par Martin Masse
L'économie comme le climat sont des systèmes extrêmement complexes et il n'est pas aisé de déterminer les liens de cause à effet entre différents phénomènes, ni de prédire comment ces systèmes vont évoluer sous l'impulsion d'un facteur particulier. La science économique et la climatologie sont de surcroît des domaines d'expertise particulièrement sujets aux manipulations idéologiques, comme le débat sur le réchauffement de la planète nous le prouve depuis des années.
On nous a ainsi prédit des étés torrides, la disparition de l'hiver, une hausse catastrophique du niveau des mers, une recrudescence des ouragans et autres phénomènes météorologiques violents, et quoi encore. Rien de tout cela n'est en train de se produire.
Vous vous souvenez par exemple des annonces de fin de monde par le biologiste Jean Lemire et les autres membres de sa secte millénariste il y a presque deux ans ? Nous étions entrés, selon eux, dans une spirale incontrôlable qui allait mener à très court terme à la disparition complète des glaces arctiques en été.
En effet, après la fonte considérable de l'été 2007, les glaces ne pourraient plus se reconstituer avec assez d'épaisseur l'année suivante et allaient fondre encore davantage. «Les effets de l'exceptionnelle fonte de l'année 2007 auront des répercussions à moyen terme. La banquise, plus mince en raison du court hiver, fondra plus vite lors du redoux printanier. L'Arctique vient d'entrer dans un inquiétant cercle vicieux», prédisait le biologiste dans sa page de propagande verte publiée chaque semaine dans La Presse.
Eh bien, ce n'est pas arrivé. Il n'y a pas eu de cercle vicieux et la banquise arctique n'est pas disparue. Au contraire, elle se maintient légèrement en dessous de sa superficie moyenne des dernières décennies.
Les données qui étaient censées prouver toutes ces prédictions, comme le fameux graphique en «bâton de hockey», sont aujourd'hui discréditées. Qui plus est, le réchauffement, qu'il soit ou non causé par les gaz à effet de serre, serait peut-être en train de nous faire faux bon. Les grands médias n'en parlent toujours pas, puisque cela les forcerait à remettre en question tout ce qu'ils ont écrit depuis une décennie et à mettre fin aux reportages hystériques qu'ils publient périodiquement. Mais il apparaît de plus en plus clairement que la hausse des températures à l'échelle mondiale a pris fin en 1998. Cela fait maintenant une décennie que la température moyenne de la Terre n'augmente plus.
Des réchauffistes nous disent maintenant qu'il s'agit d'un simple plateau temporaire au sein d'un mouvement irréversible qui reprendra dans les prochaines années ou décennies. Peut-être bien, mais ce n'est pas ce qu'on prédisait il n'y a pas longtemps.
Plus je lis sur le sujet et plus je me rends compte que l'une des raisons qui expliquent toutes ces positions incohérentes sur le climat est probablement la même que celle que j'observe sur les questions économiques: la plupart des soi-disant spécialistes sont totalement confus et ne comprennent que superficiellement le domaine dans lequel ils travaillent. Je l'ai écrit à plusieurs reprises ici, la plupart des économistes sont des illettrés économiques qui pensent que l'argent pousse dans les arbres. Eh bien, il semble que la majorité des climatologues et autres scientifiques qui s'intéressent au climat soient aussi des illettrés climatologiques.
Je viens de terminer la lecture de The Long Summer: How Climate Changed Civilization, un volume publié en 2004 par Brian Fagan, un archéologue de renommée mondiale. M. Fagan relate les conséquences des changements climatiques survenus depuis la dernière grande glaciation sur l'évolution de l'humanité et le sort de diverses sociétés tels Sumer, la Grèce, les Mayas, etc.
Le livre est intéressant et on en retire une compréhension approfondie du fait que le climat change constamment et que ces changements ont profondément influencé l'évolution de notre monde. Malheureusement, pour illustrer sa thèse, M. Fagan pousse souvent la note un peu trop fort et nous propose des liens de cause à effet on ne peut plus ténus. Sa technique de narration est de mêler des explications concernant les changements climatiques avec des informations générales sur l'évolution d'une société sans qu'il y ait toujours de relation évidente entre les deux. L'impression qui se dégage est que les changements climatiques expliquent pratiquement tous les grands développements de la société en question.
L'histoire est plausible la plupart du temps, au début en tout cas quand il s'agit d'expliquer les grands mouvements de population provoqués par le retrait des glaces. Mais plus on avance dans le livre, plus on se rend compte que l'auteur en met beaucoup plus qu'il n'en faut pour appuyer son raisonnement et en fin de compte qu'il mélange tout. Vers la fin, j'ai carrément décroché quand j'ai lu cette explication télescopée (ces extraits sont dans le même paragraphe, je coupe les explications superflues):
Climatic stress, when it does not bring complete collapse, often acts as a spur to social reorganization and technological innovation. In the fourteenth century, Europe was a rural continent with only the most rudimentary infrastructure of roads, harbours, and local mills. (...) But the exigencies of the Little Ice Age helped bring about an agricultural revolution, which began during the fifteenth, and sixteenth centuries in the Low Countries, then spread to England a hundred years later. (...) In western Europe, only France remained agriculturally backward in an era when deteriorating climate made bad harvests more frequent. As it has done throughout the Holocene, increasing hunger led to social dissolution and a loss of legitimacy for society's rulers. In this case, civil chaos joined with a philosophical enlightenment to produce the French Revolution, which in turn influenced the American ideal of democracy and the rise of the United States as an economic and industrial power. (p. 249)
Pour résumer: le petit âge glaciaire au Moyen Âge a entraîné des innovations agricoles, sauf en France où les techniques sont restées archaïques. Les pénuries alimentaires que cela a entraîné dans ce pays, couplées avec la philosophie des Lumières, ont provoqué la Révolution française, qui a elle-même influencé l'idéal démocratique aux États-Unis et son émergence comme puissance économique.
Ouf !!! Il faut en faire un sacré tas de raccourcis pour passer du petit âge glaciaire à la prospérité des Américains en un seul paragraphe! Pour M. Fagan, le climat semble être la cause de tout et même des phénomènes socio-économiques et politiques complexes comme la Révolution française et l'industrialisation des États-Unis s'expliquent en bout de ligne par des changements climatiques survenus des siècles plus tôt.
Une question parmi bien d'autres: Pourquoi une situation de «stress climatique» serait-elle une motivation plus grande à innover en agriculture qu'une situation de stabilité, qui permet une meilleure planification et des investissements à long terme? Ça ressemble à une explication «ad hoc» typique: le changement climatique mène à un effondrement social quand les populations ne peuvent s'adapter. Sauf dans les cas où elles s'adaptent et alors ça mène à des innovations. Quoi qu'il arrive, le climat détermine tout.
Malgré l'intérêt du livre, on finit par se demander si toutes les explications et extrapolations concernant ce système complexe qu'est le climat, et cet autre système complexe qu'est la société, et encore plus leurs interrelations, ne sont pas en réalité basées sur de mauvais raccourcis superficiels ou même carrément trompeurs.
Du Manitoba au Proche-Orient
L'une des histoires qui m'a le plus fasciné dans ce livre concerne l'influence du climat nord-américain sur celui de l'Europe et du Moyen-Orient et, en bout de ligne, sur l'émergence de l'agriculture - et donc de notre civilisation - il y a dix mille ans dans le Croissant fertile.
On sait qu'il y a à peine 20 000 ans, la majeure partie de l'Amérique du Nord et de l'Europe était couverte de glaciers (Dieu merci il y a eu réchauffement climatique depuis!). La fonte et le retrait graduel de l'inlandsis laurentien - l'immense calotte glaciaire qui recouvrait l'est de notre continent - dans les millénaires qui ont suivi entraînèrent la création de lacs pro-glaciaires. L'un de ces lacs, le lac Agassiz, couvrait alors une immense étendue de ce qui est aujourd'hui le Manitoba, la Saskatchewan, l'Ontario, le Dakota du Nord et le Minnesota. À son apogée, il était quatre fois plus grand que le lac Supérieur, lui-même le plus grand lac d'eau douce dans le monde aujourd'hui. (Voir l'image ci-haut.)
