(Le Climategate - et le Sommet de Copenhague qui se tiendra dans quelques jours - suscite beaucoup d'intérêt envers la question du réchauffement climatique et ce blogue y a consacré de nombreux billets ces derniers jours. Dans le but de bien comprendre pourquoi les libertariens se retrouvent en presque totalité dans le camp des sceptiques (à divers degrés, puisqu'il y a plusieurs aspects à la question), je reproduis ici une réponse que j'avais publiée il y a un peu plus d'un an à cette question. MM)
Les libertariens sont par défaut sceptiques envers un mouvement alarmiste qui préconise l'intervention massive de l'État, une mobilisation collective et une réduction de la liberté individuelle dans le but de résoudre un problème.
D'un point de vue libertarien, il faut s'opposer à ce mouvement, quelle que soit notre opinion sur l'aspect scientifique du phénomène - si nous en avons une. C'est tout de même une question compliquée et très peu de gens ont des notions de climatologie, y compris moi. Mais même sans être capable d'analyser des modèles complexes, il est tout de même possible de constater des données simples qui jouent un rôle crucial dans ce débat, comme je l'ai fait avec la couverture de glace en Arctique. Ou encore des données disant que la température n'augmente en fait plus à l'échelle planétaire depuis 1998, qui sont de plus en plus souvent évoquées.
On peut aussi se faire une opinion en jugeant la crédibilité d'un côté ou de l'autre. La propagande des alarmistes n'est pas très subtile: après le «réchauffement», on parle maintenant de manière plus générale de «changements climatiques», et on cite n'importe quel phénomène contradictoire à l'appui de cette thèse. Comme je l'ai écrit, fait chaud, faid froid, neige, neige pas, la fin du monde arrive.
Même si le réchauffement était tout à fait réel et inquiétant, il faut aussi se demander si c'est bien l'être humain qui en est la cause. Il y a un important débat sur cette question. Le climat a toujours changé sur la Terre, la plupart des gens en sont peu conscients. Il y a seulement quelques milliers d'année, l'endroit où je me trouve à Montréal était couvert de kilomètres de glace, puis au fond d'un gros lac. Même sans l'être humain, le climat changerait.
Enfin, d'un point de vue libertarien, la controverse scientifique n'a de toute façon aucune influence sur la solution à adopter s'il y a effectivement un réchauffement de la planète. Les écolos, dont on peut affirmer qu'ils sont en fait des étatistes qui se servent de la question de l'environnement pour promouvoir leur idéologie, proposent presque tous une intervention massive de l'État dans l'économie et la vie des individus, c'est-à-dire un embrigadement d'inspiration carrément fasciste. Les pauvres sont incapables d'imaginer que le libre marché, la prospérité et la liberté individuelle sont de bien meilleurs moyens de s'adapter à une catastrophe climatique appréhendée ou de modifier des comportements qui auraient un effet sur cette catastrophe que ne peut l'être la planification étatique, qui va nécessairement empirer la situation.
Même les libertariens qui croient qu'il y a effectivement un réchauffement inquiétant, et que ce réchauffement est causé par l'activité humaine, ne peuvent accepter les solutions proposées par les fascistes verts. Inversement, ceux qui ne sont pas libertariens peuvent plus facilement se laisser influencer par les arguments des alarmistes parce qu'ils n'ont aucune opposition a priori aux solutions étatistes, ni aucun scepticisme a priori envers la manipulation de type collectiviste qui sous-tend tout ce mouvement.
Avant, j'ai réellement cru que le réchauffement climatique était provoqué par l'homme. Mais les articles de nature scientifique devenant plus nombreux qui allait à l'encontre de cette prémisse, les lobby d'environnementeurs subventionnés à pocheté via nos taxes et nos impôts qui traite de ce sujet de manière très religieuse, et récemment le silence médiatique au Québec entourant le scandale du Climategate sont les raisons qui me poussent à douter sérieusement de la part de l'humain dans ce dossier.
Présentement, je trouve qu'il y a collusion entre le journalisme et les lobbys d'environnementeurs tels Greenpeace et Équiterre de la même manière qu'il y a collusion entre le gouvernement et le secteur de la construction.
La Fédération professionnelle des journalistes du Québec devrait sérieusement songer à retirer le nom "professionnelle". Leur crédibilité en a pris un sérieux coup récemment.
En passant, allez sur leur site internet et faites une recherche avec le mot "Climategate". Quelqu'un aura des résultats?
http://www.fpjq.org/index.php?id=1
Rédigé par : Charles | 02 décembre 2009 à 12h31
Wow, ton texte touche à un point qui me préoccupe ces jours-ci:
"Les pauvres sont incapables d'imaginer que le libre marché, la prospérité et la liberté individuelle sont de bien meilleurs moyens de s'adapter à une catastrophe climatique appréhendée ou de modifier des comportements qui auraient un effet sur cette catastrophe que ne peut l'être la planification étatique, qui va nécessairement empirer la situation."
Voilà, la gauche (et tous les collectivistes de toutes les religions aussi... donc les conservateurs autoritaires aussi!), ont "confisqué la vertue". Eux ils pensent au bien-être de tous et nous -les sans coeurs individualistes- sommes que des égoistes finis...
La solution pour que notre 'pédagogie' fonctionne comme jamais auparavant?
Toujours partir du bien-être de l'être humain... au lieu de partir de principes économiques ou rationnels -trop abstraits pour beaucoup de ceux qui croient la propagande omniprésente...
Je cogite le tout et je reviens.
p.s.
Me semble que plusieurs libertariens ont développé cette idée au fil des ans, par contre, ma nuance étant que TOUS nos textes/répliques devraient mettre l'accent sur (et/ou démontrer de façon très explicite), notre souci véritable de la dignité humaine...
Il faudrait vraiment TOUT expliquer en détail... toujours avec l'idée que c'est NOUS les véritables défenseurs de cette dignité (malgré tous les beaux discours des Welsey Mouch de ce monde)
Rédigé par : Sébas | 02 décembre 2009 à 13h01
"D'un point de vue libertarien, il faut s'opposer à ce mouvement, quelle que soit notre opinion sur l'aspect scientifique du phénomène - si nous en avons une."
Ya, dans ça, une question fondamentale qui me turlupine. J'ai déjà entendu Milton Friedman dire que l'état ne devrait intervenir que si l'exercice de la liberté des uns impose un coût sur la liberté des autres. Il me semble que cela s'applique à la pollution : dans le fait de polluer il y a une externalisation des coûts qui impose un coût à quelqu'un d'autre. Plus généralement, qu'en est-il des situations de dilemme du prisonnier dans lesquels l'état d'équilibre est sous-optimal pour tous. Qu'en pensent les libertariens? Est-ce qu'ils sont prêts (comme le semble Friedmann) à accepter une intervention coercitive de l'état pour éviter l'état d'équilibre sous-optimal? Ou est-ce qu'ils sont contre l'intervention coercitive de l'état seulement sur une base morale? Supposons, à des fins de discussion, que le climat de la terre se réchauffe en raison des rejets de CO2 faits par l'homme. Est-ce que les libertariens font confiance au marché pour générer des états d'équilibres optimaux comme ce qu'on observe dans les expériences de dilemme du prisonnier itérés? Dans ce cas, jouer avec le climat de la planête est-il vraiment un dilemme du prisonnier itéré, combien on va devoir scraper de planête avant qu'émerge une solution optimale?
Peut-être que c'est un autre débat mais n'ayant pas les connaissances pour avoir une opinion sur le climategate, ce sont les questions que je me pose.
