par Martin Masse
Quand j'étais adolescent, la grande peur était de mourir grillé lors d'une attaque nucléaire. Certains nerds qui s'intéressaient à l'astronomie (c'était mon cas) imaginaient aussi une collision d'un astéroïde géant avec la Terre, comme celui qui aurait exterminé les dinosaures il y a 60 millions d'années. C'était des peur permanentes et plutôt diffuses et à part certains films à sensation comme The Day After et des documentaires sur les dinosaures, on en entendait rarement parler dans les médias.
De nos jours, les grandes peurs se succèdent l'une après l'autre et font partie de la vie quotidienne. On se souviendra du sida, du bogue de l'an 2000, du réchauffement planétaire, du terrorisme, du SRAS, de la grippe aviaire, de l'effondrement du système bancaire, et quoi encore. La fin du monde est annoncée tous les six mois, à moins qu'on ne fasse ci et ça, qui coûte en général des milliards de dollars et nécessite des modifications parfois draconiennes de notre mode de vie. Chacune de ces catastrophes annoncées a cependant fini par passer et la Terre tourne toujours.
On constate que derrière chacune de ces grandes peurs, il y a quelques groupes d'intérêt qui ont. grandement intérêt à ce que tout le monde croit à la catastrophe prochaine et que les gouvernements prennent les «mesures nécessaires» pour la prévenir: le complexe militaro-industriel, l'establishment médical et pharmaceutique, les activistes écolos et les compagnies qui vendent des produits «verts». Ces groupes sont soient directement reliés à l'État, soit jouissent d'un accès privilégié et ont des réseaux d'influence très développés. Il ne faut pas non plus oublier les grands médias, qui doivent remplir du temps d'antenne ou des pages et qui tentent de maintenir l'attention de leur clientèle avec des reportages hystériques.
Le pattern est toujours le même. Ceux qui font preuve de scepticisme ou qui conteste les fondements de la grande peur sont traités d'inconscients, d'irresponsables ou de négationnistes. À chaque fois, les gouvernements en profitent pour réduire un peu plus nos droits et libertés traditionnelles. Et quand une grande peur finit par passer, on oublie tout, on évite évidemment de faire un post-mortem critique, et on passe à la suivante. Doit-on se surprendre si le public commence à en avoir marre et se laisse de moins en moins manipuler?
Eh oui, dur dur de procéder à un lavage de cerveau et à un contrôle serré de la population à l'ère d'Internet. Il y a quinze ans, quand les médias dociles contrôlaient l'essentiel du message et pouvaient étouffer toute contestation, les choses étaient plus simples. Aujourd'hui, ils sont obligés de tenir compte de tout ce qui se passe en dehors de leur petit monde et de tenter de l'expliquer. Dans la feuille de chou nationalo-étatiste, on peut ainsi lire que
Deux types de discours viennent toutefois court-circuiter le message officiel. Les premiers prennent la forme de charges antivaccination qui misent sur la peur du complot. Ces attaques sont pour la plupart dénuées de tout fondement scientifique. Plusieurs sont carrément loufoques, comme ces allégations de manipulations bioterroristes visant à éradiquer la moitié de la population terrestre par l'entremise d'un vaccin truqué dans un laboratoire secret appartenant tantôt aux forces américaines, tantôt à des terroristes d'al-Qaïda.
D'autres discours mettent toutefois en lumière des omissions ou des contradictions réelles dans le message en demi-teintes des autorités sanitaires. La communauté scientifique elle-même contribue à brouiller le message. Encore cette fin de semaine, l'OMS a remis en doute la validité d'une étude canadienne qui concluait que les personnes ayant reçu un vaccin contre la grippe saisonnière étaient deux fois plus susceptibles de contracter le virus pandémique.
La semaine dernière, c'était au tour du Journal de l'association médicale canadienne de contester l'efficacité du lavage des mains dans la chaîne de contamination du virus, pourtant la pierre angulaire des mesures de prévention mises en branle par Québec. Dans tout ce charivari d'études contradictoires, même les spécialistes en perdent leur latin. En France et en Angleterre, plus de la moitié des effectifs infirmiers compte refuser le vaccin contre la grippe H1N1. Ici, des médecins n'hésitent plus à aller à contre-courant en émettant des doutes sur la stratégie canadienne. Quand ils ne se prononcent pas ouvertement contre la vaccination... Résultat, un Canadien sur deux affirme ne rien vouloir savoir du vaccin contre le H1N1.
