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20 mars 2010

Commentaires

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Pierre Desrochers

Je passe présentement quelques mois à Durham (Caroline du Nord). Les outardes sont une véritable plaie par ici depuis que je suis arrivé en janvier. J'ai failli en écraser une sur la route aujourd'hui (on aurait dit que la route lui appartenait) et j'avoue qu'elles me donnent parfois la frousse tellement elles sont agressives lorsqu'on a le malheur de prendre une marche près de l'étang à côté de mon complexe résidentiel sans leur apporter de bouffe. Je crois que plusieurs retraités les nourrissent, ce qui expliquerait non seulement qu'elles passent l'hiver ici, mais également qu'elles ne semblent pas pressées de migrer vers le nord...

Mathieu NV

Ah! Duke est une très belle université!

Pourvu que leur équipe de basket fait bien!

Pierre

Je ne connais rien à l'ornithologie mais j'ai toujours pensé que les oiseaux migrateurs se foutaient des frontières, des lois nationales et des pouvoirs politiques. Mon hypothèse: ils sont rationnels et maximisent leur bien-être. La joie de l'ignorance!

B. Vallée

C'est vrai que c'est fascinant les grandes migrations des oiseaux. Ça franchit allégrement les frontières, ces merveilleux volatiles, sans avoir à présenter de passeport. Je les envie... Et je vois mal comment on peut être nationaliste quand on connaît un peu les oiseaux... Question de point de vue.


À Mathieu NV

Petite nouvelle de sport en passant : ça va bien pour Duke au grand tournoi de basket du « March Madness » . En fin de semaine, ils ont battu California 68-53. Ils sont rendus en 3ième ronde de la division « South » de ce grand tournoi annuel. Leur prochain match est vendredi contre une autre grande université : Purdue.

Pour le basketball, il y a Duke. Pour tout le reste (prix Nobel, savoir, culture, recherche, etc.) il y a bien sûr l'UQAM... (Ironie)

P.S. Durham est aussi le domicile des « Durham Bulls », équipe de baseball des ligues mineures rendue mythique, ou presque, par le fameux film « La belle et le vétéran »...

Pierre Desrochers

Et pour ce qui est de la culture à Duke, on y trouve même cette semaine un festival du film québécois! Il faut cependant dire que les trois films (que je connais pas) semblent décrire une province passablement névrosée... Belle image (subventionnée).

(Elle Veut Le Chaos - Derrière moi - À l'ouest de Pluton)

http://www.jhfc.duke.edu/canadianstudies/newsletter.html

Casey Morning

Effectivement, ça donne plusieurs impressions ces deux derniers billets. La première est celle d'un détachement, d'un désespoir de Martin Masse des enjeux qui se déroulent actuellement. De la cause libertarienne? Une des pires atteintes des dernières décénies au libre marché et à la liberté d'un peuple vient de se produire au sud de notre frontière et aucune mention sur le QL. Aussi, comme à l'accoutumé, je reviens souvent sur le blogue mais depuis un certain temps et plus souvent qu'autrement le dernier billet lu est encore le premier.

Je ne tiens pas à faire de procès d'intentions, mais M. Masse semble beaucoup s'intéresser à la campagne et la faune depuis quelque temps et moins aux enjeux qui nous rassemblent ici. Je sais que beaucoup d'aspects on été traités, retournés et disséqués sur le QL depuis plusieurs années, mais l'actualité roule et elle crée petit à petit l'avenir. Si nous avons un soupçon de pouvoir de changement, c'est sur le futur, et ce pouvoir s'exerce dans le présent. En ce qui me concerne, lorsque que j'ai librement contribué financièrement au QL il y a quelques mois lorsqu'on nous a sollicité à l'aide, je l'ai fait. Mais certainement pas dans l'expectative de lire des billets sur les oiseaux et la nature.

Bastiat79

@ Casey

Au moins mises.org s'en occupe (Obamacare)

http://mises.org/daily/4213

Martin Masse

@ Casey Morning,

"ça donne plusieurs impressions ces deux derniers billets. La première est celle d'un détachement, d'un désespoir de Martin Masse des enjeux qui se déroulent actuellement. De la cause libertarienne?"

C'est bien mal me connaître que de croire que je suis désespéré parce que je m'intéresse aux canards au lieu d'écrire un billet sur la dernière arnaque politicienne au sud de la frontière...

Il y a six mois, j'ai écrit ceci dans un fil de discussion en réponse à ceux qui se préoccupaient de mon absence depuis quelque temps:

*****

@ Alexandre et aux autres qui commentent sur mon absence relative,

"Je ne sais pas pourquoi Martin n'écrit quasiment plus sur ce site mais je trouve ca bien dommage car la qualité de ses textes étaient surprenante. Peut-être n'a-t-il plus le temps?"

