par Martin Masse
Vous ne lirez pas ces histoires sous la plume de nos idéologues réchauffistes, les François Cardinal de La Presse, Éric Moreault du Soleil, ou encore Yanick Villedieu de Radio-Canada(1). Mais depuis quelques semaines, de nouveaux scandales impliquant les fraudeurs du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) ne cessent d'être mis au jour.
Le Climategate avait ouvert les vannes à l'automne en suscitant un immense intérêt envers les dessous de la «science» réchauffiste de la part des internautes partout dans le monde. L'histoire des glaciers de l'Himalaya est venue confirmer de manière spectaculaire l'amateurisme flagrant qui caractérise la rédaction des rapports du GIEC. Depuis, des chercheurs et journalistes ont fouillé d'autres exemples de manipulations des données qui enlèvent toute crédibilité aux apparatchiks onusiens. Voici quelques-unes de ces révélations.
- Pour revenir tout d'abord sur le dossier des glaciers de l'Himalaya, l'auteur principal qui coordonnait le chapitre du rapport du GIEC sur les glaciers, Murari Lal, a admis que la prédiction d'une disparition en 2035 n'avait pas été vérifiée, mais qu'il l'avait laissée dans le texte parce que «Nous pensions que si nous pouvions mettre l'accent là-dessus, cela aurait un effet sur les décideurs et les politiciens et les encouragerait à entreprendre des actions concrètes». Selon la propre déclaration de principes de l'organisme, les rapports du GIEC sont pourtant censés offrir une information scientifique objective et neutre sur le plan des politiques à adopter. Cette histoire démontre qu'ils servent en fait de support à une campagne de manipulation de l'opinion publique et des décideurs.
- Par ailleurs, l'institut de recherche indien dirigé par le patron du GIEC, Rajendra Pachauri, The Energy and Resources Institute (TERI) a reçu pour des millions de livres en subventions de recherche sur les glaciers himalayens depuis la publication des prédictions alarmistes du GIEC, prédictions qui rendent encore plus urgente la nécessité d'étudier l'état des glaciers pour produire d'autres rapports prédisant qu'ils vont bientôt disparaître, etc. Conflit d'intérêt? Meuh non!!! Il y a consensus au sein des organisations de fascistes verts sur le fait que leurs intérêts pécuniaires personnels n'ont absolument rien à voir avec leur volonté purement altruiste de sauver la planète.
- Dans son rapport de 2007, le GIEC écrit que le réchauffement provoque des réductions de la couverture de glace dans les Andes, les Alpes et les montagnes en Afrique. Il cite pour cela deux sources. On apprend que l'une de ces sources est une dissertation de maîtrise rédigée par un étudiant en géographie de l'Université de Berne en Suisse, qui a interviewé des guides de montagne dans les Alpes pour tirer ses conclusions. L'autre source est un article de Climbing magazine, une publication consacrée à l'alpinisme. L'auteur de cet article mentionne des témoignages anecdotiques de la part d'alpinistes pour appuyer son affirmation. Climbing magazine, voilà la source hautement scientifique d'une autre nouvelle écocatastrophique largement diffusée par nos fraudeurs réchauffistes!!!
- Un auteur du GIEC, Chris Field, a admis cette fin de semaine qu'une autre prédiction contenue dans le rapport de 2007, voulant que le réchauffement entraînerait une réduction de 50% des récoltes irriguées par l'eau de pluie d'ici 2020 en Afrique du Nord, n'avait aucun fondement scientifique. Il aurait été invraisemblable qu'un changement de cette ampleur se produise en une si courte période de temps. Malgré cela, cette prédiction a été régulièrement citée dans des discours par le président du GIEC, Rajendra Pachauri, et le secrétaire-général de l'ONU, Ban Ki-moon. La source provient d'un article rédigé par un chercheur marocain n'ayant pas été révisé par des pairs, publié par un institut canadien subventionné notamment par le gouvernement du Canada, l'Institut international pour le développement durable. Le chercheur marocain cite d'autres sources qui elles non plus n'ont pas été révisées.
