par Martin Masse
Le Québec a l'un des gouvernements les plus interventionnistes en Amérique du Nord, l'État-providence le plus développé, le fardeau fiscal le plus élevé et est l'une des sociétés les plus endettées au monde, en plus d'être l'une de celles qui vieillissent le plus vite. Nous allons vers un mur, mais malgré cela, la presque totalité de nos élites continue de croire que le «modèle québécois» mérite d'être conservé. La question qui les divise est surtout de savoir comment on le financera.
Dans un débat dominé par les illuminés gauchistes partisans de la pensée magique, les illettrés économiques, les groupes d'intérêt corporatistes et les politiciens peureux, ceux qui disent qu'on ne peut pas indéfiniment vivre à crédit et taxer les plus riches et les entreprises passent pour des réalistes et des «lucides». Depuis quelques années, ces lucides proposent de siphonner davantage et «plus efficacement» (par l'entremise de tarifs et de taxes à la consommation plutôt que de hausses d'impôt sur le revenu) tous les Québécois de façon à éviter les déficits et réduire la dette.
Comme je l'écrivais il y a cinq ans, leur programme n'a rien à voir avec une réduction de la taille de l'État: l'objectif est de cesser de croire qu'on peut avoir le beurre et l'argent du beurre et donc de prendre les moyens nécessaires pour financer adéquatement la pléthore de programmes qu'ils souhaitent conserver.
C'est ce que le gouvernement Charest a finalement décidé de faire dans son budget dévoilé hier. Les sociaux-démocrates réalistes sont en pâmoison. Le chroniqueur Alain Dubuc de La Presse parle d'un budget austère, audacieux, courageux. «Le gouvernement Charest devra réussir à expliquer qu'on ne peut pas éliminer le déficit et préserver nos services sans contribution des citoyens. Il devra pour cela miser sur l'intelligence des citoyens», écrit-il. Pour l'économiste Luc Godbout, un autre lucide grand amateur de hausses de taxes, «C'est un budget qui est allé au-delà de mes espérances».
Raymond Bachand a tiré sur tous les leviers que lui a présentés son comité d'économistes. La taxe de vente du Québec (TVQ) sera haussée de 1 % le 1er janvier 2012, soit une ponction de 1,5 milliard, qui s'ajoute à l'augmentation de 1 % prévue dans le dernier budget de Monique Jérôme-Forget pour le 1er janvier prochain; la TVQ s'élèvera donc à 9,5 %. La taxe sur les carburants sera augmentée de 1 cent le litre par an pendant quatre ans, pour des revenus annuels à terme de 480 millions. De plus, Montréal et Québec auront désormais la possibilité de relever de 1,5 cent la taxe sur l'essence dès l'an prochain pour financer leur réseau de transport collectif.
Le budget Bachand viole un interdit politique: le financement de la santé par les usagers. Chaque adulte devra débourser dès cette année une cotisation santé de 25 $ à même sa déclaration de revenus. Cette cotisation augmentera graduellement pour atteindre 200 $ en 2012, ce qui permettra à l'État d'encaisser près de 1 milliard par an. Le financement de la santé par les contribuables ne passera donc plus exclusivement par l'impôt sur le revenu, une ponction de nature progressive. Ainsi, tout ménage qui gagne 40 000 $ et plus paiera la cotisation maximale de 400 $.
Mais cela ne s'arrête pas là: le gouvernement Charest imposera une «franchise» santé, comme le recommandait le rapport Castonguay, une forme de ticket modérateur applicable à chaque visite médicale, modulé selon que l'usager se présente dans une clinique, un CLSC ou à l'urgence. Les modalités seront arrêtées plus tard. (...)
À compter de 2014, le tarif du bloc patrimonial d'électricité de 2,79 cents, en vigueur depuis 1998, sera graduellement majoré de 50 %, soit de 1,37 cent en cinq ans. Cela représente une hausse annuelle de 3,7 % du tarif domestique, qui passera de 6,87 cents à 8,24 cents, soit un bond de 20 % cumulativement. Le ministre a parlé d'une hausse de 1 cent, mais les documents budgétaires indiquent bien 1,37 cent, ou 2,2 milliards annuellement en 2018.
«À cet égard, un changement de culture s'impose. Nous pouvons même parler de révolution culturelle...», écrit Raymond Bachand dans son discours, les trois petits points se voulant un clin d'oeil évoquant l'origine chinoise et communiste de cette expression, a-t-il expliqué, sourire en coin, à des journalistes.
(...) Les droits de scolarité dans les universités, qui augmentent de 50 $ par session jusqu'en 2012, seront soumis à d'autres hausses par la suite.
On peut bien soutenir, en s'appuyant sur une logique économique saine, que les étudiants devraient contribuer davantage aux coûts de leur formation, que les consommateurs d'électricité devraient payer le prix du marché et non un prix subventionné, que la mise en place d'une franchise pour les soins de santé injectera un dose de réalisme sur le plan de la demande de services, etc. On applique en quelque sorte une logique partielle de marché sur le plan de la demande. Mais à moins d'être compensées par des baisses correspondantes de l'impôt sur le revenu, toutes ces hausses de tarifs et de taxes impliquent simplement une augmentation du fardeau fiscal, et cela pour financer des «services publics» qui restent sous le contrôle des bureaucrates et dont la gestion, elle, n'a aucunement recours à des mécanismes de marché.
On retrouve bien ici et là dans le budget quelques mesures largement symboliques pour limiter ou réduire les dépenses de l'État dans certains domaines, mais strictement rien qui remet en question sa taille gargantuesque. Lorsque le ministre des Finances Raymond Bachand fait valoir que le gouvernement, par les compressions qu'il s'impose, contribue à hauteur de 62% à l'effort nécessaire pour atteindre le déficit zéro, alors que les contribuables et les entreprises, par l'entremise des hausses de taxes et de tarifs, comptent pour le reste, il tient un discours démagogique typiquement politicien. Cette «contribution» du gouvernement provient d'un ralentissement des hausses de dépenses prévues dans les budgets précédents, et non d'une réduction nette des dépenses par l'abolition de programmes et la privatisation de services. Et encore, comme l'écrit Claude Picher, on le croira quand on le verra.
Le Québec entre donc finalement dans sa phase lucide, tout de même préférable à la phase lunatique et à la politique de l'autruche qui dominent depuis des décennies. Mais on n'a rien réglé; on a simplement repoussé peut-être le moment où nous frapperons le mur. Le véritable débat, sur une réduction réelle de la taille de l'État, reste à faire.
Excellente analyse ! 10/10 !
;-)
Merci d'avoir pris le temps de nous écrire ce texte.
*
"Le véritable débat, sur une réduction réelle de la taille de l'État, reste à faire."
-MM
Selon moi, le débat doit être PHILOSOPHIQUE.
(Par exemple: "Est-ce que la sociale-démocratie signifie une protection -égalitaire et obligatoire- de tous, ou seulement des plus démunis ?".)
Car, comme tu dis:
"La presque totalité de nos élites continue de croire que le «modèle québécois» mérite d'être conservé. La question qui les divise est surtout de savoir comment on le financera."
Rédigé par : Sébas | 31 mars 2010 à 11h41
L'idée est que les augmentations de frais et tarifs ne sont pas mauvaises à condition qu'on réduise fortement la taille de l'état et de ses institutions, chose qui n'est pas faite dans ce budget tout comme de dire que c'est la moitié de la population qui paye de l'impôt sur le revenu pour l'autre moitié.
Or, peut importe que ça soit le PQ ou les Libéraux, le problème est qu'avec certains programmes qui coûtent très cher (les garderies à 7$, l'assurance-médicament), ce n'est qu'un cercle vicieux à répétition d'ajouter de nouveaux programmes bonbons et d'augmenter les taxes et impôts comme que l'impôt sur le revenu était aussi une mesure temporaire lors de la guerre.
