par Carl-Stéphane Huot
En décembre dernier, les gouvernements de la planète se sont donné rendez-vous au Danemark pour essayer de réduire les émissions de GES et surtout de CO2. D’un côté, les pays riches, s’ils étaient prêts à aider monétairement et techniquement les pays pauvres, n’étaient pas prêts à y sacrifier la moindre parcelle de leur niveau de vie. De l’autre, les pays pauvres désiraient poursuivre leur croissance et éviter toute entrave à l’élévation de leur niveau de vie. Mais tous, ou presque, cherchaient à sauver la face devant leur population et à faire porter l’odieux de l’inévitable échec sur quelqu’un d’autre. Cette fois, c’est le Canada qui a écopé du titre de «fossile de l’année».
Le Québec s’y est par contre attiré des louanges, par ses faibles émissions dues davantage à plusieurs facteurs qui sont absents ailleurs, qu’à une improbable prescience de l’environnement à un moment ou personne n’en parlait.
Premièrement, nous disposons d’importantes ressources hydroélectriques qui limitent l’utilisation de combustibles fossiles. Deuxièmement, nous n’avons qu’une faible population, ce qui permet de ne pas épuiser les dites ressources. Troisièmement, nous disposons de lobbies très puissants qui veillent à ce que leurs quelques centaines de milliers de membres s’approprient («démocratiquement» pourrait-on dire) l’essentiel de la richesse créée, soit directement par les taxes, soit indirectement par de nombreux règlements, ce qui limite à long terme la croissance et par ricochet la hausse des émissions de CO2. Incidemment, malgré tous les «efforts» faits ces dernières années, les émissions de CO2 au Québec ont progressé au même rythme que l’économie, une fois dégonflée de l’inflation.
Les promoteurs de technologies permettant des économies d’énergie oublient généralement de prendre en compte le fait que l’énergie économisée ici sera dépensée ailleurs sous une autre forme. Ainsi, la chaleur dissipée dans les résidences par les appareils électroménagers que l’on s’efforce de rendre aussi économes que possible sert normalement à diminuer la consommation d’énergie par les appareils de chauffage en hiver et sont sensiblement moins utilisés en été, ce qui réduit à presque rien le gain réel. La multiplication des transports par autobus ne sera pas nécessairement une panacée, puisqu’elle entraînera une multiplication des autobus fonctionnant malgré le peu de passagers. Et on pourrait multiplier les exemples.
Le Québec s’y est par contre attiré des louanges, par ses faibles émissions dues davantage à plusieurs facteurs qui sont absents ailleurs, qu’à une improbable prescience de l’environnement à un moment ou personne n’en parlait.
Premièrement, nous disposons d’importantes ressources hydroélectriques qui limitent l’utilisation de combustibles fossiles. Deuxièmement, nous n’avons qu’une faible population, ce qui permet de ne pas épuiser les dites ressources. Troisièmement, nous disposons de lobbies très puissants qui veillent à ce que leurs quelques centaines de milliers de membres s’approprient («démocratiquement» pourrait-on dire) l’essentiel de la richesse créée, soit directement par les taxes, soit indirectement par de nombreux règlements, ce qui limite à long terme la croissance et par ricochet la hausse des émissions de CO2. Incidemment, malgré tous les «efforts» faits ces dernières années, les émissions de CO2 au Québec ont progressé au même rythme que l’économie, une fois dégonflée de l’inflation.
Les promoteurs de technologies permettant des économies d’énergie oublient généralement de prendre en compte le fait que l’énergie économisée ici sera dépensée ailleurs sous une autre forme. Ainsi, la chaleur dissipée dans les résidences par les appareils électroménagers que l’on s’efforce de rendre aussi économes que possible sert normalement à diminuer la consommation d’énergie par les appareils de chauffage en hiver et sont sensiblement moins utilisés en été, ce qui réduit à presque rien le gain réel. La multiplication des transports par autobus ne sera pas nécessairement une panacée, puisqu’elle entraînera une multiplication des autobus fonctionnant malgré le peu de passagers. Et on pourrait multiplier les exemples.
Les techniques proposées par les environnementalistes comme alternatives «vertes» à la production d’énergie par les combustibles ont toutes comme points faibles une importante fluctuation de leur production dans le temps, en plus de ne générer que de très faibles quantités d’énergie, bien loin de ce qui est nécessaire au maintien de notre niveau de vie actuel.
