Vous vouliez lire La Révolte d'Atlas, traduction du best seller américain Atlas Shrugged de Ayn Rand. Le voici enfin, dans sa nouvelle édition de septembre 2009, traduit de l'américain par Monique di Pieirro, après plus d’un demi-siècle d’attente. Il vous est ici accessible à la lecture, sous la forme d’un fichier Acrobat .pdf par chapitre, soit 30 chapitres, plus les pages de titre et d’introduction, ou sous la forme d'un fichier unique Acrobat .pdf d'une taille de 13.5 Mo. Bonne lecture...
C'est une très bonne nouvelle !
Rédigé par : Sylvain Gay | 09 novembre 2009 à 13h21
Génial.
Merci à la traductrice.
Rédigé par : Christophe VINCENT | 09 novembre 2009 à 16h11
Wow! Tout simplement génial.
Rédigé par : John Chéreau | 09 novembre 2009 à 22h38
Depuis longtemps, des producteurs veulent adapter au cinéma ce roman. Peut-être pour 2011 avec Charlize Theron.
http://www.imdb.com/title/tt0480239/
Rédigé par : Mich Gélinas | 10 novembre 2009 à 00h36
N'oublions pas que Monsieur Mithra avait initié la traduction de cet ouvrage avec l'aide de plusieurs bénévoles.
Merci à lui et à la traductrice qui a continué ce travail.
Rédigé par : Anarcap | 10 novembre 2009 à 09h16
Y aurait-il eu un peu trop de téléchargement ? Parce que là, le site a été suspendu...
J'espère que ça ne va pas durer.
Bon, j'ai eu le temps de télécharger, et j'ai passé la nuit à lire... Heureusement que je suis en congé. :P
Rédigé par : Safeguard | 10 novembre 2009 à 19h53
La traduction est d'une mauvaise qualite et elle n'est pas du tout fidele de l'anglais. Aussi, elle contient des milliers d'erreurs. La traductrice n'est pas une professionelle, mais vraiment, elle est un criminel qui a vole ce livre et les droits de l'auteur exactement comme les criminels dans ce livre. Ca n'a rient a faire avec Ayn Rand et Atlas Shrugged.
Rédigé par : AML | 11 novembre 2009 à 01h13
Apparement c'est Leonard Peikoff (http://www.peikoff.com/) qui dispose des
Droits d'auteur
http://cocatalog.loc.gov/cgi-bin/Pwebrecon.cgi?v1=17&ti=1,17&Search_Arg=Atlas%20shrugged&Search_Code=TALL&CNT=25&PID=XZt2gFSpl-khrhvx-_0nBF4dwPg&SEQ=20091111032538&SID=4
Le québécois libre pourrait prendre l'initiative d'une pétition pour lui demander de rendre libre de droit cette traduction française, maintenant que l'on sait qu'elle existe.
Au passage, ça pourrait peut-être éviter des ennuis à cette traductrice qui à fait un travail considérable.
Rédigé par : L'ami du laissez-faire | 11 novembre 2009 à 03h35
Je suis tout à fait d'accord avec Safeguard. Cette "traduction" est une offense à Ayn Rand et aux traducteurs. Elle est bourrée de fautes d'orthographe, de syntaxe et d'erreurs de traduction. Rien à voir en effet avec l'esprit d'Atlas Shrugged et d'Ayn Rand.
Cette personne ne peut en aucun cas se prétendre "traductrice" et en outre ignorer les droits d'auteur, surtout pour massacrer le texte et la langue française.
Rédigé par : Janina | 11 novembre 2009 à 04h00
Il semblerait qu'une traduction "officielle" soit prévue en France pour 2010. Il est probable que l'éditeur va créer des problèmes à Monique di Pieirro et à sa traduction pirate.
Rédigé par : Sylvain | 11 novembre 2009 à 04h37
Concernant la pétition, c'est d’un ridicule ! Nous n'avons pas un "droit" à une traduction française d'Atlas Shrugged ! Libre de droit en plus ! Il y a sûrement des raisons pour lesquelles cette traduction n'a pas été officialisée... En tout cas, après un début de lecture, elle s'annonce aussi "fidèle" que celle de 1958-59.
Est-ce dans l'esprit d'Ayn Rand de vouloir "à tout prix" une traduction en français, quelle qu'en soit sa qualité ? Howard Roark se serait-il contenté d'un "à peu près" pour ses constructions ?
