le libertarianisme ou alors j'ai été libertarien plus jeune que toi. Mais je vieillis heureusement.


>> Mais il ne faut pas oublier que le but dans la vie, c'est justement d'être heureux. Sacrifier son bonheur parce qu'on n'est pas aussi libre d'agir pour l'atteindre qu'on le souhaiterait, ça va plutôt à l'encontre du but recherché, non?

Absolument. Les idées libertariennes (libérales) finiront par l'emporter si, comme nous le croyons, elles sont bonnes (et je le crois). Mais ça prendra du temps malheureusement, même avec internet.

En attendons profitons de la vie et nous ne la gachons pas trop à essayer de l'améliorer.

Christophe Vincent

Tiens, un petit rayon de soleil :

http://www.lemonde.fr/archives/article/2009/08/18/1957-une-morale-axee-sur-le-capitalisme-et-la-mort-de-l-etat_1229555_0.html

Le journal Le Monde (France) qui parle du libertariannisme !

(Merci à liberaux.org pour l'info)

Donostia

Bonjour Martin,

Ça m'a fait un grand bien de lire ta mise au point sur les valeurs et les idées libertariennes

Minarchiste

Et lorsque vous aurez un peu de frustration à faire sortir, aller tentez de défendre les valeurs libertariennes sur ce blogue bourré de gens qui croient que la lune est fait en fromage:

http://pourquedemainsoit.wordpress.com/

Et lorsque vous aurez soif de gros bon sens après ce combat sans fin, consultez le blogue du QL et le mien!

http://minarchiste.wordpress.com

Franck

Très jolie photo, Martin ;-)

Frankyb

Excellent billet.

Ce n'est pas toujours facile, mais c'est vrai que cela ne sert à rien de se faire du mauvais sang.

Un truc que j'ai réalisé récemment, et qui m'aide à rester positif, c'est que malgré toutes les contraintes que l'État peut nous mettre dans les pattes, je (en tant qu'individu, pas parce que je suis spécial) vais toujours réussir à m'en sortir et à trouver le moyen d'attendre le bonheur, pourvu que je reste conscient du fait que moi seul peut réellement me le procurer à travers mes efforts.

Des exemples ? La marijuana est illégale et notre gouvernement dépense des centaines de millions chaque année pour en arrêter le trafic. Pourtant, bien que je n'en sois pas un consommateur et que je ne connaisse pas de pusher personnellement, je sais que je n'aurais qu'à faire 2-3 coups de téléphones et je pourrais m'en faire livrer direct à ma porte dans la demi heure qui suit. Un autre exemple ? Je trouve que je paye trop d'impôts, je n'ai qu'à me trouver un bon comptable et un bon planificateur financier pour en sauver beaucoup. Je ne veux pas payer de taxes sur mes rénovations ? Ce ne sont pas les entrepreneurs en construction prêt à travailler au noir qui manquent.

Oui, ça demande un effort suplémentaire, mais reste que peu importe ce que fait l'État, les individus peuvent toujours réussir à le contourner.

J'ai réalisé aussi qu'un monde libertarien serait une utopie. Jamais on ne réussira à convaincre 100% des humains d'adopter ces idéaux. Tout comme il y'a encore des gens qui croient qu'Elvis est encore en vie, que l'homme n'a jamais marché sur la lune ou qui croient en l'astrologie, on ne pourra jamais empêcher les gens d'avoir des idées stupides. Et on ne pourra et ne devrait jamais empêcher ces gens d'exprimer leurs idées stupides, question de protéger la liberté d'expression. Il ne sert donc à rien de perdre notre temps avec ces gens.

En fait, par rapport au bonheur et l'attitude psychologique des libertariens, je crois que les libertariens (ou tout autre forme de philosophie basé sur l'individu) ont plus de chances d'atteindre le bonheur que les collectivistes, pour la simple et bonne raison qu'alors que les autres attendent le bonheur, les individualistes eux, vont le chercher.


Mais je comprends tout de même qu'on puisse perdre patience de temps à autres et parfois déprimer. D'après moi, c'est surtout du à une sur-exposition médiatique. Auparavant, la connerie ne se retrouvait que dans les journaux. Aujourd'hui, avec la radio, la télé, l'internet, les réseaux de nouvelles 24/7, youtube, la publicité, on en est carrément bombardé et on peut parfois avoir la fausse impression qu'elle est partout. Si en plus on prend en considération le biais gauchiste de nos médias, on se dit qu'on est carrément foutu. Si à cela on rajoute encore l'attitude irrationelle, condescendante, accusatrice, revancharde et même parfois déviante psychologiquement des gens qui tiennent le discours collectiviste, y'a de quoi perdre les pédales.

