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01 juin 2010

Commentaires

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Sébas

@ Entreprise libre qui répondait ( http://www.leblogueduql.org/2010/05/le-fil-de-discussion-libre-de-mai-.html?cid=6a00d8341cb44a53ef013481b7d6ab970c#comment-6a00d8341cb44a53ef013481b7d6ab970c ),
à mon commentaire sur l'avortement, je réponds ceci:

Mon texte est caricatural, mais il y a un bon fond de réalité/vérité. Désolé d'avance pour les fautes.

1960, l'ère du patriacat (et de la -divine- providence): «Papa a raison»

-Fille:
«Je m'en vais à une fête»

Papa:
«Ma fille, fais attention avec les garçons. Ne sois pas imprudente... sinon tu sais ce qui va t'arriver. N'oublie jamais ce qui est arrivé à ta tente Gertrude, elle est tombée enceinte sans se marier au préalable. [dans un patriarcat, c'est TOUJOURS LA FAUTE À LA FILLE, même si l'acte sexuel se fait à 2]. Tu ne veux pas te retrouver fille-mère !!!
Et le soir dans les rues, ça peut être dangereux, ne reste pas non-accompagnée»

Fille:
-«Oui Papa, je t'aime tu sais, et je sais tout ça, tu me le dis depuis toujours et les soeurs à l'école me le disent, à tous les jours.»


2010, l'ère du matriarcat (et de -l'état- providence): «Maman, souvent devenue mono -et l'état-providence- ont raison»

-Fille:
«M'en vais à un rave»

-Mère:
«As-tu pris ta pilule ?, as-tu des condoms? [-donnés par l'infirmière de l'école étatique]... tu sais que les gars sont négligeants[dans le matriarcat, c'est TOUJOURS LA FAUTE DU GARS, s'il y a un 'accident', même si l'acte sexuel se fait à 2]? Et fais attention à ton verre, quelqu'un pourrait mettre des drogues dedans»
[la mère ne dit rien sur son habillement, hyper-provocateur, rien pour la responsabiliser comme humaine, ayant une âme, etc]

-Enfant roi:
«M'man, ben ouais, l'école [étatique et socioconstructiviste / marxiste] nous a déjà tout dit ça déjà... et de toute façon, si jamais je tombe enceinte, j'irais à la clinique [100% payée par l'état]. M'man, les autobus «peuvent me descendre entre 2 arrêts», pour ma sécurité et la police [tout antant socioconstructiviste que le restant de notre société], s'occupe des gars trop entreprenants...»

Ce que l'enfant-roi ne dit pas: Elle aime un gars qui va à cette soirée et elle aimerait bien avoir un enfant de lui. Plusieurs de ses amies -agées de 18-19 ans- sont déjà des 'monos' et reçoivent des allocations [étatiques] forts généreuses et des pensions alimentaires[loi étatique] des pères 'irresponsables'(sic). Comme si ces allocations, pensions alimentaires, ces condoms, pilules -et surtout- ces avortements 'gratuits' (sic), ne déresponsabilisaient pas ces enfants-rois ! Les femmes 'modernes' ont TOUS les droits sur leurs corps, sur les enfants à naitre, ou les enfants nés, MAIS AUCUNES RESPONSABILITÉS correspondantes...

***

Ou encore:

1960:

L'homme est 'tanné' de sa femme... il veut divorcer, mais n'a peu d'option. La loi -patriarcale- et la pression sociale/familiale, le 'force' à 'être responsable'

La femme est tannée de son mari... mais elle ne peu presque rien faire. La loi -patriarcale- et la pression sociale/familiale, la 'force' à 'être responsable'

Pire encore, si elle le quitte, elle doit quitter la maison familiale, elle perd la garde des enfants, n'aura aucun pension [loi étatique], pour elle ! Elle se retrouve dans la rue, car elle a un statue de mineure [loi étatique patriarcale].

Elle ne peut même pas signer de chèque...

2010 (que de chemin parcouru...):

La mariage no-fault existe depuis 1968, la femme (dans 80% des cas) demande le divorce ou se sépare unitéralement.
Elle obtient -presque toujours- la garde des enfants, la pension alimentaire pour 'ses' enfants et aussi, une pension pour elle (si elle était mariée). Elle obtiendra aussi souvent la maison.

Tout est en place pour augmenter la destruction des couples et pour faire peur aux hommes de s'engager dans une relation solide !

L'homme n'a pratiquement aucun droit en cette matière, à part des obligations de payer (souvent sans pouvoir élever ses enfants), même si c'est la femme qui 'courait la galipotte'... ou qui est 100% responsable de la destruction de la relation.

Incroyable à quel point quelques interventions étatiques [100% inspirées par les doctrines maxistes / socioconstructivistes], peuvent changer -pour le pire- toute une société, en si peu de temps !!!


Commencez-vous à comprendre que l'état-providence -toujours socioconstructiviste- est l'ennemi de la famille, de la Vie, de la dignité humaine, de la reponsabilité..(pour chacun de nos actes), etc et etc?

Le Québec détient le RECORD DU MONDE pour le nombre de 'familles' (euh-hum), monoparentales, ET pour le nombre de personnes célibataires !!! Oui oui, vous avez bien lus !