Même en multipliant les installations, aucune compagnie d’électricité ne peut s’en servir en première ligne pour assurer les besoins de la population, parce que la corrélation de production entre les différents sites les empêche d’assurer en continu même 1% de la puissance installée. Ces entreprises doivent donc doubler systématiquement ces énergies vertes de centrales hydroélectriques ou à combustible, ce qui rend les alternatives vertes ridicules(1).
Ainsi, il existe un programme qui permet de former de nombreuses jeunes femmes en Inde et ailleurs dans le Tiers-monde à l’installation et à l’entretien des panneaux solaires, à un coût que je ne suis pas parvenu à déterminer. Entre 1984 et 2009, ce programme n’a permis d’installer que 750kW d’électricité, ce qui, compte tenu des différents rendements, ne fournit qu’une énergie suffisante pour alimenter 80 maisons au Québec, ou un peu plus du double sans les besoins en chauffage, n’entraînant au mieux qu’une réduction de quelques milliers de tonnes de CO2 par an.
Enfin, notons qu’en vertu du principe qui veut que l’économie soit ultimement un échange entre ressources, le fait que ces techniques de production ou d’économie coûtent très cher réduit pratiquement à néant tout avantage dans la production de GES, puisque la production d’autres biens et services nécessaires pour rembourser ces techniques produira suffisamment de CO2 pour contrebalancer tout gain par la technologie elle-même(2).
Ainsi, un projet de condos baptisé la Cité Verte doit voir le jour prochainement dans la région de Québec, à 350 000 $ pièce. À ce prix, une maison ordinaire de 200 000 $ sera encore plus écologique que ces condos, même si ceux-ci recyclaient tous leurs déchets et ne consommaient pas d’eau ni d’électricité. Il en va de même pour pratiquement toutes les techniques nées du fumeux concept de développement durable, qu’elles soient subventionnées ou non.
Si quelques petites astuces peuvent réduire de quelques points de pourcentage l’émission de gaz à effet de serre, on est loin de l’objectif de réduction de 80% d’émission, qui ne pourra être atteint qu’en réduisant de 80% notre niveau de vie. À l’échelle canadienne, cela implique de ramener les dépenses du ménage moyen à 75% de ce qu’un ménage assisté social reçoit, en plus d’assumer les autres dépenses actuellement payées par le gouvernement comme la santé, l’éducation et la police.
Au niveau mondial, pour répondre aux demandes des manifestants vus à Copenhague de justice climatique, il faudrait égaliser les revenus de chacun des habitants de la planète. Voyons ce que cela donne.
Le PIB mondial est actuellement de l’ordre de 60 000 milliards de dollars, soit 9000 $ par habitant. Réduire ce montant de 80% consisterait donc à le ramener à peu près à 1800 $ par habitant, c’est-à-dire au niveau du PIB par habitant d’Haïti, l’un des pays les plus désespérément pauvre de l’hémisphère occidental. Et cela, en présumant qu’il n’y ait ni les pertes ni les effets pervers habituels de la redistribution. Pour illustrer ce que ça signifierait pour nous, le gouvernement du Québec dépense actuellement 1600 $ par habitants en santé – ce qui ne couvre qu’une partie des médicaments – et 900 $ par habitant en éducation. Le ménage moyen dépense 7300 $ en nourriture et 10 000 $ en logement.
L’inaction climatique tue, criaient haut et fort les manifestants de Copenhague. Mais l’action climatique aussi va tuer si on agit vraiment dans ce sens, et beaucoup plus que tous les événements météorologiques pourront le faire, même s’ils étaient tous dus au réchauffement climatique.
La guerre est la poursuite de la politique par d’autres moyens, écrivait Clausewitz voici deux siècles. L’environnementalisme politique est la poursuite de la guerre au capitalisme par d’autre moyens, pourrais-je ajouter. Rien de bon pour l’humanité ne pourra sortir de cette idéologie, n’en déplaise à ses nombreux partisans.
Notes
1. Sans compter qu’il faut savoir où les installer: sous l’eau? Cela dérange les poissons. Sur l’eau? Les oiseaux marins sont dérangés, l’écoulement des glaces aussi. En ville? Cela ne cadre pas bien avec l’urbanisme ni avec le très solidaire principe NIMBY: Not In My Backyard! En campagne? Le paysage en souffre. À Saint-Éloigné? Cela risque de détruire quelques bouts de forêts uniques dans l’écosystème. Dans les airs? Les oiseaux, vous comprenez… Dans l’espace? Il y a la pollution, le risque de collision avec les satellites, sans compter que cela risque de nous retomber sur la tête un jour ou l’autre.