Il y a environ 11 000 ans, le retrait additionnel des glaces vers le nord a libéré une route pour l'évacuation des eaux du Lac Agassiz vers l'est, alors qu'elles se jetaient jusque-là dans le Mississippi. Au même moment, l'infiltration de l'eau de mer à l'autre extrémité de ce couloir, dans l'actuel Golfe du St-Laurent, a mené à la création de la Mer de Champlain, qui recouvrira la Vallée du St-Laurent pendant quelques millénaires (eh oui, pour ceux qui entendent cette histoire pour la première fois, Montréal était au fond de l'eau et des bélugas nageaient au-dessus de la rue Ste-Catherine il y a seulement 8000 ans - moins de deux fois la distance temporelle qui nous sépare de la construction des pyramides d'Égypte).
Jusque-là, la plupart des scientifiques s'entendent, sauf sur les détails et les dates. Mais l'histoire se complique lorsqu'on se penche sur les conséquences de ce déversement gigantesque. Brian Fagan reprend alors une thèse qui circule depuis plusieurs années selon laquelle l'apport brusque de ce volume d'eau douce et froide dans l'Atlantique nord a temporairement enrayé la circulation thermohaline, c'est-à-dire le courant du Gulf Stream qui permet à l'Europe de bénéficier d'un climat tempéré malgré sa latitude élevée.
Le refroidissement qui en a résulté, que les climatologues désignent comme le Dryas récent, s'est traduit par une sécheresse prolongée au Proche-Orient. Confrontés à une disparition de leurs sources traditionnelles de nourriture, les Natoufiens, une population de chasseurs-cueilleurs, décident alors de se sédentariser et de commencer à cultiver des grains. Fagan décrit ainsi le processus d'adaptation dans un village natoufien qui a fait l'objet d'un examen archéologique intensif:
The drought affected Abu Hureyra almost immediately. In about 11,000 B. C., people stopped gathering tree fruit and nuts from the forest fringe, perhaps because the groves were no longer close to the settlement. (...)
At first, the people adjusted to drier conditions by turning to small-seeded grasses and other standby foods. In about 10,000 B. C., they took the next logical step - attempting to grow grasses to expand the wild harvest. The first domesticated seeds appear in the village (...). (p. 91-92)
And the rest is history, comme ils disent. On en conviendra, il s'agit d'une histoire intéressante: la température se réchauffe en Amérique du Nord et fait fondre les glaciers, un immense lac se déverse dans l'Océan atlantique et arrête le Gulf Stream, ce qui provoque une sécheresse au Proche-Orient et pousse la population locale à se décider à cultiver des plantes au lieu de les cueillir dans la nature comme leurs ancêtres l'avaient fait depuis des millions d'années. Bref, la Révolution néolithique - que dis-je, la civilisation elle-même - aurait émergé grâce à un enchaînement de phénomènes ayant débuté quelque part au Manitoba !
Et si cette explication ne tenait elle aussi qu'à une série de liens de cause à effet au mieux très mal établis, au pire carrément inexistants?
Mythes et légendes océanographiques
Il suffit de faire quelques recherches sur Internet pour trouver des voix discordantes. Par exemple, la thèse voulant que la sécheresse et le manque de nourriture aient poussé les Natoufiens à se tourner vers l'agriculture n'aurait pas vraiment de fondement, selon l'anthropologue Natalie D. Munroe de l'Université du Connecticut. Si on y réfléchit deux minutes, on voit de toute façon à quel point cette théorie ne tient pas à grand-chose. Le «stress climatique» et le «stress nutritionnel» (on parle aussi de «stress hydrique» pour parler du manque d'eau, etc. - non mais qui invente ce jargon débile?) ont été des conditions presque permanentes de l'humanité pendant 100 000 ans, si on s'en tient uniquement aux Homo sapiens sapiens. Pourquoi nos ancêtres n'ont-ils pas pris «the next logical step» en inventant l'agriculture vingt mille ans plus tôt? Ou dix mille ans plus tard ? Il doit exister une multitude de facteurs pour expliquer cela. Le Dryas récent ne peut pas être la cause principale de cette évolution comme le laisse croire Fagan, il est plutôt une circonstance contraignante au sein de laquelle elle se produit.
Quant au fait que le Gulf Stream réchauffe l'Europe et qu'il serait perturbé par l'arrivée d'une quantité massive d'eau douce et froide dans l'Atlantique, je pensais que cette explication logique faisait l'unanimité. Ce n'est pas le cas.
Un chercheur québécois qui a étudié un phénomène similaire subséquent (la disparition finale du lac Agassiz il y a 8 400 ans et son déversement dans la Baie d'Hudson, entraînant le refroidissement surnommé le «8.2k event»), parle d'un «mythe bien répandu». Selon Claude Hillaire-Marcel, professeur au Département des sciences de la Terre et de l'atmosphère de l'UQÀM et titulaire de la Chaire UNESCO, «C'est complètement faux. Le Gulf Stream est un courant de surface, mû par les vents. Tant que la Terre tournera, il existera. Il faudrait que la Terre se mette à tourner dans le sens inverse pour que l'on puisse envoyer les pelles à neige en France et qu'on se mette, chez nous, à cultiver les bons vins de Bordeaux!»
(Selon les sources citées sur Wikipédia, le Gulf Stream en tant que tel serait mû principalement par les vents, alors que la dérive nord atlantique, un courant qui le prolonge vers le nord-est, serait un exemple de circulation thermohaline engendrée par des écarts de température et de salinité des masses d'eau.)
Richard Seager, chercheur au Lamont-Doherty Earth Observatory de l'Université de Columbia à New York, réfute quant à lui l'idée même que ce soit le Gulf Stream qui réchauffe l'Europe. «... il ne s'agit là que d'un mythe, d'une sorte de légende urbaine de la climatologie», affirme-t-il. D'autres facteurs expliqueraient selon lui le climat relativement chaud de l'Europe.
Je n'ai pas suffisamment de connaissances dans ce domaine pour me faire ma propre opinion sur les thèses en présence. Par contre, l'existence de ces points de vue diamétralement opposés nous démontre encore une fois que les experts peuvent être dans l'erreur même sur des questions centrales touchant leur champ d'expertise.
Depuis deux ans, la presque totalité des économistes - y compris des économistes prétendument en faveur du libre marché -, qui n'avaient pourtant rien vu venir, affirment que les banques centrales doivent gonfler la masse monétaire et que les gouvernements doivent s'endetter et dépenser des sommes faramineuses pour éviter un effondrement de l'économie. La logique nous dit pourtant que ces solutions contredisent les lois fondamentales de l'économie, puisque la richesse ne tombe pas du ciel mais doit être produite. La création de monnaie et l'endettement créent uniquement l'illusion d'un enrichissement à court terme.
Depuis des années, on nous répète par ailleurs qu'il existe un consensus chez les scientifiques sur la réalité du réchauffement climatique et de ses causes anthropiques. Et qu'à moins de réduire de manière draconienne notre niveau de vie, nous risquons de provoquer des catastrophes qui compromettent la survie de la planète.
La leçon à tirer de tout cela est qu'il ne faut jamais présumer que les explications scientifiques qu'on nous donne sont des vérités solidement établies, même lorsque les soi-disant experts qui les défendent constituent une majorité au sein de leur discipline. On doit accorder encore moins de crédibilités aux extrapolations et prédictions catastrophistes qui sont faites concernant l'évolution de systèmes complexes comme l'économie et le climat à partir de modèles aussi chambranlants et de faits aussi incertains. La logique a ses droits, et chacun d'entre nous, même sans être spécialiste, peut y recourir pour qualifier ou rejeter les prétentions des experts. Surtout ceux qui se trompent constamment comme les économistes et les climatologues qui dominent ces disciplines aujourd'hui.