Rédigé par : Daniel | 02 décembre 2009 à 14h10
@ Daniel,
"Qu'en pensent les libertariens? Est-ce qu'ils sont prêts (comme le semble Friedmann) à accepter une intervention coercitive de l'état pour éviter l'état d'équilibre sous-optimal? Ou est-ce qu'ils sont contre l'intervention coercitive de l'état seulement sur une base morale?"
Friedman est un étatiste sur de nombreux sujets et donc pas une référence dans mon cas. La question centrale est, à mon avis: pourquoi des politiciens et des fonctionnaires connaîtraient-ils, eux, l'état d'équilibre optimal? Je ne vois aucune réponse à cette question qui nous permettrait de se fier à eux. Les hommes de l'État ont été responsables de tous les génocides de l'histoire et leur confier l'avenir de l'humanité est aussi intelligent que confier nos économies à Bernard Madoff.
D'ailleurs, si on pousse cette concession de principe de Friedman aux thèses étatistes à sa conclusion logique, on arrive nécessairement à l'établissement d'un gouvernement mondial dans le but de solutionner le dilemme du prisonnier. Il ne s'agit pas simplement en effet d'empêcher l'usine de St-Jean de profiter de la situation en continuant d'émettre du CO2 pendant que celle de Saguenay a volontairement décidé de limiter ses émissions, ce qui peux se faire au sein d'un État national; il faut empêcher la Chine, l'Inde ou les îles Mouk-Mouk de faire de même pendant que l'Allemagne et la Grande-Bretagne se saignent économiquement pour atteindre leurs objectifs de réduction.
C'est tout le dilemme qu'on observe dans les absurdes négociations qui vont se tenir à Copenhague. Une seule solution cohérente: un gouvernement mondial autoritaire prend le contrôle de la planète et impose les mesures nécessaires de réduction à tous. C'est d'ailleurs tranquillement vers ça que nous allons et ce que beaucoup de militants et d'apparatchiks appellent de leurs voeux.
Ce n'est pas simplement une opposition sur une base morale mais sur une base d'efficacité aussi. Si le processus de découverte était sain et crédible (=le contraire de ce qui se passe), et qu'on découvrait effectivement hors de tout doute raisonnable (=encore le contraire de la situation actuelle) que nous sommes en train de commettre un suicide collectif en continuant d'émettre du CO2 en grande quantité, et ce **dans un contexte de liberté économique**, je suis persuadé qu'il émergerait très rapidement des solutions de marché à la nécessité de réduire les émissions pour répondre à une demande urgente dans ce sens.
La solution au problème viendrait de l'initiative individuelle plutôt que de la manipulation de masse et de la coercition. C'est certain qu'il y aurait des resquilleurs sans scrupule pour profiter de la situation, mais c'est difficile de continuer à vivre normalement et à prospérer quand tout le monde autour de vous considère que vous êtes un tueur, et les pressions au conformisme monteraient rapidement.
Les compagnies (un peu comme plusieurs le font déjà sous la pression des ayatolahs écolos et des gouvernements) publiciseraient leurs produits verts. Les individus feraient de même **sur la base d'une compréhension plus objective et pertinente des problèmes** et non parce qu'ils veulent se faire voir avec un sac de jute au supermarché et pensent qu'ils sauvent la planète en agissant ainsi, ce qui est l'expression d'un crétinisme sans borne.
La vie est un arbitrage continuel et la majorité des gens seraient prêts à faire l'arbitrage (=à payer les coûts) sans avoir besoin d'être forcés s'ils étaient convaincus de la nécessité de le faire. Je ne connais personne qui souhaite la destruction de la planète. C'est la différence entre les libéraux et les étatistes: les premiers font confiance aux individus dans un contexte de liberté et de responsabilité, les seconds concluent toujours qu'il faut imposer une solution dès qu'on a identifié un problème.
Ce que les sceptiques disent depuis des années, c'est que nous nous embarquons dans un processus de gaspillage gigantesque et de création d'un gouvernement mondial pour solutionner un problème qui est peut-être faux, peut-être relativement bénin et auquel on pourrait s'adapter facilement - et s'il est vraiment grave (ce qui reste toujours possible), la façon dont on tente de le démontrer permet encore d'avoir de gros doutes et les solutions qu'on tente de nous imposer vont nous mener au désastre de toute façon.
Rédigé par : Martin Masse | 02 décembre 2009 à 14h56
Pour renchérir - la chose la plus remarquable dans le discours environnementaliste au cours du dernier siècle est que ce ne sont que les problèmes qui changent (érosion des terres agricoles, surpopulation, nouvelle ère glaciaire, réchauffement climatique, changements climatiques, etc.), jamais les solutions (plus de "gouvernance" et moins de liberté)...
Rédigé par : Pierre Desrochers | 02 décembre 2009 à 15h01
En attendant une réponse plus complète et/ou exacte de la part de Martin, je me permets d'écrire ceci:
La pensée de Milton Friedman est souvent utilisée comme "étalon-libertarien" par des gens(à commencer par les journalistes "économiques" -keynésiens, pour la plupart), qui ne saisissent pas beaucoup toutes les nuances entourant les systèmes monétaires étatiques et/ou les interventions étatiques innapropriés (donc aux conséquences non-désirées).
De ce que j'en comprends, même si ses pensées contenaient plusieurs aspects de la philosophie libertarienne -surtout par rapport à des questions non-monétaires-, je crois humblement, qu'il n'en demeurait pas moins un collectiviste étatique (donc -aussi- par rapport à la question que vous soulevez).
J'espère que ma réponse ne ressemble pas trop à de l'Algonquin...
;-)
***
Pour plus de détails:
"Crise financière: les partisans de Friedman se rangent du côté de Marx"
http://www.leblogueduql.org/2008/09/crise-financire.html
"Les politiques monétaires et les défaillances de la pensée de droite"
http://www.leblogueduql.org/2009/03/les-politiques-mon%C3%A9taires-et-les-d%C3%A9faillances-de-la-pens%C3%A9e-de-droite.html
"Milton Friedman l'inflationniste, Anna Schwartz la keynésienne"
http://www.quebecoislibre.org/09/090915-3.htm
"MILTON FRIEDMAN EST-IL KEYNÉSIEN?"
http://www.quebecoislibre.org/09/090115-9.htm
Rédigé par : Sébas | 02 décembre 2009 à 15h11
@ Daniel
"Supposons, à des fins de discussion, que le climat de la terre se réchauffe en raison des rejets de CO2 faits par l'homme."
SI un jour les "consensus scientifiques" étaient possibles dans le domaine du climat et SI ce que vous affirmez comme prémisses étaient prouvables, encore là, ma réponse très courte est: non.
;-)
Une autre réponse, presque aussi courte est:
A la base, ce qui cause la plupart de la pollution dans le monde (et par le fait même, les pollueurs qui ne cessent de polluer), ce sont les interventions des gouvernements, rien d'autre...
Je dis bien: "à la base" et "la plupart".
Si vous n'êtes pas en train de crier derrière votre ordi et que vous voulez entendre un autre son de cloche (que celui des médias de masse et des scientifiques-au-consensus-impossible), je suis prêt à vous expliquer ma pensée plus en détail.
Rédigé par : Sébas | 02 décembre 2009 à 15h21
@ Daniel:
Vous pouvez passer par dessus ma réponse de 15h11:
Je travaillais sur ma réponse, pendant que Martin Masse postait la sienne.
Rédigé par : Sébas | 02 décembre 2009 à 15h26
Tiens, Pierre Desrochers qui sort de sa grotte au Montana pour venir me prêter main-forte. Yé temps! C'est toi le spécialiste de ces histoires depuis des années, pas moi!
Rédigé par : Martin Masse | 02 décembre 2009 à 15h34
@ Sébas
"ma réponse très courte est: non"
Mon commentaires contient 5 phrases interrogatives, il n'est pas logiquement consistant d'y répondre toutes par non et la citation que vous faites ne contient aucune question. Alors je vous adresse une (méta) question : "non" à quelle question?
