par Martin Masse
Les glaciers de l'Himalaya constituent la plus importante masse de glace sur Terre en dehors des calottes polaires. Depuis des années, leur présumée fonte rapide et leur disparition prévue vers 2035 ou même plus tôt constituent l'une des nouvelles écocatastrophistes préférées des militants fascistes verts et des médias réchauffistes du monde entier, avec les ours polaires qui se noient et les îles du Pacifique englouties dans l'océan.
Chez nous, Le Devoir reprenait un article du Monde sur le sujet récemment. La Presse y a consacré de nombreux papiers ces derniers mois. Alors que le cirque réchauffiste se poursuivait à Copenhague, le journal belge L'Echo publiait cette dépêche de l'AFP citant un militant du World Wildlife Fund selon lequel «Les négociations de Copenhague auront d'énormes répercussions sur la vie de centaines de millions de personnes habitant à l'embouchure des rivières issues de l'Himalaya et qui sont déjà dans une grande pauvreté».
Sur ce blogue, lutopium, un commentateur régulier, nous rapportait dans un fil de discussion il y a quelques mois les propos d'un soi-disant rédacteur scientifique anonyme qu'il connaît, ayant une formation en science, selon qui «un milliard de personnes risquent de mourir de soif» lorsque l'Himalaya aura fondu. Et notre ayatollah de déclarer que «Toute personne qui met en doute les conclusions et les avertissements du GIEC, autrement dit de la communauté scientifique, à l'égard du réchauffement climatique est soit un demeuré, soit un enragé. Et dans les deux cas, se sont des personnes complètement ignorantes et totalement irresponsables.»
Eh bien, on apprend ces jours-ci que les millions d'habitants de la région n'ont en fait rien à craindre puisque cette histoire n'est qu'un autre canular inventé par la clique de fraudeurs réchauffistes du GIEC.
Glaciers in the Himalaya are receding faster than in any other part of the world (see Table 10.9) and, if the present rate continues, the likelihood of them disappearing by the year 2035 and perhaps sooner is very high if the Earth keeps warming at the current rate. Its total area will likely shrink from the present 500,000 to 100,000 km2 by the year 2035 (WWF, 2005).
Mais comme il n'était pas possible de contester les Écritures saintes au sein de la secte réchauffiste, on entendait peu parler de ces voix dissidentes.
Au début de novembre, une étude exhaustive commanditée par le ministère indien de l'Environnement et des Forêts apportait un autre son de cloche. Selon l'auteur, le glaciologiste Vijay Kumar Raina, même s'il est vrai que la couverture de glace sur la chaîne de montagne a diminué au cours du 20e siècle, soit depuis la fin du petit âge glaciaire précédent, rien ne permet de conclure qu'elle soit en voie de disparaître. Certains glaciers himalayens sont stables, d'autres s'étendent, d'autres encore rapetissent moins vite qu'auparavant.
Mais d'où vient donc la prédiction catastrophiste du GIEC? On le voit dans la citation ci-haut, d'un rapport de 2005 du World Wildlife Fund. Or, selon des reportages publiés dès décembre par la BBC, puis par d'autres publications comme The New Scientist la semaine dernière et le Times de Londres hier, la prédiction n'est en fait appuyée sur aucune étude sérieuse.
Tout a débuté lorsqu'un glaciologue indien, Syed Hasnain, a déclaré dans une entrevue au New Scientist en 1999 que les glaciers himalayens pourraient disparaître dès 2035. M. Hasnain n'a pas la suite jamais répété cette assertion dans un article scientifique et affirme aujourd'hui que son commentaire de l'époque n'était que de la «spéculation».
En 2005, un rapport consacré au retrait des glaciers dans la chaîne himalayenne publié par les fascistes verts du WWF reprenait toutefois le commentaire de M. Hasnain. Et hop, le même commentaire se retrouve deux ans plus tard, transformé en vérité scientifique, dans le rapport du GIEC.
Interrogé à ce sujet par le New Scientist, le principal auteur du chapitre du GIEC, le glaciologue Murari Lal, nie que le GIEC puisse s'être trompé au sujet des glaciers de l'Himalaya. Selon lui, «les auteurs du GIEC ont fait exactement ce qu'on attendait d'eux. Nous nous sommes appuyé dans une assez large mesure sur de la littérature scientifique grise [qui n'a pas été révisée par des pairs], incluant le rapport du WWF. S'il y a une erreur, elle vient de la déclaration du Dr Hasnain et non des auteurs du GIEC.»