Doit-on en déduire qu'il y a quelques bonnes raisons d'être sceptiques?! Comme dans le cas du réchauffement, plus on va se rendre compte que les «experts» ne s'entendent même pas entre eux et que le présumé «consensus» sur la question n'est qu'un mythe visant à délégitimer et à faire taire les opposants, moins la population va gober tout cru tout ce qu'on lui raconte.
Dans le cas de la grippe A, les raisons d'être sceptiques ne manquent certainement pas. Dans La Presse, une chroniqueuse nous explique pourquoi elle qui pensait qu'on s'inquiétait trop pour rien est devenue très inquiète après avoir interviewé le Dr Redouane Bouali, ex-chef des soins intensifs de l'Hôtel-Dieu du CHUM et maintenant directeur du Réseau local intégré de soins de la région de Champlain en Ontario.
Après avoir parlé de l'expérience australienne où 300 malades ont dû être hospitalisés en juin, le bon docteur précise que «L'expérience australienne ne change rien au fait que la grippe A (H1N1) reste une maladie mineure avec une mortalité très basse». Ah bon! Pourquoi alors créer un climat d'hystérie avec ça? Pourquoi faire prendre un risque à des millions de gens en administrant un vaccin probablement inutile dans la grande majorité des cas? Pourquoi en acheter 11 millions au Québec, pour une population de 7,5 millions? Pourquoi en faire un sujet de coordination mondiale comme si les Martiens venaient de nous envahir? Pourquoi noircir des pages sur la question à tous les jours? Pourquoi prévoir des mesures extrêmes où l'on forcera le personnel de la santé à aller au travail et l'on traitera la population comme du bétail?
Il est évident qu'il y a des gens, des groupes de pression, des bureaucraties et des entreprises qui profitent énormément de cette grande peur, autant sur le plan monétaire qu'avec les power trips qu'ils peuvent se permettre. À chaque nouvelle crise qui finit par ne pas vraiment en être une, le niveau de scepticisme augmente. Et comme il est très facile aujourd'hui autant de s'informer que de communiquer des informations, ça prend de moins en moins de temps avant que l'opposition s'organise.
Le tournant de ce millénaire pourrait bien dans les livres d'histoire du futur être décrit comme une période bizarre où les populations auront été sujettes à des vagues de délire millénariste. D'ici là, espérons qu'il ne se présentera pas une véritable menace à la sécurité ou à la santé du monde, qui sera prise trop à la légère et qui causera plus de dégâts que nécessaire pour cette raison. Ceux qui auront crié au loup pour rien (ou pour défendre leurs propres intérêts) pendant des décennies seront criminellement responsables si cela devait arriver.
Je connais bon nombre de gens du ou proche du milieu hospitalier et tous m'affirment qu'ils ne se feront pas vacciner. Probablement parce que ces gens sont conscient de l'inutilité de la chose.
Mais vous imaginez-vous si Bolduc reste avec 10 millions de dose sur les bras de quoi il aura l'air. Je gage que nous n'aurons jamais accès aux vrai chiffres.
Rédigé par : Gilles Laplante | 06 octobre 2009 à 19h26
Moi, ce qui me fait plus peur dans tout ça, ce n'est pas la grippe, mais bien le vaccin. Il paraît que c'est un poison qui va tous nous achever.
http://blogue.chaudiere.ca/2009/07/dites-non-au-futur-vaccin-contre-linfluenza-a-h1n1/
Rédigé par : Jean-Luc Proulx | 06 octobre 2009 à 19h40
Tu vois, cette fois-ci, j'ai décidé de ne pas me faire vacciner. J'adhère au constat qui souligne que ce virus n'est pas plus dangereux que la grippe saisonnière et que les tests sont incomplets. Personne chez moi ne se fera vacciner. Si nous attrapons le virus, on restera à la maison et on attendra que ça passe. Je conteste également cette euphorie des autorités.
Pour ce qui est de la théorie du complot eugéniste, on repassera!
