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25 mai 2010

Commentaires

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David Gendron

Ce billet est une bonne analyse de la situation, du point de vue macroéconomique.

Par contre, j'ai un commentaire à formuler concernant le billet dans Mises.org

"There are at least two reasons why wages are particularly inflexible in construction. The first is that workers in that occupation have one of the highest rates of union membership, above 20%. The fact that unions have long since integrated Keynesianism as a perfect justification for their cause is perfectly illustrated by the following excerpt from a post on the AFL-CIO website:"


Et quelle serait la solution? Empêcher ces travailleurs de se syndiquer? Franchement, c'est ridicule! Si des entrepreneurs privés ont les moyens d'embaucher volontairement ces travailleurs à un tel prix, ça veut dire que les autres travailleurs sont exploités. Si les gouvernements gaspillent trop d'argent en les embauchant, il faut blâmer surtout les gouvernements, pas juste les syndicaleux!

Et en passant, ce 20% est très peu en comparaison avec le quasi-100% au Québec dans le milieu de la corruption...euh, pardon, construction.

Jérémie T.A. Rostan

Non, si des entrepreneurs doivent embaucher à ce prix, cela signifie que d'autres travailleurs seront au chômage.
Concernant la syndicalisation, le problème est son appui par la réglementation. Il existe une liberté syndicale, mais pas de véritable liberté entreprenariale, en face.

JR

Stan selene

Mais cela implique que, dans le même temps, d'autres producteurs ne voyant pas encore leurs revenus diminuer voient d'ores et déjà leurs coûts baisser

Sans gains de productivite, d'eux meme ou de leurs fournisseurs je ne vois pas pourquoi leurs couts baisseraient?

Cependant je ne vois aucune raison, a part une crise majeure (comme par hasard), qui pousserait tout le monde a epargner en meme temps.
Pendant un reajustement, le chomage est inevitable, epargner c'est essayer de se proteger et je crois volontier que cela ait un impact sur la "demandde globale". Apres, la soutenir, c'est certainement la pire chose a faire, je suis bien d'accord.

Libre Entreprise

C'est plutôt dû à un manque de production globale.

Les taxes, les impôts, les réglements, la manipulation monétaire et les autres barrières étatiques au commerce font que ça coûte trop cher produire les biens et services, on n'arrive plus à les produire à profit.

Voilà ce qui cause la crise.

Mais au fond, la madame a peut-être raison, le manque de demande global de liberté a causé cette crise. Si les gens demandaient plus de libertés économiques plutôt que d'obéir bêtement au gouvernement, cela marcherait.

Jonathan

@ Stan selene

Si les ressources et la main d'oeuvres de certaines entreprises ne sont plus utilisées alors elles deviennent
plus disponibles pour d'autres entreprises et donc moins coûteuses.

Aussi dans l'article on ne parle pas d'épargne mais plutôt de «cash hoarding» c'est-à-dire prendre son argent
et la mettre sous son matelat.

David Gendron

Merci à monsieur Rostan pour sa réponse.

"Concernant la syndicalisation, le problème est son appui par la réglementation."

Je suis d'accord avec vous sur ce point, même si c'est certainement moins pire là-bas qu'au Québec. Cependant, s'il y avait par exemple, 30% des travailleurs (et même 95%, tant qu'à moi) qui seraient syndiqués dans un véritable libre-marché, il n'y aurait aucun problème.

"Il existe une liberté syndicale, mais pas de véritable liberté entreprenariale, en face."

La situation est certainement moins pire là-bas qu'au Québec, mais tout de même, ce point est intéressant. Néanmoins, en dehors de la fiscalité (ou de sa quasi-absence, on s'entend), j'aimerais savoir quels sont les points cruciaux qui font en sorte qu'il y ait une véritable liberté entreprenariale selon vous, juste pour savoir jusqu'où ça pourrait aller.


"Non, si des entrepreneurs doivent embaucher à ce prix, cela signifie que d'autres travailleurs seront au chômage."

Dans le contexte actuel, c'est possible, quoique je me demande si ce ne sont pas simplement des travailleurs différents qui seraient au chômage (loin de moi l'idée de faire l'apologie du salaire minimum, une des pires mesures créatrices de pauvreté). Mais dans un véritable libre-marché, je ne vois aucun problème à ce que les travailleurs soient rémunérés convenablement. De plus, personne ne force les entreprises (là-bas, ici c'est douteux) à consentir des tels salaires.

Stan selene

>

Merci Jonathan. Je n'y avais pas pense (du coup j'imagine qu'il doit meme avoir d'autres retroactions auxquelles je n'ai pas pense :) ). Cependant il reste a connaitre les rapports de forces et quand ceux-ci s'inverseront. Ainsi je pense toujours qu'une augmentation du chomage est inevitable. (D'ailleurs on pourrait noter en suivant ton exemple que: plus de chomeurs entrainne une baisse des salaires)

Steven

@Stan Selene
"D'ailleurs on pourrait noter en suivant ton exemple que: plus de chomeurs entrainne une baisse des salaires"

-En effet, ça entraine une baisse des salaires dans les domaines et occupations particulièrement affectés par le chômage. Les autres sphères d'activités ne voient pas nécessairement leurs salaires baissés car les compétences des travailleurs affectés par le chômage ne sont pas nécessairement transférables aux autres domaines. L'augmentation de l'offre globale de travailleurs sans augmentation de la demande fait diminuer les salaires dans la sphère de travail affectée. La loi de l'offre et de la demande s'applique partout.

Mathieu NV

Est-ce que la conseillère économique du président Américain ne réalise pas que c'est un véritable cercle vicieux de dépenser davantage et ainsi de vouloir entrer dans un cadre où que l'impact fallacieux de la capacité de créer de la fausse monnaie par la Fed va finir par couler à sec très bientôt et cela combiné à une côte de crédit qui va faire que personne ne voudra emprunter au gouvernement Américain?

J'ignore visiblement ce qu'une personne moindrement sensée peut trouver d'intéressent au président actuel et au congrès Actuel qui continue le règne dévastateur qui sévit à Washington depuis plusieurs années où que les politiciens sont carrément entourés de gens qui ne seraient même pas capables de gérer une PME sans qu'elle fasse faillite.

Darcy

Une récession est un déséquilibre dans le marché des capitaux. Ça ne fait aucune différence que les ouvriers soient syndiqués ou non s'il n'y a pas de capital pour les faire travailler.

Pour rétablir l'équilibre, il faut augmenter l'investissement dans la production d'ordre inférieur et ensuite ré-affecter les chômeur dans cette production (ce qui requiert un investissement de plus en formation). Si, comme a été le cas dans pratiquement tous les pays occidentaux, le marché du capital est contrôlé et l'investissement ne se fait plus sauf en bulle financière, il n'y aura aucune solution au chômage.

Bien sur, l'existence de la syndicalisation monopolistique (à distinguer de la syndicalisation concurrentielle où le syndicat n'a pas le pouvoir sur les employés d'une entreprise) décourage substantiellement l'investissement de capital en créant une menace d'expropriation de l'entreprise, ou en maintenant les coûts de main d'oeuvre à un niveau déséquilibré. Si une récession permet aux entreprises de sabrer dans les salaires, elle permet aussi de recalculer le bénéfice de nouveaux investissements et de se lancer dans des entreprises qui étaient non-profitables en période de bulle financière.

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Citations

  • « L'État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde. »

    – Frédéric Bastiat, 1848

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