Cyberpresse.ca: Les contribuables québécois doivent se préparer au pire. Quand il observe ce qui se passe dans le reste du Canada, le gouvernement Charest estime qu'il lui manque 15 milliards de dollars de recettes venues des tarifs des services aux citoyens. Les mises en garde nombreuses et récentes de Jean Charest quant à une hausse importante de ces tarifs ne sont pas que de vagues intentions: Québec a déjà mis en marche son opération en ce sens. Un «projet de loi sur le financement des services publics» circule déjà parmi les sous-ministres depuis la semaine dernière, a appris La Presse. Lors de la dernière réunion du conseil des ministres, les membres du gouvernement ont aussi reçu l'ambitieux plan de Québec en matière de tarification. Tous ont le mandat de revenir avec leur proposition à temps pour la réunion du 21 octobre, y compris un inventaire complet des tarifs relevant de leurs ministères et organismes.
Notons que l'idée d'écrêmer une bureaucratie ou la moitié des fonctionnaires ne foutent rien, pendant qu'un tiers de l'autre moitié s'acquitte plus ou moins bien du boulot de ceux qui font semblant de travailler, n'aura même pas effleuré notre bon gouvernemaman. Elle est ou, la réingéniérie?
Rédigé par : Pierre-Yves | 21 septembre 2009 à 10h27
Le pire c'est que la hausse des tarifs passe par une mesure de droite et de libre-marché parce que c'est la même augmentation pour les riches que pour les pauvres! En plus les gens croient que l'état doit investir pour stimuler l'économie, la fameuse méthode de Keynes qui consiste à s'endetter pendant un ralentissement pour rembourser pendant que l'économie vas bien......
Rédigé par : Kevin | 21 septembre 2009 à 11h52
excellente métaphore, ce presse citron, sympa aussi le commentaire de P.Yves avec son bon "gouvernemaman, j'aime
Côté France et taxes, on n'est plutôt "carbo"nisé, voire niqué. Sarko et la taxe carbo.
AL'ain G
Rédigé par : alan de Bx | 21 septembre 2009 à 13h01
Pour un individu ou une entreprise, le gros bon sens veut que lorsque les revenus ne suffisent plus à couvrir les dépenses, on coupe dans les dépenses; même si elles apparaissent toutes indispensables.
Il faut croire que le gros bon sens ne s'applique pas au gouvernement!
En fait, le gros bon sens est trop occupé à faire des publicités pour Nissan ces temps-ci.
Rédigé par : Le Minarchiste | 21 septembre 2009 à 13h40
Pendant ce temps, on s'obstine à financer des baby booms, des opérations de changement de sexe, des avortements et d'autres genres d'opération qui ne mettent pas en péril la vie des gens.
On devrait couper dans le gras et dans les pots de vin de la corruption libérale avant de venir s'attaquer au citoyen et à la classe moyenne.
Dommage que l'ADQ soit désormais chose du passé, il y avait beaucoup d'espoirs fondés dans ce parti. Avec le PQ comme seule opposition soi-disant crédible qui doit cacher l'article no 1 de son parti constamment pour ne pas faire peur au monde, Jean Charest est assuré de gérer le Québec en roi et maitre avec des taux faméliques de participation et une opposition inefficace, éparpillée et décimée.
Rédigé par : Tym Machine | 21 septembre 2009 à 15h36
Il y a bien des façons de couper dans le gras, y compris en luttant contre la corruption et les postes de dépenses cités par Tym Machine, mais le gros du gros du gras, c'est quand même le payroll. Je trouve Pierre-Yves presque indulgent quand il dit que le 1/3 de la moitié des fonctionnaires suffit à faire la job ...(LOL)
C'est tout de même amusant de penser que les pays dits capitalistes qui ont "gagné" la guerre froide contre l'ex-URSS s'étouffent progressivement dans la même mauvaise graisse qui a ruiné celle-ci : le tout-état dont la fonction publique est l'illustration la plus coûteuse.
Rédigé par : Marianne | 21 septembre 2009 à 17h02
@TymMachine:
"Dommage que l'ADQ soit désormais chose du passé, il y avait beaucoup d'espoirs fondés dans ce parti."
J'arrive pas encore à comprendre comment un parti peut être "twit" à ce point: dire n'importe quoi pour être élu, passe encore, mais dire n'importe quoi pour se couler à pic, faut le faire!