M. Hasnain rejette quant à lui cette accusation et blâme le GIEC. Il répète n'avoir jamais mentionné la date de 2035 dans un rapport scientifique, puisqu'aucune revue scientifique n'aurait accepté une telle donnée spéculative, et ajoute qu'«Il n'est pas approprié pour le GIEC d'inclure des références venant de magazines populaires ou de journaux».
Édifiant, n'est-ce pas? Voilà comment la «science du climat» avance dans nos très sérieuses instances onusiennes qui étudient la question, avec les milliards de dollars dont elles disposent. Un chercheur spécule à voix haute lors d'une entrevue. Un organisme militant reprend ses propos. Et le GIEC en fait une vérité d'Évangile quelques années plus tard, sans aucune vérification. Puis, les médias complaisants du monde entier relaient la nouvelles. Des centaines de «climatologues» très sérieux ont lu le document et personne n'a relevé l'erreur, qui touche pourtant l'un des phénomènes les plus importants liés au prétendu réchauffement, autant sur le plan symbolique qu'au regard de ses potentielles conséquences sur les populations.
Notre «rédacteur scientifique» anonyme - et ses nombreux collègues qui font de la propagande réchauffistes dans nos médias - vont-ils maintenant publier une mise au point? Qui sont les véritables demeurés et enragés dans toute cette histoire?
Un rédacteur du GIEC admet avoir triché sur les mensonges du réchauffement climatique
18 décembre 2009
Ben Santer, coordinateur principal du chapitre 8 du rapport de 1995 du GIEC, a admis avoir supprimé de la version finale les passages affirmant que l’Homme n’est pas responsable du changement climatique.
Mercredi, lors d’un débat contradictoire avec Lord Christopher Monckton, à l’émission télévisée américaine de Jesse Ventura, «Conspiracy theory», Santer est passé aux aveux. Lord Monckton, détracteur de la théorie du réchauffement climatique anthropogénique, l’accuse : «Santer a réécrit les conclusions des scientifiques, après qu’ils aient envoyés leur version finale, dans laquelle il était écrit, à cinq reprises, qu’il n’existe aucun impact identifiable de l’activité humaine sur les températures globales. J’ai vu cette copie. Mais, Santer a révisé cette version et il y a substitué sa propre conclusion, qui est restée celle du GIEC, depuis lors.»!
C’est, alors, que Santer a reconnu les faits : «Lord Monckton parle de suppressions, dans ce chapitre, et il y en a bien eu. Nous avons abandonné le résumé conclusif, pour que le chapitre soit cohérent avec le reste du rapport.»!
C’est la première fois que Ben Santer reconnaît avoir supprimer ces informations d’une importance capitale, d’autant plus que ce rapport, qui était censé résumer les vues des scientifiques, était destiné aux décideurs politiques! Santer est, également, impliqué dans les échanges de courriels qui sont au coeur du Climategate et qui visaient à masquer le refroidissement climatique et à détruire le travail de leurs détracteurs.
http://www.lepost.fr/article/2009/12/19/1848429_un-redacteur-du-giec-admet-avoir-triche-sur-les-mensonges-du-rechauffement-climatique.html
Où étaient donc nos médias pour nous parler de ces deux fraudes-là (celle dont monsieur Masse parle dans son billet et celle qui a été révélée par Le Post en décembre dernier), hein? On nous prend vraiment pour des cons.
Monsieur Masse, vous n'avez jamais pensé à muter Le Québécois libre à la télévision et, ainsi, faire concurrence au Téléjournal de Radio-Poubelle-Cadenas, hein?
Rédigé par : Jean-Luc Proulx | 17 janvier 2010 à 13h13
Je repense encore à la campagne de greenpeace où on voyait des dirigeants vieillis, avec la date de 2020, s'excusant de n'avoir rien fait contre les changements climatiques.
http://www.greenpeace.org/international/photosvideos/slideshows/heads-of-state-2020-greenpae
On pourrait la ressortir en 2020! (D'ailleurs 2020, Il faut vraiment être sur de son coup pour dater aussi tôt la fin du monde...)
Rédigé par : Étienne | 17 janvier 2010 à 13h17
Enfin quelqu'un qui dénonce les exagérations des écocologistes!
J'en ai soupé de ces alarmistes qui disent n'importe quoi !
Bravo !
Rédigé par : Garamond | 17 janvier 2010 à 16h55
Le père de ma conjointe, aujourd'hui décédé, racontait une anecdote savoureuse.
Alors qu'il travaillait en forêt Abitibienne, le contremaître du camp de bûcherons où il devait passer l'hiver lui a demandé d'aller consulter le grand-chef d'une bande indienne voisine, grand-chef qui avait la réputation de pouvoir faire des prédictions impressionnantes sur la température.