Rédigé par : Carine | 11 novembre 2009 à 05h51
Pardon AML, je me suis trompée de ligne, j'ai pris la ligne du dessus du commentaire au lieu de prendre celle du dessous.
Bien entendu c'est avec vous que je suis d'accord !!!
Rédigé par : Janina | 11 novembre 2009 à 06h06
Bravo Carine !! C'est ce qu'il fallait dire !
Rédigé par : Janina | 11 novembre 2009 à 06h08
@Carine
il ne s'agit pas d'un droit, mais d'en demander le droit à son détenteur.
Inutile de déformer les propos des autres pour argumenter.
En revanche je veux bien des argument un peu plus structurés sur la "non fidélité à l'œuvre", j'attends la critique des brillants exégèses d'Ayn Rand que voilà.
Pour l'instant, je ne vois que des attaques gratuites.
Rédigé par : L'ami du laissez-faire | 11 novembre 2009 à 06h27
Le site web en question a disparu ! Il faut croire que la traductrice s’attendait à ce que la publication d’une traduction en français déclenche des réactions, comme en témoigne ce passage de son avertissement du traducteur :
« J'augure sans difficulté que la qualité de ma traduction fera l'objet d'une attention toute particulière, ce pour deux raisons, principalement. La première est que la précédente tentative de traduction de 1958 avait, semble-t-il, été d'assez mauvaise qualité, puisque Ayn Rand l'avait refusée avant même d'attendre que la troisième partie ne fut traduite. Ce point a largement été débattu depuis, ainsi qu'en attestent certains commentaires et débats publié à ce sujet sur quelques blogs sur l'Internet. La deuxième est que l'auteur, Ayn Rand, sa pensée et tout particulièrement LA REVOLTE D’ATLAS, sont quelque peu controversés dans certains pays d'Europe, pour ne pas dire perçus avec une certaine hostilité ; et pour cause, au-delà d’une passionnante fiction, ce livre est une critique impitoyable du collectivisme. Mon expérience du milieu de l'édition me fait donc dire que quelques uns, parmis ceux qui se trouveront marris de voir publier ce livre en langue française et dans son intégralité, le
critiqueront négativement et vivement sans aucun doute, en commençant bien sûr par sa traduction, aux fins de tenter d'en décourager la lecture. »
Mais ce n’est pas tout. J’ai remarqué que les principaux blogs français libertaires qui ne manquent jamais de rapporter toute l’actualité concernant Atlas Shrugged n’ont pas publié un seul mot sur l’existence de cette traduction durant tout le mois ou à peu rès où elle fut visiblement disponible, jusqu’à quelques petites heures avant que le site web ne disparaisse ! Bizarre…
Et aussi, les derniers échanges sur le forum de discussion de Wikipedia.fr valent le détour ;
fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:La_R%C3%A9volte_d'Atlas
leurs auteurs se dépêcheront-ils de faire disparaître ce qu’ils y ont écrit, maintenant qu’ils ont eu ce qu’ils semblaient vouloir ?
C’est surprenant de voir cette si grande énergie et ce si grand et si spontané soucis du respect des droits d’auteur, toujours clamé sur un ton des plus vertueux dès lors qu’il s’agit de ce livre en particulier, dont la traduction officielle est continuellement annoncée depuis plus de 50 ans, mais jamais réalisée, alors qu’il est pourtant évident que les possibles gains pour un éditeur sont très attractifs… Toujours plus bizarre…
La Révolte d’Atlas serait-il un livre plus impubliable encore ou maudit que Mein Kampf, d’Adolf Hitler, et si oui, pourquoi ?
Bah, c’est pas très grave après tout ; maintenant qu’il existe et qu’il ne fait aucun doute que pas mal de gens ont du le récupérer, gageons que l’on pourra toujours le trouver sous la forme d’un fichier torrent. La version anglaise est largement disponible par ce biais, et sa diffusion sous cette forme ne semble absolument pas perturber toutes ces âmes charitables et vertueuses si soucieuses des droits d’auteur de Mr Peikoff; alors…
Rédigé par : Ragnar | 11 novembre 2009 à 06h46
Plus de 1500 pages traduites par une seule personne et vous vous cachez derrière les fautes de syntaxes et d'orthographes de Monique De Pieirro pour critiquer le travail qu'aucune personne ne fut capable d'accomplir durant ces dernières cinquantaines années.