Par contre, ceux qui me font plus rire dans la bande sont les syndicats.
Ils vivent dans quel monde ceux-là sans savoir qu'ils doivent eux-mêmes balancer les livres? Celui que l'argent pousse dans les arbres.
Comme nos amis américains disent: ''Tax and spend Liberals''
Rédigé par : Mathieu NV | 31 mars 2010 à 11h56
"L'idée est que les augmentations de frais et tarifs ne sont pas mauvaises à condition qu'on réduise fortement la taille de l'état et de ses institutions"
Pas suffisant, selon moi !
Il faut rendre TOUS les programmes étatique, non-obligatoires.
Rédigé par : Sébas | 31 mars 2010 à 12h00
M. Bachand indiquait que l'Ontario avait pour 16 milliards de moins de service que nous et que les Québécois voulaient conserver ces services. La réalité est que si le gouvernement ontarien décidait de dispenser les même services que nous, il en coûterait beaucoup plus que 16 milliards à cause de la population beaucoup plus grande dans cette province. Bachand aurait dû sortir le chiffre que ça coûterait aux Ontariens d'adopter le même niveau de service que nous. Ça ferait vraiment ressortir à quel point le gouvernement québécois est omniprésent dans nos vies. De plus, ça donnerait l'opportunité aux Québécois de voir que les Ontariens vivent en général très bien et même historiquement (sauf pour un petite période temporaire) mieux que nous avec moins de service de leur gouvernement.
Rédigé par : Steven | 31 mars 2010 à 12h02
''M. Bachand indiquait que l'Ontario avait pour 16 milliards de moins de service que nous et que les Québécois voulaient conserver ces services. La réalité est que si le gouvernement ontarien décidait de dispenser les même services que nous, il en coûterait beaucoup plus que 16 milliards à cause de la population beaucoup plus grande dans cette province. Bachand aurait dû sortir le chiffre que ça coûterait aux Ontariens d'adopter le même niveau de service que nous. Ça ferait vraiment ressortir à quel point le gouvernement québécois est omniprésent dans nos vies. De plus, ça donnerait l'opportunité aux Québécois de voir que les Ontariens vivent en général très bien et même historiquement (sauf pour un petite période temporaire) mieux que nous avec moins de service de leur gouvernement.''
La première question que j'aimerais poser aux gouvernements successifs au Québec est pourquoi faites-vous des programmes, que vous êtes les seuls à faire en Amérique du Nord, lorsque que vous avez même pas les moyens de les payer tout en étant une société où seulement la moitié de la population paye des impôts car l'autre moitié est trop pauvre? Le problème fondamental est justement que le Québec est riche en pauvres mais pauvre en riches avec des générations de gens qui vivent carrément dépendants de l'état. Normal alors qu'il va exister une proportion de la population qui va être "droguée" par l'état.
Rédigé par : Mathieu NV | 31 mars 2010 à 12h27
Juste une question, Martin:
De vos connaissances, existe-t-il un économiste moindrement libéral classique au Québec ou au Canada français? Claude Montmarquette, peut-être?
Disons que depuis quelques années Dubuc commence de plus en plus à revenir à ces racines trotskistes ou à celle plutôt d'être aussi social-démocrate que la garde journalistique économique au Québec! Je me souviens d'une entrevue, il y a environ un an, où il se considérait comme un social-démocrate ''lucide'', car il ne voulait pas se considérer comme un libéral ou pro-libre marché.
Rédigé par : Mathieu NV | 31 mars 2010 à 13h37
Ca va pas être de la tarte de diminuer la taille de l'état, surtout si l'on considère tous les gens qui recoivent un chèque indirect de ce dernier: les comptables fiscalistes, les vendeurs de services rendus obligatoires par leur petites lois, les xxx-istes agréés de tout acabit, les inspecteurs de longueur de gazon, les dix gars de la fonction publique dont sept sont appuyés sur leur pelle à regarder les trois autres sans ancienneté syndicale qui font le travail, les artistes et intellectuels pour lesquels personne ne veux payer de leur poche si tant peu ils apportent une valeur tangible au potentiel consommateur, les gardiens de sécurité patrouillant les buildings éléphants blancs, les scientifiques des labos de recherche étatiques "gratis" que l'industrie refuse d'utiliser pour différentes raisons très valables (faible qualité opérationelle de la recherche, faible utilité des résultats, ornentation politique des résultats, sélection politique des mandats acceptés, manque flagrant de confidentialité de l'information confidentielle, etc)
Tous ces tchèqueux n'auront plus de petites lois à faire respecter, verront leur prétendue utilité et raison d'être disparaitre. Il y a un gros facteur psychologique et émotif dont il faudra tenir compte.
Parfois, idée folle, je me dis qu'il faudrait donner des subventions aux entreprises pour qu'ils adoptent un fonctionnaire. Comme mesure transitoire pendant cinq ans, ca sauverait de l'argent. C'est comme de payer à rien faire tous les gens qui font de l'argent avec le stade olympique (incluant les hoteliers et les vendeurs de hot dogs) puis de passer le bulldozer dedans: on serait plus riche en bout de ligne, y parait, d'après certaines études économiques...
Beaucoup d'industries disent que si tu as travaillé pendant dix ans dans la fonction publique, tu n'es plus bon pour le privé, n'étant plus capable de soutenir le rythme de travail suffisamment productif pour rentabiliser ton salaire dans le privé. Rumeur ou réalité?
Je crois qu'au fédéral c'est bien bien pire qu'au provincial, toutefois, d'après ce que j'endends ici et là.
Rédigé par : Ferenq Novalet | 31 mars 2010 à 14h27
''Je crois qu'au fédéral c'est bien bien pire qu'au provincial, toutefois, d'après ce que j'endends ici et là.''
Ça dépend visiblement selon le ministère. Au gouvernement fédéral, les syndicats sont très effacés, lorsque ça revient principalement à une cotisation à un vote de façon occasionnelle par la poste et dire que les syndicats sont TRÈS fortunés. De plus, dans plusieurs ministères, il est évident qu'il est relatif que les promotions ne sont pas vraiment pas faites en fonction de l'ancienneté (car on peut monter très très vite) mais plutôt en fonction de la politique ou des contacts si tu es un cadre et cela particulièrement dans certains ministères qui sont parfois différents par rapport à d'autres en matière de pratiques (par exemple le ministère des affaires étrangères va avoir une culture de travail très différente du ministère des travaux publics). Sinon, ce sont principalement des concours.
Je ne connais pas la situation au provincial, mais j'ai entendu dire que dans certains ministères au Québec c'était principalement basé sur la relation que l'employé a avec le syndicat. Évidemment que ça doit être différent si tu es à Québec et en région.
Rédigé par : Mathieu NV | 31 mars 2010 à 15h01
Je prends une seconde pour poser une autre question. La FIQ ( Fédération infirmiere du Québec ) se dit totalement contre ces hausses, je sais bien qu'ils sont de gauches, et de gros syndicalistes. Par contre je me demande si une si grande institution syndicale est vraiment nécéssaire? Selon moi, si l'hopital ou je travaille était gérée de la facon d'une PME, soit elle a un budget aux patients qu'elle recoit, elle paye ses employés selon son propre intéret, et un petit syndicat est présent dans l'hopital seulement ( comme nous avons deja ) pour éviter les abus de l'employeur. Il pourrait y avoir des employés chargés de surveiller le travail fiable des employés afin de s'assurer qu'ils ne sont pas dangeureux.. et de les renvoyer si tel était le cas ( meme role que l'OIIQ, mais a l'interne ).
Il me semble, déja la, que si on appliquait cela a toutes les cliniques, toutes les agences, tous les CLSC.. il y aurait deja une grosse réduction de l'état dans nos pattes.