-Grand-chef, mon contremaître m'envois vous demander si on aura un rude hiver cette année.
-Moé, pas savoir encore, lui dit le grand-chef, toé revenir plus tard.
De retour au camp, il fît part de cette réponse à son contremaître. Celui-ci ne prit pas de risque et fit venir du personnel additionnel au camp. Quelques temps plus tard, comme prévu, le beau-père retourna voir le grand-chef.
-Pis, grand-chef, ça va être quoi l'hiver?
-Oh! gros hiver.
Pas plus de détails, le grand-chef n'était pas bavard.
De retour au camp. le beau-père transmis ces informations au contremaître. « J'm'en doutais, cimonac, fais rentrer du monde de plus!» Ce qui fût fait.
À la période des fêtes, le contremaître était toujours inquiet. «Tremblay, retourne voir le chef, je veux en avoir le coeur net» Le beau-père retourne donc voir le chef.
-Pis, grand-chef, finalement quel sorte d'hiver?
-Très gros hiver, très gros hiver.
-Cou-donc, grand-chef, comment faites-vous pour savoir ça, quel sorte d'hiver on va avoir?
-Facile, moé checker campement bucherons. Si beaucoup employés gros hiver!
Rédigé par : Philippe Texier | 17 janvier 2010 à 17h04
Un autre clou à ajouter au cercueil des réchauffistes...
NASA Caught in Climate Data Manipulation; New Revelations Headlined on KUSI-TV Climate Special
Climate researchers have discovered that NASA researchers improperly manipulated data in order to claim 2005 as "THE WARMEST YEAR ON RECORD.” KUSI-TV meteorologist, Weather Channel founder, and iconic weatherman John Coleman will present these findings in a one-hour special airing on KUSI-TV on Jan.14 at 9 p.m. A related report will be made available on the Internet at 6 p.m. EST on January 14th at www.kusi.com.
In a new report, computer expert E. Michael Smith and Certified Consulting Meteorologist Joseph D’Aleo discovered extensive manipulation of the temperature data by the U.S. Government's two primary climate centers: the National Climate Data Center (NCDC) in Ashville, North Carolina and the NASA Goddard Institute for Space Studies (GISS) at Columbia University in New York City. Smith and D’Aleo accuse these centers of manipulating temperature data to give the appearance of warmer temperatures than actually occurred by trimming the number and location of weather observation stations.
Voir le vidéo suivant pour plus de détail:
http://www.kusi.com/weather/colemanscorner/81559212.html
Rédigé par : GoldFinch | 17 janvier 2010 à 21h13
Amusant ces certitudes qui ne sont en fait basés que sur l'hystérie de certains.
Il n'en reste pas moins que les études scientifiques semblent montrer un réchauffement global.
Est-il du à l'homme ? (CO2)
Aura t-il des conséquences catastrophiques ?
Ce qui est sur, c'est que le QL ne devrait pas à mon avis dénoncer les "réchauffistes".
Il y a peut-être un réchauffement.
Il faut bien sur dénoncer l'hystérie de certains mais surtout pas tomber dans l'hystérie inverse.
Rédigé par : Christophe VINCENT | 19 janvier 2010 à 07h17
Christophe, la dénonciation des réchauffistes faite par le QL vise clairement l'"hystérie réchauffiste" mais ne juge pas sur le fond de la pertinence du débat. Le réchauffement, s'il existe bien, peut faire l'objet de discussions de spécialistes quant à ses causes (activité humaine, activité solaire, etc), ou son ampleur. Questionner l'honnêteté de certains spécialistes, y compris et surtout ceux qui hurlent le plus d'indignation contre les activités humaines, dénoncer les tricheries et manipulations diverses des données, ou démonter les objectifs primairement anti-capitalistes des tenants du réchauffisme religieux n'a rien d'une hystérie inverse. Voilà bien un sujet ou le tout bon-tout mal et son corrolaire, l'anathème systématique de ceux qui ne sont pas d'accord, n'ont pas leur place.
Rédigé par : Marianne | 19 janvier 2010 à 09h08
@Marianne,
On est parfaitement d'accord (et le QL avec nous sans doute).
Je pense juste que l'emploi du terme "réchauffiste" pour désigner ce que nous dénonçons est maladroit. Il laisse penser que nous affirmons qu'il n'y a pas de réchauffement (ce dont je ne sais rien et le QL avec moi sans doute).
Je serai le QL, j'emploierai donc un autre terme que "réchauffiste".
C'est tout.
Rédigé par : Christophe VINCENT | 19 janvier 2010 à 09h28
@Christophe VINCENT
"Je serai le QL, j'emploierai donc un autre terme que "réchauffiste".