@ Martin Masse
"La vie est un arbitrage continuel et la majorité des gens seraient prêts à faire l'arbitrage (=à payer les coûts) sans avoir besoin d'être forcés s'ils étaient convaincus de la nécessité de le faire."
Je suis prêt à croire à ça dans certains cas. (Dans l'exemple classique des prisonniers nos deux comparses peuvent joindre une organisation criminelle qui punit sévèrement les mouchards. Cette adhésion peut être faite sur une base volontaire, sans coercition et est dans l'intérêt des protagonistes) C'est d'ailleur ce qu'on observe dans les simulations numériques. Mais pour ce faire il me semble que certains ingrédients doivent être réunis : le dilemme doit être itété, les participants ne doivent pas être annonimes, ce que font l'un et l'autre doit être une information publique, les conséquences doivent être proches dans le temps et dans l'espace. Il me semble qu'aucune de ces conditions n'est présente dans le cas du réchauffement climatique (toujours en supposant, à des fins de discussion, que le climat de la terre se réchauffe en raison des rejets de CO2 faits par l'homme).
Ça fait environ deux ans que je consulte ce blogue et aujourd'hui, j'ai l'impression d'avoir découvert jusqu'où je suis prêt à aller dans l'embrassement de la pensée libertarienne.
Rédigé par : Daniel | 02 décembre 2009 à 16h05
@ Daniel:
Mon erreur:
Si j'ai bien compris la question, je répondais 'non' à cette question:
"Supposons, à des fins de discussion, que le climat de la terre se réchauffe en raison des rejets de CO2 faits par l'homme. Est-ce que les libertariens font confiance AU MARCHÉ pour générer des états d'équilibres optimaux comme ce qu'on observe dans les expériences de dilemme du prisonnier itérés?"
Autre précision: nous ne sommes plus dans un libre marché depuis très longtemps...
;-)
Je vais devoir quitter pour la soirée...
Rédigé par : Sébas | 02 décembre 2009 à 16h15
@ Daniel,
"Ça fait environ deux ans que je consulte ce blogue et aujourd'hui, j'ai l'impression d'avoir découvert jusqu'où je suis prêt à aller dans l'embrassement de la pensée libertarienne."
Si vous êtes prêt à éventuellement vous soumettre à un appareil de coercition à l'échelle mondiale pour régler un problème très incertain, et ce sur la base de simulations reliées à la théorie des jeux, je ne vois pas vraiment ce que je peux vous dire d'autre pour vous amener à embrasser un peu plus la pensée libertarienne.
Rédigé par : Martin Masse | 02 décembre 2009 à 16h25
Martin - Désolé, mais je n'ai plus le temps ou la patience de lire ou d'écouter les medias francophones et, chez les anglo-saxons, des gens qui semblent dormir encore moins que moi ont beaucoup écrit sur le sujet, dont notamment le flamboyant Lord Monckton qui a pondu un cahier de recherche d'une quarantaine de page sur la question http://scienceandpublicpolicy.org/originals/climategate.html
Et honnêtement, ma campagne Montanaise est plus belle que ta campagne Montérégienne :)
Rédigé par : Pierre Desrochers | 02 décembre 2009 à 16h33
«Et honnêtement, ma campagne Montanaise est plus belle que ta campagne Montérégienne :)»
En tout cas, la campagne montérégienne est pas mal plus belle que ta campagne torontoise! (dois-je te rappeler que t'es au Montana pour un an seulement ;-)
Rédigé par : Gilles Guénette | 02 décembre 2009 à 17h17
L'ennui, pour les éco-catastrophistes, c'est qu'ils sont faits comme tous les humains depuis que le monde est monde : autrement dit, la vieillesse et la mort vont les rattraper bien avant les cataclysmes absurdes qu'ils s'affairent à nous annoncer... Il reste donc à construire le CHSLD « vert » où il faudra torcher des emmerdeurs comme Jean Lemire ou Steven Guilbeault quand ils seront devenus gâteux, dans quarante ou cinquante ans... Voilà bien la seule « urgence » que je vois pour le moment...
Rédigé par : B. Vallée | 02 décembre 2009 à 17h31
@Gilles Guenette
"En tout cas, la campagne montérégienne est pas mal plus belle que ta campagne torontoise! (dois-je te rappeler que t'es au Montana pour un an seulement ;-)"
Gilles, si vous passez a Toronto, je me fais fort de vous faire ravaler ces imprudentes paroles.N'oubliez pas que l'escarpement du Niagara est a 20 minutes d'Etobicoke. Prevenez-moi quelques jours a l'avance et je m'occupe de tout. :-)
Rédigé par : Pierre-Yves | 02 décembre 2009 à 18h50
@ Martin Masse
"Si vous êtes prêt à éventuellement vous soumettre à un appareil de coercition à l'échelle mondiale pour régler un problème très incertain..."
La discussion que je mène est théorique et porte sur la question : existe-t'il un cas où la coercition étatique est acceptable?
Je pense que oui. Par exemple : durant un incendie dans un lieu publique on a déjà vu les gens se ruer vers la porte en troupeau de telle sorte que même le premier devant la porte de sortie n'arrive pas à ouvrir cette porte parce que les gens derrière lui poussent trop fort. Résultat : des tas de morts. Avec un peu de coercition ça donne ceci : on nomme (ou on fait élire) en prévention un gardien de sécurité qui possède un gun. Lors d'un incendie le gardien crie à tous le monde sortez en rang et dans l'ordre sinon je vous met une balle dans la tête. Résultat : moins de morts. Dans ce cas, je préfère la coercition et ce, même si le gardien de sécurité n'est pas la meilleure personne pour faire ce travail, même si cette personne n'est pas élue à l'unnanimité et même si le gardien de sécurité favorise les gens de sa famille en les faisant sortir en premier.
Pour en revenir au cas du climat, je pense qu'on pourrait (sous l'hypothèse que le climat de la terre se réchauffe en raison des rejets de CO2 par l'homme) faire beaucoup mieux avec de la coercition étatique qu'en laissant aller le libre marché.
"sur la base de simulations reliées à la théorie des jeux"
C'est aussi ce qu'on observe dans les expériences de psychologie comportementale.
Rédigé par : Daniel | 02 décembre 2009 à 21h27
@Pierre-Yves:
J'espère que votre député au fédéral n'est pas un certain chef de parti qui a enseigné à Harvard!
@Pierre Desrochers:
Comment est-ce que la population prend les politiques économiques du président Américain dans votre région d'adoption?
De plus, je me demande quelle est la position du gouvernement de l'état du Montana face aux bailouts et à l'environnement surtout que les libertariens ont une base relative au Montana dans le cadre des politiques grassroots (et n'oubliez pas que Ron Paul a eu plus de 10 000 votes au Montana dans les élections générales en 2008)?
Rédigé par : Mathieu NV | 02 décembre 2009 à 21h35
@ Daniel,
"Dans ce cas, je préfère la coercition et ce, même si le gardien de sécurité n'est pas la meilleure personne pour faire ce travail, même si cette personne n'est pas élue à l'unnanimité et même si le gardien de sécurité favorise les gens de sa famille en les faisant sortir en premier.
Pour en revenir au cas du climat, je pense qu'on pourrait (sous l'hypothèse que le climat de la terre se réchauffe en raison des rejets de CO2 par l'homme) faire beaucoup mieux avec de la coercition étatique qu'en laissant aller le libre marché."