Merci d'exprimer votre satisfaction à l'égard de mes textes et votre désir que j'écrive plus souvent!

C'est vrai que d'une part, je suis plus occupé ces temps-ci. Autant par des contrats que par les différentes choses à faire et à découvrir après avoir déménagé dans une nouvelle région.

D'autre part, je passe par des périodes où j'ai moins envie de commenter l'actualité (c'est nécessaire de le faire, mais on a parfois l'impression de tourner un peu en rond...) et plus envie de lire et d'approfondir d'autres sujets qui n'ont pas nécessairement une dimension libertarienne.

Depuis le lancement du blogue il y a quelques années, je "disparais" parfois pendant quelque temps, mais je finis toujours par revenir. Donc, ne vous inquiétez pas trop pour moi. Je viens d'ailleurs de publier sur le blogue un très long article sur les changements climatiques.

Merci à ceux qui maintiennent les discussions en vie malgré tout grâce à leurs commentaires.

*****

Loin d'être détaché de ce qui se passe dans l'actualité, je suis très directement impliqué mais de façon anonyme par l'entremise de travaux que je fais pour des clients. J'ai toutefois peu de temps et d'énergie pour me plonger dans un autre dossier d'actualité et pour écrire sur le blogue ces jours-ci. Je pars bientôt pour une conférence de quelques jours à Vancouver, et j'ai encore un contrat important à terminer à mon retour.

Parler de notre environnement et de nos canards à Stanbridge East me permet de garder un certain contact avec les lecteurs sans trop d'efforts intellectuels. Ça m'amuse et je pense que ça plaît à certains, même si je suis conscient que ça indiffère ou agace d'autres. Pour comprendre ce qui me motive de manière générale, je vous invite à relire ce billet d'août dernier: Le soleil continue de se lever, malgré les entraves à la liberté, http://www.leblogueduql.org/2009/08/le-soleil-continue-de-se-lever-malgr%C3%A9-les-entraves-%C3%A0-la-libert%C3%A9.html

Bref, je suis désolé pour ces périodes plus tranquilles pendant lesquelles le blogue semble plutôt inactif. Mais Gilles et moi ne pouvons porter à nous seuls tout le poids du mouvement libertarien québécois sur nos épaules (et je suis d'ailleurs bien heureux de constater qu'il y a de plus en plus d'autres blogues libertariens de grande qualité, comme le montre la longueur de notre blogroll).

Une façon d'augmenter l'activité sur lc blogue et de maintenir notre rôle de "centre nerveux" du mouvement libertarien québécois serait d'avoir plus de collaborateurs. J'avais déjà lancé un appel il y a quelques années, mais ça n'a pas donné de gros résultats.

Plusieurs de ceux qui commentent régulièrement ici seraient certainement capables d'écrire des billets. Plusieurs semblent aussi maîtriser des dossiers assez pointus et pourraient partager leur expertise. J'ai dû écrire sur 300 sujets différents depuis une douzaine d'années, ici, à l'IEDM et ailleurs. C'est pratique d'être un généraliste quand nous ne sommes qu'une poignée qui devons tout faire, mais il y a quand même des limites.

On m'a appelé cette semaine pour une entrevue à la télé sur le budget provincial qui s'en vient, d'un point de vue libertarien. Je n'aime pas aller faire le talking head qui répète quelques insignifiances et généralités. Pour le faire convenablement, je devrais passer quelques heures à lire et à me préparer pour me remettre à jour dans ce dossier, maîtriser les chiffres et les principaux enjeux, et pouvoir en parler de manière crédible et assurée. Je n'y suis pas allé. Pas le temps, pas le bon moment. Sans compter que je perd une demi-journée à aller à Montréal pour une entrevue de dix minutes.

N'est-on pas arrivé à un stade de développement de notre mouvement où quelques spécialistes (de sujets comme la santé, l'agriculture, les finances publiques québécoises, les nouvelles technologies, les questions monétaires, l'industrie automobile, l'environnement, n'importe quoi de pertinent) pourraient prendre la relève, au moins en partie?

Ça ne prend pas grand-chose pour devenir un "spécialiste". Suffit de suivre régulièrement l'actualité d'un peu plus près dans ce domaine, lire quelques publications spécialisées sur une base régulière, réfléchir sur l'application de la théorie libertarienne aux enjeux dans ce domaine, pour en savoir plus que tout le monde. On fait quelques recherches additionnelles pour écrire un article une fois par mois. Et après un an ou deux, on devient une source crédible et une référence pour le point de vue libertarien sur cette question.