C'est ici aussi, parmi presque tous les pays du monde, où les hommes ont le plus peurs de fonder des familles... pour le plus grand malheur des hommes -qui ne font que penser au sexe, sans engagement- et des femmes, qui se retrouvent seules, avec ou sans enfants ! Ne vous demandez pas après pourquoi il y a tant d'avortements...

TOUTES les interventions de l'état-providence dans nos vies personnelles, incitent les femmes et les hommes à voir l'avortement comme LA solution. En passant, la plupart des femmes qui se font avorter, ont dans la vingtaine avançée... et ne sont pas de jeunes ados naives.

Ceux qui veulent rendre les lois plus sévères -pour les femmes qui s'avortent ou les hommes qui les incitent à s'avorter- font FAUSSE ROUTE, S'ILS «OUBLIENT» DE RÉFLÉCHIR A TOUT ÇA... ou de parler de tout ça. Il faut travailler sur toutes les causes réelles des avortements, pas seulement sur les conséquences de toutes les interventions de l'état-providence.

*

En tout cas, bienvenue dans la Matriarcat (avec un grand M) du Québec.

Avant 1960, les hommes avaient presque tous les droits...

Ensuite "l'égalité" version féministe est arrivée..

Après l'an 2000, les femmes ont tous les droits...

*

Citation:

«Je pense qu'il faut regarder une réalité qui est justement celle de motiver, d'encourager, d'inciter les pères à être des pourvoyeurs.»

-Mme. Louise Harel, Parti Québécois, ministre de la Sécurité et du Revenu du Québec commission parlementaire -sur les pensions alimentaires- à Québec le 3 septembre 1996


Imaginez-vous si un politcien osait dire cela à propos de 'saintes' mères monos -ou de n'importe quelle femme pour n'importe quel de leurs gestes- du Québec...

Oh là-là, inimaginable...

***

Les athées -comme la plupart de croyants- ne veulent pas revenir au patriarcat: ils sont presque TOUS ds fervents pros état-providence (ben oui: Dieu et Sa Divine Providence sont 'morts', alors vive dieu-l'état et l'état-providence), qui croient en la vertu de la doctrine étatique-providentielle.

La plupart des croyants (chrétiens, musulmans, juifs, etc) de l'Occident 'dit moderne', ne veulent PRESQUE JAMAIS réfléchir à tout ça. Comme si la LOI des scribes, légistes et pharisiens pro état-providence, n'avaient pas d'impacts majeurs et destructeurs pour nous tous. Ils se disent pour l'égalité, mais il ni a rien d'égal dans ce systême... devenu 100% matriarcal.

Et toutes ces interventions nous déresponsabilisent, tous, mais pas de la même manière, pour les hommes ou les femmes.

Nommez-moi un seul état communiste, marxiste, socioconstructiviste, socialiste, étatique-providentielle, etc, qui -à terme- ne donne pas ce genre de fruits -pourris. Un seul ! Cela n'a jamais existé et n'existera jamais. Et de toute façon, tous les pays qui adoptent la doctrine de l’état-providence, finissent en faillite…

Jésus a dénoncé les pharisiens et leurs LOIS et DOCTRINES HUMAINES comme c'est pas possible et aujourd'hui, la plupart des chrétiens (ou autres 'conservateurs') de l'occident, ne parlent jamais de ça... pourquoi? Tous séduits par le matriarcat ? Par l'état-providence ?

Nous sommes des êtres spirituels ET DE CHAIR, et la LOI HUMAINE (des pharisiens marxistes, de nos jours), a un impact réel sur nous tous. La doctrine de l'état-providence a un réal impact réel -et négatif- sur nous tous.

Presque personne ne veut revenir au «patriarcat» à la sauce 1960 (moi le premier), où la femme n'avait presque aucun droits légaux (et beaucoup de responsabilités vis-à-vis de 'son' mari et 'des' enfants), et où l'homme avait d'énormes reponsabilités... vis-à-vis de 'sa' femme et de 'ses' enfants... mais cela ne veut pas dire que nous ne devons pas réfléchir à tout ça.

Pour ma part, je ne prône que peu de lois; des lois simples et égalitaires; et surtout, l'abolition de beaucoup de lois 'providentielles' (pleines de bonnes intentions, mais toujours -sans exception- néfastes).

Sébas

A tous les Léo-Paul Lauzon de ce monde:

Les entreprises d'ici sont à 97% de PETITES entreprises et c'est faux de dire que ce sont elles qui payent le moins d'impôts parmi tous les pays de l'OCDE.

---> Il ne faut pas «oublier» de parler des taxes sur la masse salariale... et de toute la réglementation, excessive...


***

Selon moi, et tant que notre monnaie -fiduciaire- sera essentiellement de la dette, une taxe -nationale- sur les profits des banques est une bonne chose: car elles font de l'argent à partir de monnaies inventées à partir de rien.

Mais une taxe mondiale (tobin ou autre), est la pire idée du siècle... même si je sais que les mondialistes -qui veulent tout contrôler- ont hâte à la prochaine crise pour l'imposer à tous...

Martin

Est-ce que quelqu'un à des titres de livres libertariens ou volontaristes à me suggérer concernant l'abolition des corporations? C'est un sujet rarement abordé...