2. Ainsi, personnellement, je considère que l’achat d’un système individuel solaire ou éolien ne commencerait à être avantageux au point de vue écologique que s’il ne coûtait qu’environ 5 à 10% (tout compris) d’un système hydroélectrique ou à combustible, à puissance installée égale. On en est très loin, en partie parce que le coût par kW installé diminue presque comme la racine carrée de la puissance.
* Cet article a été publié le 15 janvier dernier dans le QL.
Même en multipliant les installations, aucune compagnie d’électricité ne peut s’en servir en première ligne pour assurer les besoins de la population, parce que la corrélation de production entre les différents sites les empêche d’assurer en continu même 1% de la puissance installée. Ces entreprises doivent donc doubler systématiquement ces énergies vertes de centrales hydroélectriques ou à combustible, ce qui rend les alternatives vertes ridicules(1).
Ainsi, il existe un programme qui permet de former de nombreuses jeunes femmes en Inde et ailleurs dans le Tiers-monde à l’installation et à l’entretien des panneaux solaires, à un coût que je ne suis pas parvenu à déterminer. Entre 1984 et 2009, ce programme n’a permis d’installer que 750kW d’électricité, ce qui, compte tenu des différents rendements, ne fournit qu’une énergie suffisante pour alimenter 80 maisons au Québec, ou un peu plus du double sans les besoins en chauffage, n’entraînant au mieux qu’une réduction de quelques milliers de tonnes de CO2 par an.
Enfin, notons qu’en vertu du principe qui veut que l’économie soit ultimement un échange entre ressources, le fait que ces techniques de production ou d’économie coûtent très cher réduit pratiquement à néant tout avantage dans la production de GES, puisque la production d’autres biens et services nécessaires pour rembourser ces techniques produira suffisamment de CO2 pour contrebalancer tout gain par la technologie elle-même(2).
Ainsi, un projet de condos baptisé la Cité Verte doit voir le jour prochainement dans la région de Québec, à 350 000 $ pièce. À ce prix, une maison ordinaire de 200 000 $ sera encore plus écologique que ces condos, même si ceux-ci recyclaient tous leurs déchets et ne consommaient pas d’eau ni d’électricité. Il en va de même pour pratiquement toutes les techniques nées du fumeux concept de développement durable, qu’elles soient subventionnées ou non.
Si quelques petites astuces peuvent réduire de quelques points de pourcentage l’émission de gaz à effet de serre, on est loin de l’objectif de réduction de 80% d’émission, qui ne pourra être atteint qu’en réduisant de 80% notre niveau de vie. À l’échelle canadienne, cela implique de ramener les dépenses du ménage moyen à 75% de ce qu’un ménage assisté social reçoit, en plus d’assumer les autres dépenses actuellement payées par le gouvernement comme la santé, l’éducation et la police.
Au niveau mondial, pour répondre aux demandes des manifestants vus à Copenhague de justice climatique, il faudrait égaliser les revenus de chacun des habitants de la planète. Voyons ce que cela donne.
Le PIB mondial est actuellement de l’ordre de 60 000 milliards de dollars, soit 9000 $ par habitant. Réduire ce montant de 80% consisterait donc à le ramener à peu près à 1800 $ par habitant, c’est-à-dire au niveau du PIB par habitant d’Haïti, l’un des pays les plus désespérément pauvre de l’hémisphère occidental. Et cela, en présumant qu’il n’y ait ni les pertes ni les effets pervers habituels de la redistribution. Pour illustrer ce que ça signifierait pour nous, le gouvernement du Québec dépense actuellement 1600 $ par habitants en santé – ce qui ne couvre qu’une partie des médicaments – et 900 $ par habitant en éducation. Le ménage moyen dépense 7300 $ en nourriture et 10 000 $ en logement.
L’inaction climatique tue, criaient haut et fort les manifestants de Copenhague. Mais l’action climatique aussi va tuer si on agit vraiment dans ce sens, et beaucoup plus que tous les événements météorologiques pourront le faire, même s’ils étaient tous dus au réchauffement climatique.
La guerre est la poursuite de la politique par d’autres moyens, écrivait Clausewitz voici deux siècles. L’environnementalisme politique est la poursuite de la guerre au capitalisme par d’autre moyens, pourrais-je ajouter. Rien de bon pour l’humanité ne pourra sortir de cette idéologie, n’en déplaise à ses nombreux partisans.