@Marianne:
"Je trouve Pierre-Yves presque indulgent quand il dit que le 1/3 de la moitié des fonctionnaires suffit à faire la job ...(LOL)"
Je tiens ces chiffres d'un fonctionnaire provincial (sous réserve d'anonymat). Alors ça doit être les bons. Le pire est que dans les 15% qui travaillent, beaucoup finissent en burn-out à cause du bois mort qui ne fait pas sa job, protégé par les p'tits boss de bécosse et les syndicats...
Rédigé par : Pierre-Yves | 21 septembre 2009 à 17h11
«Dommage que l'ADQ soit désormais chose du passé, il y avait beaucoup d'espoirs fondés dans ce parti.»
Ils s'en sont bien foutus. La nature acquise de l'Humain dans notre société est de penser «solidaire»: penser aux autres (lobbys gros et petits) en utilisant la violence pour prendre l'argent des autres.
http://www.suburbainlucide.net/?p=850
http://www.antagoniste.net/2007/07/09/le-parti-ambidextre/ (J'étais encore péquiste en 2007...)
Destruction créatrice: un parti libertarien pourrait bien naître avec les adéquistes libéraux, libertariens et amants des libertés individuelles déçus des tentations social-démocrates du parti.
Mais ça prendra encore beaucoup de débats avant de faire connaître l'idée d'un tout nommé Liberté. Même malgré l'existence d'un parti politique clairement pour aller vers plus de libertés et moins d'interventionnisme.
La majorité croit qu'on peut en donner quelques-unes d'un côté mais, ultimement, toute la liberté - sans le contrôle éclairé des fonctionnaires et des politiciens surhumains - est impensable pour bien des Québécois(es).
Rédigé par : Mathieu | 21 septembre 2009 à 20h06
A Pierre-Yves :
Je plaisantais. Je crois que vous êtes tout à fait dans le vrai. Vous imaginez un peu les économies phénoménales que l'on pourrait faire avec 80% de réduction de la masse salariale de la fonction publique ? Le Québec pourrait se refaire toutes ses routes d'un coup - et d'une bonne qualité - et ses comptes seraient encore excédentaires ... Quel beau rêve.
Rédigé par : Marianne | 21 septembre 2009 à 20h18
@Pierre-Yves
"Je tiens ces chiffres d'un fonctionnaire provincial (sous réserve d'anonymat). Alors ça doit être les bons. Le pire est que dans les 15% qui travaillent, beaucoup finissent en burn-out à cause du bois mort qui ne fait pas sa job, protégé par les p'tits boss de bécosse et les syndicats..."
Donc, si je suis vos chiffres, il y a 75% des fonctionnaires qui travaillent pas ? Désolé mais je pense que vous généralisez un peu. Votre source à peut-être raison dans son service mais je ne pense pas que cette règle s'applique à tous les ministères et tous les organismes partout au Québec. Je n'ai pas les chiffres exacts mais il y a environ 600 000 fonctionnaires québécois et 75% de ce nombre travaillent pour le ministère de la santé et de l'éducation. Permettez moi l'expression mais je doute que 75% des gens travaillant dans les hôpitaux et CLSC se pognent le "cul".
Attention !!! Je ne dis pas que la fonction publique est parfaite. Il y a beaucoup de ménage à faire: réorganiser le personnel, augmenter la productivité, diminuer certain salaire etc. Par exemple, les cuisines, services de buanderie et d'entretien ménager qui sont souvent peu productif, ultra syndiqués et cela avec une bonne masse salariale.
Rédigé par : David A. | 22 septembre 2009 à 07h19
@Matthieu:
"Destruction créatrice: un parti libertarien pourrait bien naître avec les adéquistes libéraux, libertariens et amants des libertés individuelles déçus des tentations social-démocrates du parti."
Je crois de moins en moins que la politique parlementaire puisse faire avancer les idées libertariennes. C'est contraire à la logique du système de pousser en avant un agenda qui logiquement, devrait l'amener à se saborder. Par contre je pense qu'il y'a des pistes à explorer du côté de la guerre fiscale et de la limitation du pouvoir de dépenser des gouvernements.
Rédigé par : Pierre-Yves | 22 septembre 2009 à 08h49
David A.
"Donc, si je suis vos chiffres, il y a 75% des fonctionnaires qui travaillent pas ? Désolé mais je pense que vous généralisez un peu."