Très lache selon moi. Et je pense qu'Ayn Rand serait plutôt fière d'entendre que John Galt parle à la France. Il en était temps...
En ce qui concerne la fidelité de la traduction, il est évident que Monique Di Pieirro s'est investi considérablement dans cette traduction et j'ai hate de voir la traduction "officielle" si attendue pour la comparer à la version de Di Pieirro que l'on considère offensive... Pour l'instant, ce que vous soutenez n'est en aucun cas fondé et semble être, comme l'a dit "L'Ami du Laissez-Faire", que des attaques gratuites.
Rédigé par : F. Kent | 11 novembre 2009 à 07h41
« Elle est bourrée de fautes d'orthographe, de syntaxe et d'erreurs de traduction. Rien à voir en effet avec l'esprit d'Atlas Shrugged et d'Ayn Rand. »
« La traduction est d'une mauvaise qualite et elle n'est pas du tout fidele de l'anglais. Aussi, elle contient des milliers d'erreurs. »
Et bien moi je crois avoir été un des premiers à télécharger cette traduction que j’ai lu d’une traite. C’est tout simplement l’un des meilleurs romans que je n’ai jamais lu (avec The Ropespinner Conspiracy, par Michael M. Thomas, qui mériterait d’être traduit, lui aussi) et le premier que j’arrive à lire en entier sur un écran d’ordinateur. J’ai bien vu quelques petites fautes d’orthographe qui sont sans aucun doute d’inattention, mais « des milliers », diable ! Où ça ? Disons qu’au pire, et de mémoire, j’ai du en voir 20 ou 30. Faites attention avant de raconter des sottises pareilles, car il n’y a que 1800 pages dans ce livre. On croirait entendre parler James Taggart en personne. LOL.
« (…) gageons que l’on pourra toujours le trouver sous la forme d’un fichier torrent. »
Oui, Ragnar, ça c’est sûr que que ça va attirer du monde, puisqu’il n’y aura probablement plus que comme ça que les gens pourront obtenir ce livre.
« Il semblerait qu'une traduction "officielle" soit prévue en France pour 2010. Il est probable que l'éditeur va créer des problèmes à Monique di Pieirro et à sa traduction pirate. »
Sylvain, vous semblez être rudement bien informé, dites donc !
Rédigé par : Roger | 11 novembre 2009 à 08h11
Solution a toutes ces betises: lisez donc l'original en Anglais, "Traduttore - tradittore".
Rédigé par : Pierre-Yves | 11 novembre 2009 à 09h13
Si vous n'êtes pas satisfait de la traduction, lisez donc l'original, en anglais....
Rédigé par : Garamond | 11 novembre 2009 à 09h22
La lachete est de voler un livre qui ne vous appartient pas. Ca viole les droits de tous les traducteurs francais et tous les auteurs et ecrivains du monde. Le livre n'appartient pas a cette traductrice passione malgre ses meilleurs intentions, c'est encore un crime, une violation. Elle ne peux pas clamer les droits des lecteurs francais comme le droit de faire la tradcution.
La traduction legale va sortir en 2010.
La traduction de 1958 n'a pas ete finis a cause des problemes du traducteur et rien n'a voir avec Ayn Rand. Elle n'est pas intervenu dans ce processus et le traducteur a simplement arrete de faire la traduction apres deux volumes.
Enfin, l'anglais est ma langue maternelle et j'ai deja lu l'original plusieurs fois et ca c'est la raison pour laquelle je peux dire que cette traduction est terrible. Je suis en train d'apprendre le francais et j'aimerais bien lire ce livre en francais, mais je serais content d'attendre une bonne traduction legale.
Dernierement, si Ayn Rand pouvais lire cette traduction et le petit mot de la traductrice, elle serait degoute.
Rédigé par : AML | 11 novembre 2009 à 10h43
@AML
Allons, soyons plus précis.
Quel éditeur a acheté les droits pour la traduction française ?
Quels sont plus PRECISEMENT les "horreurs" de cette traduction online qui semble susciter tant d'émois.
Soufrez s'il vous plait que le "droit" d'auteurs n'emporte pas chez tous les libéraux les mêmes suffrages que chez vous. Au point que certain le considèrent comme un pure monopole.