Rédigé par : lutopium | 06 octobre 2009 à 19h59
". Dans la feuille de chou nationalo-étatiste"
Le Devoir correspond peut-être bien à cette définition mais n'oublions pas La Presse qui l'est encore plus et de façon encore plus ratoureuse et hypocrite.
Rédigé par : Tym Machine | 06 octobre 2009 à 20h01
Excellent texte !
Ce n'est pas compliqué: trouvez-moi UN seul 'paradigme' moderne (dans n'importe quel domaine) ou propagande de masse qui est entièrement basé sur la réalité...
UN seul ?
Les antropologues du futurs vont vraiment se demander si les 'penseurs' et personnes 'médiatisées' de notre époque étaient vraiment rationelles et intelligentes (comme trop de gens influents le prétendent, et ce, jour après jour)
P.s.
Je ne suis pas mort, mais en période de réflexion.
Je me demande quoi faire pour faire avancer la cause de la liberté.
Une radio? Une revue? Ou rien 'pantoute' (et je me retire dans une cabane au fond des bois)?
A+
Rédigé par : Sébas | 06 octobre 2009 à 21h34
"Je me demande quoi faire pour faire avancer la cause de la liberté."
Si tu es talentueux écrit pour le ql ou un blogue. Si non, deviens talentueux.
Rédigé par : Noname | 06 octobre 2009 à 22h36
Bof, Martin Masse, Gilles Guénette (et d'autres) font déjà une bonne job.
Je pense fonder quelque chose qui rejoint beaucoup de monde... non-initié au libertariannisme... et je ne veux/peux pas être le seul qui écrira/parlera...
Même moi je me tanne de 'mon moi-même'...
;-)
Et rien ne m'empêche de combler mes faiblesses en m'entourant de gens plus compétents que moi...
;-)
Je retourne dans ma tannière
A+
Rédigé par : Sébas | 06 octobre 2009 à 22h42
@Sébas:
«Les antropologues du futurs vont vraiment se demander si les 'penseurs' et personnes 'médiatisées' de notre époque étaient vraiment rationelles et intelligentes»
Héhé... il sera décrété que cette époque était l'époque de la recherche de la vérité, vérité que sera votée démocratiquement... évidemment....
«Je me demande quoi faire pour faire avancer la cause de la liberté.
Une radio? Une revue? Ou rien 'pantoute' (et je me retire dans une cabane au fond des bois)?»
«Je retourne dans ma tannière»
Go GALT !
Suffit de trouver une terre. La palestine est déjà occupée mais si je comprend bien, l'Antarctique sera disponible dans quelques années....
Rédigé par : Francois | 07 octobre 2009 à 00h30
Un bon résumé de l'attitude étatiste à ces situations:
http://www.youtube.com/watch?v=_mzcbXi1Tkk
Rédigé par : Philippe David | 07 octobre 2009 à 07h36
Rassurez vous en France, ça débloque aussi à fond sur la grippe A, le réchauffement climatique, la Krise financière (qui se souvient qu'avant la soit disant Big Krise, on était déjà pas mal dans la merde, personne), etc...
ça évite de parler des vrais problèmes (déficits publics, de la dette publiques) et des solutions à y apporter (promotion au mérite dans la fonction publique, réforme drastique de la solidarité publique, privatisations, etc...).
ça a au moins le mérite d'être drôle.
Amusez vous bien donc.
Rédigé par : Christophe Vincent | 07 octobre 2009 à 07h38
Une chance sur 8,000,000 de mourir de cette grippe... Ce n'est pas ça du tout une pandémie !
Panique pour le peuple et bourrage de poches ($$$$) pour les compagnies phamaceutiques !
Rédigé par : Garamond | 07 octobre 2009 à 09h26
H1N1 pour HYSTÉRIE 1 NATIONALE 1
Rédigé par : pierre | 07 octobre 2009 à 13h24
Il ne faut pas oublier le virus du nil occidental! On s'est fait casser les oreilles avec ça tout un été, quand le risque de mourir de cette maladie est plus faible que de mourir en tombant de son lit...