Je n'ai pas dit que 75% des fonctionnaires ne travaillaient pas, d'ailleurs je n'ai rien dit du tout. Je dis que ce fonctionnaire en particulier voit que, dans son administration, environ un tiers des gens font semblant de travailler, tandis que la moitié ne se donne même pas cette peine, et que tout le travail est fait par les autres (généralement ceux qui ont moins d'ancienneté).
Pour savoir si cette situation s'applique à l'ensemble de la fonction publique, il y'a tout de même des pistes à explorer. Ainsi, vous verrez (vérifiez) par exemple que le ministère de l'éducation de Nouvelle-Zélande (3.5M hab) emploie environ 80 fonctionnaires. Le MEQ: 800. Il n'est donc pas absurde de penser que le MEQ pourrait faire sa job avec 160 fonctionnaires, autrement dit le taux de redondance dans ce ministère est d'environ 80% (640 fonctionnaires inutiles).
De la même façon vous n'êtes pas sans savoir que la Suède par exemple, qui employait au début des années 90 autant de fonctionnaires par habitant que le Québec, a depuis diminué ce nombre de près de la moitié ce qui a permis des réductions successives de l'impot sur le revenu, dynamisant grandement l'économie suédoise.
Alors que les estimations de mon collègue fonctionnaire ne soient pas précises à 0.1%, soit, mais dire que Charest a de la marge de manoeuvre est un peu plus qu'un simple argument polémique.
Rédigé par : Pierre-Yves | 22 septembre 2009 à 08h59
"Je n'ai pas les chiffres exacts mais il y a environ 600 000 fonctionnaires québécois et 75% de ce nombre travaillent pour le ministère de la santé et de l'éducation." (David A.)
Il ne faut pas confondre fonctionnaires et employés du secteur public. Pierre-Yves parle de fonctionnaires, c'est-à-dire de personnes qui travaillent dans la fonction publique d'un ministère. Il y a environ 66 000 fonctionnaires provinciaux et leur nombre diminue chaque année puisque le gouvernement ne remplace qu'un fonctionnaire sur deux qui part à la retraite (voir http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/quebec/200908/14/01-892722-reduction-de-la-fonction-publique-la-cadence-ralentit.php )
David A. parle d'employés du secteur public, c'est-à-dire de tous les secteurs contrôlés par l'État, qui sont dix fois plus nombreux. Un enseignant, une infirmière ou un poseur de ligne à Hydro-Québec ne sont pas des fonctionnaires, même si leur salaire est payé en bout de ligne par le gouvernement et donc les contribuables.
Rédigé par : Martin Masse | 22 septembre 2009 à 09h26
@ Pierre-Yves
"Je crois de moins en moins que la politique parlementaire puisse faire avancer les idées libertariennes. C'est contraire à la logique du système de pousser en avant un agenda qui logiquement, devrait l'amener à se saborder."
Que de sagesse dans ces lignes. Tant d'énergie gaspillée à tenter de réformer un système qui fait *exactement* ce pour quoi il est en place: contrôler, corrompre, tuer, encaisser le travail des bâtisseurs.
Autant tenter de devenir chef de la mafia pour la transformer en l'Armée du Salut.
Rédigé par : Sylvain | 22 septembre 2009 à 11h35
Y'a pas à dire, ce n'est sûrement avec les idées d'Éric Caire que l'ADQ se rapprochera des idéaux libertariens. Dans ses propositions reliée aux politiques familiales, il suggère de donner $100 par semaine aux familles qui choississent les garderies de type "familiale", de remettre un chèque de $5,000 aux familles qui ont un troisième enfant, etc... Je crois que je suis plus libertarien que l'ADQ d'aujourd'hui, c'est pas peu dire!
Rédigé par : lutopium | 22 septembre 2009 à 12h35
@lutopium:
"Je crois que je suis plus libertarien que l'ADQ d'aujourd'hui, c'est pas peu dire!"
MDR. En effet, l'ADQ = hopeless.
Rédigé par : Pierre-Yves | 22 septembre 2009 à 13h02
Ce n'est pas que les fonctionnaires ne travaillent pas ( cependant il y a autant de planqués dans la fonction publique que dans les grandes entreprises ), c'est que les gestionnaires leur font faire du travail inutile. Ce qui fait bander un gestionnaire, c'est son gros budget et le nombre de ses employés, pas son efficacité.
Rédigé par : Gilles Laplante | 22 septembre 2009 à 16h31
Peut être que lorsqu'on sera rendu à payer 75% de notre salaire en taxes et impôts de toutes sortes, au lieu du 50% actuel, on fera quelque chose de concret plutôt que de voter constamment pour ces imbéciles.