Espérons néanmoins que la version "officielle" dont vous parlez soit a la hauteur des gouts d'Ayn Rand que vous semblez si bien connaitre.
Rédigé par : L'ami du laissez-faire | 11 novembre 2009 à 11h07
Ce qui est bien avec le net, c'est que l'information n'est (presque) jamais perdue.
http://www.hypersigma.net/hypersigma.net/hypersigma.net/Entries/2009/11/11_[pdf]La_R%C3%A9volte_d%E2%80%99Atlas_..._hors_ligne_files/La_Revolte_Atlas_Ayn_Rand_2009.pdf
(Tiré du blog Hypersigma) http://www.hypersigma.net
Rédigé par : Christian Fortin | 11 novembre 2009 à 14h30
« Ce qui est bien avec le net, c'est que l'information n'est (presque) jamais perdue. »
Mort de rire !!!! Je crois que vous venez de gagner le prix du meilleur commentaire, Christian, et ce n’est pas peu dire car il y en a d’autres qui sont plutôt bien envoyés.
Merci beaucoup !
Rédigé par : Roger | 11 novembre 2009 à 16h00
C'est moi qui les ai achetes. Mais je ne pense pas que je sache lire les pensees d'Ayn Rand. En revanche, j'imaginerais que l'institut d'Ayn Rand aux Etats-Unis est bien positione pour connaitre ses pensees.
Peut-etre je ne connais pas tres bien les liberaux en France, mais si un jour vous creait quelque chose de grande valeur, j'imaginerais que vous prefereriez que personne ne les vole. Si les personnes qui ne font rien s'octroient ce qui ne leur appartient pas, les createurs n'auront plus aucune raison de faire leurs creations...et voila la raison d'etre d'Atlas Shrugged. Bonne chance et vous allez voir le livre bientot...AML
Enfin mes pensees sont plus claires en anglais. Desole. Je vous fais mes excuses pour mon pauvre francais.
Rédigé par : AML | 11 novembre 2009 à 16h09
Pour aider AML qui est en effet détenteur des droits et qui a écrit le dernier commentaire, je me permets d'ajouter qu'en effet, une traduction est en cours de révision, légale celle-là, puisqu'elle a été commandée (et payée) par lui pour la traduction en français. Cette traduction devrait voir (enfin!) le jour en 2010. Patience, donc.
Je regrette pour la traductrice qui a fait ce long travail illégal qu'elle se soit donné tant de mal pour défendre un livre qui prône l'honnêteté entre autres valeurs, alors qu'elle-même a littéralement volé le travail d'autrui. Mais il y a une justice. Sa version n'est plus en ligne, et en plus, elle est affreusement mauvaise.
Sachez que le détenteur des droits a bel et bien commandé et payé la traduction à une professionnelle membre de l'Association des Traducteurs Littéraires de France.
Rédigé par : FBS | 11 novembre 2009 à 17h07
@L'ami du laissez-faire
Comparez la version originale en anglais à la version mentionnée dans ce poste.
D'autre part, ce n'est pas parce qu'un travail a été fastidieux et que personne ne l'avait fait auparavant (c'est surtout qu'il n'avait visiblement pas été commandé officiellement avant) qu'il est par conséquent méritoire.
Rédigé par : Carine | 11 novembre 2009 à 17h51
"Sa version n'est plus en ligne, et en plus, elle est affreusement mauvaise."
Des exemples… des exemples… des exemples…
Et j’ai bien dit DES exemples !
Argumentez ; ne tenez pas trop pour acquis qu’il suffit de répéter une chose pour qu’elle soit crue.
Rédigé par : Ragnar | 11 novembre 2009 à 17h58
Bien entendu si l'on se permet de critiquer cette version c'est qu'on a lu le roman en Anglais et qu'on maîtrise parfaitement les deux langues, ce qui apparemment n'est pas le cas de tous les admirateurs de cette version piratée et surtout bourrée d'erreurs et même de fautes d'orthographe.
En plus de la version originale, donc en Anglais, j'ai lu une excellente traduction en Polonais "Atlas zbuntowany" faite par une VRAIE traductrice.
Atlas Shrugged est peut-être le livre le plus important de ce siècle, il mérite le plus grand respect.
Rédigé par : Janina | 11 novembre 2009 à 18h10
Il y en a ici que cette version française va réellement empècher de dormir mis-à-part nos amis les accronymes?