Vous confondez règle coercitive et étatisme. Je suis tout à fait d'accord avec vous que dans certaines situations de crise et de panique, il soit nécessaire d'imposer des règles très strictes de comportement, y compris par la force. Mais justement, dans l'exemple que vous donnez, il s'agit d'un endroit privé où je décide d'aller et de me soumettre volontairement aux règles imposées par le propriétaire.
Ce genre d'exemple est celui qu'on donne habituellement pour montrer qu'il peut tout à fait y avoir des règles contraignantes dans un contexte libertarien. Le libertarianisme n'est pas synonyme de free-for-all. Tout comme il y aurait des règles de conduites, des forces de sécurité pour les exécuter et une justice pour punir les criminels dans une société libertarienne, même si ce serait d'autres institutions que le gouvernement central d'un État-nation qui en serait responsable.
Il y a une grosse différence entre cet exemple que vous donnez et l'imposition d'un pouvoir coercitique étatique auquel on n'a pas le choix de se soumettre. Et de surcroît un pouvoir étatique mondiale qui aurait la capacité d'éliminer toute forme de resquillage à l'échelle de la planète. Un tel gouvernement aurait tendance à croître et à accroître son pouvoir, comme n'importe quel gouvernement. Et il aurait les moyens de réprimer toute population qui chercherait à échapper à son contrôle. Les dissidents de l'Est avaient au moins l'espoir de s'échapper à l'Ouest. Dans un tel monde, il n'y aurait plus d'échappatoire possible.
Bref, oui, il y a des tas de cas où la coercition pourrait être préférable et nécessaire. Mais de mon point de vue, aucun cas où la coercition **étatique** est préférable et nécessaire.
Êtes-vous d'accord ou non pour dire que si on suit votre logique de théorie des jeux appliquée à la problématique du réchauffement, on doit nécessairement déboucher sur un gouvernement mondial? Si oui, ne voyez-vous pas que d'autres règles entrent alors en jeu qui mènent vraisemblablement à une tyrannie planétaire?
Rédigé par : Martin Masse | 02 décembre 2009 à 22h14
Salut Martin, Salut Daniel (que je ne connais pas),
Juste pour vous dire que votre débat est très intéressant (pour moi en tous cas) et que je suis plutôt du point de vue de Daniel (en espérant que Martin ne m'en voudra pas).
Je pense que s'il était prouvé que le réchauffement climatique est du à l'homme (CO2) et qu'il va entrainer des conséquences catastrophiques (je ne suis pas convaincu de ces deux points pour le moment), un gouvernement mondial pour définir une politique au niveau mondial et la faire respecter serait la solution. Je ne crois pas au libre marché dans ce cas. Je suis pour un Etat gendarme sanctionnant le cas échéant les atteintes à l'environnement.
Rédigé par : Christophe VINCENT | 03 décembre 2009 à 07h54
Daniel soulève sur ce sujet ciblé des point intéréssants qui vont au coeur de ce qui peut motiver l'adhésion à une philosophie libertarienne (l'acceptation des risques, et de la responsabilité des conséquences qui en découlent); pas le temps maintenant mais j'y pense et essaierait de revenir plus tard.
Rédigé par : Pierre-Yves | 03 décembre 2009 à 08h19
@Christophe VINCENT
"Je ne crois pas au libre marché dans ce cas. Je suis pour un Etat gendarme sanctionnant le cas échéant les atteintes à l'environnement."
Vous êtes pour la dictature, je crois qu'on ne peut plus en douter après avoir lu ceci; l'État-gendarme dispose certes de la force, mais il lui manquera toujours l'essentiel: le discernement. Et c'est pour cela que "l'Écologisme", comme "le Jeunisme", "le Féminisme" ou toute forme de collectivisme, ne peut mener qu'au fascisme.
Rédigé par : Pierre-Yves | 03 décembre 2009 à 08h22
Même s'il y avait un réchauffement climatique et que celui-ci était causé par l'homme, pourquoi pensez-vous qu'il serait préférable d'empêcher celui-ci en appliquant plein de règles visant à diminuer notre qualité de vie plutôt que de s'adapter au nouveau climat?
Rédigé par : Alex | 03 décembre 2009 à 08h31
@Alex:
On pourrait par exemple rendre obligatoire la "danse de la pluie" pratiquée jadis par les indiens américains. Ça serait moins couteux que tout ce qu'on nous propose.
Rédigé par : Pierre-Yves | 03 décembre 2009 à 08h39
@ Gilles:
Pierre-Yves a raison, l'escarpement du Niagara gagnerait à être connu des Québécois. Mais je ne peux évidemment considérer y déménager...
@ Daniel:
Concernant les incendies dans les lieux publics, j'ajouterais que certains commentateurs américains ont remarqué que l'interdiction de l'amiante (celle qui est moins dangereuse comment on en produit au Québec) a grandement aggravé les choses et que les plus grandes tragédies dans ce domaine (y compris l'effondrement des tours du World Trade Center) n'auraient pas eu la même ampleur si certains politiciens n'avaient pas endossé la propagande éco-catastrophiste sur le sujet. Enfin, je ne suis pas spécialiste de la question, mais voir notamment http://www.foxnews.com/story/0,2933,244698,00.html
@ Mathieu V
Je crois que l'étoile d'Obama a pâli encore plus rapidement au Montana que dans la plupart des états américains.
Rédigé par : Pierre Desrochers | 03 décembre 2009 à 11h54
Mme Borde nous revient avec un nouveau blogue:
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Le blogue de Valérie Borde
3 décembre 2009
Le délire du Climategate
Les gens qui sont persuadés que le piratage de documents du Climate Research Unit (CRU) révèle une gigantesque supercherie au sujet du réchauffement climatique me font penser aux occupants d’un navire en train de chavirer, prêts à se raccrocher au moindre bout de bois pour ne pas se noyer. Un Climategate? Plutôt une vaguelette!
http://www2.lactualite.com/valerie-borde/2009-12-03/le-delire-du-climategate/?#comment-929
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Rédigé par : polq | 03 décembre 2009 à 12h02
Sans être à proprement parler un scientifique, j'ai acquis via mes études et lectures un "minimum vital" de connaissances sur le sujet, en météorologie et thermodynamique (incluses dans ma formation de marin) d'une part, en biologie et paléontologie d'autre part.
La météorologie et la thermodynamique m'enseignent que les vents, tempêtes et autres écoulement de gaz découlent essentiellement des différences de température.
Le fait que les modèles du GIEC prédisent systématiquement des tempêtes plus violentes tout en prévoyant que les différences de températures s'estompent tant dans le sens vertical (les hautes couches de la troposphère sont censées se réchauffer plus vite que les basses couches -ce qui n'a d'ailleurs jamais été observé, c'est même l'inverse!) que dans le sens horizontal (les zones froides/les pôles se réchauffent plus vite que les zones chaudes/équatoriales, constitue une violation manifeste de ces principes physiques de base, qui sont pourtant parmi les règles les plus stables de la science à l'échelle macroscopique et ne sont à ma connaissance remises en question qu'à l'échelle quantique.
Ces deux prévisions simultanées suffisent donc à invalider l'intégralité des modèles utilisés par le GIEC.
Par ailleurs, la paléontologie m'enseigne que le Crétacé, période plus chaude que la nôtre, se caractérisait par un climat nettement moins agité.
S'il fallait imposer quelque chose aux personnes libres, ce serait selon moi un cours de sciences reprenant les grands principes de base afin d'éviter le genre de délire auquel nous sommes soumis depuis trop longtemps car comme le dit si bien je-ne-sais-plus-qui "les gens sont prêts à tout pour sauver la planète -à part suivre un cours de sciences!"