Ai-je raison de penser comme cela? Si oui, pourquoi, si non, pourquoi?
Merci de m'éclairer chers co-blogueur libertariens.
Rédigé par : J. Boulay | 31 mars 2010 à 15h50
Tous les médias ont recopié verbatim la ligne du gouvernement - les vaches sacrées!!!
C'était à mourir de rire. Quelle sont les vaches sacrées sacrifiées?
L'état québécois ne vas pas survivre jusqu'en 2014 pour hausser les taxes.
Rédigé par : Pas trop lucide | 31 mars 2010 à 22h04
Nous en France, on la création/hausse de taxes ET le déficit! Deux pour le prix d'un, c'est pas beau ça?
Mais tout le monde n'a pas la chance de vivre en République Démocratique de France, située dans le royaume de Bisounoursland (*), où chaque problème trouve sa solution dans une nouvelle taxe.
Le gouvernement actuel a sûrement déjà battu le record du nombre de taxes créées, et ce, en moins de 3 ans!
(*) Oui, je sais, c'est du h16 recraché… :P
Rédigé par : Mateo | 31 mars 2010 à 22h38
J. Boulay
Votre intervention est très pertinente, moi et d'autres employé de l'hôpital où je travaille nous nous battons depuis presque deux ans contre la CSN et la bureaucratie du système de santé pour foutre la CSN dehors et avoir un syndicat de boutique ce qui aurait pour conséquence de ne plus avoir de cotisations à payer.Mais les gros bras de la CSN nous font quelques difficultés et le processus est ridiculement long et pour ce qui est de l'autonomie de l'établissement se sera encore plus long puisque ça voudrait pratiquement dire qu'ont fouteraient le CSSS et l'ASSS et tous ces parasites dehors des affaires de l'hôpital et ça ne passerait pas facilement .Un autre problème, peut-être plus local celui là, je sais pas comment c'est chez vous, mais chez nous, depuis une dizaine d'années on a vraiment droit au fond du panier en matière de gestionnaires, donc il faudrait aussi qu'on se débarrasse d'eux aussi. Vu l'ampleur de la tâche on en a pour environ 300 ans avant de réussir notre coup.
Rédigé par : Pierre-Etienne Fiset | 01 avril 2010 à 00h57
Effectivement si la gestion des hopitaux était soumise aux règles du marché et que les établissements étaient en compétition (pour la clientèle et le personnel qualifié) il y aurait une augmentation nette de la qualité des soins et des conditions de travail de tous les employés. C'est un point que je soulève souvent est discussion et que je ne vois jamais repris par quelconque média. Si la population est véritablement contre toute privatisation du système de santé (c'est probablement faux, mais les élites le sont) alors elle ne se produira jamais, mais au moins que les établissements soit gérés tout comme s'ils étaient des hopitaux privés.
La réponse des gauchiste et des syndicats?
"Cela va rendre les patrons trop puissants!"
"la direction va couper dans tout pour augmenter ses profits"
"VOS employés du secteur public sont OPPRIMÉS"
bla bla bla...
Et si les infirmières veulent vraiment augmenter leurs salaires et avantages au lieu de confier leur avenir à des imbéciles comme la FIQ elles(ils) devraient massivement quitter leur employeur pour les agences privées. Elles vont retrouver le même poste puisque le gouvernement ne pourra pas se permettre de se passer d'elles avec de meilleures conditions.
Rédigé par : M.A.T | 01 avril 2010 à 16h13
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/national/201004/01/01-4266607-budget-bachand-des-manifestants-font-irruption-dans-le-centre-de-commerce-mondial.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS2
"Plus tôt, des milliers de personnes ont participé à la marche, sous le thème de «La richesse existe! Prenons-là où elle est!»"
Eeeeuh... c'est pas ça qu'on appelle du vol?
Oh well, le manifesteux moyen ne cessera jamais de me surprendre dans son absence complète d'auto-examination.
J'aimerais bien partager l'optimisme de certains face à ce budget où l'on semble au moins essayer de balancer revenus et dépenses, mais mon coté sceptique me force à douter fortement des capacités réelles, voir même des intentions, du gouvernement à contenir ses dépenses. J'y croirais quand le gouvernement effectuera des baisses d'impôts et de taxes, d'ici là, c'est juste du "sleight-of-hand" politique.
Rédigé par : Frankyb | 01 avril 2010 à 17h15
@Frankyb:
Ironiquement, en voyant ces gens, j'ai l'impression que la courbe de Laffer n'est pas enseignée dans nos universités!
Malheureusement, on va toujours trouver un moyen de dire qu'il existe toujours des "méchants" riches et qu'on devrait les taxer davantage. Or, le problème est justement contraire car pour diverses raisons le nombre de riches (du moins selon le fisc, et je parle à la limite du contribuable moyen qui fait partie du 50% de la population qui paye des impôts) au Québec est même pas très bas pour assurer des recettes adéquates au fisc.
En passant, pour ceux qui disent que le modèle scandinave est le meilleur truc depuis le pain tranché, disons que pratiquement chaque adulte paye des impôts sur le revenu dans le régime de taxation dans ces pays, chose qui serait probablement qualifiée d'injuste dans le "modèle Québécois".
Rédigé par : Mathieu NV | 01 avril 2010 à 18h06
''au Québec est même pas très bas pour assurer des recettes adéquates au fisc.''
Désolé, je voulais dire "est même trop bas" au lieu de "est même pas très bas"!
Rédigé par : Mathieu NV | 01 avril 2010 à 18h13
Soyons francs 2 minutes.
Les « experts » mènent nos technocraties, euh, j’voulais dire: démocraties.
Ce n’est plus le peuple qui décide.
Dans un récent sondage, 91% des Québécois se disaient contre une hausse des impôts, 87% contre une hausse des tarifs d’Hydro-Québec, 82% contre une augmentation des taxes sur l’essence et 77% contre une hausse de la TVQ.
Lire ce très bon texte d'Erci Duhaime:
http://www.nationalpost.com/opinion/story.html?id=2751062#ixzz0jqj3Xet0
Dans d’autres sondages commandés pour Québécor, la majorité des Québécois voulaient que ‘nous’ coupions dans les services, les programmes et le «gras».
Je me sens comme en ex-URSS, on dirait vraiment que la majorité des journalistes/chroniqueurs/économistes sont là pour VENDRE le budget et les recommandations des « experts » et non défendre la démocratie et les volontés populaires. Je n’écoute plus la télé, plus la radio et bientôt je ne lirai plus aucun membre de la Pravda. Plus capable.
Trop de ces « agents » répètent la « cassette officielle » qui consiste à faire croire que les Québécois ne veulent pas « couper » ! Mais c’est faux!
Faisons des consultations populaires intelligentes (et svp, pas de questions niaiseuses, comme « voulez-vous augmenter l’âge de la retraite à 75 ans »), et vous allez voir que le peuple ne pense PLUS du tout comme ses élites.
Rédigé par : Sébas | 01 avril 2010 à 19h15
L’état Québécois dépense 17.5 milliards (17 500 000 000 $) de plus PAR ANNÉE que l’Ontario.
Population du Québec = 7 800 000
Population de l’Ontario = 12 900 000
Source:
http://img707.imageshack.us/img707/3971/ecartsqcon.jpg
IL Y A DU « GRAS » EN MASSE ICI !
***
Pour diminuer la corruption/le gaspillage, recentrons TOUS nos programmes/’sévices’ obligatoires, vers les plus démunis UNIQUEMENT.
Donc, terminé l’obligation de « s’assurer » avec l’état ou terminé le « gavage » de ’sévices’ étatiques «wall-to-wall» obligatoires.
N’est-ce pas ça, une -réelle- sociale-démocratie intelligente et ‘ciblée’ ?