-Toujours dans le rapport de 2007, le GIEC prétendait que le nombre de désastres naturels tels les ouragans et les inondations provoquaient des dommages de plus en plus importants et allaient continuer d'augmenter dans l'avenir. L'étude sur laquelle cette affirmation s'appuyait n'avait toutefois ni été révisée par des pairs, ni été publiée au moment où le rapport de 2007 est sorti. Lorsqu'elle a été publiée en 2008, elle contenait une nouvelle mise en garde: «Nous n'avons pas trouvé suffisamment de preuves pour affirmer qu'il existe un lien statistique entre l'augmentation des températures globales et les pertes dues aux catastrophes.»
- L'histoire la plus dommageable selon moi (mise au jour par une blogueuse canadienne, Donna Laframboise, et reprise par plusieurs médias étrangers) est le fait que le GIEC cite des études de Greenpeace et du World Wildlife Fund comme sources principales de plusieurs de ses prédictions alarmistes. Les réchauffistes nous répètent pourtant que le GIEC représente le summum de la probité scientifique et que toute la science du réchauffement est fondée sur de sérieuses et objectives études ayant été révisées par des pairs. Greenpeace et le WWF sont pourtant deux organisations militantes écofascistes dont les publications n'ont rien d'objectif ni de scientifique.
Le GIEC admet maintenant qu'il se doit d'inclure de telles publications relevant de la littérature dite «grise» dans le but de «remplir son mandat d'évaluation exhaustive» des différents aspects de la question. Toutefois, la seule littérature grise utilisée est celle des groupes de pression environnementalistes qui font des prédictions alarmistes. Et si ce genre d'«étude» est valable, comment les réchauffistes peuvent-il prétendre que tous les chercheurs qui ne font pas partie de l'establishment (parce qu'ils ne comptent pas parmi les scientifiques liés au GIEC, parce qu'ils travaillent en dehors des universités ou centres de recherche, parce qu'ils n'ont pas eu de formation spécialisée en sciences du climat, parce que leurs articles sont publiés sur des blogues plutôt que dans des revues universitaires ayant une révision par les pairs, etc.) n'ont aucune crédibilité? Si on est un militant écofasciste qui annonce la fin du monde pour bientôt, on est crédible, mais si on est un Steve McIntyre ou un Vincent Courtillot, alors on ne l'est pas?
À lire par ailleurs, cet article de l'excellent journaliste scientifique Matt Ridley dans le Spectator sur le rôle crucial des blogueurs et des scientifiques amateurs dans l'écroulement rapide du supposé «consensus» sur le réchauffement climatique ces derniers mois.
**********
1. Dans un commentaire sur le blogue de son émission Les années lumière en fin de semaine, M. Villedieu croit même déceler un complot mondial bien orchestré de la part des sceptiques pour discréditer le GIEC: «Si j'y reviens aujourd'hui, c'est parce que les sceptiques ont continué leur charge à fond de train contre le GIEC et les scientifiques du climat en général. Dans ce qui ressemble à une campagne de calomnie bien orchestrée, ils ont sorti à intervalles réguliers de nouveaux "scandales", par exemple celui des glaciers de l'Himalaya, qui ne fondent pas de la façon que dit le rapport du GIEC. Ils ont aussi attaqué la probité du président de GIEC, l'ingénieur indien Rajendra Pachauri.»
C'est moi qui rêve ou bien le très scientifique animateur se révèle être un partisan d'une théorie de la conspiration?!! Et dire que c'est nous qui, il n'y a pas longtemps, se faisaient traiter de crackpots parce que nous observons une vaste coalition d'intérêt entre militants écofascistes, chercheurs subventionnés, journalistes incompétents et complaisants et apparatchiks en quête de budgets et de pouvoir, pour nous imposer cette idéologie verte et ce contrôle accru sur nos vies.