À quand une manifestation d'un million et plus de personnes dans les rues de Québec et Montréal pour leur montrer qu'on en a assez? Peut être qu'ils vont avoir plus peur de nous que des centrales syndicales.
M'enfin, on peut toujours rêver.
Rédigé par : ClaudeB | 22 septembre 2009 à 19h14
Nous avons un etat de fonctionnaires et de syndicalistes faut pas se surprendre de ses augmentations de tarif et se ne sera pas assez ils vont nous en passer d'autre un peut plus tard ce n'est que la logique des choses dans notre gouvernement.Je me pose souvent la question combien d'argent peut raporter la tvq dans 24hrs imaginer toute les autre taxes et l'impôt directe c'est aberrant et il en redemande a quand le grand ménage? Bof je rêve en couleur.Ont est pas sorti du bois avec le genre de personnes qui nous dirige.Nous avons un état obése et le mot est faible sa prendrais un panneau de 5milles pieds de large et 5milles pieds de hauteur pour faire un organigramme de tout notre systéme gouvernementale et je crois qu'il manquerais de la place
pour tout écrire
essailler de visualiser ça pour le fun.
Rédigé par : jacques | 22 septembre 2009 à 19h24
Question:
Depuis quand la «retenue sur le salaire» pour l'impôt provincial et fédéral a-t-elle été introduite au Québec?
Quelle proportion des Québécois paient leurs impôts de cette façon aujourd'hui?
J'ai l'impression que ce régime endort bien des gens sur l'impôt qu'ils paient dans la réalité. Ça devient une sorte de fatalité à moins d'être très endetté (bien des gens dans cette situatio risquent de regarder naturellement où ils dépensent le plus et comment gagner plus - l'impôt payé gruge souvent leurs efforts pour s'en sortir plus vite).
À l'opposé, le travailleu(r/se) qui se fait demander à la fin de l'année fiscale de faire une enveloppe et d'envoyer une grande part de ses revenus bruts à Québec ou à Ottawa risque d'être le premier ou la première écoeuré(e) par les somptuosités de nos grands leaders et de leurs amis puis par le "je-m'en-foutisme" et le "pas-mon-département" qui entraîne des dépassements de coûts de quelques dizaines à quelques centaines de millions.
*Je n'ai pas parlé de ceux qui ne paient pas d'impôts, souvent les premiers à proposer pleins de grands projets pharaoniques avec l'argent des autres, les serviles esclaves.
Rédigé par : Max | 22 septembre 2009 à 19h37
Les gens oublient souvent que l'impot sur le revenu a été institué pour payer le massacres de 14-18...
Rédigé par : Pierre-Yves | 22 septembre 2009 à 20h46
Charest a les deux mains sur le volant et c'est à nous de payer pour le gaz !
Rédigé par : Garamond | 22 septembre 2009 à 21h28
L'impôt n'est pas une invention du 20e siècle. Dans la Rome antique les tributa et les vectigalia en serterces, dans la Palestine en mesures de grains ou en moutons, durant le Moyen-Âge en aliments, volailles, étoffes et tributs divers, et chez les Incas, et durant la Renaissance, et ici au 19e sous formes de dîmes et d’impôts fonciers. L'impôt, c'est universel là où il y a une collectivité.
La particularité aujourd’hui, c’est qu’il est décidé collectivement, qu’il est soustrait à l’arbitraire du Monarque et que les systèmes d’information permettent des contrôles bien plus serrés.
Un «projet pharaonique» n’est pas qu’une dépense, c’est aussi le mécanisme qui permet de changer la perte de temps en temps productif, ce qui permet aux entreprises de trouver des clientèles capables d’acheter leurs productions.
Rédigé par : Bertrand | 22 septembre 2009 à 22h45
Bertrand, l'impôt a toujours servi a paye le maintien de ceux au pouvoir et l'expansion de leur pouvoir a travers les armées, les guerres et les monuments a la gloire des gouvernants. Le lien n'est pas entre impôt et collectivité mais, entre impôt et gouvernement. C'est seulement très rare les collectivités sans tyran.
La particularité aujourd'hui n'est pas que l'impôt est décide collectivement, c'est que l'aristocratie a réussi a faire croire a la majorité que l'impôt servait le bien commun.
