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02 octobre 2009

Commentaires

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Martin Masse

@ Tym Machine,

"Que pensez-vous de cet article"

Je suis en partie d'accord avec la conclusion de l'auteur:

"Nous avons vu ce que nous avons à attendre des gourous d’une droite habile dans ses discours créateurs d’illusion de richesse, mais qui se terre dans les bras du gouvernement au premier coup de vent. Les théories économiques de Milton Friedman, qui considérait l’Islande comme son utopie réalisée, ont perdu toute crédibilité."

C'est-à-dire que comme je l'ai souvent écrit ( http://www.leblogueduql.org/2009/09/milton-linflationniste-anna-la-keyn%C3%A9sienne.html ), le monétarisme de Friedman n'est qu'une variante de keynésianisme, d'inflationnisme et d'interventionnisme étatique qui est à la base même des cycles de boom et krach que nous subissons en ce moment et qui a frappé l'Islande de plein fouet.

Le reste de l'article n'est que du crétinisme socialiste. Le problème est que ce blogueur, comme la plupart les illettrés économiques de gauche, est incapable de faire la différence entre les monétaristes et les autrichiens, et similairement entre les idées libertariennes valables de Friedman (recours au libre marché, privatisation, moins d'interventionnisme étatique) et ses idées néfastes parce que non-libertariennes (inflationnisme et interventionnisme monétaire). Il attribue les problèmes de l'Islande aux premières alors que ce sont les secondes qui sont responsables de la crise (en plus des autres interventions, dans l'industrie hypothécaire pour encourager l'achat de maisons par exemple), comme aux États-Unis et ailleurs.

Cet article sur Mises.org explique la situation de l'Islande avec beaucoup plus de discernement ( http://mises.org/story/3499 ):

"Regrettably, the current focus on the causes of the crisis continually misidentifies its true source, resulting in prescribed cures that fall short of the necessary actions. Peter Gumbel writing for the December 4th, 2008, edition of Fortune reckons previous Prime Minister Davíð Oddsson's free-market reforms during his 1991–2004 years in office are what ultimately gave rise to the bust. Likewise, the IMF's mission chief sent to Iceland to survey the nature of the problem, Poul Thomsen, recently commented in an interview that the root problem in Iceland was an unregulated environment that allowed an oversized banking system to develop.[1] Indeed, the post-privatization banking experienced in Iceland resulted in a banking sector that saw assets increase to over 1,400% of GDP!

What analysts and authors commonly miss is the reason the banking sector could expand so rapidly. Indeed, as we shall see, the incentive structure of the Icelandic economy was manipulated through government guarantees, artificially low interest rates, and monetary spigots opened wide, allowing liquidity to be flushed through the economy. In addition, Iceland's homeowners were offered tantalizingly low interest rates through the "Housing Financing Fund" (HFF), a state agency that enjoyed explicit government guarantees on its debt, resulting in reduced interest charges for homeowners."

David Gendron

Que pensez du mythe de Labeaume le grand entrepreneur?

http://anarchopragmatisme.wordpress.com/2009/10/29/labeaume-fourreur-systeme/

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Citations

  • « L'État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde. »

    – Frédéric Bastiat, 1848

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