Que proposeriez-vous? "Réchauffisme" est un néologisme forgé par analogie avec "Communisme", "Marxisme", "Fascisme", "Fondamentalisme" etc., soulignant la composante mystique de cette idéologie.
Rédigé par : Pierre-Yves | 19 janvier 2010 à 10h42
@Pierre-Yves,
>> Réchauffisme" est un néologisme forgé par analogie avec "Communisme", "Marxisme", "Fascisme", "Fondamentalisme" etc...soulignant la composante mystique de cette idéologie.
comme "libéralisme" en somme ?
;-) (attention, blague)
>> Que proposeriez-vous?
Je sais pas. C'est pas simple je vous l'accorde.
Parler de "réchauffistes", de "réchauffisme" péjorativement fait penser au premier abord qu'on affirme qu'il n'y a pas de réchauffement climatique, que ceux qui croient ça sont des crétins fanatiques, etc...
"Les adeptes de la culpabilité de l'homme dans le réchauffement climatique actuel et de ses conséquences catastrophiques à moyen terme" ?
Il doit y avoir moyen de trouver mieux.
Rédigé par : Christophe VINCENT | 19 janvier 2010 à 11h11
@Christophe VINCENT
"comme "libéralisme" en somme ? "
Oui bien entendu, si l'on considère le besoin de liberté comme un a-priori, un "noumène" philosophique - les autres idéologies citées le considérant plutôt comme un superflu.
Rédigé par : Pierre-Yves | 19 janvier 2010 à 12h13
@Christophe Vincent
Je crois que la plupart du monde ici ne nie pas qu'il y ait effectivement eu un réchauffement climatique au cours du 20e siècle. La question est plutôt pourquoi il y a eu ce réchauffement. Pour ma part, je sais que depuis la création de la Terre, le climat a fluctué sans cesse sans aucune intervention de l'homme. Il y a eu une mini ère glacière au 19e siècle. N'est-il pas normal que la température se réchauffe après? De plus, contrairement aux émissions de GES, la température n'a pas grimpé en ligne droite lors du 20e siècle. Les années 30 à 50 ont été plus chaude que les années 60 et 70. Pourquoi? Y a-t-il un ou plusieurs autres phénomènes influençant plus la température que les GES? De plus, lorsqu'on regarde la dernière hausse de température s'étant stabilisée aux alentours de 1998-2001, on remarque que la température a cessé d'augmenté et même que depuis 2007 environ, elle semble être à la baisse. Cependant, il est trop tôt pour affirmer qu'on est dans un cycle de baisse des température. Tout les modèles de la GIEC n'avaient pas prévus un plafonnement de la température durant 10 ans. On devrait être rendu à plus du 0,7 celcius par rapport aux années 1961 à 1990. Finalement, c'est quoi la niaserie d'avoir arbitrairement pris 1961 à 1990 comme période de référence et d'affirmer que tout ce qui s'éloigne de cette moyenne est dangereux???? On prend 30 ans d'histoire climatique de la Terre et on indique que ce qui est normal est qu'on se doit de tout faire afin de rester indéfiniment dans cette période?! Finalement (je pourrais continuer longtemps mais je ne m'éterniserai pas), es-tu au courant des vestiges de différentes cultures ou plantes ayant été trouvé à maints endroits sur la planète où il fait trop froid pour que cette plante (ou culture) subsiste aujourd'hui? La datation au carbone 14 donne toujours la période de l'an 0 ou l'an 1000. N'est-ce pas un preuve qu'il a déjà fait plus chaud durant l'histoire récente de la planète et que les humains n'ont pas tous péris durant cette période?
Rédigé par : Steven | 19 janvier 2010 à 13h53
@Christophe Vincent
J'oubliais... Es-tu au courant du mouvement du refroidissement globale des années 60 et 70? Et oui. Puisqu'il y avait eu baisse de température durant ces 2 décennies, ça l'a créé une autre hystérie collective. Devines quoi?? On blâmait encore l'industrialisation des 19e et 20e siècles pour le refroidissement. Le peu que j'ai lu semble indiquer que ces hystériques affirmaient que les émissions rejetées dans l'atmosphère contribuaient à absorber les rayons du soleil qui ne se rendaient donc pas au sol afin de réchauffer la planète. hmm... La théorie a perdu de la vigueur dans les années 80 lorsque le climat s'est mis à se réchauffer. Je me souviens encore d'avoir appris à l'école aux alentours de 1986-87 qu'on était près d'une autre ère glaciaire.