Quand a ta reference aux projets pharaoniques, c'est l'hypothèse keynésienne que la demande crée l'offre. Selon cette logique, la cause des famines n'est pas un manque de nourriture mais plutôt, qu'une population a perdu l'appétit. Au lieu d'avoir des programmes alimentaires, l'ONU devrait envoyer de la marijuana aux populations affamées pour leur ouvrir l'appétit et stimuler la demande.
Voici un vieux classique sur le sujet :
http://bastiat.org/fr/cqovecqonvp.html
Rédigé par : Francois Mottard | 23 septembre 2009 à 02h31
@Bertrand:
"La particularité aujourd’hui, c’est qu’il est décidé collectivement,"
C'est à dire que les commettants ont la possibilités de s'organiser en groupes de pressions qui se votent respectivement de plus en plus d'argent en provenance du "trésor public" (= nos poches), jusqu'à la crise fiscale...
"qu’il est soustrait à l’arbitraire du Monarque"
Sauf en cas de baillon...
"et que les systèmes d’information permettent des contrôles bien plus serrés."
Un contrôle serré en effet, comme dans le cas du registre des armes à feu, du contrat des compteurs d'eau de la Ville de Montréal, ou des backchichs sur ses projets en TI. Contrôle serré, je vous dis...
"Un «projet pharaonique» n’est pas qu’une dépense, c’est aussi le mécanisme qui permet de changer la perte de temps en temps productif, ce qui permet aux entreprises de trouver des clientèles capables d’acheter leurs productions."
Un projet pharaonique c'est un projet que la logique de rentabilité économique (= produire plus de richesse qu'on en consomme sous peine d'appauvrir l'ensemble de la nation) n'aurait jamais pu justifier; par conséquent, du point de vue économique dire que ce n'est pas "une dépense" est absurde, puisque ça ne peut justement pas être autre chose qu'une dépense (c'est à dire, ça ne peut pas être un investissement).
C'est aussi une entreprise qui, comme les pyramides de Khéops, n'a pour seule justification que la vision mystique d'un pouvoir qui a les moyens de contraindre les citoyens à cracher au bassinet. Un projet qui, comme les cairns de l'age du fer, n'aurait pu être réalisé en l'absence de cette merveilleuse invention qu'est l'impôt qu'en réduisant des dizaine de milliers d'être humain en esclavage.
C'est super, les projets pharaoniques.
Rédigé par : Pierre-Yves | 23 septembre 2009 à 08h54
Le système mène à l'impôt, et changer le parti en charge du système n'y changera rien. Il faut changer le système pour réduire l'impôt.
Imaginer si demain un parti Montréalais séparatiste proposait de faire une province de Montréal autonome, et organisait un référendum sur la question.
Peut-être que le référendum serait un échec, mais les politiciens de Québec auraient tellement peur que la réduction des impôts et des règlements deviendrait une priorité urgente. Le système aurait changé en profondeur.
Rédigé par : Stranger | 23 septembre 2009 à 11h43
@Bertrand
"La particularité aujourd’hui, c’est qu’il est décidé collectivement, qu’il est soustrait à l’arbitraire du Monarque et que les systèmes d’information permettent des contrôles bien plus serrés."
Je ne vois pas en quoi la taxation moderne est moins arbitraire...
Rédigé par : FrancisD | 23 septembre 2009 à 11h44
@Stranger:
"Imaginer si demain un parti Montréalais séparatiste proposait de faire une province de Montréal autonome, et organisait un référendum sur la question"
J'ai souvent défendu l'idée qu'il serait tout à l'avantage de Montréal de devenir une zone franche bilingue, à l'instar de Hong-Kong naguère, de Macao ou de Monaco. Le secteur financier en particulier en bénéficierait énormément.
Rédigé par : Pierre-Yves | 23 septembre 2009 à 11h57
@Pierre-Yves
On peut toujours en rêver. Par contre, le simple fait d'avoir une organisation capable de proposer et de réaliser une telle sécession change complètement "l'échiquier politique," de telle sorte que l'oligarchie politique ne peut plus agir à sa guise sans risquer la perte de son territoire. Les incitatifs politiques ne sont plus les mêmes.
Dans la théorie économique autrichienne, la menace de concurrence est suffisante pour maintenir un marché concurrentiel.
Rédigé par : Stranger | 23 septembre 2009 à 19h11
Je ne suis pas contre la tarification du style "utilisateur/payeur", cependant, l'État doit:
1- Réduire les impôts du même montant qui est représenté par les services maintenant tarifiés sinon, il s'agirait de double tarification.