Très intéressant. Étant moi-même plus qu'ignorant dans bien des domaines, j'essaie de comparer - dans la mesure du possible, les argumentations qui s'affrontent autour d'un débat. Pour ce qui est du réchauffement de la planète, je dois vous avouer que - comme la plupart des gens, j'ai tendance à croire qu'il y a un problème à l'horizon. Ça semble être le consensus de la communauté scientifique. De toutes façons, qu'une théorie soit farfelue, une imprécise ou l'autre catastrophique, j'ai décidé de mon côté que nous ne devions pas prendre de chance.
En conclusion, je crois que nous avons tout à gagner à réduire la pollution atmosphérique, la pollution de l'eau et la pollution souterraine.
Rédigé par : lutopium | 05 octobre 2009 à 12h53
@lutopium
"nous avons tout à gagner à réduire la pollution atmosphérique, la pollution de l'eau et la pollution souterraine."
Et comme toujours dans les recommendations qui commencent par "nous", la question est de savoir qui gagne quoi, versus qui a intérêt à gagner quoi.
Rédigé par : Pierre-Yves | 05 octobre 2009 à 13h15
Nous étant "la race humaine", ça va de soi. Je crois, mais évidemment je peux me tromper, que nous y gagnerions une meilleure qualité de vie tout en l'assurant à nos descendants. Je pense que ça en vaut la peine. Peut-être pas. L'avenir nous le dira, mais je n'y serai pas. Je le fais pour mes enfants et leurs enfants.
Rédigé par : lutopium | 05 octobre 2009 à 13h38
Bon billet Martin. Tu illustres très bien la source de mes maux de tête! Blague à part, c'est une chose de blâmer les vulgarisateurs scientifiques qui ne font que suivre les pratiques journalistiques habituelles (if it bleads, it leads), mais ce qui m'enrage encore plus est le grand nombre d'universitaires qui évitent délibérément ces questions et se servent du discours éco-catastrophiste pour justifier leurs subventions de recherche sur l'évolution probable de l'habitat de l'écureuil roux ou de la sécurité alimentaire des habitants du nord du New Hampshire... Mais bon, c'est sans doute parce que je ne peux les éviter et que j'ai arrêté de lire les médias généralistes depuis un moment déjà...
Rédigé par : Pierre Desrochers | 05 octobre 2009 à 13h45
"La science économique et la climatologie sont de surcroît des domaines d'expertise particulièrement sujets aux manipulations idéologiques, comme le débat sur le réchauffement de la planète nous le prouve depuis des années."
En ce sens peut-on conclure également que la position Libertarienne sur la crise économique est idéologique? Est-il possible de dire que l'économie est une science que certains Libertariens peuvent récupérer et manipuler à leur guise simplement pour confirmer leurs idées?
Personnellement je pense que ce que nous reprochons a certains climatologues nous pouvons le reprocher à certains Libertarien prisonnier de leur dogme. Donc la méfiance est nécessaire dans les deux cas.
Rédigé par : Guillaume | 05 octobre 2009 à 14h01
Je crois qu'il faut séparer deux choses ici, pollution et effet de serre.
Oui, la pollution est une catastrophe et cela pèse sur l'environnement mais
pour ce qui est du co2 comme principal gaz a effet de serre, là il faut repasser. L'eau qui s'évapore des mers et les nuages causes 90 - 95% de l'effet de serre et dans ce qui reste le co2 a une petite place.
Je ne comprend pas pourquoi les Greenpeace, WWF , GIEC et compagnie cherche
à tourner les coins ronds et faire des prévisions météorologique qui n'ont aucun sens et qui sont faux.
Je pense que certains aime à faire peur au mondes et d'autre ne sont que des politiciens qui veulent se donner de l'importance.
Au pire des scénario, si le climat se réchauffe êtes-vous en train de me dire qu'alors les territoires du nord-ouest et la Sibérie deviendront des terres cultivables?
Rédigé par : pierre | 05 octobre 2009 à 14h07
@lutopium
"Je crois, mais évidemment je peux me tromper, que nous y gagnerions une meilleure qualité de vie tout en l'assurant à nos descendants."
"La race humaine", c'est un peu vague à mon avis - et surexploité. Je veux simplement vous rappeler à quelles absurdités ce genre de philosophie peut mener:
http://network.nationalpost.com/np/blogs/fullcomment/archive/2009/10/05/marni-soupcoff-let-them-eat-cake.aspx
"Last week, British Columbia passed a new law restricting trans fats in all prepared food — the first province to so boldly barge into restaurant kitchens in the name of health. It’s a shame. Are trans fats good for you? No; but does that fact warrant sending in the dietary stormtroopers after them? I’d say not.
Have you managed to get by in your life thus far without succumbing to a deadly snake bite? Or alcohol poisoning? Or a run-in with a tree on a ski hill? If so, you’ve done it on your own. Did you need a bunch of hovering politicians to ban snakes, booze or alpine foliage to make it happen? Hardly.
B.C.’s new law affects every meal served in restaurants, cafeterias, bakeries, schools, hospitals and other similar venues. (Store-bought groceries are exempt — so you can still lard it up all you like at home.) For B.C. Healthy Living Minister Ida Chong, the restriction is purportedly about choice. She says, “We want healthier food choices to be the easier choice.” But what kind of a “choice” is there to be made by individuals — either restaurant-goers or chefs — when the government’s already laid down the law and mandated what kind of ingredients will be used? That’s no choice at all."
Rédigé par : Pierre-Yves | 05 octobre 2009 à 14h11
@Pierre:
"Je pense que certains aime à faire peur au mondes et d'autre ne sont que des politiciens qui veulent se donner de l'importance."
Exactement: voir ci-dessus la croisade d'Ida Chong, ministre de la santé de Colombie-Britannique. She should get a real job.
Rédigé par : Pierre-Yves | 05 octobre 2009 à 14h12
@ lutopium,
"De toutes façons, qu'une théorie soit farfelue, une imprécise ou l'autre catastrophique, j'ai décidé de mon côté que nous ne devions pas prendre de chance.
Je pense que ça en vaut la peine. Peut-être pas. L'avenir nous le dira, mais je n'y serai pas. Je le fais pour mes enfants et leurs enfants."
Avez-vous considéré les nombreux autres scénarios possibles à part celui de ne pas prendre de chance pour l'avenir de vos enfants et petits-enfants? Vous semblez croire que c'est une situation win-win même si la théorie est fausse mais ce n'est pas le cas. Il y a des coûts énormes à la lutte contre les supposés changements climatiques, en termes de taxes réduisant notre niveau de vie, de redistribution des ressources vers des activités inutiles, d'adaptation forcée à des réglementations, de frein au développement économique. Il est fort possible que vos descendants se retrouvent en fait dans une *pire* situation à cause de cela.
Par exemple:
-Il ne se produit aucun réchauffement climatique additionnel, les preuves scientifiques à cet égard étant bidons. Nous dépensons des billions de dollars pour lutter contre un phénomène qui ne se produit pas. Nos descendants sont plus pauvres pour rien.
-Il se produit un réchauffement climatique mais les billions dépensés n'ont aucun effet, puisque ce n'est pas le CO2 qui est responsable, ce sont les taches solaires et d'autres causes sur lesquelles il est impossible d'avoir une influence. Nos descendants sont plus pauvres pour rien et en plus, ils ont moins de ressources pour s'adapter aux effets des changements climatiques.
-Il se produit en fait un refroidissement climatique, ce qui n'est pas une surprise puisque si on se fie aux cycles du passé, la prochaine phase de glaciation devrait débuter d'un moment à l'autre (on peut lire cela dans la plupart des livres écrits il y a quelques années, avant l'hystérie actuelle sur le réchauffement créé par l'homme). En luttant contre le réchauffement, nous agravons en fait l'ampleur du refroidissement, qui a des conséquences bien pires que le réchauffement qu'on appréhendait (voir l'histoire récente de l'Amérique du Nord, quand Montréal était enterré sous un km de glace). Vos descendants sont obligés de déménager dans le sud.