Rédigé par : Steven | 19 janvier 2010 à 14h01
Moi, j'aime assez "réchauffiste" quand même. Déjà c'est un pur néologisme en effet, qui va bien avec le côté articifiel de la posture ("libéralisme" au contraire est un bel et bon mot bien français qui n'a aucune connotation négative en soi). Ensuite, j'aime bien l'idée de "réchauffé", comme les vieilles idéologies communisantes réchauffées que l'on sent derrière leur discours.
Dans une discussion sereine, on pourrait dire sans être péjoratif que quelqu'un est un tenant de la théorie du réchauffement climatique, une expression un peu longue, certes, mais après tout cette position mérite des arguments posés et non des convulsions.
Rédigé par : Marianne | 19 janvier 2010 à 15h02
Je vais passer le message... Et, comme disent les anglais: "don't kill the messenger"!
Rédigé par : lutopium | 19 janvier 2010 à 15h16
D'un autre côté le terme "néolibéral" c'est l'équivalent dans les médias Québecois d'une comparaison à Hitler, c'est considéré comme au moins aussi insultant.
Rédigé par : Bobjack | 19 janvier 2010 à 17h14
Les glaciers himalayens auront tous fondu d'ici 2035...
Hmmm...
Ça me fait penser à l'émission « Découverte », qui devrait plutôt s'appeler « À soir on fait peur au monde »...
En 2035, quand le Québec sera devenu une société de petits vieux, qu'il y aura plus de monde dans les foyers pour personnes âgées que dans les écoles et que tous les fonds de retraite auront littéralement « fondu », nos brillants journalistes environnementoto, s'ils ne sont pas tous devenus séniles, s'inquiéteront-ils encore pour la banquise, les glaciers de montagne et les ours polaires ? J'espère ! Ils sont tellement drôles, ils se prennent tellement au sérieux !
Rédigé par : B. Vallée | 19 janvier 2010 à 20h14
Par contraste avec le climategate, les médias francophones ont été plus prompts à relayer la nouvelle cette fois. Difficile de nier sa véracité, le GIEC a reconnu son erreur dès lundi et ouvert une enquête interne.
Le Monde
http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/01/20/les-experts-du-climat-epingles-sur-les-glaciers-de-l-himalaya_1294249_3244.html#xtor=EPR-32280229-%5BNL_Titresdujour%5D-20100120-%5Bzonea%5D
Cyberpresse
http://www.cyberpresse.ca/environnement/climat/201001/18/01-940333-nouveau-coup-dur-pour-les-experts-du-climat.php
Le Figaro
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/01/18/01011-20100118FILWWW00735-climat-les-neiges-d-himalaya-font-debat.php
Radio-Canada
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/environnement/2010/01/19/001-enquete-climat-erreur-himalaya.shtml
On rapporte tout de même les justifications habituelles voulant qu'il s'agisse d'une erreur de bonne foi, rien de très grave dans la masse des écrits totalement sérieux et véridiques du GIEC, qui prouvent de toute façon hors de tout doute la thèse réchauffiste catastrophiste.
Le Monde:
"Cette erreur doit être ramenée à sa juste mesure, tempère M. Le Treut. D'abord, elle ne change rien au fond du problème. Et il s'agit d'une erreur, sur plusieurs centaines de pages !" Pages dont la prose est, de plus, d'une extrême densité. De plus, le Résumé à l'intention des décideurs - document de quelques feuillets résumant le rapport et qui est remis aux décideurs politiques - ne citait pas la date de 2035. Preuve, s'il en fallait, que l'erreur relève de la simple négligence, non de la volonté de tromper. En outre, dit Jean Jouzel, membre du GIEC, elle a été commise par les auteurs du deuxième volet du rapport (qui évalue les risques locaux), "qui sont spécialistes d'enjeux régionaux, et pas des aspects purement scientifiques" - les sciences climatiques stricto sensu relevant des auteurs du premier volet.
Ah oui, tout s'explique...
Répétons-le, cette "erreur de négligence" sur un sujet tout de même crucial et qui a fait noircir des milliers de pages de propagande médiatique est tellement évidente qu'un étudiant de cégep consciencieux ne l'aurait même pas commise. Elle implique de soit-disant très sérieux climatologues qui dépensent depuis des années des centaines de millions de dollars de fonds publics pour nous convaincre que nous devons en dépenser des centaines de *milliards* d'autres pour régler un faux problème sur lequel il est devenu rationnellement impossible, disent-ils, de défendre une opinion différente de la leur.