2- Favoriser la concurrence élargie (entreprises d'autres provinces et d'autres pays) avec le privé dans ces mêmes domaines maintenant tarifiés histoire d'éviter les scandales auxquels nous faisons actuellement face car connaissant le domaine public, cet "argent frais" donné aux politiciens et aux syndiqués les encouraqgera à gaspiller encore plus d'argent des contribuables.
3- Éliminer toute influence politique dans les domaines nouvellement tarifiés.
Rédigé par : François 1 | 25 septembre 2009 à 09h08
@Francois 1
"Je ne suis pas contre la tarification du style "utilisateur/payeur"
Moi non plus, a condition que l'Etat ne s'arroge pas le monopole du service pour lequel il veut faire payer. Autrement dit, que la concurrence soit ouverte au secteur prive.
Rédigé par : Pierre-Yves | 25 septembre 2009 à 10h15
la notion même d'une tarification des services publics est perverse car elle occulte des questions beaucoup plus importante. (Pourquoi le service public ne répond-il pas à la demande? Pourquoi le service public est en difficulté financière année après année?)
Par contre, la tarification des services publics n'est pas inutile!
Elle nous prouve que beaucoup de services gérés par le gouvernement sont innefficaces et donc, doivent être financés une deuxième fois par le petit automobiliste/imposé!
@ Francois 1.
Vous ne pouvez pas supporter une idée en y mettant des conditions! Cela reviendrait à dire que vous aimeriez une pomme si elle goutait la poire, aurait le chair de la poire et aurait la texture d'une poire. C'est impossible! Tout comme une tarification des services "bien" administrée!
Rédigé par : John Chereau | 26 septembre 2009 à 00h58
@ John Chereau: Selon mon expérience, une idée, quelle qu'elle soit, mérite d'être débattue, critiquée et soit rejetée totalement, acceptée telle quelle ou modifiée et "améliorée" et ma suggestion de la modifier me vient de mes années de vie dans une société démocratique où j'ai appris à me méfier des extrêmistes aux idées très arrêtées qui croient détenir LA vérité style Staline, Mao-Tsé-Tung etc. Bref, je veux toujours une pomme mais je veux une Lobo plutôt qu'une "pomme de route"! D'ailleurs, je crois que les idées des libertariens sont elles-mêmes en constante évolution et collées sur l'actualité. Voilà!
@ Pierre-Yves: Vous avez raison, d'ailleurs, cela faisait partie de mes 3 conditions...
Rédigé par : François 1 | 26 septembre 2009 à 06h29
@John Chereau:
"Vous ne pouvez pas supporter une idée en y mettant des conditions!"
Bien sur que si: ça s'appelle un compromis, et la vie n'est faite que de celà.
Rédigé par : Pierre-Yves | 26 septembre 2009 à 09h55
@ Francois 1
À mon sens, vos trois conditions sont irréalisables. Mais je ne suis pas fermé à vos idées. J'ai trois questions.
Il est illogique de créer un nouveau système de tarification tout en diminuant les taxes du précédent système. Comment voulez vous alors combler le déficit dudit système?
Comment voulez-vous favoriser une "concurrence élargie" alors que les services publics en manque de financement (genre routes, hôpitaux) sont monopolisés par le gouvernement?
Une tarification des services est une idée qui provient du politique. Comment voulez-vous éliminer son influence?
Rédigé par : John Chereau | 26 septembre 2009 à 19h15
@François 1:
Est-ce que tu as vu des libertariens dire que c'était nécessaire de tuer les classes inférieures (ou disons les bureaucrates) pour atteindre une société en accord avec nos principes? Parce que ceux que tu as mentionné disait ouvertement que c'était nécessaire.
Autrement dit c'est pas parce qu'ils croyaient fermement à leur idée que c'était mauvais, c'est parce que leur idée c'était de tuer.
Sans parler du fait qu'ils ne croyaient probablement pas aux principes qu'ils imposaient sur les autres.
Les principes de liberté ne sont pas en guerre avec la nature humaine. C'est les oppressant et les contrôleurs qui sont en guerre avec la nature humaine.
Rédigé par : Dave Thompson | 26 septembre 2009 à 20h36
@ Dave Thompson: Je ne sais vraiment pas où vous voulez en venir... Quelqu'un peut m'aider? Je l'ai écrit et je me répète: je me méfie des extrémistes aux idées arrêtées de style Taliban fondamentaliste et ce, dans n'importe quel mouvement ou organisation.