Pour une école libre

Les îles du Pacifique ne seraient pas menacées par le réchauffement climatique

http://pouruneecolelibre.blogspot.com/2010/06/les-iles-du-pacifique-ne-seraient-pas.html

Pierre-Yves

@Sebas:

"Il ne faut pas «oublier» de parler des taxes sur la masse salariale... et de toute la réglementation, excessive..."

En effet. Au Québec ce sont les salariés des entreprises qui "paient" les charges sociales de ces dernières. Ce qui frappe lorsque vous comparez les salaires du Québec avec ceux payés dans des états comparables aux US (disons dans le Sud-Est des États), c'est que les salaires au Québec semblent assez élevés... jusqu'à ce que vous compariez ce que le salarié paie en impots sur le revenu sur ce salaire brut. A noter également que ce sont rarement les PMEs qui bénéficient du B.S. corporatif, ce qui torpille encore davantage la productivété des entrepreneurs québécois. Le modèle québécois en est un ou tout coute plus cher, mais tout le monde est plus pauvre (sauf les fonctionnaires).

Steven

@Sebas

"...taxe -nationale- sur les profits des banques est une bonne chose: car elles font de l'argent à partir de monnaies inventées à partir de rien."

C'est vrai que c'est le résultat du système fractionnaire. Cependant, une taxe ne règle ou n'améliore en rien le problème. Ça ne prévient pas la création de ce crédit à partir de rien. Tout ce que ça fait est que les banques doivent en remettre une plus grande partie à l'État, qui elle la dépensera dans toute sortes de programmes sociaux ou la guerre. Ça fera tout simplement que les États deviendront de plus dépendant de cette taxe et qu'ils ne voudront certainement pas que les banques se fassent moin d'argent au moyen des réserves fractionnaires.

À ceux qui disent que c'est bien que les banques paient cet argent car ça fait un espèce de "fond d'assurance" pour la prochaine crise, j'ai des nouvelles pour vous. L'État (au moyen de ces politiciens" ne laissera pas cet argent dormir au cas où il y ait une prochaine crise. Il va la dépenser immédiatement pour les programmes sociaux ou la guerre dans le but de se faire réélire. Les politiciens ne pensent qu'au court terme! Ce ne sont pas des gens prévoyant! À la prochaine crise, l'État va redonner de l'argent des contribuables aux banques comme ce fut le cas ce coup-ci.

Sébas

@ Steven:

Ouais, vous avez raison.

L'idéal d'abord, c'est une modification à la LOI (sur les banques), qui permet à l'oligopole bancaire canadien de créer de l'argent à partir de rien et de faire des profits à partir des intérêts qu'ils 'collectent' sur cet argent... qui ***pousse véritablement dans les arbres***.

Mais personne (ou presque) ne veut en parler ou veut essayer de comprendre l'impact de cette unique LOI. C'est devenu un sujet tabou. Même si cela est LA loi PRINCIPALE qui perverti tout le système monétaire, économique et politique. Sans cette loi (cette unique loi!), l'étatisation forcée /la corporatisation forcée / la collectivisation forcée / la déresponsabilisation forcée / etc, de nos vies et la perte de tous nos droits individuels sacrés (par la même occasion), est terminée.

Tous les pouvoirs de nos oppresseurs vient de là !
S'il y a abolition DUNE SEULE LOI, c'est terminé pour eux. C'est leur plus grand pouvoir -illusoire- mais aussi leur plus grande faiblesse. C'est leur talon d'Achille.

La monnaie que nous utilisons est factice... et donc, la démocratie et l'information 'libres', aussi.
.

***

Pierre-Yves :

Pas mal d'accord avec vous.

Bastiat79

@ Martin

Les corporations ne sont qu'un tissu de liens sociaux qui n'existent que dans notre imagination, comme "la famille" ou "la gang d'amis". Je ne sais pas si "abolir" est le bon terme.

Par contre, ça vous intéresse peut-être de faire une recherche sur "strict liability" vs "vicarious liability", et en particulier les écrits de Rothbard sur le sujet. Exemple: http://mises.org/daily/2120

Frankyb

On parle souvent, et avec une certaine admiration (justifiée), des pères fondateurs américains. Je crois qu'il serait intéressant de mieux connaître les pères fondateurs du Québec, du moins, autrement que par la vision réductrice du cours d'histoire de secondaire 4...

Je serais bien curieux de connaître les opinions politiques des Patriotes justement et de la place qu'ils accordaient à l'état, surtout sachant que Papineau aurait passé la dernière partie de sa vie à proposer l'annexion aux États-Unis (à mon avis, ce n'était surement pas pour faciliter l'anglicisation de la province). Et pourquoi les premiers colons ont-ils quitté la France, n'était-ce pas pour quitter un régime d'oppression étatique?

Ma théorie personnelle est que les racines canadiennes-françaises ont beaucoup plus à voir avec les idéaux libertariens que ce que l'on enseigne dans les écoles ou que ce que les médias ou les progressistes veulent nous faire croire. Est-ce que le mouvement libertarien québécois a déjà considéré la possibilité d'exploiter cette approche pour vendre leur idées?

En ce qui me concerne, je vois bien le lien entre le personnage du courreur des bois auquel bien des gens peuvent s'identifier et l'homme libre de l'idéal libertarien.