Les choses ont certainement évolué dans le bon sens depuis quelques années, en grande partie grâce à Internet. La résistance au fascisme vert s'organise et a atteint une masse critique, alors qu'elle était insignifiante il n'y a pas longtemps. Lorsque nous parlions du sujet sur ce blogue il y a seulement deux ou trois ans, il se trouvait toujours des Ti-Jos Connaissant pour venir nous expliquer la méthode scientifique et nous dire que nous étions des ploucs obscurantistes. Sans compter les sympathisants libertariens confus qui avaient gobé la propagande officielle.
Les plus opportunistes parmi les présumés climatologues et leurs propagandistes doivent déjà réfléchir à comment adopter un ton plus modéré et prudent, question de ne pas trop se brûler et pouvoir se recaser sans trop de problème si jamais le vent tourne dans le sens contraire du réchauffisme dans les années à venir.
Rédigé par : Martin Masse | 20 janvier 2010 à 13h45
@Martin Masse
Comme tu le dis, peu à peu la théorie du réchauffement climatique anthropique commence à tomber. Cependant, nous sommes toujours au début où les acteurs croient toujours pouvoir tenir le "château de cartes" ensemble en minimisant et marginalisant les événements discréditant la thèse. Sauf que, plus il y aura de "petits événements", plus il sera difficile de minimiser et marginaliser chacun d'eux.
Rédigé par : Steven | 20 janvier 2010 à 15h14
Salut Martin,
Même réaction du côté de mon copain. Voici un extrait de sa réaction: "C'est ce qu'on appelle une boulette... Mais de là à crier au complot environnementaliste... Mais c'est effectivement gênant.
Cela dit, les climatosceptiques se comportent vraiment comme des béotiens. Ils vont devoir finir par comprendre que le fonctionnement du Vaisseau-Terre est incroyablement plus complexe que ce que leur petite cervelle peut en imaginer. Et que c'est un défi colossal, même pour des armées de scientifiques d'en démonter les rouages. Il est normal qu'ici et là se glissent parfois des petites erreurs, mais elles n'invalident en rien l'exercice global.
Et un autre lien: Le Nouvel Observateur - Glaciers de l'Himalaya: le GIEC fait son mea culpa - http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/20100120.FAP3722/international/
Encore une fois, don't kill the messenger! Je suis cependant d'accord avec un des points que vous soulevez: il est essentiel que ces données soient vérifiées et contre-vérifiées.
Rédigé par : lutopium | 20 janvier 2010 à 17h46
@ lutopium,
"Cela dit, les climatosceptiques se comportent vraiment comme des béotiens. Ils vont devoir finir par comprendre que le fonctionnement du Vaisseau-Terre est incroyablement plus complexe que ce que leur petite cervelle peut en imaginer. Et que c'est un défi colossal, même pour des armées de scientifiques d'en démonter les rouages. Il est normal qu'ici et là se glissent parfois des petites erreurs, mais elles n'invalident en rien l'exercice global."
C'est une vrai caricature vivante, votre copain. Le parallèle avec les apparatchiks planificateurs est frappant.
APPARATCHIK: Cela dit, les défenseurs du libre marché se comportent vraiment comme des béotiens. Ils vont devoir finir par comprendre que le fonctionnement de notre navire économique est incroyablement plus complexe que ce que leur petite cervelle peut en imaginer. Et que c'est un défi colossal, même pour des armées d'économétriciens d'en démonter les rouages.
LIBERTARIEN: Oui mais, vous n'aviez même pas vu venir la crise économique, le plus important événement économique des dernières décennies. Comment pensez-vous pouvoir planifier l'ensemble de l'économie?
APPARATCHIK: Il est normal qu'ici et là se glissent parfois des petites erreurs, mais elles n'invalident en rien l'exercice global.
Votre ami souffre de ce qu'Hayek appelait "la présomption fatale", titre de son dernier essai, cette présomption de penser pouvoir comprendre et contrôler des systèmes complexes comme l'économie et la société. C'est **justement** parce que le climat est un système infiniment complexe, sur lequel il n'est possible que de recueillir une quantité d'information insignifiante par rapport à sa totalité, dont on ne peut comprendre que très imparfaitement le fonctionnement et absolument pas prédire de manière précise l'évolution, qu'il est futile de penser en "démonter les rouages" et le guider comme on le fait simplement avec un "vaisseau".
Votre ami nous trouve béotiens parce que selon lui nous ne percevons pas la complexité de la tâche à laquelle les "scientifiques" sont confrontés. Comme les apparatchiks planificateurs, il n'a jamais réfléchi sérieusement aux points de vue qui ne correspondent pas au sien et ne comprend rien de notre position. En fait, c'est lui le béotien béat devant les modèles climatiques, qui s'imagine que ceux-ci reflètent vraiment la réalité, sans se rendre compte qu'ils ne sont pas plus sophistiqués que les modèles économétriques des singes savants néoclassiques qui prédisaient des prix de maisons toujours plus hauts et une croissance économique de 3% pour 2009.