***
Je suis un "populiste" (pour reprendre le terme de ceux qui méprisent la véritable démocratie)
;-)
Le mot démocratie a UN sens, c’est un gouvernement PAR LE PEUPLE, POUR LE PEUPLE.
Tous les systèmes de gouvernance qui ne donnent pas le pouvoir ultime au peuple, ne sont PAS des démocraties (technocratie-par-les-experts, dans notre cas?).
Ce n’est pas parce que je me dis « intelligent » que je le suis.
Il faut le démontrer par des arguments.
Ce n’est pas parce que je me dis « ouvert », que je le suis.
Il faut le démontrer par des gestes.
Il faut juger un arbre à ses fruits, et les fruits de notre système, ne sont vraiment pas bons… JUSTEMENT parce qu’il n’est pas démocratique.
Aujourd’hui, trop d’individus pensent que la masse des gens est trop conne et qu’il faut donc qu’une minorité « d’experts » et de technocrates décident pour tous… nous voyons ce que ça donne…
Les Suisses ont très bien compris.
Les Suisses ne considèrent pas comme pleinement démocratiques les pays où le peuple ne peut qu’élire des représentants et perd tout pouvoir de décision en dehors des élections.
Comme le peuple n’a pas le temps de prendre lui-même toutes les décisions politiques, il élit des représentants qui légifèrent et gouvernent. Ces représentants ne sont toutefois pas autorisés à confisquer le pouvoir. Le peuple conserve en effet la possibilité d’intervenir dans les affaires publiques en lançant des référendums (refuser une décision des élus) et des initiatives (proposer une modification de la législation): si le nombre requis de signatures est atteint, une votation populaire doit être organisée dont le résultat s’impose aux élus.
Concernant tous les problèmes de gouvernance, l’idéal serait -selon mon humble avis et celui de Jean-Luc Migue, auteur de: « On n’a pas les gouvernements qu’on mérite »- ceci:
« Référendums et initiatives populaires
• Lorsque les décisions gouvernementales sont soumises au scrutin majoritaire direct, chacun des citoyens vote sur chaque mesure dans un référendum distinct, sans considération des décisions à venir ultérieurement ou prises antérieurement. La démocratie directe retire aux politiciens les outils indispensables au maquignonnage (l’échange de votes) qu’ils pratiquent pour gagner les votes en régime de démocratie représentative. Le marché politique pipé qui caractérise notre régime perdrait une part de ses travers. Les initiatives populaires, où de simples citoyens prennent l’initiative de soumettre une proposition au vote, servent à faire obstacle à la domination des groupes organisés. La faible taille de l’État suisse peut illustrer le sens de cet impact.
•Cette argumentation explique en même temps l’hostilité des politiciens au principe du référendum et des initiatives populaires. À leurs yeux, l’homme de la rue est trop ignorant pour faire les bons choix. Chez nous, seuls les politiciens peuvent mettre en branle une consultation référendaire et, on le devine, ils le font rarement. La formule freine la puissance des groupes d’intérêt et renforce la voix des simples citoyens aux dépens de l’élite politique
• La thèse que défendent Romer et Rosenthal (1979) et le résultat qu’obtiennent la plupart des observateurs veulent que l’impact général du référendum soit favorable à l’efficacité des choix publics. Ces deux auteurs concluent qu’en effet les référendums ont plutôt tendance à freiner l’instinct de dépenser qui caractérise toutes les administrations. La Suisse et la Californie font l’objet de critique pour recourir systématiquement à la démocratie directe. Soulignons que le reproche émane des élites politiques et des médias qui s’en font les échos.
• Recall: La valeur du référendum et des initiatives populaires tient souvent à la menace qu’ils font planer sur la tête des politiciens qui se distancent un peu trop allègrement de l’électorat. »
***
Tiré de:
« On n’a pas les gouvernements qu’on mérite »
Catégorie : Gestion et économie
Auteur : JEAN-LUC MIGUE
Date de parution : novembre 2007
Éditeur : CARTE BLANCHE
Rédigé par : Sébas | 01 avril 2010 à 19h18
*Dernier message pour la journée.*
Svp, réfléchissons à ça:
Les lucides étatiques et les solidaires étatiques ont 2 "trucs" qui les unissent:
1) Les 2 groupes sont "gagas" devant le "modèle Québécois"
2) Les 2 groupes détestent la démocratie directe.
Rédigé par : Sébas | 01 avril 2010 à 19h23
@ Sébas,
"L’état Québécois dépense 17.5 milliards (17 500 000 000 $) de plus PAR ANNÉE que l’Ontario.
Population du Québec = 7 800 000
Population de l’Ontario = 12 900 000
Source:
http://img707.imageshack.us/img707/3971/ecartsqcon.jpg
IL Y A DU « GRAS » EN MASSE ICI !"
Bon, il faudrait faire attention de ne pas écrire n'importe quoi. Le graphique que tu donnes comme source indique l'écart entre les dépenses de programmes (pour les administrations provinciales et locales) du Québec et de l'Ontario en fonction du panier de service qu'offre l'Ontario. Bref, si le Québec offrait le même panier de service, il dépenserait 17 milliards de moins.
Ton commentaire laisse au contraire entendre que le gouvernement québécois dépense 17 milliards de plus par année que le gouvernement ontario, alors que notre population est beaucoup moindre, ce qui est totalement absurde. Le budget québécois indique des dépenses totales de 69,5 milliards $ pour l'année qui vient (voir page C21 de http://www.budget.finances.gouv.qc.ca/Budget/2010-2011/fr/documents/PlanBudgetaire.pdf ) alors que celui de l'Ontario indique des dépenses de 125,8 milliards $ (voir tableau 28 de http://www.fin.gov.on.ca/en/budget/ontariobudgets/2010/ch2h.html#c2_secH_table28 ).
Rédigé par : Martin Masse | 01 avril 2010 à 20h03
'Z'avions' écrit: *Dernier message pour la journée.*
;-)
Mea culpa: mon commentaire laissait une mauvaise impression.
N'empêche, ce que tu écris était écrit en bas de mon tableau:
http://img707.imageshack.us/img707/3971/ecartsqcon.jpg
Rédigé par : Sébas | 01 avril 2010 à 20h14
Voici le slogan de la manifestation contre le budget Charest:
« La richesse existe, prenons-la où elle se trouve ».
Ça me fait vraiment penser aux films dépictants les conquêtes au moyen-âge ou dans la renaissance où la clan vainqueur pillait le village et prenait tout les biens de ses habitants. Ces gens-là qui manifestent me font vraiment penser à ça. Ils croient que l'ensemble de la richesse produite par le travail des autres au Québec leur appartient et qu'ils peuvent faire ce qu'ils veulent avec pourvu que le but recherché soit conformes aux bonne émotions.
Ces manifestants me lèvent vraiment le coeur et me font penser à ces pilleurs sanguinaires décrient plus haut. Ils veulent utiliser l'État pour piller au lieu d'une armée de mercenaires mais le résultat est le même. Qui voudrait travailler pour produire de la richesse au Québec si des parasites n'ayant nullement travaillé pour la produire sentent qu'elle leur appartient au même juste titre que son producteur?
Rédigé par : Steven | 01 avril 2010 à 21h01
Pour conclure mon commentaire plus, ça ne me surprend pas qu'à un certain point, l'Église a décidé d'inclure l'envie parmis les 7 péchés capitaux. L'envie et son dénouement, la recherche de l'égalité des résultats, détruit la société.
Rédigé par : Steven | 01 avril 2010 à 21h04
merci pour m'avoir lu les pensées je vois qu'il y a encore des personnes près a agir au moment auporteus si cela se presente a marché dans les rues pour l'afficher je suis prés a contester mais au point de vue pacifiste bien-sur j'aime le blog excellent merci encore
Dan
Rédigé par : Dany Dignard | 02 avril 2010 à 10h29
Ça fait dix ans, au moins, qu'on annonce que le « modèle québécois » va bientôt « frapper un mur ».