Mais dans les faits, lorsqu'on ferme la télé et qu'on parle à nos voisins, nos collègues, nos proches, je crois qu'on s'aperçoit vite que la majorité des gens ne sont pas politisés et que bien qu'ils soient pour une certaine forme de redistribution de la richesse pour le coté "feel-good", la grande majorité sont plutôt individualistes et sont ouverts aux arguments libertariens.

Sébas

@ Frankyb:

Très belle et réelle analyse de la situation !

J'ai seulement quelque chose à rajouter à ce bout:

"Mais dans les faits, lorsqu'on ferme la télé et qu'on parle à nos voisins, nos collègues, nos proches, je crois qu'on s'aperçoit vite que la majorité des gens ne sont pas politisés et que bien qu'ils soient pour une certaine forme de redistribution de la richesse pour le coté "feel-good", la grande majorité sont plutôt individualistes et sont ouverts aux arguments libertariens."

*

Justement, ce sont les médias de masse et les "experts" qui déforment la réalité. Ce sont EUX qui renvoient une image fausse de ce que pense vraiment la MAJORITÉ des gens.

J'ai longtemps travaillé avec le public et j'étais toujours étonné de constater que les gens ne sont jamais aussi cons que le laisse supposer nos "élites intellectuelles" nord-américaines.

Il faut à tout prix qu'ils préservent ***l'illusion*** que la masse (ou la "foule", pour être encore plus méprisant), est constituée que de 'twits' (i.e. imbéciles pour les Européens). Et la suite logique de cette désinformation ?

"Il faut qu'UNE élite éclairée dirige le peuple ignorant et bâtard" (sic)

C'est une minorité de gens qui contrôlent notre imaginaire collectif.

Finalement, un des avantages d'habiter le Québec, c'est que lorsque les gens d'ici en ont ras-le-ponpon de quelque chose, ils font un 180 degrés. Une révolution tranquille, mais dans l'autre sens.

Ça va arriver de notre vivant, j'en suis presque certain. C'est d'ailleurs déjà commencé, vous ne le voyez pas?
ÔÔ

Une conception libertarienne de la vie n'est pas utopique lorsque l'état devient oppressant pour trop de gens.
:-)

D

@ Sébas

"J'ai longtemps travaillé avec le public et j'étais toujours étonné de constater que les gens ne sont jamais aussi cons que le laisse supposer nos "élites intellectuelles" nord-américaines."

Pourtant, ce n'est pas l'impression que j'ai lorsque je lis les commentaires sur les blogues de Cyberpresse.

Sébas

Je sais, je sais, mais il y a ce mot dans votre commentaire:

"L'impression"

Voilà, tout est dit.

Il y a des gens -à la retraite- ou payés (par des syndicats?) qui sont essentiellement là pour donner *l'impression* que la majorité de la population est collectiviste...

Et la plupart des gens 'normaux' n'ont pas le temps de passer toutes leurs journées à confronter ses manipulateurs de la réalité.

Faut pas se fier à RIEN de ce qui 'sort' des médias de masse (que cela provienne des blogueurs, des journalistes ou intervenants 'anonymes')

En tout cas, à mes yeux, tout ça est très limpide et je n'ai plus de doute par rapport à tous ceux (en tout cas, l'immense majorité) qui s'impliquent dans les médias de masse. Ils sont essentiellement des émules de Edward Berneys (fondateur de la propagande 'moderne' et celui qui a le plus inspiré Goebbels)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Edward_Bernays


p.s
Quel était l'objectif # 1 de La Presse lorsqu'elle a engagé Patrick Lagacé ? Trouvez la réponse à cette question et vous allez encore plus comprendre mes idées.
:-)

Bobjack

"Pourtant, ce n'est pas l'impression que j'ai lorsque je lis les commentaires sur les blogues de Cyberpresse."

Je vous comprends, mais Cyberpresse supprime les commentaires sensés et articulé au profil des déchets, en autant que ceux-ci soit d'accord avec le journaliste en question.

Le blog de Richard Hêtu est difficile a battre en cette matière, les blogueurs d'Antagoniste en savent quelque chose.

Sébas

@ Bobjack :

C'est tout à fait vrai ce que vous dites. J'ai oublié ce 'détail'.

Je me suis fait souvent censurer sur plusieurs blogues de la Cyberpresse. Celui de M. Hétu étant le pire.