Dans chacun de ces cas, qui sont tout aussi plausibles que celui qui domine le débat (le réchauffement s'en vient, il est causé par l'activité humaine, il est possible de le ralentir ou le stopper en modifiant radicalement notre mode de vie), les billions dépensés ne sont d'aucune utilité pour améliorer le sort de vos descendants. Au contraire, ils empirent la situation.
Et si vous preniez au contraire une très grosse chance en appuyant des politiques qui risquent fort d'empirer la situation de vos descendants pour qui vous faites cela? Il me semble que ça vaut la peine qu'on aille au-delà du soi-disant "consensus" des experts (un faux consensus, il y a de nombreux sceptiques mais les médias n'en parlent pratiquement pas), surtout quand on constate à quel ce consensus est fondé sur des théories fragiles et des faits douteux.
Rédigé par : Martin Masse | 05 octobre 2009 à 14h39
@ Guillaume,
"En ce sens peut-on conclure également que la position Libertarienne sur la crise économique est idéologique? Est-il possible de dire que l'économie est une science que certains Libertariens peuvent récupérer et manipuler à leur guise simplement pour confirmer leurs idées?
Personnellement je pense que ce que nous reprochons a certains climatologues nous pouvons le reprocher à certains Libertarien prisonnier de leur dogme. Donc la méfiance est nécessaire dans les deux cas."
Tout le monde peut manipuler une explication et déformer les faits. Le fait d'être libertarien n'est certainement pas une garantie de quoi que ce soit à cet égard.
Mais que tout le monde ait une perspective particulière et puisse se tromper ne signifie pas que toutes les perspectives se valent. Certaines sont plus conformes à la réalité que d'autres. Sinon, nous sommes tous dans le noir et il est inutile d'essayer de comprendre quoi que ce soit.
Ce que j'essaie de dire dans le texte, c'est qu'il ne faut pas prendre pour du cash ce que nous disent les soi-disant spécialistes mais plutôt se servir de sa jugeotte, puisque beaucoup de ces experts ne comprennent en fait pas grand-chose à leur propre disciplines.
Par ailleurs, le problème n'est pas d'avoir ou non des dogmes. J'avoue par exemple être très dogmatique sur ce point: la richesse ne tombe pas du ciel, il faut la produire. Je ne suis même pas ouvert à considérer le point de vue adverse. Si quelqu'un m'envoie un e-mail me disant de lire tel texte qui prouve que la richesse n'a pas besoin d'être produite, que le gouvernement peut la générer automatiquement grâce à ses interventions, je vais simplement le jeter à la corbeille, puisque ça ne peut qu'être des conneries. Je suis totalement borné sur ce point!
Je n'ai aucune "preuve" transcendantale à vous donner que ma croyance en ce dogme est justifiée et qu'elle correspond à la nature même de la réalité. Si vous préférez rester ouvert à d'autres points de vue sur ce sujet et méfiant envers ce que je vous dis, libre à vous. Je ne peux pas non plus vous démontrer que je ne manipule pas la théorie économique en m'appuyant sur ce dogme. Tout ce que je peux faire, c'est continuer à offrir des explications et à laisser tout le monde juger de leur pertinence, de leur justesse et de leur conformité avec la réalité telle qu'on peut l'observer.
En bref, oui, les libertariens (autrichiens) ont évidemment une perspective particulière et ne sont pas à l'épreuve d'une dérive idéologique, mais ma prétention est que cette perspective est plus valide que les autres. À vous de juger.
Rédigé par : Martin Masse | 05 octobre 2009 à 14h54
@Martin: peut-être avez-vous raison. Mais il faut bien choisir... J'ai choisi la prudence... pour ce que ça vaut! Chose certaine, votre billet amène la pensée critique et alimente le scepticisme. C'est toujours ça de gagné!
Rédigé par : lutopium | 05 octobre 2009 à 15h04
@ lutopium,
"Mais il faut bien choisir... J'ai choisi la prudence..."
Je suis d'accord qu'il faut choisir, mais je conteste simplement le fait que vous ayez choisi la prudence, ou choisi de "ne pas prendre de chance". En fait, vous avez choisi de prendre la chance que le scénario catastrophiste soit le seul bon, et vous gagez que tous les autres qui mèneraient à une pire situation pour vos descendants ne soient pas les bons.
Moi je préfère prendre la chance que quel que soit ce que nous réserve l'avenir, nous aurons une économie forte et les moyens de nous adapter, au lieu de bousiller notre économie en jouant aux apprentis sorciers qui tentent de manipuler un système horriblement complexe qu'ils ne comprennent pas vraiment.
Rédigé par : Martin Masse | 05 octobre 2009 à 15h14
Excellent post, portant sur l'un de mes sujets favoris!
Et pour ceux qui pourraient être intéressés, voici une liste de choses prétenduement causées par le réchauffement climatique :
http://www.numberwatch.co.uk/warmlist.htm
Il est toujours bon de se souvenir que des scientifiques et/ou recherchistes ont entre autres "démontré" que le réchauffement climatique menaçe le Temple Borobudur et la NFL, ou cause le rapetissement des chèvres et le mariage en bas âge. D'autre études démontrent aussi qu'a l'inverse, le divorce cause le réchauffement climatique, et que le réchauffement climatique pourrait être contrôlé en ajoutant des enzymes dans la nourriture des troupeaux en Nouvelle-Zélande afin de réduire la nocivité de leurs flatulences. Bref, un beau domaine de recherche académique.
Plus sérieusement, la théorie de la complexité est justement à l'effet que l'économie et le climat sont tous deux des systèmes complexes au sens scientifique du terme; pour être entièrement maîtrisés par un seul ou un groupe d'individus, ils nécessiteraient la connaissance d'un nombre incalculable d'impondérables et de variables non-linéaires faisant appel à de nombreux champs d'étude disparates. Certains admettent et acceptent cette difficulté, tandis que d'autres se croient au-dessus de celle-ci ou l'ignorent tout simplement. Et c'est malheureusement cette prétention de la connaissance qui rend ces étourdis populaires et en demande auprès de la presse populaire...
Rédigé par : M. Tremblay | 05 octobre 2009 à 15h24
Pour approfondir le sujet et voir l'avis de climatologistes qui dénoncent la malhonnêteté intellectuelle de la communauté scientifique et des politicens à l'égard des changements climatiques:
http://minarchiste.wordpress.com/2009/09/03/recommandation-de-lecture-climate-of-extremes/
Voyez qui bénéficie, entre autres, de cet agenda politique unidirectionnel concernant les changements climatiques:
http://minarchiste.wordpress.com/2009/08/14/goldman-sachs-comment-infiltrer-le-gouvernement-pour-son-profit/
Rédigé par : Le Minarchiste | 05 octobre 2009 à 16h22
Rédigé par : Pierre-Yves | 05 octobre 2009 à 16h28
@Martin: voici comment un rédacteur scientifique a répondu à un article similaire au vôtre. Je ne dis pas qu'il a raison. Je ne dis pas que vous avez raison. Martin Masse est sans l'ombre d'un doute un expert en économie et en politique monétaire même s'il penche vers certaines théories. La personne qui a écrit cette réaction est un individu avec un esprit critique (comme vous), une formation académique en sciences et adhère également à certaines théories plus qu'à d'autres:
"C'est pas compliqué. Toute personne qui met en doute les conclusions et les avertissement du GIEC, autrement dit de la communauté scientifique, à l'égard du réchauffement climatique est soit un demeuré, soit un enragé. Et dans les deux cas, se sont des personnes complètement ignorantes et totalement irresponsables.
En fait, la situation est encore pire que le pire des scénarios qu'on pouvait envisager il y a peine 5 ans. Les glaciers des chaînes de montagne auront tous disparus d'ici un siècle, si ce n'est pas avant. Et juste ça, c'est une catastrophe épouvantable. Pourquoi? Parce que les glaciers sont des réservoirs naturels qui régulent les débits d'eau. La disparition des glaciers signifie que les rivières sont taries à la saison sèche et qu'à la mousson tout le monde se noie. Quand l'Himalaya aura fondu, un milliard de personnes risquent de mourir de soif. D'ici 40 ans, les glaciers des Alpes auront fondu. Mêmes problèmes, mêmes catastrophes. Le Groenland fond à la vitesse grand V. La banquise arctique aussi, même s'il y a des fluctuations (normale une année El Niño). Chez nous le pergélisol fond. Les maisons sur pilotis du grand nord s'enfoncent. Et du méthane fossile commence à être largué dans l'atmosphère, ce qui accélère le réchauffement.