Martin Masse

@ Frankyb,

"Ma théorie personnelle est que les racines canadiennes-françaises ont beaucoup plus à voir avec les idéaux libertariens que ce que l'on enseigne dans les écoles ou que ce que les médias ou les progressistes veulent nous faire croire. Est-ce que le mouvement libertarien québécois a déjà considéré la possibilité d'exploiter cette approche pour vendre leur idées?"

J'ai déjà écrit plusieurs articles sur ce sujet. Voir notamment "L'exemple du passé québécois à l'orée du 21e siècle",
http://www.quebecoislibre.org/001209-14.htm

David Gendron

J'aimerais connaître vos opinions concernant la question suivante: Peut-on expulser un policier qui entre à l'intérieur d'un commerce?

Ici, j'exclus le cas où le policier a une raison propre à son travail d'y entrer (arrestation, perquisition, interrogatoire, etc..).

Il semble que pour les militants des Tea Parties, la réponse est non à cette question.

http://www.youtube.com/watch?v=d93CU_Lkxog (un vidéo très révélateur pour ceux qui idolâtrent trop rapidement les Tea Parties)


http://anarchopragmatisme.wordpress.com/2010/06/07/laffaire-red-and-black-cafe-un-exemple-de-contradiction-policiere/

Frankyb

@ Martin Masse

Très intéressant, ça confirme bien ce que je croyais. Un des grands défis sera de réhabiliter la vraie histoire du Québec. En lisant les textes, je ne puis m'empêcher de penser à la citation d'Orwell : "Who controls the past, controls the future, who controls the present, controls the past." Merci pour le lien!

Mathieu NV

@Frankyb:

Avant les années 60, il y existait véritablement une certaine classe libérale classique qui était Canadienne-Française. Cependant, dans un souci de vouloir garder leur créneau, la plupart des historiens (de pair avec ceux qui ont appris à politiser et nationaliser l'histoire) le savent très bien, mais ne mentionnent pas sous prétexte de trop faire réfléchir la population.

Soit dit, on dit souvent que la population ne connaît pas son histoire. Or, la raison principale à cela vient du fait qu'il existe bien de gens qui sont carrément incapables de voir à ce l'histoire soit uniquement utilisées à des fins politiques, collectivistes et partisanes, au lieu d'aller au coeur même de l'histoire, qui est celle de comprendre comment les gens vivaient dans le passé avec des implications qui ressemblent souvent à celles d'aujourd'hui et aussi d'expliquer comment sommes véritablement arrivés à ce point aujourd'hui et comment comprendre ce qui peut arriver dans le futur.

''Un des grands défis sera de réhabiliter la vraie histoire du Québec. ''

Marcel Trudel, qui était un non-nationaliste (et qui est encore actif dans les annales à l'âge de 93 ans!) a fait un bon travail pour démontrer que beaucoup d'éléments historiques de l'histoire du Canada français étaient souvent basés sur des mythes et demies-vérités qui sont devenus acceptés avec le temps.

Prenons l'exemple des Patriotes au Bas et Haut Canada, car les véritables Patriotes n'avaient absolument rien à voir avec ceux qui sont véhiculés par nos élites socialistes nationalistes. Ils n'étaient pas des Franco-Nationalistes (ils prônaient le bilinguisme au Bas-Canada), étaient pro-libre marché et état limité et étaient farouchement pro-Américains au point de dire que l'annexion était la meilleure solution économique pour certains d'entre eux. Leur principale revendication n'était pas de faire un état nationaliste-francophone avec un gros état, mais bien d'avoir un gouvernement responsable et représentatif avec des valeurs à l'image des pères fondateurs aux États-Unis.

Conclusion, je ne suis pas certain que beaucoup qui idéalisent les Patriotes de nos jours (avec leur drapeau) ne savent exactement ce que ces même patriotes avaient comme idéologie. Je ne crois pas que beaucoup d'entre eux sont aujourd'hui non-Franco-nationaliste et pour le bilinguisme, pro-état limité, pro-libre marché et pro-américain.

B. Vallée

à Martin Masse

Je ne suis pas anti-catholique, ni anti-religieux. Mais il serait tout de même intéressant d'analyser le rôle du clergé catholique et d'une certaine élite corpo-nationaliste dans le mouvement visant à freiner, sinon à contrer totalement, cette tendance individualiste (ou libertarienne) indéniable chez les ancêtres des Québécois. N'est-ce pas le clergé catholique qui a favorisé la « colonisation », un mouvement à forte saveur paroissiale, pour ne pas dire tribale, afin de contrer l'exode des Québécois vers la « corruption » américaine et garder les individus sous la surveillance immédiate des autorités cléricales ?

On a déjà dit qu'au Québec, avec la soi-disant « révolution tranquille », les syndicats, le « milieu culturel » et le mouvement souverainiste avaient succédé tout naturellement au clergé catholique comme autorité morale à tendance collectiviste et anti-libérale. On a beaucoup parlé, récemment, du parcours pour le moins douteux de l'une des figures de proue du mouvement syndical et socialiste québécois, l'impayable Michel Chartrand. Est-ce un hasard si Michel Chartrand, Gerald Larose et Pierre Vallières (oui, oui ! le felquiste !) ont d’abord songé à joindre le clergé catholique ? Voilà un détail pour le moins savoureux. Et oh combien révélateur ! Ajoutons que l’église catholique, du moins depuis quelques décennies, semble plutôt sympathique au socialisme, et reprend souvent à son compte les poncifs de la bien-pensance écolo-progressiste…

Bastiat79

Environnementalisme, socialisme, catholicisme et autres moralismes, c'est blanc bonnet bonnet blanc.