Et en passant: La version a été mise en ligne et a été téléchargé. Elle sera disponible pour tout le monde tant et aussi longtemps que l'internet existera, peu importe vos droits et vos pleurs.
La version officielle sera aussi mise en ligne et téléchargé. Ainsi est internet.
Rédigé par : Internet | 11 novembre 2009 à 23h19
Pour ceux qui savent lire l'anglais (pas besoin d'une maîtrise parfaite ahahaha) :
The Sociology of the Ayn Rand Cult
http://www.lewrockwell.com/rothbard/rothbard23.html
Rédigé par : Internet | 11 novembre 2009 à 23h51
J'aime aussi cette pièce:
Mozart était un rouge
http://herve.dequengo.free.fr/Rothbard/Mozart.htm
Rédigé par : Internet | 11 novembre 2009 à 23h53
Je trouves bien intéressant qu'une traduction de ce livre soit enfin disponible en Francais. En fait, c'était quasiment une honte pour la langue française de ne pas offrir ce livre.
Pour ce qui est de la qualité de la traduction, oui, il y a des fautes de frappes ( bien plus que des fautes d'orthographe ). Mais il est facile de les enjamber pour qui a une certaine tolérance.
Pour ce qui est de la qualité de la traduction, je ne m'aventure pas sur ce domaine mais je peux confirmer ( après 6 chapitres lus ) que l'essentiel de l'histoire et de l'ambiance de ce romain y sont reproduits avec satisfaction.
En d'autre mots: comme c'est le cas pour un film, si vous êtes capable de bien comprendre dans la langue d'origine, c'est le meilleur choix mais sinon, l'alternative est mieux que l'abstinence...
Pour ceux qui s'en font avec les droits d'auteurs, je leur pose la question: en quoi ceci est plus large qu'entre la traductrice et celui qui possède les droits ?
Si pour vous les droits d'auteurs sont une valeur importante, ne le lisez simplement pas. Vous pouvez dénoncer la morale de lire une document «sans droits» mais ceci est indépendant de sa valeur littéraire.
Et puis merde, si vous être pro-droits-d'auteurs, achetez le livre en anglais et lisez cette traduction, vous n'aurez pas à attendre inutilement jusqu'en 2010 ( si cette annonce future est vrai ) et vous aurez la conscience tranquille d'avoir payé qui-de-droit pour votre égoïsme...
Rédigé par : Francois | 12 novembre 2009 à 00h45
J'invite Ragnar à patienter un peu. Le meilleur exemple sera le texte dont nous annonçons la publication. Il suffira de lire les premières pages pour juger "sur pièce", comme on dit.
En attendant, ceux qui ne maîtrisent pas eux-même vraiment très bien la langue française pourront bien entendu se satisfaire d'une mauvaise traduction. Libre à eux de la trouver bonne.
Il n'empêche qu'une action de justice est en cours, qui est parfaitement légitime. Que diriez-vous qu'on vous vende un faux Van Gogh, ou qu'on ôte à tous les artistes leurs droits d'auteur ? Comment feraient-il pour créer s'ils n'ont plus de revenus ? Pour les musiciens, c'est déjà un problème, encore qu'ils ont toujours la possibilité de donner des concerts. Mais pour les livres...
Cela touche donc à un débat de fond sur les droits d'auteur.
Mais sachez que les traducteurs, comme les écrivains, sont payés en droits d'auteur, qu'ils reçoivent une avance sur droits d'auteur pour traduire un livre. Si le livre marche ils touchent ensuite des royalties.
Madame di Pieirro, dans son impatience à faire connaître une oeuvre à laquelle elle n'a manifestement rien compris, ne savait-elle pas qu'elle volait aussi le traducteur qui s'était lui aussi, mais très officiellement, attaqué à ce travail ? Mais non, elle ne le savait pas, puisque ce n'est pas une professionnelle, qu'elle ne connaît donc pas le code déontologique de l'Association des Traducteurs Littéraires de France (qui ne doit pas être très différent du canadien).
Une dernière chose, essentielle à la compréhension d'Ayn Rand. Dans leur inévitable volonté de critiquer ses idées, l'égoïsme qu'elle prône, les journalistes et autres "politiques" que ce livre dérangera seront comme cette dame, prompts à passer sous silence ce qui le sous-tend, à savoir, l'éthique, l'honnêteté dont toute son oeuvre témoigne.