Et bien ça y est... Le « mur » est là.
Comme disaient pompeusement nos « amis » du groupe marxouille « En Lutte ! », dans les années 1970 : « Faisons payer les riches ! » Pendant qu'il en reste...
Tout de même. Avec des niveaux d'imposition et des taux de taxation pareils (on se rapproche des pays scandinaves, les amis !), l'économie souterraine a de beaux jours devant elle. Le ministère de la santé a adopté la méthode « Toyota ». Le ministère du revenu devra plutôt adopter la méthode « CIA », et se transformer en véritable organisme de surveillance, d'espionnage et de délation. Bonjour le respect de la vie privée ! Mais ce sera pour la bonne cause, comme toujours, au Québec. Pour faire un jeu de mot facile, j'ajouterais qu'il n'y aura bientôt plus rien de « privé », au Québec. Rien que du public, du public, et encore du public ! Croyez-moi, on va littéralement crever de transparence !
Que faut-il penser de ces « groupes populaires » qui sont descendus dans la rue pour beugler leur bonne grosse indignagnation ? Rien, justement. La gauche « officielle » (mais elle l’est toujours, de toute manière) répète les mêmes platitudes depuis trente ans. N’importe quel individu le moindrement sensé savait bien qu’une pareille tuile finirait par nous tomber sur la tête. D'autant plus que 40 % des Québécois ne paient pas d'impôt ! Cependant, il se trouve encore beaucoup d’individus qui espèrent que l’état va enfin se transformer en Rambo vertueux, pour faire payer les « grosses compagnies » et les « hosties de capitalisses ». Il serait temps de sortir de la mythologie marxo-felquiste…
Rédigé par : B. Vallée | 02 avril 2010 à 13h33
@B. Vallée
"D'autant plus que 40 % des Québécois ne paient pas d'impôt !"
En fait, c'est pire que ça: 44% des CONTRIBUABLES Québécois ne paient pas d'impôt. Ce qui signifie que moins de 28% en paient, sur lesquels peut-être 5% paient les trois-quart de l'addition.
Rédigé par : Pierre-Yves | 02 avril 2010 à 14h58
La gauche n'a qu'à bien se tenir. Le prochain budget du Québec va être écrit par le FMI, et eux ils ne connaissent pas les vaches sacrées.
Tout vas y passer - l'hydro, les hôpitaux, les universités, les forêts, les mines, les autoroutes, les bureaux des ministères, vente de feu totale! Et le reste va disparaître. Et avec l'argent qui restera, peut-être qu'ils vont payer les pensions de retraites à 75 ans.
Et le pire c'est que les taxes vont rester.
Rédigé par : Pas trop lucide | 02 avril 2010 à 23h50
Martin,
Fort intéressant.
Je te renouvelle mon invitation à lire mes « 12 travaux d’Hercule ».
http://www.cirano.qc.ca/pdf/publication/2009s-48.pdf
Section 1 : La performance économique du Québec
Introduction
Taux de croissance du PIB
Évolution du PIB par habitant
Évolution de la population
PIB, PIB par habitant et population
Évolution de la création d’emploi
Population et création d’emploi
Évolution du taux d’emploi
Taux d’emploi, taux d’activité et taux de chômage
Taux d’emploi des hommes de 55-64 ans
Prestataires d’assurance-emploi
Nombre de faillites
La rémunération relative au Québec, au Canada et en Ontario
Dépenses privées et publiques d’investissement
Productivité
Commerce extérieur
La dette
Les dépenses intérieures en recherche et développement (DIRD)
Section 2 : La performance économique relative de Montréal
Section 3 : Commentaires généraux
Section 4 : Défis et enjeux
Section 5 : Les douze travaux d’Hercule
I. Redéfinir le rôle du secteur public ou gouvernemental
II. S’abstenir de manipuler indûment les signaux de rareté et valeur relatives que sont les prix concurrentiels
III. Favoriser le recours systématique aux mécanismes concurrentiels dans la production et la distribution des biens et services publics et sociaux et affirmer le droit pour tous les citoyens de contester et de remplacer le cas échéant les producteurs et distributeurs actuels des biens et services publics et sociaux
IV. Mettre sur pied des méthodes et processus d’évaluation rigoureuse, transparente, indépendante et crédible des politiques et programmes publics
V. Réformer la taxation pour la rendre incitative, cohésive, inclusive et simple
VI. Redynamiser le développement et l’adaptation de notre capital humain en responsabilisant davantage nos écoles, collèges et universités et en poursuivant une politique d’immigration plus agressive
VII. Abolir le salaire minimum en faveur d’un programme de redistribution directe et incitative des revenus et de la richesse
VIII. Mettre à un niveau concurrentiel notre régime de relations de travail par l’instauration d’un vote secret obligatoire en matière d’accréditation syndicale et de pratiques plus démocratiques au sein du monde syndical
IX. Instaurer un programme de financement plus agressif de la R&D, de sa valorisation et de sa commercialisation en favorisant un niveau adéquat de capital de risque et le développement d’outils efficaces de mise à niveau des compétences pour contrer la résistance aux changements provoqués par la R&D
X. Accroître la participation du secteur privé au sein du régime public de soins de santé
XI. Valoriser les ressources environnementales et l’eau en particulier, par la création de marchés et ce, pour en assurer une protection et une valorisation optimales et raisonnées
XII. Favoriser les partenariats public-privé dans le développement et le maintien des infrastructures publiques
Section 6 : Pour une nouvelle révolution tranquille
Section 7 : Les tableaux de données
Mais cela intéresse-t-il quelqu’un ?
Marcel
Rédigé par : Marcel Boyer | 03 avril 2010 à 11h37
Pour ceux qui n'avaient pas lu ce texte de Martin Masse (j'en étais un)... il décrit avec encore plus de détails les problèmes des mesures du dernier budget [Québécois].
On peut critiquer les libertariens sur un paquet de trucs, mais personne (surtout pas les étatistes de gauche ou de droite, qu'ils soient en politique, cachés dans un lobby obscure, dans les médias pro étatiques ou au service d'universités étatiques), ne pourra dire qu'ils n'ont pas essayé d'avertir le restant de la société, sur les conséquences de leurs idées: la banqueroute.
D'accord, nous ne sommes pas la Grèce (pas encore en tout cas), car nous avons encore beaucoup de plus corde pour nous pendre (i.e. que notre dette peut encore grossir beaucoup et c'est ce qu'elle fait; environ 40 000 000 000$ depuis 2003 et un autre 10 milliards d'ici 2014), et notre richesse est pas mal plus grande. Par contre, une montée rapide des taux d'intérêts, risque de changer la donne assez rapidement.
En tout cas, voici le texte.
"Le manifeste pour un Québec lucide: une tempête dans un verre d'eau"
http://www.leblogueduql.org/2005/10/le_manifeste_po_1.html
Rédigé par : Sébas | 03 avril 2010 à 20h36
Le problème avec les lucides, vient qu'il n'ont aucune solution pour diminuer l'état et ainsi le poids qu'elle représente sur les contribuables. Pour eux, faut simplement payer davantage pour continuer à avoir le même beurre qu'avant dans une social-démocratie névrosée qui commence de plus en plus à ressembler à celle des derniers de classe dans les pays Européens.
Mais enfin, j'ai rien contre le principe d'utilisateur payeur dans un système qui serait compétitif et qui donnerait un choix, mais il est évident que les dépenses étatiques vont vers une spirale qui devient incontrôlable, et j'ai l'impression que l'ajout de nouvelles sources de revenus pour l'état va en vérité seulement trouver un autre prétexte pour augmenter encore la taille de l'état et aussi son rôle dans nos vies.