Tous les prétextes sont bons pour justifier la soif de gérer la vie des autres. Selon l'époque, l'ambitieux choisit l'organisation la plus apte à combler cette soif.

David Gendron

Bien dit, Bastiat79!

Sébas

Voici ma conception d'une partie de notre histoire:

Ce que le Québec (ou les canadiens-français), ont vécu, est assez unique en occident:

Pendant longtemps, les chrétiens du Québec étaient farouchement sceptiques des interventions de l'état... étaient farouchement sceptiques des banques ou autres entreprises (surtout dirigés pas des «anglos»), sceptiques de presque toutes les institutions, sauf celles émanants de l'Eglise...

Et cette Église était 'collectiviste', mais rarement pro état-providence.

*

Il ne faut pas «oublier» que les canadiens-français étaient un peuple conquis qui a vu la très grande majorité de ses élites quitter pour la 'mère-patrie', suite à cette conquête. Le peuple a vécu en 'fusion' avec l'Eglise et ce, pendant des siècles (en occident surtout).


*

C'est le brainwash pro état-providence, qui a DÉTOURNÉ/CORROMPU le message des Évangiles et qui a séduit les Québécois et les Occidentaux en général(encore chrétiens pour la plupart, durant les années 60-70), qui a permis à ce genre d'état de prendre l'immense place qu'il prend aujourd'hui.

Cela est pire au Québec, car effectivement, la dépendance vis-à-vis de la dicine providence a été remplacé par la dépendance vis-à-vis de l'état-providence.

L'église (dépositaire des Évangiles et institution huimaine ET divine, selon ces Évangiles, justement), n'est pas l'unique responsable de ces dérives. Ce sont les humains qui la composent et qui se laissent SÉDUIRE par des fausses doctrines -pharisiennes-, qui sont reponsables. Le message des Évangiles n'a jamais changé et a déjà donné de mauvais fruits et de bons fruits, tout dépendant de qui interpretent quoi...

Sébas

Correction:

«Le peuple a vécu en 'fusion' avec l'Eglise et ce, pendant des siècles (au QUÉBEC, plus qu'ailleurs)».


***

Tout dans les Évangiles est contre les LOIS qui incitent les «autorités civiles» à légiférer pour rendre les individus plus vertueux, plus solidaires, plus généreux, plus ««n'importe quoi» !

C'est même le contraire: De par Son message, Ses paraboles, Ses actions, etc, Jésus nous montrait comment vivre pour 'transcender' les LOIS et DOCTRINES des pharisiens.

Or la doctrine de l'état-providence se base principalement sur des lois ayant comme source la philosophie des pharisiens...

Les amishs et autre chrétiens qui ne vivent PAS et ne demandent PAS d'interventions de l'état-providence, l'ont compris...

***

Trop d'entre-nous sommes devenus dépendants des bonbons (toujours -à terme- empoisonnés!), de cet état (providence), et ce, contrairement au message de Jésus ! Cette doctine (car, s'en est une), n'est pas sainte, car l'état-providence tue toujours et remplace toujours la providence de Dieu (ou pour les non-croyants: la charité, bonté libre, etc). Beaucoup trop de chrétiens font des compromis avec cette doctrine: «ah, l'état civil doit intervenir ici ou là si ces interventions ne vont pas à l'encontre des Évangiles de Jésus» (sic)

Faux !

TOUTES LES INTERVENTIONS DE L'ÉTAT-PROVIDENCE, SONT SANS EXCEPTION et à terme, contraires au Message de Jésus. L'amour, la solidarité, la générosité, le bien commun, etc, ne se légifèrent pas. Toutes ces lois, toutes ces subventions, toutes ces interventions bien intentionées, tuent la divine providence et l'amour que Jésus voulait nous voir vivre !

***

LE PLUS IMPORTANT À COMPRENDRE DE LA PART DE TOUS CEUX QUI SE DISENT CHRÉTIENS:

Nos ancêtres et ce, pendant des siècles, vivaient SANS ÉTAT-PROVIDENCE, et c'est CETTE CONDITION, qui faisait en sorte qu'ils pouvaient vivre selon les Évangiles.

***

Nous sommes TOUS des êtres spirituels et de chairs. Le monde spirituel nous influencent, mais le monde matériel (les lois et doctrines humaines), aussi.

«AIMEZ-VOUS LES UNS LES AUTRES» est la 'LOI' de Jésus.

Et cette loi demande très peu de lois (humaines et/ou pharisiennes), et d'interventions de l'état.

Les droits naturels ou droits sacrés doivent être respectés (par l'état ou par les individus):

-droit au respect de sa liberté;
-droit au respect de la vie/de notre vie (et de notre intégrité physique);
-droit au respect de ses biens et de ses contrats librement consentis;

OR, TOUTES LES INTERVENTIONS DE L'ÉTAT-PROVIDENCE NE RESPECTENT PAS L'UN OU L'AUTRE DE SES DROITS !!