Tabilore

Martin Masse, quel plaisir de lire ça!
Je suis en France et le caractère libéral-dépressif me va comme un gant. Ou plutôt m'allait comme un gant à une époque. Oui, c'est vrai, il y a plein de choses à faire; il n'y a pas que le libéralisme dans la vie. Il faut savoir trouver le bonheur qui est peut-être bien caché pour certains.

Sébas

Bon, j'ai quelque chose à partager avec vous. Ça risque de paraitre 'flyé', mais si vous y pensez bien, je crois que vous allez aimer:

***

Mère et père = gouvernement omniprésent, gouvernement libertarien

La modernité et l'état partout dans nos bobettes est comme une mère émotive (socialiste= fait passer son idée du 'bien commun' avant la raison) qui surprotège ses enfants et qui ne laisse par le père jouer son rôle. Le père 'froid et sans coeur' (sic, selon la mère 'maternisante' qui qualifie le papa de libertarien), voudrait bien laisser ses enfants faire leurs expériences, mais la mère à trop peur des -possibles- conséquences.

Elle fait tout pour ne pas les laisser libre... pour 'leur bien', car 'elle sait ce qui est bon pour eux'.

Le père lui (libertarien, comme tout bon papa qui veut préparer ses enfants à la vie), voudrait bien que le 'libre marché' (la vie quoi), les amènent à apprendre de leurs échecs, pour pouvoir mieux faire la prochaine fois, ce qui les amènent à devenir responsables de leurs actes/vies.

Fin

***

Je crois que ça prend les 2 parents pour amener des enfants à l'âge adulte.

Par contre, notre société est rendue si émotive ('elle' pense au 'bien commun' et la 'à la redistribution de la richesse', car elle a un grand coeur, elle), qu'elle oublie le côté rationnel (i.e. les conséquences inattendues de ce maternage et le fait que c'est la quasi inexistence d'un véritable libre marché, qui empêche les gens de devenir adultes face à la vie et/ou l'état).

Voilà, c'est un peu décousu, mais je crois que vous comprenez bien l'idée principale...

Sébas

p.s.

Tous ceux qui prônent le 'bien communiste', la 'justice sociale' et la 'redistribution de la richesse', font passer ce père libertarien pour un sans coeur. Pourtant, il aime autant ses enfants que la maman...

Voilà où le débat se situe à l'heure actuelle, selon mon humble avis...

J'ai hâte que la raison et la logique reprennent leur place dans notre monde siiiiii 'évolué'...

***

Sébas

Pour finir sur une note plus positive:

L'état me 'chier' de façon personnelle depuis des années... mais je ne dirai pas comment(de toute façon, mon cas n'est pas si important, car il en existe des centaines de milliers comme le mien).

Et les gentils 'peace and love socialistes', ne vont jamais parler de ça. Il vont toujours essayer de blâmer LA personne, sa génétique, les circonstances de la vie (surtout sans spécifier celles qui provenant de l'intervention de l'état), mais jamais, jamais, jamais ils blâmeront -de près ou de loin- le dieu providentiel tout puissant, i.e. l'état bienveillant/omnipotent et maternant, car Il (avec un grand 'I') ne pourrait détruire des individus, des familles, des entreprises ou sociétés, par des politiques/lois/actions immorales ou destructrices.

POURTANT CE SONT DES ÉTATISTES QUI ONT FAIT LES GUERRES LES PLUS SANGLANTES ET C'EST ENCORE UN ÉTAT QUI A 'PITCHÉ' 2 BOMBES ATOMIQUES SUR DES POPULATIONS CIVILES.

*

Encore sur le gauchistes-étatistes:

Ils sont comme une maman inconsciente... que des émotions, pas de raison.

Triste, car ils ont vraiment un grand coeur, mais peu de tête.

Mais je crois que le proche avenir va démontrer à tous que les gros états interventionnistes, n'ont pas lieu d'exister, sous n'importe quel -noble- prétexte.

Voilà, ce n'était pas très positif comme message, mais un jour, ça le deviendra, car -je crois- que tout presque le monde comprendra ce que je viens d'écrire...

Sébas

Correction:

"Et les gentils 'peace and love socialistes', ne vont jamais parler de ça. Il vont toujours essayer de blâmer LE LIBRE MARCHÉ (lire: capitalisme)..."

François 1

...et pourtant, malgré tout, on dit que la pauverté diminue!

http://www.cyberpresse.ca/opinions/forums/200812/20/01-812192-40-moins-de-pauvres.php

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Citations

  • « L'État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde. »

    – Frédéric Bastiat, 1848

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