La bulle réchauffiste est en train de péter. Comme les singes savants keynésiano-friedmaniens depuis deux ans, il se contente de minimiser la portée de la faillite intellectuelle qui se manifeste avec de plus en plus de clarté, en se réfugiant dans sa tour d'ivoire où l'on étudie des choses très très complexes qui sont hors de portée du commun des mortels.
Si ces Einstein étaient si à l'aise avec la complexité, ils auraient dû voir l'erreur grossière au sujet de l'Himalaya. En fait, ce sont des militants subventionnés qui ne comprennent pas grand-chose au climat. Dorothy a tiré le rideau et on voit qui manipule les leviers derrière, ça ne nous impressionne plus.
Rédigé par : Martin Masse | 20 janvier 2010 à 20h42
Tiens, sur le même sujet, Peter Foster en ajoute une couche dans le FP d'aujourd'hui. Comment se fait-il que le glaciologue indien qui a fait la prédiction fausse en 1999, Syed Hasnain, n'ait jamais sonné l'alarme et ait laissé ses propos spéculatifs devenir la position ferme officielle du GIEC? Pourquoi n'a-t-il cherché à s'en distancier qu'aujourd'hui? En tant que source unique de cette position - qui, rappelons-le, **********A FAIT L'OBJET DE MILLIERS D'ARTICLES ET DE REPORTAGES DE PROPAGANDE RÉCHAUFFISTE DANS LES MÉDIAS DU MONDE DEPUIS DES ANNÉES************ - il aurait sûrement pu convaincre tout le monde qu'il n'y avait aucun fondement à cette prédiction.
Mais on apprend qu'il travaille pour l'Énergy Research Institute en Inde, un think tank dirigé par nul autre que... le grand boss du GIEC, l'Indien Rajendra Pachauri!!!
Exhibiting stunning chutzpah, Dr. Hasnain -- the man who made the original prediction -- stated righteously that, "It is not proper for IPCC to include references from popular magazines or newspapers." Strangely, however, Dr. Hasnain hadn't been trying to distance himself from his own wild speculation as recently as last September, when he was quoted in a story in The Globe and Mail as a person "who believes the Himalayas may be denuded of all snow and ice in as little as 20 years."
Perhaps that might have had something to do with the fact that, after his alarmist speculations proved so useful for the IPCC's case, he was hired by The Energy Research Institute, TERI, whose director just happens to be IPCC head Dr. Pachauri! Alarm over the prospects for the Himalayas -- which was rooted in the IPCC's 2007 report-- made it easier for Dr. Pachauri's institute to raise funds. As the University of Colorado's Roger Pielke Jr. noted this week, "[T]his stinks ... what we have here is a classic and unambiguous case of financial conflict of interest."
http://www.financialpost.com/todays-paper/story.html?id=2461595
M. Pachauri avait certainement intérêt à ce que cette prédiction soit maintenue ou en tout cas pas contestée par son employé, parce que ça conforte le rôle crucial de sa patente onusienne réchauffiste qui veut planifier le climat planétaire, mais peut-être aussi parce que ça facilite les levées de fonds pour son think tank.
Présomption fatale, arrogance intellectuelle, incompétence scientifique, conflits d'intérêt, motivations idéologiques, manipulations politiques, intérêts pécuniers, comportement tribal: mélanger tout ça et vous avez la fraude gigantesque qu'est le mouvement réchauffiste.
Rédigé par : Martin Masse | 20 janvier 2010 à 21h00
De mieux en mieux:
http://www.nationalpost.com/news/story.html?id=2465231
Mort de rire.
Rédigé par : Pierre-Yves | 21 janvier 2010 à 10h46
Salut Litopium
"Même réaction du côté de mon copain. Voici un extrait de sa réaction: "C'est ce qu'on appelle une boulette... Mais de là à crier au complot environnementaliste... Mais c'est effectivement gênant."
Une mega boulette ouai.
Des 2006 ils avaient ete prevenu. Mais il l'ont quand meme mis dans le rapport, cette bouse du WWF. Comme dirait van dam, il n'ont pas ete tres aware sur le coup. Sans compter le budget vote par l'EU pour cette idiotie
http://ec.europa.eu/research/headlines/news/article_09_06_16_en.html
Chere la boulette.