***

En passant, presque tous les organismes qui font la promotion des idéologies 'post-modernes', sont subventionnés pas l'état-providence socioconstuctiviste !

Sébas

Le Saint Siège dit:

«Le Saint-Siège réclame la fin des « fonds vautours »

Par ZENIT.org
Italie
Mardi 8 Juin 2010

Dans une intervention à la XIVème session du Conseil des droits de l'homme à Genève, Mgr Silvano Maria Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège auprès des institutions de l'ONU dans la capitale suisse, a demandé de mettre fin à ces fonds spéculatifs que l'on surnomme les «fonds vautours».

Ces derniers, a-t-il expliqué dans un entretien sur les ondes de Radio Vatican, sont « des fonds ou des investissements qui prennent le nom de cet oiseau qui dépècent les carcasses d'autres animaux ou attaquent quand un animal est sur le point de mourir ».

Autrement dit, « ce sont des fonds spéculatifs qui achètent à bas prix les dettes des pays en voie de développement, de créditeurs publics ou privés, mais surtout de l'Etat. Après quoi, la compagnie qui achète la dette à très bas prix va demander au pays débiteur, de manière tout à fait légale, le remboursement du crédit initial, augmentant la demande et réclamant les intérêts, de manière à ce que le coût initial augmente de façon disproportionnée ».

« Puis quand le pays ne peut plus payer, spécialement les pays en voie de développement d'Afrique, ces ‘fonds vautours' tentent de soutirer l'argent provenant de bailleurs de fonds publics ou de ressources premières du pays, comme le pétrole ou autres, de manière non seulement à récupérer la somme initiale, mais à faire également d'énormes profits au détriment de ces pays ».

Dans ce contexte, le Saint-Siège demande la fin de ces spéculations, « car elles nuisent aux pays les plus pauvres, qui ont droit à avoir le nécessaire pour leur peuple et à se lancer dans la voie du développement ».

En d'autres mots, a-t-il souligné, « l'économie a des conséquences sociales », dont « on doit tenir compte » et auxquelles « on doit donner la priorité, car, finalement, c'est le bien commun que nous recherchons : le bien de la personne est au-dessus des mécanismes du profit ».

« Nous soutenons le principe selon lequel les dettes doivent être payées, mais les populations ont droit dans le même temps à des moyens de subsistance », a déclaré Mgr Tomasi, en rappelant la nécessité « de garantir l'exercice des droits humains fondamentaux ».

Donc la dette, « ne doit pas devenir une forme d'oppression, qui bloque le développement et la survie ».

« On doit chercher des formules pour encourager aussi bien les pays endettés à une gestion transparente, à lutter contre la corruption, à ne pas se lancer dans des programmes qui courent à la faillite, que les pays riches à faire des remises de dettes, de manière à garantir une nouvelle reprise pour ces pays », a-t-il conclu.»

****************************************

Je réponds:

Dénonciation des conséquences au lieu des causes réelles !?

Si l'Eglise veut s'impliquer dans des questions économiques, Elle DOIT ABSOLUMENT le faire avec EXACTITUDE ET VÉRITÉ !!!

Les «fonds vautours» ne sont que la ***CONSÉQUENCE*** de LOIS étatiques qui entérinent la fausse monnaie fiduciaire.

Catéchisme de l'Eglise Catholique, article 2431:

«2431 La responsabilité de l’Etat.' L’activité économique, en particulier celle de l’économie de marché, ne peut se dérouler dans un vide institutionnel, juridique et politique. Elle suppose que soient assurées les garanties des libertés individuelles et de la propriété, sans compter une ***MONNAIE STABLE*** et des services publics efficaces. Le devoir essentiel de l’Etat est cependant d’assurer ces garanties, afin que ceux qui travaillent puissent jouir du fruit de leur travail et donc se sentir stimulés à l’accomplir avec efficacité et honnêteté ... L’Etat a le devoir de surveiller et de conduire l’application des droits humains dans le secteur économique ; dans ce domaine toutefois, la première responsabilité ne revient pas à l’Etat mais aux institutions et aux différents groupes et associations qui composent la société ' (CA 48).»

***

Les LOIS sur les banques occientales -depuis 1913 au Canada et aux Etats-Unis (et de presque tous les pays du monde et ce, depuis environ 1 siècle), permettent aux banques (centrales ou privées!), d'inventer de l'argent à partir de RIEN (c'est le principe de l'argent fractionnaire), et de charger des intérêts (réels, eux), à partir de cette monnaie de contrefaçon (contrefaçon légalisée, mais cela reste immoral quand même: voir textes de St-Thomas dAquin et d'Aristote sur ce sujet). C'est cette -fausse- monnaie qui cause presque toute l'inflation et la perte du pouvoir d'achat de nos étalons d'échanges. C'est ce principe de monnaie qui cause presque tout l'endettement que connaissent les individus et pays !!!

OR, IL EST IMPOSSIBLE D'AVOIR UNE MONNAIE STABLE (sic), voir article 2431 ci-dessus (du Catéchisme), tant que ces LOIS BANCAIRES permettront cette fausse monnaie.