@Martin
La cerise sur le sundae:
http://www.cyberpresse.ca/actualites/insolite/201002/08/01-947513-un-livre-torride-pour-le-patron-des-experts-de-lonu.php
LOL
Rédigé par : Minarchiste | 08 février 2010 à 15h03
Avez-vous spotté la dernière récupération réchauffiste? Il s'agit de prétendre faire acte d'humilité devant l'avalanche de révélation compromettante - qui devrait continuer -, mais parallèlement de comparer les critiques du réchauffisme... à celles entendues à l'époque de la publication de la théorie de l'évolution (que plus grand monde ne consteste sur le fond de nos jours, comme chacun sait). C'est tellement smatte que c'est à se rouler par terre.
http://www.lemonde.fr/opinions/chronique/2010/02/05/darwinisme-et-rechauffisme-meme-combat_1301374_3232.html
Vous voyez le truc? Les cathos de gauche surfent sur la débâcle réchauffiste et montent au créneau démolir Darwin. Finalement, c'est rassurant de savoir qu'on a le choix entre les fanatiques du climat et les créationistes. Très rassurant. :-(
On vit une époque de fous.
Rédigé par : Pierre-Yves | 08 février 2010 à 18h15
Sur Twitter, j'ai relayé à François Cardinal les articles de la presse britannique sur les nombreuses erreurs (fraudes) que l'on peut retrouver dans le dernier rapport du GIEC.
Sa réaction ?
Il m'a bloqué !
En passant, le rapport du GIEC qui est incriminé date de 2007. Si dès sa sortie les médias avaient fait preuve d'un esprit critique, toutes ces erreurs auraient été découvertes il y a 3 ans. Voilà qui aurait singulièrement changé la donne sur les débats qui ont eu lieu depuis 3 ans...
M'enfin, veut mieux tard que jamais.
Rédigé par : David Gagnon | 08 février 2010 à 21h20
Un bon ouvrage intéressant et bien écrit qui fait le tour de toutes les lacunes scientifiques de la théorie du Global Warming (en pièce jointe). Parfait pour pouvoir ensuite répliquer sur des bases scientifiques à tout réchauffiste. Fait intéressant: l'auteur (un Ph.D. en physique) a déjà cru à la théorie mais il a été dégoûté par le fait que ce domaine ait été envahi par la «bad science» et la politique.
http://www.amazon.com/Global-Warming-False-Alarm-ebook/dp/B0032FNZGQ/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=books&qid=1265717403&sr=8-1
Rédigé par : Humain51 | 09 février 2010 à 07h14
@David Gagnon:
"Il m'a bloqué !"
Cela relève de la psychiatrie je pense; sérieusement.
Rédigé par : Pierre-Yves | 09 février 2010 à 08h08
@ David,
Cardinal n'a aucune éthique professionnelle et dans une entreprise de presse normale, il aurait été mis à la porte depuis longtemps pour cause d'incompétence.
Comme son écocatastrophiste de service est incapable de le faire, c'est André Pratte qui nous relaie les scandales du GIEC. Hier il parlait du nouveau roman sulfureux de l'apparatchik fraudeur en chef, Pachauri, qui n'ajoute rien à la crédibilité du personnage alors que le GIEC est dans la tourmente.
Aujourd'hui, il note qu'"une autre assertion du Groupe est contestée" en plus de celle concernant la fonte de l'Himalaya, qui touche cette fois à l'agriculture pluviale en Afrique (j'en parle dans mon article ci-haut - ce n'est que l'une des nombreuses assertions contestées, pas la seule).
Il conclut son papier ainsi:
"Ces incidents font évidemment les délices des «sceptiques» autant qu'ils embarrassent les militants écologistes. Des voix s'élèvent pour réclamer la démission de M. Pachauri. On craint que la crédibilité du GIEC soit minée au point que la population et les gouvernements ressentent moins l'urgence d'agir pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Cela risque d'arriver, en effet.
L'éventuelle démission de l'actuel président ne suffira toutefois pas à rétablir la confiance presque totale qu'on accordait au GIEC, gagnant du prix Nobel de la paix en 2007. Avant tout, le groupe doit quitter le terrain du militantisme pour revenir sur celui de la science. Or, sur ce terrain-là, le doute et la discussion sont non seulement permis, ils sont encouragés; il n'y a pas de certitude absolue, encore moins de religion."
http://www.cyberpresse.ca/opinions/editorialistes/andre-pratte/201002/09/01-947685-revenir-a-la-science.php
Eh ben, le doute et la discussion sont permis, dis-moi pas! Son journal aurait moins eu l'air d'un torchon de propagande réchauffiste et écofasciste ces dernières années s'il avait mis en pratique cette position. Mieux vaut tard que jamais, dans ce cas aussi. C'est une autre preuve que le vent tourne et que les médias conventionnels sentent vraiment qu'ils vont perdre toute crédibilité s'ils continuent à ne diffuser que de la propagande grossière plutôt que de l'information équilibrée sur ce sujet, alors que les gens peuvent découvrir la vérité sur Internet.