Encore faut-il accepter de sortir de l'anonymat, prendre quelques risques, faire l'effort d'écrire des textes lisibles et structurés qui apportent quelque chose de nouveau et pertinent, et s'engager pour une longue période (combien de fois ai-je reçu un message d'un nouveau libertarien tout excité, voulant collaborer au QL, et dont je n'ai plus jamais entendu parler par la suite?).

Ça ferait toute la différence si nous avions seulement dix collaborateurs spécialisés s'engageant à écrire un billet par mois ou même par deux mois. Je lance cette bouteille à la mer. Je sais que pour toutes sortes de raisons, il y a peu de gens qui peuvent le faire. Mais parfois, c'est uniquement la peur, peur de s'engager ou de ne pas être à la hauteur, qui est le frein.

Si ça n'a pas d'écho, eh bien il faudra attendre ma prochaine phase d'activité, comme quand j'ai écrit une série de textes sur le réchauffement en novembre et décembre après mon absence évoquée ci-haut, pour que le blogue redevienne plus actif. (Un dossier - le réchauffement climatique -, dont je n'étais soit dit en passant pas du tout spécialiste, mais sur lequel j'ai pu écrire après avoir lu des centaines d'articles sur une période de quelques semaines. Ça semble évident de venir ici et de lire des billets qui apparaissent comme par magie, mais derrière ça, il y a des dizaines d'heures de lecture et de recherche.)

Je ne peux pas faire de miracles plus que ça. Je n'ai pas cinq ou dix heures à passer ces jours-ci pour maîtriser le dossier du Obamacare et écrire sur le sujet. Mises.org a des dizaines de collaborateurs (dont moi à quelques occasions) de partout dans le monde. Si nous avions un spécialiste libertarien des questions de santé, nous aurions publié un billet sur la question.

Au moins, contrairement à la presque totalité des blogues gérés par des bénévoles (ou quasi bénévoles - merci à Casey et à nos autres supporters!) qui apparaissent et disparaissent, le nôtre (et le QL) a survécu jusqu'ici à toutes ces périodes plus lentes ou difficiles.

Pierre-Yves

@Martin Masse

Merci de cette réponse. Et en effet, pour devenir 'spécialiste' il faut sortir de l'anonymat, ce qui n'est pas évident pour beaucoup d'entre nous sachant 1) la détestation viscérale que vouent les mandarins de notre establishment gaucho-syndicalo-corporatiste aux idée libertariennes (et je ne parle pas seulement du Québec), et 2) le pouvoir de nuisance de ces gens-là qui peuvent mettre une carrière sur le back-burner dans le temps que ça prend pour le dire. C'est pour cette raison que j'ai par le passé décliné plus d'une collaboration.

Mais bon, vient un temps ou c'est le temps... en attendant toujours un plaisir de vous lire.

Mathieu NV

Malheureusement, moi je croyais que Martin et Gilles étaient en dépression à cause des événements passées durant la dernière semaine au sud de la frontière (je blague évidemment!)

Cependant, j'ignore si d'autres personnes pensent de mon avis, moi je dois dire que la politique m'intéresse de moins en moins. Étant dans un domaine de savoir où qu'il n'y existe pas grand chose de positif (développement international), j'ai l'impression de malheureusement parler dans le vide malgré que j'ai des connaissances libertariennes dont je parle régulièrement hors de la toile. Je dois dire par contre que beaucoup d'autres passe-temps (voyages, lecture) sont infiniment plus intéressants que de parler de quelque chose dont quasiment rien n'est positif. Or, je n'écoute plus les nouvelles venant de sources où le contenu est passif pour cette raison.

@Pierre-Yves:

J'ai le même avis car le problème réside que les écrits restent très longtemps sur Internet surtout si on associe une véritable identité au texte, cela peut nous attirer des ennuis pour avoir une possibilité d'emploi. Or, habitant dans la même province que vous (et j'ai vécu un événement dans les derniers jours qui est venu me faire dire que la liberté d'expression ne passe pas si une personne ne pense pas comme la clique), cela me donne moins le goût. J'aime cependant que les think-tanks libertariens donnent une possibilité pour s'unir pour éviter de se faire sommer par des gens qui n'acceptent pas qu'on pense comme la norme.
Or, comme l'Institut Cato a un site en espagnol, je suis certain qu'un projet très intéressant serait d'en faire un en français, surtout que des francophones ou francophiles (du moins des experts qui ont une certaine connaissance du français) travaillent au Cato.

Pierre-Yves

@Mathieu NV:

"j'ai vécu un événement dans les derniers jours qui est venu me faire dire que la liberté d'expression ne passe pas si une personne ne pense pas comme la clique"

Je parle également d'expérience. Dans des économies aussi étatisées que celles du Québec ou de l'Ontario il faut vraiment faire attention.

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Citations

  • « L'État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde. »

    – Frédéric Bastiat, 1848

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