Ces fonds vautours ne pourraient PAS exister, si la monnaie n'était pas inventé à partir de rien.

Aujourd'hui, 99% des inégalités et injustices économiques dans le monde, proviennent de ces LOIS ÉTATIQUES QUI LÉGALISENT LA CONTREFAÇON SUR UNE GRANDE ÉCHELLE.

Vous ne me croyez sûrement pas (alors posez-moi des questions ou demandez-moi des preuves, et je vous les donnerai), mais cela reste quand même la réalité/vérité !

Sébas

Luc Chartrand écrit sur Antagoniste::

«C’est vrai qu’il n’est pas libertarien, pas plus vraiment que le VVD dont un des slogans est très sécuritaire (c’est mal ce rôle de l’État non ?) et anti-immigration (très mal aussi, les gens doivent pouvoir aller où ils veulent, non ?)»

http://www.antagoniste.net/2010/06/11/virage-a-droite/#comment-185187

***

Je prends ce commentaire, mais cela aura pu venir de Pierre-Yves (*par rapport à l'immigration).
;-)

Un libertarien ne pas être pro immigration dans un systême où l'état-providence subventionne la pauvreté et la dépendance.

Dans presque tous les enjeux, les médias (ou leurs «experts»), nous présentent toujours 2 choix (binaires ?), qui sont aussi pire l'un que l'autre.

Prenons l'exemple de l'immigration illégale aux Etats-Unis.

La position de la gauche pro état providence le-coeur-sur-la-main:
«Il faut aider ces pauvres et ces démunis, même s'ils sont des illégaux»

La position de la droite, pro état sécuritaire la-tête-sur-les-épaules:
«Il faut augmenter les contrôles, fermer la frontière avec un mur, et retourner les illégaux chez eux»

Débat binaire !

L'option libertarienne (concernant l'immigration):

«Éliminons la SOURCE de ces dépendances, soit l'état providence et choisissons une immigration légale d'individus qui démontrent qu'ils peuvent subvenir à leurs besoins.»

Et pour le côté sécuritaire:

«Cessons d'intervenir dans des pays qui ne nous ont PAS attaqué et formons des milices défensives (comme en Suisse ou au Costa-Rica), ici»


***

A lire:


1)

Extrait:

"Il y a un problème grandissant dans la région de Montréal, celui des immigrants issus du tiers-monde qui ne travaillent pas et qui gonflent quotidiennement les rangs de l'aide sociale à vie.

Les statistiques en dénombrent plus de 66 000 dans la seule région de Montréal, un chiffre en hausse constante qui croît en proportion des arrivées.

Comme il en rentre 55 000 par année, nous avons l'équivalent d'une année entière de gens qui sont déjà entrés et qui surchargent le système.

Les 66 000 immigrants assistés sociaux nous coûtent $ 50 000 000.00 par mois en supposant une prestation mensuelle de $ 800.00 Nombreux sont ceux qui retirent des suppléments de toutes sortes.

Au total, cela donne la somme astronomique de $ 600 000 000.00 par année."

http://lejournaldequebec.canoe.ca/journaldequebec/actualites/quebec/archives/2010/01/20100105-220614.html


***

2)

Extraits:

«Y a-t-il trop d'immigrants?

(...)

Le scénario ne tient plus.

Ainsi, en 1980, un homme immigrant récent, diplômé universitaire, gagnait en moyenne 79 % du salaire d'un travailleur né au Canada. Ce pourcentage est passé à 61 % en 1990, 59 % dix ans plus tard, et seulement 48 % en 2005. Concrètement, cela signifie qu'en dollars ajustés pour tenir compte de l'inflation, le salaire de l'immigrant est passé de 48 500 $ en 1980 à 30 300 $ en 2005. Pendant la même période, le Canadien d'origine a vu son salaire passer de 61 400 $ à 63 200 $. Autrement dit, le travailleur né au Canada a réussi à maintenir son pouvoir d'achat, et même un peu plus, tandis que la condition de l'immigrant, même titulaire d'un diplôme universitaire, s'est fortement détériorée.»

(...)

«Non seulement les revenus des immigrants reculent, mais ils ont plus de difficulté à trouver un emploi. En 2006, le taux de chômage était de 5,2 % chez les hommes nés au Canada et de 9,3 % chez les immigrants récents. Les chiffres équivalents pour les femmes sont 5 % et 14,3 %.»

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/opinions/chroniques/claude-picher/200912/11/01-930305-y-a-t-il-trop-dimmigrants.php

Alucard

http://www.failqc.com/2010/06/moyens-de-pression-suggeres/

Méchant gros fail syndical....

Sébas

@ Alucard:

Très drôle... et divertissant, mais le fond du problème est la formule Rand... qui brime notre droit SACRÉ à la LIBRE association.

*

Le libre marché n'existe plus (depuis l'existence de la fausse monnaie et des autres lois qui viennent 'tempérer' -sic- les excès de ce faux marché libre);
La libre association non plus;
La démocratie véritable n'a jamais existé ici;
La libre information -de masse- non plus.

Désolé d'être aussi 'casseux de party'.

J'en ai marre des illusions !