Je pourrais continuer à réciter une longue liste d'événements qui, tous liés, vont finir par induire un emballement du système Terre. Le plus redouté, et le moins bien connu, c'est le régime thermique des océans. Si jamais les trajectoires des courants de distribution thermique (conveyor belt) basculent, alors on est foutu. Et personne ne peut prédire quand ça va survenir, mais ça pourrait être demain matin."
Voyez qu'il n'est pas facile de sa faire une idée et qu'on doit choisir son camp!
Rédigé par : lutopium | 05 octobre 2009 à 16h31
@lutopium
"Voyez qu'il n'est pas facile de sa faire une idée et qu'on doit choisir son camp!"
C'est en effet ce que l'on veut vous faire croire, en passant assez rapidement sur le fait que c'est précisément le genre "d'impératif catégorique" qui a mené à d'aimables plaisanteries comme les croisades ou les guerres de religions.
Alors les médias passent leur temps a vous enfoncer dans la tête toutes les catastrophes qui pourraient hypothétiquement se produire (ce que vous voyez - peut-être), pour vous faire oublier ce que vous ne voyez pas, c.a.d. le coût économique et social des "programmes" soi-disant destinés à empêcher ces catastrophe (et totalement inopérants en règle générale).
Comme disait Mark Twain "je me suis inquiété au sujet de beaucoup de choses dans ma vie, et quelques unes se sont effectivement produites".
Il n'a pas tellement de différence entre ces techniques de conditonnement et celles utilisées par le Devin d'Astérix...
Rédigé par : Pierre-Yves | 05 octobre 2009 à 16h39
Pour suivre les "vrais" développements scientifiques concernant les changements climatique, voici le blogue que vous devriez suivre:
http://www.worldclimatereport.com/
C'est excellent!
Rédigé par : Le Minarchiste | 05 octobre 2009 à 16h48
@lutopium
Tout ce que tu mentionnes est très discutable. Rien n'est vraiment prouvé à part pour les Greenpeacien et les AlGorien et autres. Puis-je te suggérer
le site suivant: http://www.pensee-unique.fr/
C'est écrit par un scientifique qui est assez "pointu" dans la matière et il remet les pendules à l'heure.
Rédigé par : pierre | 05 octobre 2009 à 18h24
@Le Minarchiste. J'ai suivi votre conseil, comme d'habitude. Cependant, sceptique comme je suis, j'ai cherché à savoir qui était derrière le site. Deux libertariens et deux personnes moins connues. Disons que la coincidence est pour le moins... intéressante! ;-)
- Patrick J. Michaels, Ph.D. Climatology, is a Senior Fellow at the Cato Institute;
- Robert E. Davis is a Professor of Climatology at the University of Virginia's Department of Environmental Sciences. He has worked with the Independent Institute, a libertarian think tank based in Oakland, California.
Les quatre contributeurs sont tous des "global warming skeptics"... Dommage que le site ne parvient pas à rassembler toutes les écoles de pensée! Idem pour le site Pensée Unique. Bon, je vais tout de même les consulter, ça semble fort intéressant. Merci!
Rédigé par : lutopium | 05 octobre 2009 à 19h36
Ce qui me fait rire c'est qu'il y a 8500 ans, nous nous serions battu pour empêcher la mer de Champlain de se vider pour éviter la catastrophe et aujourd'hui on veut éviter qu'elle se remplisse de nouveau.
Même si toutes ses catastrophes s'averaient vraies, elles ne se produiraient pas du jour au lendemain comme dans les films d'Hollywwood. Si le niveau des mers augmentent vraiment, elle va probablement monter de quelques centimètres par année et les gens vont migrer tranquillement vers l'intérieur des terres. Ils n'y aura pas d'évacuation catastrophique comme lors d'un tsunami. Si l'Himalaya fond vraiment et qu'il n'y plus d'eau douce, ça va prendre des siècles avant que les glaces fondent toutes et que les rivières se tarissent et la population va migrer lentement vers d'autres lieux.
Quand les gens lisent l'Histoire de l'Humanité, ils semblent oublier que les changements se sont produit sur plusieurs siècles et non en quelques années.
Rédigé par : Etienne | 05 octobre 2009 à 20h00
Rarement aie-je lu une aussi imposante collection d'inanités écrites par des gens même pas foutus de comprendre la différence entre preuve scientifique et preuve mathématique mais qui n'hésitent pas pour autant à user de «logique» pour critiquer les hypothèses formulées.
Geez les boys, c'est sûr que si vous utilisez les extrêmes comme preuves irréfutables d'un complot pro-changement climatique, vous aurez toujours raison.
C'est le propre de la démarche scientifique que d'émettre des doutes et de raffiner les hypothèses; normal et sain donc d'avoir de la dissidence. (Au contraire des mathématiques, qui reposent sur l'irréfutabilité des propositions, qu'on utilise ensuite pour mesurer ce qui se passe dans la nature, et développer des hypothèses qui, elles, ne sont pas immuables.)
Mais on parle ici de consensus reposant sur la critique et la re-critique de l'interprétation de données millénaires, interprétation justement testée et re-testée depuis des décennies grâce au raffinement des méthodes, des modélisations et de la précision des données.
Que trois pelés et un tondu remettent tout ça en cause démontre tout simplement la façon dont évolue la science, pas son invalidité. Normal qu'il y ait des trous, ce qui ne veut pas dire qu'on n'ait pas un tissu qui soit de plus en plus solide chaque jour.
Et prétendre qu'il y a un vaste complot scientifique pour soutenir la "cause", franchement... Donc, des dizaines de milliers de scientifiques se donnent le mot pour alimenter un complot et recevoir des subventions de recherche? Come on, get real!
D'ailleurs, je remarque que la critique sérieuse de la théorie des changements climatiques anthropomorphiques et de ses impacts réside surtout dans la manipulation politique qu'on en fait.
Pas étonnant que ces tarés de créationnistes soient si populaires.
Rédigé par : Jean-François | 05 octobre 2009 à 21h16
lutopium :
"De toutes façons, qu'une théorie soit farfelue, une imprécise ou l'autre catastrophique, j'ai décidé de mon côté que nous ne devions pas prendre de chance."
Prendre des chances fait partie de la vie. Baser ses décision sur la thèse que NE PAS prendre de chances est nécessairement préférable à l'inverse est déjà une erreur de jugement dogmatique selon moi.
C'est là la principale force du discours environnementaliste. Qui est contre la vertue? Si on ne fait simplement que "pas prendre de chance" c'est nécessairement une approche non-perdante. Pourtant c'est faux. Le survivant d'un crash d'avion en montagne pourrait ne pas prendre de chance et rester sur place sans chercher de quoi se nourrir ou retrouver la civilisation. Certes il ne prend pas de chances, mais sa décision pourrait au moins avec autant de probabilité que la décision inverse entraîner sa mort si personne ne le retrouve jamais.
Le discours environnementaliste est basé à plein nez sur des thèses démagogiques et sophistes à la base. Je n'embaque pas dans ce train tant qu'il ne sera pas sur des rails.
Rédigé par : Casey Morning | 05 octobre 2009 à 22h24
@lutopium : je vous réfèrerais à l'article du scientifique français Claude Allègre, "Les neiges du Kilimandjaro" (http://www.fahayek.org/index.php?option=com_content&task=view&id=1179&Itemid=1)
@jean-françois : le problème avec les théories sur le réchauffement climatique, c'est qu'elles reposent sur des extrapolations à propos de phénomènes physiques qui ne peuvent être traduits sous forme d'équations mathématiques, alors que ce sont justement des modèles mathématiques et rien d'autre qui sont à la base des projections de réchauffement. Les hypothèses posées pour construire ces modèles supposent que l'on peut attribuer des équations mathématiques aux phénomènes physiques naturels tels que les nuages ou l'évolution des sols afin de les reproduire dans un programme informatique. Vous n'allez donc nulle part avec votre argument, et je suis certain que vous vous en doutez. Et non, il n'y a pas de vaste complot. Toutefois, pour reprendre les propos de l'atmosphériste Reid Bryson, PhD :
"There is a lot of money to be made in this... If you want to be an eminent scientist you have to have a lot of grad students and a lot of grants. You can't get grants unless you say, 'Oh global warming, yes, yes, carbon dioxide.'"