Deux liens pour finir :
http://www.pensee-unique.fr
http://etudescaribeennes.revues.org/document273.html
Rédigé par : fred972 | 03 décembre 2009 à 13h15
Un peu d'humour
http://pouruneecolelibre.blogspot.com/2009/12/lassistant-informatique-du-rechauffiste.html
Rédigé par : Pour une école libre | 03 décembre 2009 à 16h58
À Daniel :
« Pour en revenir au cas du climat, je pense qu'on pourrait (sous l'hypothèse que le climat de la terre se réchauffe en raison des rejets de CO2 par l'homme) faire beaucoup mieux avec de la coercition étatique qu'en laissant aller le libre marché. »
« ... faire beaucoup mieux avec la coercition étatique ». Hum... Ici, j'ai comme un doute...
Expliquez-moi comment des gouvernements souvent incapables d'entretenir convenablement les routes, de réduire les listes d'attente dans les hôpitaux, d'assurer la sécurité publique ou d'apprendre à écrire aux écoliers pourraient prétendre « sauver la planète » ? Gros programme...
Les gouvernements sont tout juste capables de se gérer eux-mêmes (je suis indulgent !), et ils auraient la capacité de comprendre et de gérer un système aussi complexe que le climat ? C'est franchement burlesque...
Quand il faudra travailler jusqu'à 75 ans parce que les coffres de l'état tellement visionnaire (j'ironise !) seront vides et qu'il y aura partout de graves pénuries de main d'oeuvre, vous vous soucierez bien peu du pergélisol et des ours polaires... D'ailleurs, le problème du CO2 risque fort de se régler tout seul, à moyen terme, puisque dans quinze ou vingt ans le vieillissement contraindra une bonne partie de la population à utiliser bien malgré elle le transport en commun...
Rédigé par : B. Vallée | 03 décembre 2009 à 20h38
"Je suis tout à fait d'accord avec vous que dans certaines situations de crise et de panique, il soit NÉCESSAIRE d'imposer des règles très strictes de comportement, y compris par la force. Mais justement, dans l'exemple que vous donnez, il s'agit d'un endroit PRIVÉ où je décide d'aller et de me soumettre volontairement aux règles imposées par le propriétaire."
À mon avis le fait que le lieu soit privé ou publique ne change rien à la nécessité d'agir. Cette dernière est liée à la situation et non au droit de propriété. La seule différence est morale.
"Êtes-vous d'accord ou non pour dire que si on suit votre logique de théorie des jeux appliquée à la problématique du réchauffement, on doit nécessairement déboucher sur un gouvernement mondial?"
C'est une bonne question. Je pense que oui ou au moins un accord international qui prévoit des sanctions en cas de non respect de l'accord. C'est la seule façon de rendre stable ce point d'équilibre.
"Si oui, ne voyez-vous pas que d'autres règles entrent alors en jeu qui mènent vraisemblablement à une tyrannie planétaire?"
Non, je vois pas. Faudrait m'expliquer.
"La solution au problème viendrait de l'initiative individuelle...Les compagnies publiciseraient leurs produits verts. Les individus feraient de même... "
Ça c'est l'idée la plus difficile à avaler que j'ai vu sur ce blogue depuis que j'y viens. Qui croit vraiment à ça, même chez ceux qui se disent libertariens?
Rédigé par : Daniel | 03 décembre 2009 à 21h11
@Pierre-Yves,
>> Vous êtes pour la dictature, je crois qu'on ne peut plus en douter après avoir lu ceci
Je suis pour un Etat minimum, un Etat gendarme comme un certain nombre de libéraux (les minarchistes en jargon maison).
Et donc, quand des gens portent atteinte aux autres, à leur environnement, la qualité de l'air qu'ils respirent, de l'eau qu'ils boivent, etc... je pense que c'est à cet Etat minimum, à cet Etat gendarme d'intervenir.
Mais je peux me tromper bien sur.
Rédigé par : Christophe VINCENT | 04 décembre 2009 à 04h55
QUESTION:
Notre planète serait-elle plus 'en santé', si nous vivions dans un véritable libre marché?
Batince, j'avoue que dans le contexte actuel, où il ne reste pratiquement plus rien du libre marché, c'est peut-être difficile pour le commun des mortels (qui ne vit pas comme un moine -donc beaucoup plus impérméable à pratiquement toute la propagande), de concevoir les effets bénéfiques obtenus par l'entremise des mécanismes normaux ou 'naturels' d'un véritable libre marché. Ce que proposent les libertariens -pour tous (y compris pour notre chère 'mère-terre'), est donc très mal perçu et je peux comprendre ça.
Mais s.v.p., -pendant seulement quelques minutes- oubliez vos conceptions et croyances habituelles (qui concernent la démonisation quasi systématique, entourant le 'libre marché'), et essayez de répondre à ceci:
(Je vais commencer avec une question, 'dédiée' à ceux qui CROIENT que le véritable libre marché est 'l'ennemi' #1 de l'environnement)
Êtes-vous capables d'entrevoir la possibilité que nous ne sommes plus dans un libre marché et ce, depuis longtemps (et presque dans tous les domaines) ?
Je vais prendre un exemple très simple pour que tous comprennent (y compris la gauche et les autres collectivistes):
Les Rockfeller de ce monde (qui ressemblent pas mal à James Taggart: voir http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_characters_in_Atlas_Shrugged#James_Taggart ), ne pourraient PAS exister dans un monde où la fausse monnaie et des gouvernements interventionnistes n'existent pas.
Pour ceux qui ne connaissent pas cette partie de notre histoire réelle, et avant de me traiter de conspirationniste ou de m'afflubler d'une autre insulte de ce genre, je vous demande d'aller vérifier TOUS ces FAITS...
[Je dis ça, car -face à trop de faits qui sont *cruciaux* pour notre avenir- nos médias conditionnent les gens émotifs, à RÉAGIR de cette façon...]
Fait # 1 :
Les Rockefeller -à la fin du 19e siècle- sont surtout devenus puissants, GRÂCE à l'argent des banquiers Londoniens (qui eux, utilisaient déjà la monnaie inventée à partir de rien depuis 1696!). Ensuite, avec cet argent, ils ont pu s'acheter des/les politiciens de Washington, pour établir les bases de leur empire.
Fait # 2 :
Création de la 3e banque centrale américaine en 1913. Les Rockfeller sont -en grande partie- derrière cette arnaque qui allait changer le cours de l'histoire moderne...
Ce n'est pas une coicidence si aujourd'hui- il y a un mouvement 'réactionnaires'(sic) aux États-Unis, qui réclame rien de moi que l'abolition de l'amendement constitutionnel # 16 ( http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9serve_f%C3%A9d%C3%A9rale_des_%C3%89tats-Unis ). Amendement ayant permis à quelques personnes, d'obtenir un pouvoir quasi infini... sur le reste d'entre nous (au niveau terrestre, en tout cas).
Fait # 3 :
Le développement de l'auto électrique fut arrêté -en grande partie- par le lobby du pétrole (eh oui, il y a encore beaucoup, beaucoup, beaucoup de Rockfeller derrière ça!)
Fait # 4 :
Les lobbys pharmaceutiques et pétro-chimiques (et pas uniquement ces 2 là), ont tout fait pour 'tuer' -par Washington et par la propagande médiatique et universitaire- l'existence légale (et même les bases scientifiques solides et reconnues, à cette l'époque) de leurs compétiteurs (l'industrie du chanvre, des apoticaires, etc), plus rentables et -comme par 'hasard'- ces industries étaient aussi ce que nous appelons aujourd'hui, des industries vertes (pour la plupart, en tout cas). Est-ce que ceux qui se considèrent comme des 'verts' commencent à réaliser quelque chose ? Ou vous vous foutez des FAITS ? C'est uniquement vos réactions face au PSEUDO libre marché qui vous guident?