"Cela dit, les climatosceptiques se comportent vraiment comme des béotiens. Ils vont devoir finir par comprendre que le fonctionnement du Vaisseau-Terre est incroyablement plus complexe que ce que leur petite cervelle peut en imaginer."
Elle est fort de cafe celle-la!
Que je sache, ce ne sont pas les "sceptiques" qui parlent de "most likely", de "science is settled", de "the debat is over"... Joli renversement des roles.
Il me semble egalement que les faiblesses des modelisations sont frequement avancees par les "sceptiques".
Le vaisseau terre est-il trop complique pour rentrer dans les ordinateurs de ces braves modelisateurs?
Rédigé par : Stan Selene | 25 janvier 2010 à 20h43
http://www.cyberpresse.ca/opinions/editorialistes/andre-pratte/201002/03/01-945734-un-gouvernement-incompetent.php
"Pour autant, Ottawa n'a pas à copier la politique américaine au point de pourcentage près"
Contrairement à ce qu'affirme Mr. Pratte, dans le monde tel qu'il est le Canada a tout intérêt à ‘coller’ à la politique américaine au pourcentage près (en tout cas, assez près du pourcentage). Vous n’êtes pas sans savoir que plus de 80% de nos exportations sont à destination des USA. Les industries canadiennes sont donc ‘coincées’ entre deux risques :
1. À gauche, se voir imposer par nos gouvernements des pénalités carbones sensiblement supérieures au compagnies américaines, ce qui diminuerait encore leur productivité, alors que l’effet combiné d’une taxation abrutissante et de 20 ans de sous-investissement en recherche et technologie (ceci étant d’ailleurs une conséquence de cela) ont déjà coulé cette dernière à des niveaux inquiétants;
2. À droite, ne pas suivre l’administration socialiste d'Obama et se voir frapper de tarifs à l’importation par le Congrès américain, un risque tout à fait concret avec une administration Démocrate donc protectioniste, démarrant ainsi une nouvelle guerre commerciale avec notre principal partenaire économique.
Conclusion? Pas le choix : Ottawa doit singer les Américains. Et Pratte le sait fort bien; par conséquent il raconte vraiment n’importe quoi, un peu comme Jean Charest qui tente de faire la leçon à la planète pour mousser ses sacrés crédits-carbone, pendant qu’il ferme commodément les yeux sur le fait que l’amiante québécois empoisonne le reste de la planète - ce qui en passent, vient de donner un excellent prétexte au premier ministre de l'Inde, ce marché si convoité, pour lui claquer la porte au nez.
Ou sont les idéologues, je me pose la question en vérité. Mais je sais ou sont les clowns.
Rédigé par : Pierre-Yves | 03 février 2010 à 08h51
@Pierre-Yves
Je suis absolument en accord avec toi sur ce point. On n'a pas le choix que de s'apauvrir nous même autrement le reste de la planète, avec ses tarifs le fera pour nous. La seule exception à ne pas appliquer des pénalités carbonnes sévères serait pour les produits canadiens destinés au marché national. De toutes manières, il n'est pas exclus que le Québec aurait fait cavalier seul si Ottawa ne s'était pas alligné avec les Américains.
Québec veut vraiment tout faire afin de siphoner l'argent des autres provinces plus riches; que ce soit avec la péréquation ou maintenant avec l'argent des crédits carbonne. On est vraiment de plus en plus parasite au Québec avec la richesse créer ailleurs afin de maintenir nos programmes sociaux que nous ne pourrions nous payer nous même s'il fallait se contenter de la richesse produite à l'intérieur de la province. Ça commence à me faire honte. Si j'étais un Canadien-anglais, je crois que le départ du Québec me serait souhaitable comme ça je me ferais moins siphoner par ces sociaux-démocrates avec un système non-fonctionnel voulant vivre au dessus de leurs moyens.
Rédigé par : Steven | 03 février 2010 à 10h33
@Steven
"Québec veut vraiment tout faire afin de siphoner l'argent des autres provinces plus riches; que ce soit avec la péréquation ou maintenant avec l'argent des crédits carbonne."
Je me demande surtout comment ces faux-cul de Charest, Duceppe et cie peuvent avoir le front de catéchiser le reste de la planète sur l'évangile réchauffiste, tout en continuant à l'empoisonner avec les exportations québécoises d'amiante chrysotile - un produit suffisamment toxique pour avoir été interdit chez nous, et pour que les gouvernements dépensent des centaines de millions à l'enlever des édifices publics. C'est vraiment le festival des hypocrites. Et les partis fédéraux qui se farment la trappe par peur de perdre des soutiens corporatifs et syndicaux au Québec... pas joli-joli.
Rédigé par : Pierre-Yves | 05 février 2010 à 12h39