Rédigé par : M. Tremblay | 06 octobre 2009 à 00h36
@Jean-Francois
Une citation qui illustre bien que la méthode scientifique ne s'applique plus quand il est question du réchauffement climatique:
"We have 25 years or so invested in the work. Why should I make the data available to you, when your aim is to try to find something wrong with it?” Phil Jones, Intergovernemental Panel on Climate Change, February 21, 2005.
Pour votre information, le IPCC a été formé par l'ONU pour mener la charge contre le réchauffement climatique. Ils ne veulent surtout pas que des scientifiques jettent un oeil critique à leurs données et trouvent des choses qui ne concordent pas avec leur dire, ça nuirait à la cause...
Rédigé par : Le Minarchiste | 06 octobre 2009 à 08h11
@Etienne:
"Quand les gens lisent l'Histoire de l'Humanité, ils semblent oublier que les changements se sont produit sur plusieurs siècles et non en quelques années."
Excellente remarque et un point essentiel: à condition d'investir ses ressources et son énergie à la bonne place, il est plus facile pour l'humain de s'adapter à ce genre de changement que de tenter de l'empêcher, un fantasme qui relève du complexe de Dieu - et qui nous en dit beaucoup sur l'hubris mégalomaniaque de nos gouvernants.
Rédigé par : Pierre-Yves | 06 octobre 2009 à 09h51
Mon site préféré sur le sujet des changements climatiques est icecap.us. Plusieurs scientifiques de renom y collaborent. À ne pas manquer ce matin, un morceau des plus croustillants, au sujet d'un autre bâton de hockey que l'ONU tentait d'utiliser :
"In this case, the United Nations simply grabbed an image from Wikipedia that supported the view they wanted to sell. The problem with the graph in the upper right of page 5 of the UNEP report is that it itself has not been peer reviewed nor has it originated from a peer reviewed publication, having its inception at Wikipedia. And then there’s the problem of the citation as “Hanno 2009” who (up until this story broke) was an anonymous Wikipedia contributor."
Rédigé par : M. Tremblay | 06 octobre 2009 à 10h02
Se que personne ne semble vouloir voir est que comme plusieurs autres chose les changement climatique donnent a des Hommes le pouvoir de controler d'autre Hommes. A un moment c'etais les religions, maintenant c'est le climats qui donne des munition a des gens garant de pouvoir de controler les autres et cela fonctionne encore mieux que la religions car il est facile de montrer des petits clip avec ouragan ou fonte de glace. Les jeunes influences facilement crois cela bien plus vite que les serpent qui parle a Eve. Mais ces la meme chose demander a un Iraniens pourquoi il force sa fille a porter le voile et vous aurer la meme reponces que pour quoi un ados conviens c'est parent a acheter une Prius. Allah ou Al Gore ?
Rédigé par : Chris | 06 octobre 2009 à 10h29
@Casey Morning:
"Prendre des chances fait partie de la vie."
L'illusion qu'il est possible d'éliminer le risque... "ne pas prendre de chance" en souscrivant à une théorie chambranlante, c'est prendre la chance de se tromper complètement sur ce chapitre avec tout ce que cela implique. Et c'est aussi se priver de la chance d'exploiter une opportunité si cette théorie est fausse, le risque n'étant que le rever de la médaille de l'opportunité.
Rédigé par : Pierre-Yves | 06 octobre 2009 à 10h31
@Jean-François
Vous semblez tenter de dire que puisqu'il y a concensus, ça veut nécéssarement dire que le réchauffement climatique ayant des causes anthropiques soient exacts. Tout d'abord:
-Indiquer qu'il a concensus n'est en rien un argument qui prouve que quelque chose est vrai. À l'époque, lorsqu'il y avait concensus que Dieu existait, était-ce nécessairement vrai parce que tout le monde le croyait? Le concensus n'est jamais gage de vérité. Il ne démontre rien.
-Au sujet du "concensus", il n'y en a pas. L'IPCC regroupe environ 2000 scientifiques travaillant pour différents niveaux de gouvernements planétaires et l'ONU. As-tu déjà entendu parler du "Oregon Petition"? Cette pétition regroupe environ 31 000 scientifiques. Beaucoup plus que 2000 n'est-ce pas? Il est clair que les gouvernements et l'ONU ont des moyens de propagandes plus imposants que l'Oregon Petition. De plus, les gouvernements financent énormement plus les scientiques qui croient que le réchauffement planétaires a des causes anthropiques.
Pourquoi les gouvernement supportent-ils la cause du réchauffement planétaire anthropique? C'est simple, c'est une occasion en or pour eux d'étendre leur pouvoir et surtout de faire de l'argent. La bourse du carbonne est une TAXE GIGANTESQUE sur l'ensemble des entreprises. Initialement, ce sont les gouvernements qui vont vendre les droits de polluer. Ça sera beaucoup de $$$ en retour de rien. L'État va taxer les entreprises pour faire ce qu'elles ont toujours fait: rejeter du CO2 dans l'atomosphère. Les entreprises vont ensuite nous refiller la facture en nous chargeant plus cher pour leurs biens et services.
Il est évident que la température de la terre est en changement constant. Elle a toujours monté et descendu. Parfois rapidement et parfois lentement. Est-ce vraiment l'humain la cause de tout ceci? Pourquoi en serait-il la cause maintenant s'il ne l'a pas été pour des milliards d'années?
On mesure la température régulièrement depuis le 19e siècle et de façon plus précise depuis le milieu du 20e siècle. Ce qui me fait le plus rire est qu'on a choisi une période de quelques décennies au 20e siècle et on a déterminé que c'était la température normale du globe!!! Pourquoi cette période devrait être la norme planétaire et tout ce qui dévie de cette norme (environ +0,6C en ce moment) devrait être vu comme étant une menace? La température n'a jamais été complètement stable pour de longues périodes de temps. De plus, il y a de plus en plus de preuves démontrant que vers l'an 1000 A.D et au temps de l'empire romain, la tempérautre a été plus chaude d'environ 5C par rapport à aujourd'hui. Pas 0,6C mais bien 5C!!! À bien des endroits sur la planète, des signes de végétation ou de cultures passées sont présents dans des milieux où il fait trop froid pour la survie de ces végétaux aujourd'hui.
Je pourrais rajouter beaucoup d'infos encore mais je m'éterniserait. Vous pouvez même lire l'info décrivant le lien entre le CO2 et le réchauffement planétaire. Le seul hic, c'est le réchauffement qui entraîne l'augmentation du CO2 dans l'atmosphère et non l'inverse. Des études sur notre climat à l'aide des calotes glaciaires démontre que l'augmentation du CO2 arrivait généralement 800 ans après l'augmentation de la température. L'augmentation de la température permet de contenir plus de CO2.
http://icecap.us/images/uploads/Evans-CO2DoesNotCauseGW.pdf
Rédigé par : Steven | 07 octobre 2009 à 13h28
@Steven:
" Le concensus n'est jamais gage de vérité. Il ne démontre rien."
Voir Galilée, Copernic, Darwin etc...
Rédigé par : Pierre-Yves | 07 octobre 2009 à 15h30
Qu'il y ait consensus ou non sur la théorie du réchauffement de la planète ou sur toute autre "prédiction" scientifique ne change rien. Si vous n'êtes pas conscients qu'il y a de la pollution autour de vous c'est que vous êtes aveugles. Nous gaspillons de plus en plus, nos dépotoirs débordent, nous ne savons plus quoi faire de nos déchets. L'air est vicié, on le voit ici même à Montréal lors des journées chaudes d'été et certaines personnes en souffrent.