C'est comme de donner de la nourriture au léviathan pour le calmer pour quelque temps, lorsque celui-ci en veut encore plus.
PS: J'ai deux questions à Lucien Bouchard (qui se considère lui-même un lucide):
-Pourquoi-a-t-il mis des garderies à 5$ et de l'assurance médicaments lorsqu'il voulait absolument faire le "déficit zéro"?
-Pourquoi avoir geler les frais de scolarité pendant autant d'années? Pour acheter une clientèle électorale?
Rédigé par : Mathieu NV | 03 avril 2010 à 20h57
@ Marcel qui écrit:
"Mais cela intéresse-t-il quelqu’un ?"
Je vais être très franc avec vous, j'en ai lu des tonnes de rapports/articles/constats de ce genre. Vos diagnostiques sont assez bons et mêmes plusieurs de vos solutions.
Selon moi, le problème au Québec (et c'est pas mal comme ça dans tous les pays socialistes/communistes), ce n'est pas qu'il manque d'individus intelligents, le problème c'est que leur philosophie, est -très majoritairement- étatique. Ils vouent un culte à l'État, comme nos ancêtres vouaient un culte à Dieu et ce, à travers l'Église. Le premier culte est axé principalement sur les besoins de la collectivité, le 2e, sur l'individu. Et cela se reflète autant sur le plan de l'économie, que celui de la gouvernance. C'est une religion.
***
Une piste pour rendre l'économie vraiment performante:
"-Économie: «Le Québec doit accroître ses investissements en recherche et développement dans les créneaux où il est déjà un leader mondial.» On ne dit pas comment, c'est un beau vœu pieux qui implique généralement une intervention de l'État. Si on coupait dans la paperasse et les multiples taxes que doivent subir les entreprises, elles investiraient peut-être plus au Québec."
Source: Le lien vers le texte de Martin Masse, que j'ai placé dans mon dernier message.
Analyser une ville comme Houston; presque aucune réglementation, presque pas de paperasse, presque pas de taxes, etc. Et ça marche ! Et en lisant votre rapport, je constate que vous le savez bien.
***
En tout cas, je trouve votre rapport assez bon. J'ai lu en diagonal, mais je vois que vous êtes presque un libertarien. ;-)
Pour rester toujours franc avec vous, je dirais que vous avez perdu votre temps. Comme je l'écrivais plus haut, le problème est philosophique. Il faudrait arrêter de penser que les étatistes sont des gens sensés. Ils ne le sont pas. Ils sont en religion. Il faudrait passer TOUT notre temps à démontrer que leurs croyances sont fausses et dangereuses, pour nous, comme pour eux.
Voilà
Rédigé par : Sébas | 03 avril 2010 à 21h05
p.s.
@ Marcel toujours:
Au cours des années et de mes échanges avec des milliers et des milliers d'étatistes (mon travail me permettait ça), je crois avoir identifié les 3 fausses croyances qui "allument" presque toutes nos élites occidentales.
1) "Que tout est relatif" ou que le relativisme est bon et réel.
2) Que l'égalité doit être imposé par l'État.
3) Qu'un pays est toujours mieux dirigé par les avis des "experts" et technocrates que par la démocratie directe (selon eux, la démocratie pour "le peuple, par le peuple", c'est dangereux)
Selon mon humble avis, ce sont principalement ces 3 FAUSSES croyances qui vont conduire -à terme- notre monde occidental dans la déchéance totale.
Bonne fin semaine à tous (quand même)
;-)
Rédigé par : Sébas | 03 avril 2010 à 22h30
@ Sebas
"Pour rester toujours franc avec vous, je dirais que vous avez perdu votre temps. Comme je l'écrivais plus haut, le problème est philosophique. Il faudrait arrêter de penser que les étatistes sont des gens sensés. Ils ne le sont pas. Ils sont en religion. Il faudrait passer TOUT notre temps à démontrer que leurs croyances sont fausses et dangereuses, pour nous, comme pour eux. "
Si c'est ça le problème, c'est quoi la solution?
Rédigé par : Pas trop lucide | 03 avril 2010 à 22h47
La solution? Cessons de penser que nous nous adressons à des individus sensés. Ils sont vraiment 'malades' de par leurs CROYANCES.
J'ai longtemps pensé que le problème était un manque d'intelligence. Plis maintenant. Ils sont -justement- souvent intelligents, mais leurs consciences est comme 'morte'. Ils rationalisent/justifient leurs FAUSSES croyances par des trucs qui n'ont ni queue ni tête. Oui, s'ils étaient vraiment, vraiment tous des génies, ils réaliseraient peut-être ça. Mais encore, j'insiste: Ils sont -avant tout- vraiment des êtres profondément 'malades' de par leurs croyances. Désolé, mais c'est ce que j'ai constaté au fil des ans.
Et j'ai écrit ça ci-dessus:
"Pour rester toujours franc avec vous, je dirais que vous avez perdu votre temps. Comme je l'écrivais plus haut, le problème est philosophique. Il faudrait arrêter de penser que les étatistes sont des gens sensés. Ils ne le sont pas. Ils sont en religion. Il faudrait passer TOUT notre temps à démontrer que leurs croyances sont fausses et dangereuses, pour nous, comme pour eux. "
Rédigé par : Sébas | 03 avril 2010 à 22h57
@ Pas trop lucide:
Je voulais recopier mon commentaire du 03 avril 2010 à 22h30...
Rédigé par : Sébas | 03 avril 2010 à 23h01
Je tiens a vous féliciter tous pour vos opinions et commentaires. Vos idées sont excellentes, mais je me demande vraiment si nous allons nous en sortir. Par ce que je remarque et j'entends ce sont toujours la même idée ''spread the wealth'' ceci nous améne à la médiocrité, le manque de motivation et une société complétement socialiste qui tends vers le communiste. Tue la libre entreprise.
Le gouvernement aurait dû couper dans les subventions, les organismes(féministes, environnementalistes etc...) tous des mensonges pour nous taxer plus (CO2).
Je vous demande donc votre opinion à vous tous: doit-on quitter le Québec? Le Canada? vers ou nous nous dirigeons?
Les États Unis s'en vont vers la même direction avec Obama, dont son entourage est communiste, et ils ont un agenda caché (NWO, et méne la société vers le communiste)
Je crois que les blocs sont excellent mais si nous voulons changer quelques choses ils faut passer par les médias, mais la encore ces derniers sont contrôlés, mais ils faut vous faire plus connaître.
FÉLICITATIONS À VOUS TOUS
Rédigé par : Johanne | 06 avril 2010 à 22h59
@Johanne
On ne doit pas quitter le Québec. Il faut que le Québec nous quitte.
Rédigé par : Pas trop lucide | 06 avril 2010 à 23h36
@Sébas, Johanne, Pas trop lucide:
"Il faudrait arrêter de penser que les étatistes sont des gens sensés. Ils ne le sont pas. Ils sont en religion. Il faudrait passer TOUT notre temps à démontrer que leurs croyances sont fausses et dangereuses, pour nous, comme pour eux. "
Exactement. Et il n'y a pas grand-chose à faire contre la religion, c'est un processus de pensée parasitaire utilisant des circuits neuronaux reptiliens sur lesquels l'humain a fort peu de contrôle. L'étatisme est une maladie mentale au même titre que les croyances mystiques.
Rédigé par : PIerre-Yves | 07 avril 2010 à 03h41
@ Sébas:
J'apprécie votre clarté de pensée et la vulgarisation que vous faites à propos de
du culte de l'état et je seconde vos observations concernant les fausses croyances, les ayant moi-même observées dans mon milieu. Y aurait-il quelqu'un quelque part au québec qui informe et-ou fait la promotion de la démocratie directe ? Sinon qu'attend-on nous ?