Rédigé par : Guillaume Filion | 07 octobre 2009 à 13h58
Je comprends le Dr Redouane Bouali d'être inquieté. Pas du risque qu'il y'est une pandémie mortelle, non, ça ça me surprendrait quand même pas mal. Moi plutôt ce qui m'inquiète c'est la capacité de réaction de notre merveilleux système de santé publique si effectivement, 300 personnes se pointe avec des troubles respiratoires. Je n'ai aucun doute que le système ne serait pas capable de répondre à une telle demande et bien que je ne le souhaite pas, je ne serais pas surpris qu'il y ait plus de morts par cas ici qu'ailleurs en occident...
Je ne dis pas qu'on devrait tous se faire vacciner, accumuler des provisions et des munitions, ça serait une réaction hystérique, mais au moins avoir un plan de contingence fonctionnel et réalisable serait un minimum.
Pour ce qui est des risques de pandémie, je préférerai toujours me fier aux experts indépendants et à ceux des pharmaceutiques avant de me fier à ceux d'organismes gouvernementaux. Et oui, je préfère me fier à quelqu'un qui veut juste mon argent discrétionnaire (après impôts) plutôt que quelqu'un qui veut mon argent avant impôts.
Mais dans tout ça, je ne sais pas ce qui me fait le plus peur : L'hypocondrie de nos gouvernements et des médias ou la paranoïa (et je me retiens pour ne pas dire schizophrénie) des gens anti-vaccins.
Rédigé par : Frankyb | 07 octobre 2009 à 18h43
Moi aussi le vaccin me fais peur...voici mes deux (blockbusters) textes la-dessus!!! Ici dessous:
http://supermatozoides.wordpress.com/2009/10/07/profession-rat-de-laboratoire/
http://supermatozoides.wordpress.com/2009/10/08/quand-la-peur-dicte-la-raison/
Merci de publier!
Rédigé par : Mike le Matozoïde | 08 octobre 2009 à 09h42
Cette citation résume bien la situation:
Il faut d'abord avoir peur pour avoir vraiment peur.
Bref, je suis certain que cette cause avantage beaucoup les médias (qui deviennent de plus en plus sensationnalistes) qui essayent d'imposer une situation de relative peur sur la population (et j'exagère à peine).
Par contre, si on prends le nombre de gens qui meurent du C Difficile ou de l'influenza chaque année, cela est bien plus une catastrophe qu'une simple grippe qu'on semble prédire comme le Devin qui va peut-être jamais arriver comme cette foutue grippe aviaire.
Rédigé par : matvail2002 | 08 octobre 2009 à 20h19
C'était quoi le truc des moustiques aussi?
Rédigé par : Yan | 08 octobre 2009 à 21h57
Sur les ondes d'une radio montréalaise oû il tient une tribune parlementaire, Jean Charest incite les Québécois à se faire vacciner contre la grippe. Non mais qu'est-ce qu'un premier ministre a d'affaire à s'occuper de la grippe?! On n'est pas en pleine pandémie! À quand un message du pm pour nous inciter à nous brosser les dents avant de se coucher? Infantilisant.
Rédigé par : Lecteur | 11 octobre 2009 à 09h46
Question de rigoler un brin sur le sujet. J'ai trouvé sur Youtube des vidéos sur la grippe provenant de l'émission française "Les Guignols de l'info", la 1ère mentionne plutôt la grippe aviaire au lieu de la grippe A, mais c'est encore d'actualité http://www.youtube.com/watch?v=7FF7Dh8yuos
http://www.youtube.com/watch?v=GAXuskcur4g
Rédigé par : Stéphane Dumas | 13 octobre 2009 à 18h16
Pour ma part je ne me ferai pas vacciner. Et mon système immunitaire là dedans ? à force de se faire piquer avec tous ces poisons que reste il de nos propres défenses ?!!!
Peur, peur, peur quand nous lâcheras tu ?
Rédigé par : France | 15 octobre 2009 à 18h02
Bonjour,
Avez-vous écoutez l'émission de Denis Lévesque à LCN le 23 octobre au soir..?
Un spécialiste des historiques de pandémie, de vaccination, etc.. était là.
Cet expert étudie les corrélations et incidences directes (les chiffres) des 100
dernières années entre les cas de grippes et pandémies diverses versus les décès,
vaccins, etc... à la grandeur de la planète.
Et actuellement, la grippe-A a passé le test de l'hiver dans l'hémisphère sud (ils sont à l'envers de nous), et on a au total 4500 morts au niveau planétaire (contrairement a 250,000 à 500,000 qu'on avait annoncé)...!