Ne pas prendre de chance veut dire que nous agissons de toutes façons. Je comprend que vous vous faites du souci pour l'économie. Mais elle continuera de rouler cette économie. Lorsqu'on décide de fabriquer des éoliennes et des capteurs solaires, c'est également de l'économie. Lorsque certains véhicules migrent vers les énergies renouvelables, c'est de l'économie. Lorsque les entreprises "polluantes" implantent des dispositifs pour capter le CO2, c'est de l'économie...
Freiner l'utilisation du pétrole, utiliser le transport en commun, porter attention au recyclage et aux déchets, etc... ne peut être que bon pour la planète. Si vous n'êtes pas capables de modifier vos comportements parce que vous ne voulez pas rater des "opportunités", so be it - comme disent les anglais...
Rédigé par : lutopium | 07 octobre 2009 à 16h06
@Lutopium
"Lorsqu'on décide de fabriquer des éoliennes et des capteurs solaires, c'est également de l'économie. Lorsque certains véhicules migrent vers les énergies renouvelables, c'est de l'économie. Lorsque les entreprises "polluantes" implantent des dispositifs pour capter le CO2, c'est de l'économie..."
...lorsque le fils de Jacques Bonhomme casse une vitre, c'est de l'économie.
Rédigé par : Daniel Paquet | 07 octobre 2009 à 18h09
Les choix naturels des gens économes recherchant l'efficience sont aussi généralement les meilleurs pour tout: pour sa propre santé, pour lutter contre la pollution et/ou le gaspillage, pour son porte-feuille.
Marcher ou prendre son vélo pour de courtes distances, sa voiture seule ou en covoiturage (en mieux, tout en étant plus économique) pour les distances de 10 à 400-500 Km, l'avion ensuite.
Si le CO2 vous fait peur, l'autobus n'est clairement pas la solution: http://www.antagoniste.net/2009/06/29/transport-ecologique/
Si vous recherchez à engager le moins d'argent, les transports publics ne sont pas la solution non plus. Combien payons-nous tous pour ces services (qui ne profitent d'ailleurs qu'à certains - je vous rappelle que ce ne sont pas tous les Québécois qui vivent à Montréal ou dans une banlieue).
Ils coûtent collectivement toujours plus chers que les mêmes services détenus par des gens libres, qui sont loin du politique, loin des pressions des lobbys (qui veulent toujours de meilleurs salaires sous la menace ou des services quasi-gratuits chez les groupes organisés). Il y a aussi du gaspillage et une grande inefficacité, même en électricité.
L'eau est aussi un exemple de l'échec d'un système soumis au politique. Elle est traitée, chlorée et parfois fluorée mais la majorité de cette eau n'a même pas servi à la consommation humaine.
Les politiques ont dit que c'était une ressource "collective", donc elle doit être [contrôlée par un monopole] publique et quasi-gratuite. Ce qui explique pourquoi il n'y a aucune incitation naturelle pour la personne économe à trouver des moyens de réduire sa facture.
Ce qui signifie aussi que les réseaux d'approvisionnements et les usines d'assainissement n'ont pas toujours le minimum nécessaire pour bien la traiter à la source ou à son rejet.
Notre monde se porterait mieux simplement par l'apport technologique (c'est déjà le cas... lorsque les gouvernements voient que ça s'effondre) et par une prise en charge des individus et de la société... par eux-mêmes.
À tous les niveaux.
P.S.: Sur la création d'emplois verts dans une économie verte hautement planifiée, politisée et imposée au nom du "Bien Commun", c'est même destructeur d'emplois: http://online.wsj.com/article/SB123992109862226959.html
Rédigé par : Mathieu | 07 octobre 2009 à 19h01
@Daniel Paquet: Lorsque Union Carbide est directement responsable de la mort de 20,000 personnes, est-ce de l'économie? Et, comme vous faites référence à Jacques Bonhomme, j'en profiterais pour vous confirmer que je n'ai aucun problème à m'identifier à la paysannerie. Et vous, vous faites dans la noblesse? Vous me voyez heureux de l'apprendre.
Rédigé par : lutopium | 08 octobre 2009 à 06h06
@Lutopium
Ma ligne « ...lorsque le fils de Jacques Bonhomme casse une vitre, c'est de l'économie. », faisait évidemment référence au texte de Bastiat qui explique à Keynes (30 ans avant sa naissance) pourquoi il a tort.
Je suis surpris que vous veniez ici depuis des mois faire des leçons d'économie et de moral sans avoir pris le temps de lire « La Vitre cassée ». http://bastiat.org/fr/cqovecqonvp.html#vitre_cassee
Ce texte est, à mon avis, la plus belle réponse qui ait été écrite en réplique au sophisme voulant que gaspiller l'argent est bon pour l'économie.
Rédigé par : Daniel Paquet | 08 octobre 2009 à 08h44
@ lutopium,
"Qu'il y ait consensus ou non sur la théorie du réchauffement de la planète ou sur toute autre "prédiction" scientifique ne change rien. Si vous n'êtes pas conscients qu'il y a de la pollution autour de vous c'est que vous êtes aveugles. Nous gaspillons de plus en plus, nos dépotoirs débordent, nous ne savons plus quoi faire de nos déchets. L'air est vicié, on le voit ici même à Montréal lors des journées chaudes d'été et certaines personnes en souffrent."
Vous reprenez le discours catastrophiste des écolos sans esprit critique. En fait, la pollution diminue presque partout ici et dans les pays riches depuis plusieurs décennies grâce à des technologies plus efficaces et moins polluantes et parce que le niveau de vie plus élevé des gens fait en sorte qu'ils se préoccupent relativement plus de l'environnement que de leurs autres besoins matériels de base, qui sont maintenant assurés.
Si nos dépotoirs débordent et qu'il n'y a pas assez de recyclage, c'est bien sûr à cause de la planification bureaucratique débile des gouvernements. Il n'y aurait pas de problème de déchet si les déchets étaient considérés comme une ressource et qu'on en laissait la gestion aux entreprises. Pierre Desrochers a écrit de nombreux articles sur ce sujet, notamment ceux-ci il y a une décennie:
http://www.quebecoislibre.org/990626-3.htm
http://www.quebecoislibre.org/990717-3.htm
Concernant la qualité de l'air, vous vous fiez uniquement aux articles récents hystériques de journaux. En fait, les données de la Ville montrent qu'elle s'améliore constamment depuis 1975, sauf pour un polluant (polluant lorsqu'il se trouve au sol, pas dans la haute atmosphère évidemment), l'ozone. Allez voir sur le site de l'Environnement à Montréal qui donne ces tendances: http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=4537,7191193&_dad=portal&_schema=PORTAL . Si on comparait depuis le 19e siècle, quand tout le monde se chauffait au bois et au charbon à Montréal et l'air était atroce en ville, la tendance à l'amélioration serait spectaculaire. Notre air n'est pas parfait, mais les choses s'améliorent depuis votre naissance, elles n'empirent pas.
Enfin, comme quelqu'un l'a écrit plus haut, les questions de pollution et de réchauffement sont deux problématiques distinctes et vous êtes dans la confusion la plus totale lorsque vous dites qu'on devrait dépolluer même si la théorie du réchauffement est fausse, comme si les solutions présentées au réchauffement étaient justement de dépolluer.
Il y avait de la pollution de l'eau, l'air et la terre bien avant qu'on parle de réchauffement. Elle est due, comme on en a déjà parlé ici (voir encore une fois Pierre Desrochers: http://www.quebecoislibre.org/980307-4.htm ) au fait que les droits de propriété sur l'environnement ont été érodés et que le gouvernement a nationalisé l'environnement depuis au moins un siècle. Depuis, il permet aux pollueurs de nous polluer et nous empêche de nous défendre contre eux (eh oui, le gouvernement n'est pas celui qui nous protège de la pollution comme le croient les étatistes, c'est celui qui donne depuis toujours des droits de polluer, plus restreints ces dernières décennies depuis que c'est rentable politiquement d'avoir l'air pro-environnement, mais la logique est la même - pensez aux porcheries subventionnées qui ont le droit d'empoisonner les cours d'eau).