Rédigé par : Dagny | 12 novembre 2009 à 03h51
J’aimerai vous croire, seulement voila ce qui a été publié le 7 novembre dernier sur le forum de discussion de Wikipedia.fr :
« Alain Laurent m'a dit qu'il étudiait la possibilité d'une version papier et qu'une traductrice avait été approchée. Une version papier pourrait donc voir le jour.
Cependant, alors qu'il est l'un des spécialistes de Rand en France, il n'avait pas écho de la traduction proposée par les mystérieuses éditions du travailleur, traduction qui me semble tout sauf officielle. --Bombastus [Discuter] 7 novembre 2009 à 15:31 (CET) »
Si j’ai bien compris, la traductrice qui n’était encore qu’approchée vendredi dernier, s’est déjà «très officiellement attaquée à ce travail », et en plus elle a même déjà porté plainte durant le week-end ? S’il s’agit de la traductrice à laquelle je pense, alors je la connais et suis en mesure de donner son nom ; elle se nomme Speedy Gonzales, et jusqu’à ce quelle fut « approchée » elle travaillait au Etats-Unis dans la branche du dessin animé burlesque.
Et bien dites donc, que d’agitation et d’empressement pour traduire de livre, tout à coup. Que se passe-t’il ? Y-aurait-t-il quelque chose qui brûle quelque part, au bout de 52 ans ? Un vieux fusible à la cave, peut-être.
Un mot en passant à AML qui a acheté les droits. « Ragnar » est un pseudonyme, vous l’aurez compris ; mon vrai nom est Elizabeth II, Reine d’Angleterre. Monsieur AML, je serais très honorée de recevoir le nouveau propriétaire des droits d’Atlas Shrugged à Buckingham Palace. Que pensez-vous d’un thé, disons, vendredi en semaine prochaine, si vous n’êtes pas trop pris ? Si vous êtes d’accord, prenez l’Eurotunnel et descendez à Waterloo Station (Oops, sorry); j’enverrai mon chauffeur vous prendre avec la Rolls.
Rédigé par : Ragnar | 12 novembre 2009 à 04h25
Mon cher Ragnar, vous qui semblez prompt à mettre en doute la parole de quelqu'un, comment se fait-il que vous soyez si persuadé que ce qu'a dit Alain Laurent soit parole d'Evangile. Traductrice "approchée", dites-vous? La traduction, professionnelle et autorisée, qui a demandé plus de deux ans de travail, (loin de speedy gonzalez, donc) est finie, et en cours de révision par des correcteurs, professionnels eux aussi.
Alain Laurent est sans doute le seul de l'édition française à s'intéresser à Ayn Rand, ce dont nous pouvons le remercier, mais il n'est pas le seul éditeur et surtout, ce n'est pas lui qui a acheté les droits. Donc il ne pouvait pas être au courant de ce qui se préparait.
Je ne commente pas le dernier paragraphe... Vous avez raison, c'est c'ui qui dit qui y'est
Rédigé par : Dagny | 12 novembre 2009 à 07h23
http://aynrandlexicon.com/lexicon/patents_and_copyrights.html
Rédigé par : Francisco | 12 novembre 2009 à 08h01
Je lisais ce matin un article fort intéressant qui est pertinant à la présente discussion. Il s'agit de l'article Intellectual Property and Libertarianism par Stephan Kinsella:
http://www.stephankinsella.com/wp-content/uploads/publications/kinsella_ip-libertarianism-liberty-2009.pdf
Rédigé par : Alex | 12 novembre 2009 à 08h39
Avoir des droits sur une oeuvre ne dispense pas de proposer une traduction non officielle. C'est comme si on interdisait à quiconque de fredonner une chanson ou d'en faire une reprises sous prétexte qu'il y a des droits d'auteur.
Si prof d'anglais propose à ses élèves de traduire un extrait d'Atlas Struggled, ces derniers devront-ils acquitter des droits d'auteur ?
Rédigé par : Theo2Toulouse | 13 novembre 2009 à 14h14
Fil de commentaires très intéressant, merci, j'attendais d'en savoir plus sur cette affaire.
C'est vrai que dès les premières pages il y a des coquilles et erreurs de syntaxe, mais je conçois, la traductrice étant apparemment seule pour effectuer tout ce travail de traduction, qu'il ne soit pas parfait. C'est déjà une avancée, et il peut au moins servir en appui à une lecture en version originale.