Rédigé par : Stéphane | 07 avril 2010 à 16h11
Je voulais simplement attirer votre attention sur le remarquable article de Gennady Stolyarov 'Putting Randomness in its Place'. Le réinvestissement de l'étatisme par la pensée mystique (au détriment de la religion) est en effet une réaction naturelle à la conception métaphysique des phénomènes qu'on ne peut appréhender (dans l'état des techniques et des sciences, mais surtout en raison des limitations du cortex frontal) que de façon probabiliste. L'addiction aux jeux de hasard est un autre exemple.
Rédigé par : Pierre-Yves | 08 avril 2010 à 11h06
@Frankyb
De http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/national/201004/01/01-4266607-12-000-manifestants-denoncent-le-budget-bachand.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS2
"Lucie Charest, de Longueuil, marchait en compagnie de ses trois enfants de 3 mois, 3 ans et 6 ans. «C'est pour eux que je suis ici, a lancé la jeune mère. Dans 20 ans, je veux qu'ils aient les moyens d'étudier à l'université.»"
OMG... On a vraiment à faire à une bande de déconnectés. Elle en veut pas que les taxes et tarifs soient augmentés maintenant, plutôt, qu'ils soient encore une fois pelletés par en avant... à ses enfants, qu'elle prétend vouloir défendre.
Don't ge me wrong, je trouve que les taxes ne devraient pas monter, plutôt baisser, ainsi que les dépenses mais dans leur câdre d'esprit, ca ne fait aucun sens d'être contre ca.
Rédigé par : FrancisD | 08 avril 2010 à 12h37
À Pierre-Yves
Je vous cite : « Exactement. Et il n'y a pas grand-chose à faire contre la religion, c'est un processus de pensée parasitaire utilisant des circuits neuronaux reptiliens sur lesquels l'humain a fort peu de contrôle. L'étatisme est une maladie mentale au même titre que les croyances mystiques. »
Concernant la religion, je corrigerais un peu le tir. La religion est effectivement une construction imaginaire. Mais elle répond cependant à des angoisses bien RÉELLES, comme la souffrance, l'injustice, et, bien sûr, la mort.
De ce point de vue, le rapprochement avec l'étatisme n'est pas totalement inapproprié. L'état existe réellement, bien sûr, mais l'idéologie qui sous-tend son existence, le collectivisme, est une construction imaginaire (une fiction, autrement dit, sans pour autant que ce terme ait ici un sens péjoratif) qui répond sensiblement, sous couvert de « rationalité », aux mêmes angoisses que les religions conventionnelles. J'ajouterais que la politique, comme célébration liturgique de l'état et de son pouvoir, est une activité extraordinairement sectaire ! L'étatisme est donc, d'une certaine façon, une religion, un culte qui n'a même pas l'avantage d'avoir suscité, comme le christianisme, une grande tradition culturelle... Les propositions de ralliement à cette religion sont évidemment innombrables, à travers ses diverses « congrégations » que sont les syndicats, les partis politiques, les médias, le « milieu culturel »...
Quant aux « croyances mystiques » que vous qualifiez globalement de « maladie mentale », on y trouve tout de même de fort belles choses. Serais-je trop audacieux en disant que certains grands mystiques privilégiaient une forme supérieure de liberté ? Je pense, ici, à Saint-François d'Assise...
Rédigé par : B. Vallée | 08 avril 2010 à 21h04
@Pierre Yves. @Stephane @B Vallée
donc selon vous il n'y a rien à faire pour nous défendre contre ce mode de pensée?
je pose la même question que Stephane:Y aurait-il quelqu'un quelque part au québec qui informe et-ou fait la promotion de la démocratie directe ? Sinon qu'attend-on nous ?
Sommes nous tous trop lâche ? N'y a t il pas une personnalité d'envergure avec un bon discour qui pourrait partir un parti tous comme Ron Paul et ce faire élire?
Rédigé par : Johanne | 09 avril 2010 à 01h05
Je pense que vous aimerez (re)lire cet essai de François-René Rideau: http://fare.tunes.org/liberalisme/regne_magie_noire.html.
Il a aussi publié un article sur le sujet dans les page du QL:
http://www.quebecoislibre.org/020831-2.htm
Ces écrits m'ont fortement influencés lorsque je faisais mes premiers pas dans l'univers du libertarianisme. Je pense que ces deux textes se prêtent bien au sujet du mysticisme de l'étatisme.
Rédigé par : Yannick Leduc | 09 avril 2010 à 13h19
@ Johanne et Stéphane:
Merci pour vos commentaires.
Pour propager l'idée que l'implantation de la *démocratie directe* est effectivement notre seule issue non-violente, je crains qu'il faille compter que sur nous et quelques autres personnes comme nous. Jamais les journalistes pro étatique, qui travaillent dans les médias du troupeau vont parler de ça. Jamais les universitaires gagas devant l'état, ne vont parler de ça. Jamais les politiciens qui se sentent utiles grâce au culte de l'état, vont parler de ça. Toutes ces personnes ne pensent qu'à eux, et du culte de l'état (et de leur personne), dépend leur survie. Et ne les croyons pas lorsqu'ils disent parler au nom du 'bien commun' et de la 'justice sociale'. Ils prêchent des dogmes, comme des religieux. Et Dieu, c'est l'état et sans Dieu, c'est l'enfer, etc.
Voici donc -plus concrètement- ce que je crois être des actions utiles:
a) Il faut lire l'ouvrage de Jean-Luc Migué (*1*): "On a pas les gouvernements qu'on mérite" (et d'autres ouvrages qui parlent de la démocratie directe). Lire aussi des ouvrages comme: "La Sagesse des foules" (*2*), qui brisent des dogmes entourant la soi-disant incapacité de la population, à se gouverner elle-même.
b) Il serait bien aussi (et je m'inclus dans le lot), de lire l'histoire de la Suisse: eux aussi sont passés par des crises politiques et c'est pendant ces crises qu'ils sont arrivés à la conclusion logique, que la *démocratie directe* est le SEUL système qui permet d'empêcher la collectivisation/étatisation complète de nos vies. ET -en passant- à chaque fois que vous lisez quelqu'un qui évoque la proportionnelle, dites-vous bien que c'est probablement un membre de québec suicidaire, disciple docile du dieu-état.
Dans la réalité, la proportionnelle n'est qu'un "succédané de démocratie" et ne profite qu'aux "groupes d'oppression$".
c) Ensuite, une fois bien formé/outillé, il faut en parler sans arrêt et partout;
- sur les blogues 'officiel$' (dans les commentaires) et sur les blogues non commerciaux;
- à vos amis;
- à la radio (sur les quelques tribunes 'libres' qui restent);
- dans les journaux 'officiels' (en envoyant des testes d'opinions, écrits);
- sur votre propre blogue/propre radio internet;
- à l'école (dans vos travaux et en classe), si vous êtes étudiant ou prof;
- en écrivant des textes/courriels bien faits et ensuite en les envoyant aux personnes qui peuvent influencer beaucoup de monde; à vos radios/revues/etc favorites, par exemple.
Voilà.
***
(*1*)
Voir:
http://www.quebecoislibre.org/livres.htm
Jean-Luc Migué (Ph.D. économique, American University, Washington, D.C.) a été successivement professeur à l'Université Laval et à l'École nationale d'administration publique (ÉNAP), chercheur à la Banque du Canada et au Conseil économique du Canada, membre de nombreux groupes de travail et a agi comme consultant auprès de plusieurs organismes publics et privés. Il est Senior Fellow de l'Institut Fraser et membre de la Société royale du Canada depuis 1977.