Par ailleurs, le principal objectif des réchauffistes est de s'attaquer au CO2, **qui n'est pas un polluant**. C'est le gaz qui sort de votre bouche quand vous respirez, et les plantes s'en nourrissent. Il a toujours été présent dans l'atmosphère et aujourd'hui il l'est en proportion minuscule par rapport à d'autres époques du passé, même s'il augmente.
Tout comme vous, je suis à 100% en faveur qu'on lutte plus efficacement contre toutes les formes de pollution (par des méthodes de marché plutôt qu'une réglementation inefficace). Ça n'a rien à voir avec le réchauffement.
"Ne pas prendre de chance veut dire que nous agissons de toutes façons. Je comprend que vous vous faites du souci pour l'économie. Mais elle continuera de rouler cette économie. Lorsqu'on décide de fabriquer des éoliennes et des capteurs solaires, c'est également de l'économie. Lorsque certains véhicules migrent vers les énergies renouvelables, c'est de l'économie. Lorsque les entreprises "polluantes" implantent des dispositifs pour capter le CO2, c'est de l'économie..."
Notre bien-être économique exige qu'on alloue les ressources disponibles aux activités les plus rentables. Si tout le monde qui travaille dans une usine à Montréal est forcé d'aller creuser un tunnel à la petite cuillère sous le Mont-Royal pour permettre le passage du futur tramway du maire Tremblay, c'est clair que "l'économie va continuer de rouler" quand même. Mais le but n'est pas de "faire rouler" l'économie, une notion absurde. Le but est d'utiliser nos ressources disponibles de façon optimale de manière à s'enrichir au lieu de gaspiller les ressources. Vous qui prétendez être contre le gaspillage, ça devrait vous préoccuper qu'on gaspille des milliards (c'est-à-dire des matériaux, du temps de travail, etc.) sur des technologies non rentables, non?
La principale solution des réchauffistes pour lutter contre l'augmentation du CO2 n'est pas de dépolluer, c'est d'imposer une immense taxe, de transférer des ressources gigantesques de l'économie privée vers les gouvernements et de tuer à petit feu pratiquement toutes les activités humaines qui impliquent l'émission de CO2 (c'est-à-dire presque tout!). C'est une solution radicalement réactionnaire. L'économie va peut-être "rouler" si on va vers ça, mais elle va rouler dans le vide!
"Freiner l'utilisation du pétrole, utiliser le transport en commun, porter attention au recyclage et aux déchets, etc... ne peut être que bon pour la planète. Si vous n'êtes pas capables de modifier vos comportements parce que vous ne voulez pas rater des "opportunités", so be it - comme disent les anglais..."
Vous laissez entendre ici que nous refusons de changer nos comportements pour sauver la planète uniquement dans le but de ne pas laisser passer des opportunités de faire du cash, oh méchants individualistes inconscients et égoïstes que nous sommes. Encore une explication basée sur l'émotion plutôt que sur la logique et les faits.
Les solutions des réchauffistes ne vont pas améliorer la situation de l'environnement et des humains, elle vont l'empirer, en nous rendant plus pauvres pour rien et en nous faisons reculer au temps où les gens (comme c'est le cas encore dans le tiers-monde) se préoccupaient plus de leur survie et de leur bien-être matériel que de la beauté du paysage et de la clarté de l'eau dans la rivière. Ces dernières préoccupations sont des préoccupations de riches. Nous appauvrir va faire en sorte de diminuer les ressources qu'on va pouvoir consacrer à protéger l'environnement. Bref, comme c'est presque toujours le cas avec les solutions gauchistes, vos bonnes intentions mènent directement à l'opposé de ce que vous souhaitez.
Rédigé par : Martin Masse | 08 octobre 2009 à 09h24
@lutopium
" Et vous, vous faites dans la noblesse? Vous me voyez heureux de l'apprendre."
Ce genre de digression émotive n'améliore pas la crédibilité de vos arguments; la révolution, c'était il y'a plus de deux siècles. On s'en fout si vous êtes paysan, roturier ou aristicrates.
Rédigé par : Pierre-Yves | 08 octobre 2009 à 09h43
L'auteur de ce livre part visiblement avec des conclusions préétablies. Ce qui est courant de nos jours, la solution mur-à-mur, l'explication mur-à-mur on voit ça partout! Je dois dire que ça m'énerve passablement.
Le fait est qu'il est généralement admis (sauf quelques vieux croutons du 19e sciècle) que la vie des peuples préagricole était tout sauf une suite de famine, de privation et de misère. L'étude des ossements de population passant du mode de vie de chasseur-cueilleur à agriculturaliste démontre une grave régréssion de l'espérance de vie et de la santé générale des individus. Ainsi selon les données empiriques l'agriculturalisme crée plus de stress sur les population concernées.
Par contre ce qui de l'avis de plusieurs serait le moteur ayant conduit à cette évolution serait la démographie. La biologie nous apprend que la croissance de la population de toutes espèces animales est fonction de la nouriture à ça disposition. En l'abcence de contrôle volontaire, la population humaine croit jusqu'au dépassement des ressources alimentaire disponible puis diminue en deça de ce niveau. Cette diminution est le résultat direct de la malnutriction ( maladie, mortalité infantile, etc.). Donc celon cette nouvelle perspective l'agriculture serait une solution apporté à un dépassement cyclique de la capacité de charge de l'habitat naturel. Le hic c'est que cela induit une boucle de rétroaction. L'agriculture dégage plus de nouriture, mais cette augmentation de la nouriture disponible induit une croissance démographique. Les humains on se pandant la capacité de limiter leur fertilité, c'est ce qu'ont fait au Québec avec la dénatalité.
Tout ça pour dire que la science comme tout le reste est sujet à la mode de la prédétermination de la conclusion avant le début de la recherche.
Rédigé par : Fernand | 16 octobre 2009 à 21h04
"Un chercheur québécois qui a étudié un phénomène similaire subséquent (la disparition finale du lac Agassiz il y a 8 400 ans et son déversement dans la Baie d'Hudson, entraînant le refroidissement surnommé le «8.2k event»), parle d'un «mythe bien répandu». Selon Claude Hillaire-Marcel, professeur au Département des sciences de la Terre et de l'atmosphère de l'UQÀM et titulaire de la Chaire UNESCO, «C'est complètement faux. Le Gulf Stream est un courant de surface, mû par les vents. Tant que la Terre tournera, il existera. Il faudrait que la Terre se mette à tourner dans le sens inverse pour que l'on puisse envoyer les pelles à neige en France et qu'on se mette, chez nous, à cultiver les bons vins de Bordeaux!» "
Dans les patates.
Le GS est un effet de la rotation de la Terre. Pas des vents.
Idem pour le Kuro-Shio.
Il existe différents modèles mathématiques de l'océan. Le GS est un effet de couche frontière de la dynamique de l'océan avec la paroi de la marche continentale.
Il subit un décollement autour du Cap Hatteras parce que c'est à une latitude moyenne.
C'est dans la transition vers la dérive nord-atlantique, il devient turbulent et méandreux. Le contraste thermohalin devient important au sud de Terre-Neuve avec sa rencontre avec le courant du Labrador.
Rédigé par : Red Fox | 17 octobre 2009 à 13h07
Aussi, la présence d'un glacier sur l'amérique du nord impose un anticyclone permanent, c'est à dire un régime des vents différent.
Il existe un indice des fluctuations qui signale les corrélations entre les réchauffements de l'amérique du nord et les refroidissements de l'Europe et vice-versa. North Atlantic Oscillation (NAO) index.
Il signale la force du système dépressionnaire entre Terre-Neuve et la Scandinavie.
Rédigé par : Red Fox | 17 octobre 2009 à 13h16
@ Martin Masse
Je voulais seulement te dire que j'endosse tes -excellents- arguments de ton message du 08 octobre 2009 à 09h24.
Rédigé par : Sébas | 18 octobre 2009 à 19h58