Notes
1. Sans compter qu’il faut savoir où les installer: sous l’eau? Cela dérange les poissons. Sur l’eau? Les oiseaux marins sont dérangés, l’écoulement des glaces aussi. En ville? Cela ne cadre pas bien avec l’urbanisme ni avec le très solidaire principe NIMBY: Not In My Backyard! En campagne? Le paysage en souffre. À Saint-Éloigné? Cela risque de détruire quelques bouts de forêts uniques dans l’écosystème. Dans les airs? Les oiseaux, vous comprenez… Dans l’espace? Il y a la pollution, le risque de collision avec les satellites, sans compter que cela risque de nous retomber sur la tête un jour ou l’autre.
2. Ainsi, personnellement, je considère que l’achat d’un système individuel solaire ou éolien ne commencerait à être avantageux au point de vue écologique que s’il ne coûtait qu’environ 5 à 10% (tout compris) d’un système hydroélectrique ou à combustible, à puissance installée égale. On en est très loin, en partie parce que le coût par kW installé diminue presque comme la racine carrée de la puissance.
* Cet article a été publié le 15 janvier dernier dans le QL.
Non seulement ces "énergies vertes" sont inutiles, mais la prémisse même du "réchauffement climatique provoqué par l'homme" est une fraude monumentale.
Rédigé par : GoldFinch | 18 janvier 2010 à 15h04
Carl-Stéphane, je souscris entièrement à ce que vous dites, y compris votre conclusion sur la finalité de guerre anti-capitaliste poursuivie par les écologistes. Le rouge et le vert sont bien associés là.
Juste une précision, je ne comprends pas bien le sens de votre phrase : "Ainsi, la chaleur dissipée dans les résidences par les appareils électroménagers que l’on s’efforce de rendre aussi économes que possible sert normalement à diminuer la consommation d’énergie par les appareils de chauffage en hiver et sont sensiblement moins utilisés en été, ce qui réduit à presque rien le gain réel".
Pouvez-vous m'éclairer ? A condition bien sûr de ne pas dégager trop de CO2 en le faisant ...
Rédigé par : Marianne | 19 janvier 2010 à 08h57
Parlant de propagande environnementaliste, allons lire notre Alberta-basher préféré, le pape du Bloc, Gilles Duceppe:
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-canadienne/201001/19/01-940733-paradis-devient-le-vendeur-des-sables-bitumineux-denonce-duceppe.php
Rédigé par : Tym Machine | 19 janvier 2010 à 13h11
@Tym Machine:
"Parlant de propagande environnementaliste, allons lire notre Alberta-basher préféré, le pape du Bloc, Gilles Duceppe"
Ce type est inquiétant, un leader fasciste en puissance.
Rédigé par : Pierre-Yves | 19 janvier 2010 à 14h04
@PY,
"Ce type est inquiétant, un leader fasciste en puissance."
Ce qui est rassurant c'est que ça ne risque pas d'arriver au Canada et que le Québec 100% indépendant sans le droit de véto du Canada n'est pas encore pour demain la veille.
Rédigé par : Tym Machine | 19 janvier 2010 à 15h48
À Marianne: Pour analyser correctement l'énergie utilisée dans une maison, il faut se donner un cadre. Ici, ce sera l'enveloppe de la maison: son toit, ses murs, son plancher. Selon le cas, cette enveloppe laissera passer l'énergie (la chaleur) vers l'intérieur (en été) ou vers l'extérieur (en hiver). Pour garder la température à peu près constante à l'intérieur, on utilisera un climatiseur en été et une source de chaleur (calorifère ou autre) en hiver. Cependant, une résidence a d'autres sources de chaleur possibles: le poêle, le réfrigérateur (mettre la main derrière pour le sentir...), les ampoules, même l'ordinateur dissipe de la chaleur. Du point de vue du chauffage, ces sources ne sont pas différentes du calorifère: elles contribuent toutes à réchauffer l'atmosphère. Si vous avez déjà fait la cuisine toute la journée, vous l'avez certainement senti par une hausse marquée de la température de la maison. Globalement donc, l'énergie qui est dissipée dans l'environnement par ces sources font en sorte de réduire d'autant le travail du calorifère. (Selon le cas, ces sources peuvent facilement fournir plusieurs dizaines de pourcent du chauffage total.) Donc, en hiver, si vous avez des ampoules ou un réfrigérateur plus efficace, cela ne sert à rien du point de vue énergétique: pour garder la température uniforme, le calorifère ne fera que travailler plus fort. En été, il y a un certain gain, mais comme on utilise moins le poêle et la télé, le gain réel est assez questionnable, compte tenu du coût souvent élevé de ces appareils verts. C'est ce qui explique aussi qu'une bonne partie du débat sur les économies d'énergie soit vain, bien que de boucher les fuites puisse assez souvent permettre d'économiser quelques dollars par ci par là. J'espère que cela répondra à votre question.