Toujours en simplifiant à l'extrème (mais ça reste quand même des faits), et comme dans le livre ATLAS SHRUGGED, nous pouvons constater que ces 'puissants' ont entièrement détruit plusieurs industries (et plusieurs INVENTIONS 'révolutionnaires' pour cette époque et même encore pour aujourd'hui !); NON PAS par les mécanismes d'un libre marché optimal... mais par du lobbying à Washington (i.e. par des lois), par de la propagande négative dénigrant leurs compétiteurs et par de l'argent inventé à partir de rien (oui, tous y avaient accès à cet argent fiduciaire, mais eux, ils étaient parmi le cartel des banques privées formant la FED. Cela change entièrement la donne !).
Etc.
Cela n'est qu'UN exemple.
Et je n'ai jamais RIEN lu -de sérieux- qui contredisait ces faits (et je lis en s-a-c-r-a-m-o-u-i-l-l-e !)
C'est depuis le début de l'ère industrielle et de ce que nous appelons -à tort, à mon avis- l'ère des 'lumières et de la raison' (fausse monnaie = raison? Mon oeil!) et Oh!, coincidence?, depuis que la banque centrale d'Angleterre a commencé à utiliser la fausse monnaie (à partir de 1696, plus exactement) et depuis qu'un cartel de banquiers 'privés' a eu la chance(?) légale d'emettre cette même monnaie factice; que nous avons vu naître une industrialisation rapide, très polluante et très inégalitaire !
Et j'espère que personne va venir m'accuser d'être contre le progrès ou contre les riches (ou la richesse). De un, ce n'est pas du tout le sens de mon propos et de deux, nous aurions pu arriver au même niveau de développement technologique (et même le surpasser, si vous y réfléchissez bien et tenez compte de mon exemple des Rockfeller), et ce, sans cette fausse monnaie de m**de et sans la possibilité pour quelques puissants de contrôler les législateurs. (encore une fois: c'est exactement comme cela que ça se déroule dans le livre d'Ayn Rand !)
C'EST LA MONNAIE-DETTE (97% de l'argent qui circule dans le monde, est de la dette ou 100% fictif), ET LES LOIS QUI FAVORISENT LA DESTRUCTION DU LIBRE MARCHÉ... QUI CAUSENT -à terme- 98-99% DE LA POLLUTION, DE LA MALNUTRITION, 99% DES INÉGALITÉS ÉCONOMIQUES, DES FOLIES DES FMI DE CE MONDE, etc, etc, etc.
Et si vous pensez que j'ai tort (ou que j'exagère), apportez-moi des faits et des arguments logiques... mais cessez de répéter -comme des perroquets inconscients- tout ce qui se dit dans les médias et dans trop d'universités...
p.s.
L'inspiration d'Ayn Rand (auteure de: Atlas Shrugged), provient-elle uniquement de son imagination fertile, ou s'est-elle servie de certains (plusieurs?) faits ci-dessus ?
Ah!, oubliez tout ça, je dis vraiment n'importe quoi... c'est moi qui déraille...
;-(
Rédigé par : Sébas | 05 décembre 2009 à 03h20
Avec le respect que je peux avoir avec Champ-Libre, je ne suis pas du tout d'accord avec l'opinion de Christophe Vincent. Serions-nous dans l'ambiguité de la mouvance du "minarchisme", de sa limite à fixer dans sa notion qu'il a de l'Etat?
Pour info: page Q d'environnement de "Lumières et Liberté", réactualisée
http://www.lumieres-et-liberte.org/pages/Q_dENVIRONNEMENT-2019006.html
Bien librement
AL'1
Rédigé par : alan de Bx | 05 décembre 2009 à 10h07
Bonjour Alain,
Pour ceux qui ne le sauraient pas (et qui aimeraient néanmoins suivre), Le Champ Libre = Christophe VINCENT
Tu ne semble pas être d'accord sur le fait qu'un Etat minimum, qu'un Etat gendarme puisse intervenir dans le domaine de l'environnement.
Pourquoi pas.
Mais comment fais tu si ton voisin a décidé qu'il se chaufferait en faisant bruler de vieux pneus (qu'il a eu pas cher) et qu'il t'empuanti voire t'empoisonne toi et ta famille par la même occasion ?
C'est un atteinte à ta personne, à ta propriété.
L'Etat minimum, l'Etat gendarme doit alors (à mon avis) intervenir pour dire à ton voisin qu'il n'a pas le droit de bruler de vieux pneus pour se chauffer (sauf à faire en sorte qu'il n'y ait aucune conséquence pour toi et ta famille bien sur).
Quelle est ta solution si tu ne veux pas que l'Etat minimum, l'Etat gendarme intervienne dans ce cas ?
Cordialement,
Rédigé par : Christophe VINCENT | 05 décembre 2009 à 10h55
@ Christophe VINCENT:
Dans un véritable libre marché, les pneus polluants n'existeraient pas.
C'est la toute simple réalité... et c'est assez facilement démontrable (à ceux qui sont capables de réfléchir en-dehors des paradigmes 'admis').
p.s.
Mon message du 5 décembre 2009 (à 03h20), était pour VOUS (et les Daniel de ce monde!).
Rédigé par : Sébas | 05 décembre 2009 à 13h07
»Qui ici connaît l'histoire concernant les inventions -'disparues'- de Tesla... et surtout VOLÉES et/ou RÉCUPÉRÉES par Edison (un vrai imposteur !)
Si vous avez lu Atlas Shrugged, ces inventions se comparent à l'invention 'révolutionnaire' qui fut détruite dans l'usine de la 'Twentieth Century Motor Company'...
Oui la fiction dépasse vraiment la réalité...
Il faut cesser de croire l'histoire 'officielle'... et lire et encore lire. L'histoire est écrite par les imposteurs, les sanguinaires, les menteurs, les voleurs, etc. En tout cas, PAS par les vrais génies, les penseurs, les inventeurs, les philosophes, etc.
Rédigé par : Sébas | 05 décembre 2009 à 13h17
Eh bien! eh bien!, allez-vous vous dire que ce suit est une "coïncidence"?... ou qu'une "conspiration de cinglés"... OU est-ce la suite de ce que je décris dans mon message de 3:20 am ?
***
"Tout aussi révélateur est le fait que, selon le magazine Forbes, les « 14 personnes les plus riches du monde », qui ne sont pas les moins étrangères à l’économie de casino que nous subissons aujourd’hui, se sont déjà réunies le 5 mai de cette année chez le président de l’université privée Rockefeller. Pour Bill Gates, Warren Buffett, Michael Bloomberg, George Soros, Peter Petersen, David Rockefeller Jr. et d’autres participants à ce cénacle, la croissance démographique représente assurément la pire menace environnementale, sociale et industrielle de notre époque."
Le texte COMPLET ICI:
Par Helga Zepp LaRouche
www.solidariteetprogres.org
***
Quand allez-vous recommencer à RÉFLÉCHIR... et faire tous les liens nécessaires pour comprendre l'entière réalité ?
Est-ce votre peur de l'avenir (entretenue par les illusionnistes d'Hollywood -qui n'arrêtent pas de produire des films "eco-catastrophistes"), ou votre haine irrationnelle du libre marché qui vont guider vos réflexions... ou est-ce la RÉALITÉ et les FAITS ?
***
Autre FAIT:
Jean Ziegler, un GOUROU vert de la FAO, nous apprend que nous bénéficions actuellement « d’une production agricole mondiale pouvant nourrir 12 milliards d’individus »
La terre peut FACILEMENT contenir 12 000 000 000 d'êtres humains... si seulement nous revenons à un véritable libre marché.