Les étudiants font un meilleur travail que les journalistes soi-disant "professionnels". Voici un article publié ce matin dans Impact Campus à l'Université Laval sur les sceptiques du réchauffement, qui me cite:
http://www.impactcampus.qc.ca/article.jsp?issue=2010-02-09&article=Ceux-qui-refusent-le--rechauffement
Rédigé par : Martin Masse | 09 février 2010 à 10h34
"M. Villedieu croit même déceler un complot mondial bien orchestré de la part des sceptiques pour discréditer le GIEC"
C'est amusant: Yannick Villedieu se fait adepte de la théorie du complot. Le taxera-t-on de paranoïa ?
Consolez-vous, M. Villedieu: la taxe à la paranoïa coûte moins cher que la taxe au carbone.
Rédigé par : J Côté | 09 février 2010 à 17h03
La propagande réchauffiste se manifeste aux endroits les plus inattendus.
Au concours international de sculptures sur neige du carnaval de Québec, l'équipe chinoise présente cette année une oeuvre intitulée « Leaking glacier ». L'oeuvre vise à sensibiliser le public à la fonte des glaciers, et plus encore aux dangers du réchauffement planétaire... Quand je me suis rendu l'admirer, lundi midi, il faisait environ - 10 C (avec le facteur de refroidissement éolien, ça devait faire à peu près - 20 C) !
La prose moralisatrice accompagnant l'oeuvre est un véritable morceau d'anthologie bien-pensante. On y souligne, en effet, qu'avec les émissions de GES l'humanité a probablement déclenché une « réaction en chaîne » incontrôlable. Nos amis chinois ajoutent que l'humanité « mérite » sans doute ce qui va lui arriver, mais pas les animaux, ces « créatures innocentes » dont notre insouciance va provoquer la disparition. Nous devrions avoir honte, en somme, de faire autant de mal aux gentils ours polaires...
Ri-di-cule.
C'est Eric Moreault, le séminariste écolo du journal Le Soleil, qui a du jouir en lisant ça ...
Rédigé par : B. Vallée | 09 février 2010 à 20h22
@Minarchiste:
Ça ne devrait surprendre personne: la fiction est sa spécialité!
Rédigé par : WeatherMan | 09 février 2010 à 21h17
Quand je vous dis que la propagande réchauffiste est partout ...
Cette fois, c'est une sculpture de glace représentant un ours polaire, grandeur nature, qu'on a installée devant l'hôtel de ville de Québec. La sculpture, oeuvre d'un artiste britannique (il a sans doute été subventionné...) vise à alerter le public sur le danger que les changements climatiques représentent pour les ours polaires... et l'humanité. Quand la sculpture aura fini de fondre, il n'en restera, semble-t-il, que le squelette de bronze... Comme c'est triste...
Dans le commentaire accompagnant l'oeuvre, on souligne également qu'en touchant l'oeuvre, les spectateurs pourraient en accélérer la fonte. Ce qui démontre les impacts souvent insoupçonnés de l'activité humaine sur l'environnement... Wow ! Profond !
Décidément, les bien-pensants ne lâchent pas le morceau... Ça continue, le bourrage de crâne. Mais c'est pour notre bien, évidemment, c'est pour notre bien !
Rédigé par : B. Vallée | 12 février 2010 à 16h34
Wow!! Quel voyage intellectuel intéressant! Je serais curieux de vous interroger sur VOS connaissances scientifiques. Mais je ne perdrai pas plus de temps... surement qu'aucun d'entre vous n'a un quelconque diplôme en la matière. Bonne journée quand même les libertariens!
Rédigé par : Pascal | 18 février 2010 à 00h11
@Pascal:
"surement qu'aucun d'entre vous n'a un quelconque diplôme en la matière."
Dans le genre twit, c'est pas mal... vous seriez probablement surpris Pascal.
Rédigé par : Pierre-Yves | 18 février 2010 à 07h42