Je suis impatient de voir cette prétendue version officielle attendue pour l'année prochaine, nous verront bien ! (Saint Thomas...)
Deux choses retiennent mon attention tout de même : - Qu'a fait ce détenteur des droits pendant cinquante ans ? Mais qu'attend-il, bon sang !? Pourquoi se réveille t-il seulement aujourd'hui, une fois le livre non officiel sorti, pour affirmer qu'une version officielle sortira prochainement?
Ne peut-il pas communiquer en amont et ainsi décourager les éventuelles sorties pirates ?
- L'action en justice m'apparaît scandaleuse pour trois raisons : Au regard du travail fourni par cette traductrice, qui devrait être salué comme un progrès, pas comme violation de pseudo-droit ! En second lieu, au regard de l'inexistence du livre français depuis une cinquantaine d'années (manifestation de honte infâme sur l'ensemble du monde de l'édition francophone), et, finalement, eu égard au fondement juridique de l'attaque, je veux parler du pseudo droit d'auteur, droit à, protectionnisme et monopole étatique, pour lequel les critiques libertariennes ne manquent pas.
Rédigé par : Jb | 13 novembre 2009 à 14h50
Vaut il mieux un bon original accessible X personnes, plutot qu'une mauvaise traduction accessible à 10X? Au risque de passer pour élitiste, je favorise la première proposition.
Rédigé par : Pierre-Yves | 13 novembre 2009 à 14h54
Deux petites anecdotes intéressantes survenues entre hier et aujourd'hui, dans la cadre de cette vivante polémique.
Au hasard de mes recherches sur les suites de cette histoire, je suis tombé hier sur un thread suivi de 15 commentaires titré "Atlas Shrugged disponible en français !" sur le blog liberaux.org. De retour aujourd'hui sur le même thread indiqué sur Google (Google le référence toujours à l'heure où j'écris ce commentaire), là surprise, il n'y avait plus rien d'autre que des commentaires à propos de bande dessinée et de cinéma; plus rien du tout sur La Révolte d'Atlas ! Ce thread avait été publié le lendemain de la disparition du site où le livre pouvait encore être téléchargé, mais il a mystérieusement disparu aujourd'hui...
Par ailleurs, sur le blog http://www.tupeuxcourir.com qui a posté la nouvelle de la parution de cette traduction, j'ai remarqué la présence (et je n'ai pas été le seul semble-t-il) d'un commentaire aussi court qu'étrange se terminant par: "Il serait donc sage de ne plus parler de cette traduction volée."
Au vu de ces faits, il semble que non seulement lire cette traduction est assimilé à un terrible péché, mais que même le simple le simple fait d'en parler est en train de le devenir également. Au train où vont les choses, on ne pourra bientôt plus plus dire ou écrire les noms "La Révolte d'Atlas", "Monique di Pieirro" et "Les Editions du Travailleur", mais plutôt, "Ce dont on ne doit pas parler".
Il nous restera tout de même pour nous consoler un livre "à paraître l'année prochaine" titré "La Traduction Officielle de La révolte d'Atlas", écrite par "l'Association des Traducteurs Littéraires de France".
Rédigé par : Winston Smith | 13 novembre 2009 à 15h00
Tordant, on est train de débattre sur la reproduction d'une TRADUCTION d'un roman libertarien sur un blogue libertarien, looooooooooooooooool!
"La traductrice n'est pas une professionelle, mais vraiment, elle est un criminel qui a vole ce livre et les droits de l'auteur exactement comme les criminels dans ce livre."
HAHAHAHAHAHHAHAHA! N'importe quoi AML! Oui, c'était peut-être une mauvaise traduction, mais ce ne la rend pas criminelle pour autant. Êtes-vous pour ou contre le libre-marché à la fin? La réponse est non!
Rédigé par : David Gendron | 13 novembre 2009 à 15h54
"Cette personne ne peut en aucun cas se prétendre "traductrice" et en outre ignorer les droits d'auteur, surtout pour massacrer le texte et la langue française."
Janina, il n'y a pas de droit d'auteur valide dans un libre-marché!
@Carine
"Est-ce dans l'esprit d'Ayn Rand de vouloir "à tout prix" une traduction en français, quelle qu'en soit sa qualité ?"