Donc, le virus A-H1N1 est beaucoup moins meurtrier que prévu... Et ses symptômes sont aussi beaucoup moins pires qu'on le disait (2-3 jours sur le dos et non 10-12 comme on prévoyait)....!
De plus les chiffres démontrent que sur 100 personnes vaccinées : 25 personnes attrapent la grippe; et que sur 100 personnes non vaccinées : 25 personnes aussi attrapent la grippe... Donc vaccin ou pas, les chiffres sont les mêmes..!
Et n'oublions pas l'adjuvant ajouter au vaccin pour apparemment stimuler notre système immunitaire. L'expert a dit que ce même adjuvant a été utilisé par l'armée américaine lors de la Guerre du Golfe, et que sur 750,000 soldats vaccinés, 180,000 G.I. ont été très malade.. ce qu'on a appelé: "Le syndrome de la Guerre du Golfe", serait en fait causé par ce même adjuvant que l'on a ajouté à ce vaccin (C'est pourquoi les américains ont commandés un vaccin sans adjuvant, contrairement au Canada).
Et l'on dit de plus en plus que le gouvernement a acheté ces millions de doses de vaccins pour rien (collusion avec les compagnies pharmaceutiques ou pas...) Donc, si le gouvernement ne réussit pas à vacciner plus de 75% de la population... (et que la grippe reste innocente et bénigne comme dans l'hémisphère sud - Australie, Argentine, etc...)
il aura l'air fou et aura des comptes à rendre au public. L'expert à l'émission Denis Lévesque disait que le gouvernement force maintenant le personnel médical (indirectement) à se faire vacciner en leur disant: « Si vous refusez le vaccin et donnez pas l'exemple, restez chez vous , ne venez pas travailler [...] » Et ce Malgré l"entente d'août dernier ou le gouvernement s'était engagé, face aux syndicats du personnel médical et de première ligne (infirmières, médecins, ambulanciers, pompiers, policiers, etc...) de laisser le choix du vaccin ou pas aux travailleurs, et de ne pas pénaliser ceux et celles qui refuseraient le vaccin... Le gouvernement recule encore..!
En plus, le gouvernement dicte aussi le discours aux médecins, les obligeant à encourager la vaccination (même s'il ne sont pas d'accord)... Le gouvernement craint actuellement d'avoir fait une grosse erreur avec ces achats massives de vaccins, et veut les écouler à tout prix... (ce n'est pas une question de perte d'argent, les vaccins sont déjà achetés et payés). Mais plutot une décision politique pour ne pas se faire remettre en question dans quelques mois...
Le gouvernement invente aussi des motifs pour inciter les gens à la vaccination: selon l'expert, le gouvernement dit aux gens que la virus H1N1 peut muter et devenir beaucoup plus dangereux... Mais l'expert explique que si le virus mute, le vaccin ne sera plus efficace, car il est fait pour une souche spécifique et sera complètement inutile si le virus se transformerait..! C'est pour cela que l'on doit se faire vacciner à tous les ans... car le virus de la grippe mute, se transforme, et le vaccin de l'année antérieure n’est plus efficace, il ne reconnaît pas le virus muté, transformé.
Le gouvernement nous dit aussi de se responsabiliser et de se faire vaccin pour ne pas être un vecteur de propagation du virus aux autres.. Tous des motifs d'incitation "politique" de dernière minute selon l'expert, car les personnes nées avant 1957 seraient naturellement immunisées contre ce virus qui a circulé avant cette date. Ce qui explique pourquoi les jeunes et personnes d’âge moyen sont plus à risque.
Sur 5 personnes présentent à l'émission (professionnels, chercheurs scientifiques, etc...) 4 ont dit publiquement ne pas se faire vacciner, dont Denis Lévesques lui-même.
Tous ces faits, qui ne sont pas des ragots qui circulent sur internet (comme veut le faire croire le gouvernement), sont véridiques, vérifiables et vérifiés.
Moi ma décision est prise: Pas de vaccin.. c'est inutile..!!!
M.Dion
PS: Vous pouvez revoir l'émission de Denis Lévesque sur le site web de LCN
(Faites circuler si désirez)
Rédigé par : Michel Dion | 24 octobre 2009 à 10h47