(*2)
Voir:
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Sagesse_des_foules
"La Sagesse des foules est un livre écrit par James Surowiecki, publié en 2004, traduit en français en 2008, à propos de l'agrégation de l'information dans les groupes, résultant en décisions qui, selon l'auteur, sont souvent meilleures que celles d'individus isolés du groupe. Le livre présente de nombreux cas d'études et anecdotes pour illustrer sa thèse, et touche à plusieurs domaines dont l'économie et la psychologie"
Rédigé par : Sébas | 16 avril 2010 à 06h45
Comme beaucoup d’intervenant sur ce blogue, j’en ai marre de cette province. Cependant, rien ne sert de se défouler en philosophant sur ces blogues. L’électorat québécois est divisé sur à peu près tout. 60% des électeurs reçoit plus de l’état qu’il verse à l’état et 40% se retrouve dans la situation contraire. À lire les interventions sur ce blogue, on peut nettement identifier dans quel groupe chacun se situe. Simplement par intérêt, chacun reste bien campé dans son camp. Il est inutile de chercher à convaincre quelqu’un pour qui tout est gratuitement de renoncer à ses privilèges. Ce qu’il faut c’est agir.
Ce qu’il faut, c’est priver cet état mafieux de ses revenus. Depuis la dernière grève de la SAQ, je n’ai plus jamais mis les pieds dans une succursale. Je fais deux voyages à la LCBO par an et j’y achète la totalité de mon vin. Non seulement je prive le gouvernement du Québec de la taxe mais j’économise 800.$ par année. De plus, à chaque voyage, j’en profite pour faire le plein. À dix sous de moins le litre, je paie les frais des voyages.
Depuis le budget Bachand, j’ai compris que l’avenir ne sera pas rose au niveau fiscal. Alors, j’envisage sérieusement de déménager en Ontario et de travailler à distance. Avec un revenu imposable de 60 000$ par an, j’anticipe une économie d’impôt sur le revenu d’environ 4 000$ par année.
Beaucoup le font déjà et le phénomène risque de s’amplifier si rien ne change.
mobedk
Rédigé par : Mobedk | 14 juin 2010 à 22h01
@Mobedk
"Beaucoup le font déjà et le phénomène risque de s’amplifier si rien ne change."
Bien entendu: pourquoi endurer l'inacceptable si la solution se trouve à 30 minutes d'auto? C'est pas la mer à boire je vous assure, avec un peu d'organisation. La seule façon de changer les choses c'est en effet de payer vos taxes n'importe ou, sauf au Québec, et de militer pour l'abolition de la péréquation: quand il n'y aura plus de sous et qu'il ne restera plus que les crottés, les réfugiés politiques et les petits vieux dans la 'belle' province, les choses changeront.
Un bémol cependant: sous la houlette des Libéraux de McGuinty l'Ontario se transforme peu à peu en purgatoire fiscal et moralisant tout aussi 'nounoune' que le Québec. Ils ont déja réussi à saboter le rétablissement spectaculaire des finances publiques effectué de peine de de misère par le gouvernement Harris, et la province ne manque pas de gauchistes débiles qui s'imaginent que c'est en payant des fonctionnaires à ne rien faire qu'une économie s'enrichit.
Bientôt c'est du côté du Nouveau-Brunswick qu'il faudra regarder pour trouver un peu de sens commun...
Rédigé par : Pierre-Yves | 15 juin 2010 à 07h59
La seule façon d'abolir la péréquation est la séparation du Québec mais vous êtes contre!
"La seule façon de changer les choses c'est en effet de payer vos taxes n'importe ou, sauf au Québec,"
Une solution est de ne pas payer de taxes, point.
Rédigé par : David Gendron | 15 juin 2010 à 13h36
@Mobedk
Selon moi, et pour les mêmes raisons qu'évoque Pierre-Yves, l'Ontartio n'est vraiment pas la solution. Ni le Nouveau-Brunswick. Oui certaines régions résistent encore... mais pour combien de temps encore ? Fuire pour aller où? Bientôt, la terre entière sera dominée par ceux qui détiennent le pouvoir de faire ***pousser de l'argent dans les arbres***...
Il ne nous reste qu'à essayer de conscientiser les individus, un à un.
L'Amérique/l'Europe au grand complet, sont déjà sous domination de l'idéologie communiste.
C'est très difficile à percevoir, car l'image que nous avons du communisme, ce sont des pays totalitaires. Ici, *l'illusion* de démocratie et de liberté, est encore présente. 99% des économistes et politiciens 'mainstream' d'ici, sont en faveur de la monnaie étatique «keynésienne» ou «marxiste». La plupart ne comprennent même pas le sens de cette dernière phrase. 99% des chroniqueurs et «faiseux» d'opinions, aussi. Ce systême de monnaie est la BASE de l'état-providence et sa perpétuation n'a qu'une seule issue: la faillite complète de la responsabilisation individuelle et des états. Et «n'oublions» pas la perte complète de tous nos droits sacrés. Je sais, la plupart qui vont lire ça, vont faire des grimaces, car ils ne comprennent rien à rien de notre systême. Ils ne savent que ce qu'ils ont appris (euh-hum), à l'université, dans les livres -de soi-disant- économie, et dans les médias.
Dommage, ils vont commencer à étudier les impacts de notre systême monétaire (vraiment diabolique), lorsque ce sera trop tard...
Pourt l'instant, certaines personnes pensent que les libertariens sont une sorte de secte...
;-)
***
En tout cas, pour ceux qui ne veulent pas rester CON, voici un audio pour comprendre l'histoire de notre systême monétaire (au Canada, en Europe, etc, le fonctionnement du systême est identitique, même si notre banque centrale a été nationalisé en 1935):
«Second Look at the Federal Reserve by Edward Griffin»
http://video.google.com/videoplay?docid=-8484911570371055528#
***
p.s.
Depuis 3 siècles, CE systême monétaire est LA PIRE ABOMINATION que l'humanité a connu... sur le plan terrestre.
- C'est CE systême de fausse monnaie qui conduit aux grands ÉCARTS DE RICHESSE que nous subissons tous.
- C'est CE systême de monnaie étatique qui conduit aux grandes concentration de richesse que nous observons.
- CE systême, à terme, tue TOUT libre marché.
- CE systême de monnaie pyramidale, permet -à terme- à ceux qui en détiennent les leviers, de TOUT acheter, de TOUT contrôler.
- CE systême de monnaie EST le responsable principal de l'inflation, i.e. perte de la valeur constante du pouvoir d'achat de cette monnaie et non (comme disent faussement trop d'économistes marxistes/keynésiens); «la hausse des prix» (sic), et cela est la PIRE taxe, car elle est quasi invisible.
- CE systême n'est jamais dénoncé par ceux qui veulent toujours plus d'inteventions de l'état dans nos vies, et par ceux qui adorent les «économies planifiées et centralisées».
Rédigé par : Sébas | 15 juin 2010 à 14h51
@David Gendron:
"La seule façon d'abolir la péréquation est la séparation du Québec mais vous êtes contre!"
Absolument pas. Vivant en dehors du Québec et n'y possédant plus grands actifs je suis au contraire tout à fait en faveur de la séparation, façon la plus efficace comme vous le soulignez fort justement de mettre fin à ce programme de péréquation qui en a fait une province de 'dépendantistes'. Ce contre quoi je suis, mais seulement en mon nom personnel, serait de vivre dans un Québec indépendant fonctionnant sur le modèle actuel, c'est à dire grosso-modo une oligarchie de corporations, syndicats et autre parasites socio-politiques tenant la classe moyenne en otage, une société collectiviste.
"Une solution est de ne pas payer de taxes, point."
Sauf à vivre sur la Lune, si vous faites des sous vous payez des taxes, alors autant les payer là ou on vous en demande moins. Ne soyons pas absolutistes.
Rédigé par : Pierre-Yves | 15 juin 2010 à 17h28