Autre FAIT:
SELON TOUTES LES PROJECTIONS SERIEUSES ET RATIONNELLES, ce qui attend l'humanité -d'ici quelques décennies seulement- ce n'est même plus une surpoplation, c'est le vieillissement accéléré de -presque- toutes les populations...
SVP, faites des recherhes basées sur la RÉALITÉ, et non pas basées sur des films d'Hollywood ou de Al Gore...
Rédigé par : Sébas | 05 décembre 2009 à 13h38
@Vincent: Si tu avais répondu déjà à ma question sur le minarchisme que je suis par ailleurs proche, tu aurais sans doute ta réponse.
Il y a beaucoup de confusion,et, souvent une ambiguïté chez cette mouvance libérale qui restent avant tout pour les anarcap.des "étatistes au demeurant certes minimalistes, car un Etat même libéral est un oxymore.
Outre ce que peut commenter Sébas. au sujet de ton exemple de pneu (merci Sébas). Je ne vois pas en quoi la science de l'écologie et ses dérivés (et non les déviances actuelles)puissent faire parti d'un Etat même régalien sans vouloir rentrer dans la définition de ce terme que chacun d'entre-nous libéraux, connaissent. La ou l'Etat pourrait intervenir concernerait le respect de la loi, la même pour tous soit, mais penses tu nécessaire de faire intervenir une police d'Etat, alors qu'en tant qu'individu,et entre individus la responsabilité est sensée être présente, qu'au pire sous une forme d'association d'individu solidaire, voire s'il faut d'une entité privée, s'il y a litige probable, qu'il puisse se résoudre sans aucune coercition. Dans ce cadre comme dans bien d'autres il n'est pas nécessaire que l'Etat soit présent, sinon donc que l'individu soit dans sa fonction, celle de respecter la loi. je ne rentre pas dans le cadre d'agression ou le port d'arme pourrait être une nécessité dissuasive (un autre débat, ou moi-même je reste circonspect)
Rédigé par : alan de Bx | 05 décembre 2009 à 16h32
Dans une société vieillissante où l'état s'emploie à nous protéger de tout (y compris de nous-mêmes !) et où l'action politique se résume à abolir les risques de la vie, il n'y a plus grand-chose pour inspirer la peur. Alors, pour exciter un peu les secteurs de la société où l'on s'ennuie le plus, c'est-à-dire les employés du secteur public, les (trop) nombreux étudiants prolongés, les lecteurs des soi-disant « grands quotidiens » (style la Presse) et l'innombrable cohorte des retraités, les gouvernements ont inventé un péril qui leur permettraient de se donner le beau rôle : les changements climatiques !
Pour cela, il a suffi d'un brin de sensationnalisme apocalyptique (alimenté par le show bizness et les médias !), d'un flot continu de statistiques aussi alarmantes qu'invérifiables dans le quotidien et, surtout, de l'intervention de quelques « experts » chargés de s'appesantir périodiquement sur l'urgence de la situation ! Et ça donne des blogues remplis de sottises pseudo-savantes et culpabilisantes comme celui de madame Borde ! Ça fait combien de temps, déjà, que « nous avons dix ans pour réagir avant qu'il ne soit trop tard » ? La première fois que j'ai entendu ça, c'était... à la fin des années 1970 !
Car il faut créer un sentiment d'urgence, bien sûr ! La banquise fond, les ours polaires vont disparaître, la malaria, les abeilles tueuses, les crocodiles et les méga-tornades s'en viennent au Québec, bou, bou ! Dieu qu'on a peur ! Et ça permet, comme il se doit, aux gouvernements de pratiquer leur activité favorite : réglementer !
L'aura quasi-mystique dont on entoure maintenant des sciences aussi pointues que la glaciologie et la climatologie a quelque chose de très, très bizarre... Comment peut-on sérieusement évoquer un concept aussi flou que la « santé » de la planète ? Les scientifiques seraient-ils devenus une sorte de clergé ? Voilà des questions amusantes à se poser !
Rédigé par : B. Vallée | 06 décembre 2009 à 18h42
''L'aura quasi-mystique dont on entoure maintenant des sciences aussi pointues que la glaciologie et la climatologie a quelque chose de très, très bizarre... Comment peut-on sérieusement évoquer un concept aussi flou que la « santé » de la planète ? Les scientifiques seraient-ils devenus une sorte de clergé ? Voilà des questions amusantes à se poser !''
En tant qu'une personne qui aime en lire sur la science, cela me fait sourire de voir qu'un concept aussi complexe et non-consensuel que la climatologie puisse faire d'un si grand consensus comme par magie.
Rédigé par : Mathieu NV | 06 décembre 2009 à 19h55
@B.Vallée:
Les "changements climatiques" (remarquez à la fois le flou et l'insignifiance sémantique de l'affaire, tant il est vrai que le propre du climat, c'est de changer) évoquent chez l'humain des peurs aussi vagues qu'ancestrales ou se mèle en fondu-enchaîné les souvenirs de désastres, d'inondation, de glaciations, de cyclones, bref de forces incommensurables contre lesquelles seule la religion et la superstition peuvent, dans l'esprit apeuré du commun des mortels, être efficaces.
On s'amuse des habitants de Java et Sumatra faisant des offrandes au esprits du volcan, Mérapi ou Krakatoa, pour les convaincres de ne pas entre en éruption; on sourit à écouter un prêtre hindouiste vous expliquer le plus sérieusement du monde qu'en 1963, le choix d'une mauvaise date pour une cérémonie religieuse a été la cause directe d'un écoulement pyroclastique meurtrier.
Mais dans le fond, les grand prêtres de la religion climatique ne sont pas différents et utilisent les mêmes leviers psychologiques. Il y'aurait une analyse fascinante à mener sur les parallèle entre réchauffisme et les religions animistes primitives.
Rédigé par : Pierre-Yves | 06 décembre 2009 à 20h11
@Pierre-Yves:
Et encore, je trouve que les ressemblances viennent d'avantage auprès des religions dites totalitaires (comme le Christianisme, l'Islam ou l'Hindouisme ou même le Bouddhisme dans certains états ou périodes de l'histoire) car le mouvement de la religion climatique se sert de l'état comme instrument pour catalyser son idéologie même si cela est rationnel ou non.
En fait, le fait que la religion climatique est devenu un dogme qui est non-questionnable avec le temps, me fait dire que cela a toutes les facettes d'une religion qui est TRÈS bien organisée!
Mais enfin, on dit même que la culte du Canadien a les caractéristiques d'une religion, donc la religion climatique l'est de manière certaine!
Rédigé par : Mathieu NV | 06 décembre 2009 à 21h27
Vous avez écouté Desautels cet après-midi ?
Je viens d'envoyer ceci à la SRC :
Hallucinant !
Je viens d'écouter votre historien « psychologue » des sciences, Yves Gingras, parler des sceptiques dans le domaine du climat.
http://www.radio-canada.ca/audio-video/#urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2009/CBF/Desautels200912081732.asx&pos=0
(à partir de 6 minutes)
Je n'ai jamais rien entendu d'aussi grossièrement caricatural. Le Climategate « le nom fait peur », alors que les réchauffistes eux n'essaient pas de faire peur, nôôn !
Aucun sceptique qui serait un climatologue ? Votre « expert » ne fait qu'afficher son ignorance ridicule. A-t-il jamais entendu parler de Richard Lindzen est un spécialiste de l'atmosphère, titulaire de la chaire Alfred Sloan de météorologie au MIT ? Il ferait bien de lire Lindzen et Choi (2009) sur les relevés des satellites ERBE/CERES.
A-t-il jamais entendu parler de John R. Christy, climatologue américain ? Il enseigne à l'université d'Alabama est directeur du Centre des sciences de la Terre. Tim Ball de Winnipeg ?