Rédigé par : Carl-Stéphane Huot | 20 janvier 2010 à 20h30
C'est bien beau tout ce que tu affirme. Surtout pour quelqu'un qui n'a qu'un diplôme de 1er cycle. Mais je voudrais savoir où sont tes sources? Car un texte sans sources ne vaut rien...
Rédigé par : unmecquitetrospastrop | 28 janvier 2010 à 15h59
@unmecquitetrospastrop
"Mais je voudrais savoir où sont tes sources?"
Vous avez besoin de sources pour comprendre le principe d'enceinte adiabatique? Les lois de la thermodynamique ont déja une couple de siècles mon cher (e.g. Carnot), vous trouverz tout ça dans une bonne encyclopédie.
Rédigé par : Pierre-Yves | 28 janvier 2010 à 17h59
Je ne voulais pas parler de son commentaire, mais plutôt de son texte.Je voudrais savoir où il a trouvé toutes ces infos.
Rédigé par : unmecquitetrospastrop | 29 janvier 2010 à 15h49
De manière vulgarisée, le problème avec un grand nombre de technologies dites vertes sont qu'elle ont un ratio qualité/prix qui est souvent pauvre.
Prenez par exemple une voiture hybride, or est-ce que quelqu'un avec une "conscience verte" qui conduit seul une voiture hybride sera nécessairement plus économe (ou ayant des habitudes qui sont considérés comme "meilleurs" pour l'environnement) que les gens qui sont trois ou quatre dans un voiture non-hybride?
En somme, il est de plus en plus évident que la mode verte devient un outil de marketing qui est franchement bien pensé à tort ou à raison. Il est évident que l'individu peut dépenser son argent où il le veut quitte à ce que cet outil de marketing devient souvent un quasi culte religieux pour certaines personnes, qui finit en fait par coûter pas mal cher pour ce même individu.
Comme j'ai entendu quelques fois, il faut souvent être riche pour être écolo.
Rédigé par : Mathieu NV | 29 janvier 2010 à 16h18
J'ai pour mon dire que si je consomme moins d'énergie, c'est seulement pour baisser ma facture énergétique en bout de ligne. Je chauffe juste le nécéssaire l'hiver:
-je suis toujours bien en coton ouatté et en culotte de jogging dans mon confort personnel, avec une couverture sur mon divan. J'ouvre les stores pour que la lumiere chauffe le dedans.
-Je conduis une hyunday accent et j'habite près de mon travail, le cout de mon essence s'élève a 40$ par 2-3 semaines.
-J'ai un support a linge à la place d'utiliser ma sécheuse.
Je peux dire que je n'ai aucunement l'impression de me priver, mes factures d'hydro sont très basses.
Je recycle, je ne fume pas. J'fais pas chauffé ma voiture 15 minutes avant d'aller embarquer dedans, je me met juste une épaisseur de plus.
Des petits comportements anodins, qui ne me nuisent aucunement, qui font en sorte que je ne consomme pas en épais. Que je ne mets pas plus d'argent dans les poches d'un monopole d'hydro-québec ( on pourrais presque dire de la taxe volontaire quand on surconsomme sans en avoir de besoin ). Ou encore dans un monopole pétrolier. Encore la l'été j'utilise mon vélo, pas pour l'environnement, pour ma santé personnelle.
Le problème réside dans les monopoles énergétique, et non dans les technologies au niveau de l'énergie.
Imaginez une automobile électrique autonome, qu'on rechargerait a l'aide de panneaux solaires. Pensez-vous que les monopoles voudraient de tsa?
Des maisons qui sont faite en photo voltaique qui feraient en sorte que ca te coute 20$ d'électricité par mois par année.
Toutes des choses possible, mais trop cher. Encore la un systeme géothermique sur une maison doit couter environ 70 000$,
Bref, on nous fait mirroiter quelque chose qu'on ne voudra jamais nous donner pour le bénéfice personnel d'une petite élite.
La meilleur arme que j'ai c'est de garder mon argent pour moi dans le but de p-e encore la m'acheter des légumes Bio et arreter de manger du boeuf pour justement diminuer les gaz a effet de serres ( sarcasme )
Rédigé par : J. Boulay | 03 février 2010 à 14h35