@ John Chereau: Il serait long et ennuyeux de répondre en détail à votre questionnement mais qu'il suffise de faire entrer en compétition le domaine privé avec le public (ça c'est fait en Nouvelle-Zélande il y a 10 ans, entre autres, et on a même vu des fonctionnaires emporter du travail à la maison; vous imaginez ça ici?) et vous verrez les coûts des divers services publics étrangement réduire ET la qualité de ceux-ci s'améliorer en même temps. On peut même pousser le raisonnement jusqu'à privatiser plusieurs services actuellement couverts par nos bons fonctionnaires (Hydro-Québec, la SAQ, la SAAQ, etc.). Si le privé (toujours en compétition) peut nous nourrir, nous vêtir, construire nos maisons, éduquer certains de nos enfants, nous fournir nos médicaments, nous fournir nos électros et tutti quanti et le tout à coût relativement raisonnable, pourquoi ne pourrait-il pas faire de même avec le reste ou tout au moins se mesurer aux ronds-de-cuir ou aux cols bleus étatiques? D'ailleurs, pourquoi croyez-vous que les syndicaleux du public s'opposent avec tant d'énergie aux PPP? S'ils étaient sûrs d'être les meilleurs, ils se précipiteraient pour le prouver à la face du monde.
Que le meilleur l'emporte!!!
Rédigé par : François 1 | 27 septembre 2009 à 06h25
Les libéraux de Jean Charest sont réunis en conseil général en fin de semaine pour décider des méthodes à utiliser pour nous siphonner encore un peu plus - notamment avec une hausse des tarifs. Le ministre du Développement économique, Clément Gignac, estime que les Québécois peuvent fournir un effort supplémentaire pour éliminer le déficit prévu de plus de 11 milliards sur quatre ans. Le ministre de l'Agriculture, Claude Béchard, prévient que son gouvernement devra imposer des hausses raisonnables: «Il ne faut jamais perdre de vue la capacité de payer des Québécois», a-t-il dit. Un message aux Gignac & Béchard de ce monde: notre capacité de payer a été atteinte depuis pas mal longtemps!
Rédigé par : lecteur | 27 septembre 2009 à 09h43
@lecteur:
"Un message aux Gignac & Béchard de ce monde: notre capacité de payer a été atteinte depuis pas mal longtemps!"
La capacité de payer de ceux qui paient, certainement. Les autres s'en foutent. Mais je pressens que le taux d'imposition combiné (direct et indirect) du contribuable québécois solvable pourrait en effet être déja entré dans la zone des retours négatifs, ou trop d'impôt, tue l'impôt. Vous cherchez un domaine d'avenir? Fiscaliste...
Rédigé par : Pierre-Yves | 27 septembre 2009 à 10h58
@ Francois 1.
Cela paraît que vous connaissez déjà les torts qu'un monopole étatique cause sur les services qu'il gère. Vous me donnez encore la preuve que le retrait de l'État dans certains services améliore les choses!
Une seule question pour vous.
Pourquoi alors n'êtes vous pas prêt à défendre un retrait complet de l'État dans certains domaines?
Vous ne pouvez pas donner l'excuse du "il serait long et ennuyant de répondre à cette question"! Cette question est tout sauf ennuyante!
Rédigé par : John Chereau | 27 septembre 2009 à 23h48
Je me pose la question, s'ils imposent la surtaxe sur la malbouffe au Québec, tu vas acheter tes chips et ta liqueur aux States, est-ce que les douaniers canadiens au Québec vont imposer la surtaxe provinciale québecoise à ce chapitre? Si oui, vous devrez aller vous empiffrer de chips et de boissons gazeuses à Plattsburgh même...
http://tymmachine.blogspot.com/2009/09/sondage-express-avec-possibilite-de-me.html
Rédigé par : Tym Machine | 28 septembre 2009 à 14h10
Lu ce matin de Richard Martineau:
"UN RÉGIME, S'IL VOUS PLAÎT !
Parlons d'économie, maintenant.
Le gouvernement Charest s'apprête à hausser les tarifs des différents services publics offerts par l'État: hydroélectricité, frais de scolarité, postes de péage, nouvelles taxes sur l'alcool et la malbouffe - mettez-en, c'est pas de l'onguent.
Puis-je poser une petite question?
Avant de nous presser une fois de plus comme des citrons, et de gruger encore plus notre chèque de paie, pourquoi n'essaie-t-on pas de réduire la taille de l'État?