Ils sont des sceptiques -- car vous n'avez pas défini vos termes pas plus que votre comique invité -- dans le sens où ils ne croient pas que le doublement du CO2 ait des conséquences catastrophiques (à cause de la rétroaction négative *observée*) et que l'on puisse y faire grand-chose sans conséquence catastrophiques sur le développement de toutes les sociétés.
Les sceptiques seraient à la solde des lobbies et ce serait prouvé! Pour tous ? J'en doute très fort (allez sur Youtube et regardez Lindzen ou Christy répondre à ces calomnies). Et votre psychologue d'opérette ose prétendre que les sceptiques font un tropisme de la théorie du complot ? La paille et la poutre... [J'ai oublié de dire que les réchauffistes recoivent eux de l'argent de l'industrie de l'énergie...]
M. Gingras affirme un peu plus tard que CRU n'est pas important, il y aurait des centaines de centres similaires. C'est faux, il n'existe que quatre sources de données climatiques mondiales (CRU, GISS, UAH, et RSS. Que connaît ce monsieur ?
Enfin, rien ne dit que les courriels et les *données et programmes*du CRU aient été volés plutôt que divulgués par un employé mécontent. Vous n'avez pas parlé des données et programmes, étrange. Quant aux courriels il s'agit de bien plus que le « masquer le déclin » de Phil Jones, il y a visiblement collusion pour éviter toute transparence malgré les demandes d'accès à l'information, volonté de destruction de données (AR4), scepticisme interne (Kevin Trenbert admet que les *modèles* ne peuvent pas expliquer le manque de réchauffement récent *observé* CERES), pression pour évincer les directeurs de revue qui ne pensent pas comme le groupe du CRU,etc.
Renseignez vous, ne désinformez pas les gens !
Bref, un reportage LAMENTABLE. Très radiocanadien, très « élite » québécoise. Je suis consternée.
Allez, je vous laisse sur un grand bêlement qui me paraît la plus apte des salutations,
Beêêêêêêeêêêêêh !
Fr
---
P. S. Invitez des experts et faites parler des sceptiques la prochaine fois. Oui, la base du professionnalisme ! Et au fait j'aimerais qu'on fasse une étude sur le coût des promesses du gouvernement du Québec de réduire de 20 % les émissions de gaz à effets de serre par rapport à 1990. Rien entendu. J'aimerais le savoir, comme gageons-le beaucoup de Québécois.
Rédigé par : Françoise D. | 08 décembre 2009 à 19h52
J'ai oublié de dire messieurs les sceptiques que vous êtes du même acabit que les créationnistes pour l'unique expert des Sciences invité chez Desautels.
Êtes-vous même des gens rationnels ?
Rédigé par : Françoise D. | 08 décembre 2009 à 20h14
Eh bien eh bien, si nous nous fions aux résultants de ce sondage, les individus et/ou les peuples ne sont pas si cons que ça:
Extrait:
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"Less than half of those surveyed, or 47 per cent, said they were prepared to make personal lifestyle changes to reduce carbon emissions, down from 58 per cent last year.
Only 37 per cent said they were willing to spend "extra time" on the effort, an eight-point drop.
And only one in five respondents - or 20 per cent - said they'd spend extra money to reduce climate change. That's down from 28 per cent a year ago.
The Canadian results, from a poll of 1,000 respondents conducted in September, were virtually identical to the overall figures. There are no comparative figures for Canada because Canadians weren't included in the global study in 2007.
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Texte complet:
http://www.canada.com/topics/news/story.html?id=f0a1687c-decd-4c72-9d0e-7e6dd92d4ebe
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Dans CE dossier, comme dans tant d'autres, nous constatons que les illusionnistes médiatiques nous font toujours croire que les gens qui contestent la propagande médiatique sont minoritaires et blablabla... alors que la réalité est toujours ailleurs.
Est-ce que les autoritaires sociaux ou les collectivistes ou ceux qui méprisent les peuples, vont finir par admettre qu'ils font fausse route et ce, dans presque (?) tous les domaines qui touchent nos vies de près ?
En voyant ces résultats et les résultats d'innombrables autres sondages dans d'autres domaines, qui peut être logiquement contre la démocratie directe ?
Qui peut encore dire que les "peuples sont trop cons pour avoir leur PLEINE destiné en main" ?
Donnez-moi UNE seule raison logique d'avoir peur que la démocratie directe se répande partout...
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Et un texte de Jacques Brassard:
Extrait:
"J'ouvre une paranthèse sur la procédure référendaire d'initiative populaire. Ça n'existe pas chez nous. Au Québec, seule l'Assemblée Nationale, sur proposition du Gouvernement, peut déclencher un référendum. À l'occasion de certains débats sur le démocratie québécoise, certains intervenants ont déjà proposé de rendre possible, comme en Suisse et dans plusieurs États américains, le référendum d'initiative populaire. Le déclencheur pourrait être, par exemple, une pétition comportant un nombre déterminé de signatures. Je dois avouer que je n'étais pas, à l'époque, très chaud pour aller en ce sens. Or, je vous annonce que j'ai changé d'avis. Le Québec devrait adopter une pareille procédure. «Les Suisses nous démontrent, écrit Marc Lebuis dans son excellent site, Point de Bascule, quelque chose que les Québécois pourraient faire pour contrer leur déconnexion ave le leadership politique, institutionnel et académique du Québec: réclamer le droit de tenir des référendums de façon à retirer des mains de nos « décideurs » le pouvoir de prendre des décisions majeures affectant gravement le destin du Québec. Tout cela ne concerne pas uniquement l'islamisme en tant que tel, mais aussi la réforme de l'éducation, le cours Éthique et Culture religieuse, les politiques d'immigration et le principe même des accommodements.» D'après vous, les résultats seraient-ils semblables à ceux du référendum suisse sur les minarets? Personnellement, j'en suis convaincu. Et je suis aussi certain que la réaction de nos zélites bien-pensantes, multiculturalistes, intello-progressistes, prêcheuses du « vivre-ensemble » aplat-ventriste, seraient la même que celle des oligarchies européennes servilement islamophiles et hargneusement christianophobe: une indignation pleine de mépris à l'égard du peuple jugé ignare, intolérant et raciste. Ce divorce entre les zélites et le peuple est un phénomène très répandu en Occident. "
Texte complet:
http://blogjacquesbrassard.blogspot.com/2009/12/chapeau-les-suisses.html
Rédigé par : Sébas | 10 décembre 2009 à 00h04
Autre chose de très 'amusant':
"De plus, ce clown de Suzuki a déjà exigé (oui, oui, monsieur donne des ordres, maintenant!) que les Canadiens habitent dans des tours d’habitation, tout en partageant leurs appareils électroménagers et en vivant, en quelques sortes, comme des fourmis. C’est vraiment drôle, voire même ironique, de voir un environnementeur demander à des êtres humains de quitter la nature pour habiter dans une caverne de béton «écologique»!
Notons, au passage, que Suzuki s’est payé une immense propriété sur les Îles de la Reine Charlotte, en Colombie-Britannique, là où il ne peut se rendre qu’en utilisant des moyens de transport polluants, comme les bateaux de croisière et les avions!
Que dire de plus? Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais!"
Trouvé ici:
http://lequebecdedemain.blogspot.com/2009/12/la-monarchie-britannique-associee-paul.html
p.s.
Serait-il pertinent d'établir des liens entre le genre de vies que mènent les GOUROUS VERTS et leurs discours... et ce, pas de façon mesquine, mais seulement pour démontrer qu'ils ne croient même pas aux causes qu'ils défendent.
Est-ce que l'on se rendrait compte que "leurs bottines NE suivent PAS leurs babines" ?
Rédigé par : Sébas | 10 décembre 2009 à 00h16