Pas de ses affaires!
"Howard Roark se serait-il contenté d'un "à peu près" pour ses constructions ?"
Pas de ses affaires, sauf qu'il peut se dissocier de cette construction.
Rédigé par : David Gendron | 13 novembre 2009 à 15h58
"La lachete est de voler un livre qui ne vous appartient pas. Ca viole les droits de tous les traducteurs francais et tous les auteurs et ecrivains du monde. Le livre n'appartient pas a cette traductrice passione malgre ses meilleurs intentions, c'est encore un crime, une violation. Elle ne peux pas clamer les droits des lecteurs francais comme le droit de faire la tradcution."
Ah, ces pro-hadopi à la noix. Quelle peste! Il n'y a pas un tel droit valide dans un libre-marché
Rédigé par : David Gendron | 13 novembre 2009 à 16h01
Comment ne pas souligner l'ironie dans le fait de culpabiliser une personne pour un travail fait gratuitement de voler l'oeuvre en question alors que l'homme qui accuse est celui qui veut tirer profit d'une oeuvre qu'il n'a même pas produit lui-même.
Propriété intellectuelle? On ne souvient pas de : "there is no such thing as a collective brain".
Mais j'ai hate à la version officielle, une autre à télécharger et mettre dans mon ordi.
Rédigé par : Internet | 13 novembre 2009 à 16h02
Bonne remarque, David Gendron; et, non moins drôle, si la traduction est si mauvaise et si pleine de fautes d'orthographe et de syntaxe, je ne vois vraiment pas pourquoi tous ces gens prennent cette histoire tant a coeur et font tout ce qu'ils peuvent pour dégoûter le public de la lire. Si elle est si mauvaise, et bien les gens qui essaieront de la lire seront naturellement dégoûtés sans les encouragements de personne pour cela, et ils n'iront pas plus loin que le premier chapitre; voila tout. Comment peut-on être aussi stupide au point de vouloir dissuader d'aucun de manger un plat à l'apparence dégoûtante!
Rédigé par : Winston Smith | 13 novembre 2009 à 16h17
Bravo aux deux derniers!
Rédigé par : David Gendron | 13 novembre 2009 à 16h22
"Pour aider AML qui est en effet détenteur des droits et qui a écrit le dernier commentaire, je me permets d'ajouter qu'en effet, une traduction est en cours de révision, légale celle-là, puisqu'elle a été commandée (et payée) par lui pour la traduction en français. Cette traduction devrait voir (enfin!) le jour en 2010. Patience, donc.
Je regrette pour la traductrice qui a fait ce long travail illégal qu'elle se soit donné tant de mal pour défendre un livre qui prône l'honnêteté entre autres valeurs, alors qu'elle-même a littéralement volé le travail d'autrui. Mais il y a une justice. Sa version n'est plus en ligne, et en plus, elle est affreusement mauvaise.
Sachez que le détenteur des droits a bel et bien commandé et payé la traduction à une professionnelle membre de l'Association des Traducteurs Littéraires de France."
Étatisme, étatisme, étatisme. Même rengaine! Il n'y a pas de tels droits dans un libre-marché.
Rédigé par : David Gendron | 13 novembre 2009 à 16h33
P.S.: moi j'ai fini de lire cette traduction il y a une dizaine de jours, et je suis tellement entré dans l'histoire que je n'ai pas vu ces fautes dont tout le monde parle. Bon, il faut dire que c'était avant cette polémique, et que je n'ai pas lu ce livre pour y chercher des fautes.
Si Ayn Rand nous lit depuis le paradis, alors elle doit surement bien rire, car elle-même faisait pas mal de fautes, et c'est pour cette raison qu'elle avait embauché une typiste, du nom de Mary Ann Sures, pour corriger ses fautes et sa syntaxe lorsqu'elle écrivit Atlas Shrugged !
Moi je dis: si vous avez envi de lire cette traduction, alors allez-y, et vous aurez tôt fait de savoir si cela vous plait ou pas.
Rédigé par : Winston Smith | 13 novembre 2009 à 16h34
Francisco, vous faites ma journée! Trop tordant! Et ce sont les mêmes objectivistes confus qui font l'apologie du génocide de Hiroshima et Nagasaki.
Rédigé par : David Gendron | 13 novembre 2009 à 16h42