Après tout, quand le prix de l'essence grimpe, on change notre gros char pour un petit, non?
Pourquoi ne ferait-on pas de même avec l'appareil gouvernemental?
GROS JAMBON
C'est bien beau, payer davantage, mais je ne sais pas pourquoi je délierais les cordons de ma bourse pour donner un salaire à des fonctionnaires et à des bureaucrates qui se pognent le beigne à quatre mains en actualisant leur statut Facebook.
Les médecins disent que l'obésité constitue la plus grande menace à notre santé. Que dire de l'obésité de l'État?
L'État québécois est tellement gros que des départements entiers se cachent sous ses bourrelets! Vous levez un pli, et vous trouvez cent fonctionnaires!
Ne me dites pas qu'on ne pourrait pas le faire maigrir, le sacrer dans un sauna ou l'envoyer chez Weight Watchers!
LA FAUTE DES ANGLAIS
Selon Falardeau, tous les problèmes qui accablaient le Québec étaient causés par les maudits Anglais d'Ottawa.
C'est de la faute des maudits Anglais si notre service de santé est tout croche, si le CHUM ne va ouvrir ses portes qu'en 2018, si nos jeunes ne connaissent rien à l'Histoire, si on ne sait plus écrire, si notre système d'éducation est plein de trous, si notre État est obèse et si on croule sous les structures?
Poser la question, c'est y répondre."
Voilà la source: http://www.canoe.com/infos/chroniques/richardmartineau/archives/2009/09/20090929-081100.html
Rédigé par : François 1 | 29 septembre 2009 à 11h25
@ John Chereau:
Question: "Pourquoi alors n'êtes vous pas prêt à défendre un retrait complet de l'État dans certains domaines?"
Réponse: Le temps et l'expérience m'ont appris à faire les choses progressivement pour pouvoir en mesurer les effets et corriger s'il y a lieu car à vouloir faire les choses trop rapidement, on tue souvent la poule aux oeufs d'or.
Dans un premier temps, dans certains domaines, on pourrait facilement mettre en compétition nos bons vieux bureaucrates étatiques contre le privé et si les premiers sont totalement inefficaces et non-compétitifs, ils s'élimineront D'EUX MÊMES sans que nous ayons à lever le petit doigt. Dans le cas contraire, on aura au moins eu le mérite d'essayer autre chose et qui sait, on les aura peut-être forçés à améliorer leur productivité étonnamment médiocre...
Rédigé par : François 1 | 29 septembre 2009 à 11h35
Un sondage intéressant sur les hausses de tarifs publié ce matin:
http://minarchiste.wordpress.com/2009/09/30/hausses-de-tarifs-au-quebec-un-sondage-interessant/
Rédigé par : Le Minarchiste | 30 septembre 2009 à 15h12
"on pourrait facilement mettre en compétition nos bons vieux bureaucrates étatiques contre le privé et si les premiers sont totalement inefficaces et non-compétitifs, ils s'élimineront D'EUX MÊMES sans que nous ayons à lever le petit doigt"
Imaginons un instant une entreprise VS la SAQ. La SAQ peut se permettre des pertes faramineuses sans jamais avoir à mettre la clef dans la porte, au contraire de l'entreprise privé. Comment alors enclencher la procédure d'élimination? Devons-nous faire confiance au gouvernement pour qu'il accepte la défaite advenant malgré tout ses avantages déloyaux que la SAQ ne puisse "compétitionner" contre le privé?
Exemple fictif: Si le gouvernement du Québec décidait d'investir dans le développement d'un système d'exploitation (double sens hehehe) comme Windows ou Linux, il est fort à parier que ce système serait en vente pendant des décénies ou même plus, même si 99.999999% des usagers d'ordinateurs n'utilisent jamais le système québécois. En passant les pertes aux contribuables, on peut faire perdurer un truc pareil ad infinitum.
Rédigé par : Yan | 30 septembre 2009 à 21h22
En fait c'est surtout dans les services publics que l'on peut mettre le privé et le public en compétition, y a une ville aux USA qui a fait ça, c'était dans un article de David Descôteaux sur le site de IEDM, la ville a permis au privé de soumissionner pour certain travaux mais, les employés municipaux pouvait soumissionner aussi et apparemment les employés syndiqués gagne souvent les soumissions.
Pour la SAQ, l'État n'a rien à faire dans le commerce au détail point final, il faut privatiser ça.
Rédigé par : Pierre-Etienne Fiset | 02 octobre 2009 à 10h10