Sébas

Pire encore:

Jean-Luc Mongrain dit ici( http://videos.lcn.canoe.ca/video/91105498001/negociations-en-education-les-enseignants-recoivent/ ):

«On vous laisse nos enfants»

FAUX!

Nous sommes OBLIGÉS (par une loi -récente, dans l'histoire de l'Humanité), de «vous laisser» (sic) nos enfants et de les faire 'éduquer' (sic) par l'état. Et c'est le cas de le dire: c'est l'état-providence -TOUJOURS anti-liberté fondamentale- qui prend de plus en plus de place dans *l'éducation* de nos enfants, alors que l'école devrait être LIBRE et s'occuper -uniquement- de *l'instruction* de nos enfants.

Pire encore, les parents 'modernes' et gagas devant l'état-providence, SONT FORTEMENT incités à travailler en tout temps, principalement à cause de l'inflation et de l'endettement généralisé, (du à des politiques monétaires ÉTATIQUES et autres lois bien intentionnées, mais diaboliquement destructrices... RIEN D'AUTRE!)

Et du à une fiscalité dysfonctionnelle et incroyablement socioconstructiviste et pro famille monoparentale et d'un paquet de mesures soi-disant... pro la conciliation travail-famille...

[ Le Québécois moyen est endetté à 150% de ses revenus annuels et le taux d'épargne n'a jamais été aussi bas -aussi longtemps- historiquement parlant. Cette -fausse- monnaie étatique donne TOUJOURS le même genre de fruits -pourris: l'endettement généralisé, la concentration du capital entre quelque mains, l'asservissement des masses et éventuellement, la faillite quasi géméralisée de tous les états et indivius qui adoptent des LOIS... qui entérinent cette fausse monnaie. ]

Vous trouvez que j'exagère?

Je suis prêt à en discuter... de façon calme et raisonnée. Ce que TRES PEU de chrétiens et athées autoritaires et 'gagas' devant l'état-providence, veulent/peuvent faire. Un chrétien qui place sa foi en l'état (ou qui REFUSE de penser à tous ça), est aussi pire qu'un pharisien. Un athée qui place sa foi en l'état, c'est 'normal' : «Dieu ET LA LOGIQUE -sont morts»

L'ÉTAT -interventionniste- EST NOTRE PIRE ENNEMI (à tous, sans exception!). Point !

Allez-vous finir par comprendre avant que cela ne soit trop tard? Je ne crois pas, mais je m'essaye encore et encore:

«Vous saurez la vérité, et la vérité vous libérera»
http://www.antagoniste.net/2010/06/10/vous-saurez-la-verite-et-la-verite-vous-liberera/

Mathieu NV

(Je suis presentement outre-mer, donc je m excuse de la pietre qualite de mon orthographe)

Le VVD est probablement le parti le plus libertarien aux Pays-Bas, du moins economiquement. Je crois qu ils sont fort probablement les moins pire, avec D66 qui sont aussi relativement libertariens de maniere sociale.

L election au Pays-Bas demontre evidemment une pousse des libertariens.

Vis-a-vis l immigration, je suis d accord avec Sebas sur une chose qui est que l immigration de nos jours est tres differente de celle au debut du siecle dernier, car il est evident qu avant les annees 50-60, les gens qui immigraient dans une societe au Nouveau Monde y compris les premiers colons au 17ieme siecle venant de la France, de la Grande-Bretagne ou d autres contrees (comme au Canada, aux Etats-Unis, en Australie) devaient se debrouiller tout seuls, sans l aide de l etat, mis a part des prestations parfois minimales.

Pierre-Yves

@Mathieu NV

Je pense que les déboires actuels des politiques d'immigration (et encore, au Canada c'est rien!) illustrent tout simplement la capacité illimitée de l'État et des politiciens à foutre la m... dans tout ce qu'ils touchent. Historiquement, la seule raison pour les politiques de contrôle de l'immigration ont été la bigoterie religieuse ou nationaliste, ou le protectionisme corporatiste.

Libre Entreprise

@Pierre-Yves,

Étant donnée qu'ils ont le pouvoir et qu'ils ne sont redevables envers personne, ils peuvent foutre autant de "M" comme vous dites puisqu'ils n'ont pas à êtres logiques ni à êtres rationnels. Ils ont le pouvoir et ils en font ce qu'ils veulent.

Anne-Marie Provost

Au Quebec, la dette n'est pas vraiment un probleme, puisque nous n'aurions qu'a vendre Hydro-Quebec. Vrai ou faux?

Pierre-Yves

@Anne-Marie Provost:

"Au Quebec, la dette n'est pas vraiment un probleme, puisque nous n'aurions qu'a vendre Hydro-Quebec. Vrai ou faux?"

Cela revient à vendre sa maison pour payer son solde de carte de crédit, ou comme on dit 'les meubles pour payer l'épicerie'. On peut aussi vendre la SAQ et d'autres société d'État, ou la propriété des rivières pour asphalter les routes.

Mais au bout du compte on se retrouve au même point: ruinés et sans un seul actif pour renflouer les caisses, c'est à dire en faillite technique. Mises avait un nom pour ça 'Capital consumption'.

C'est pas très malin comme idée.

Mathieu NV

@Pierre-Yves:

Libéraliser divers services n'est pas une mauvaise chose en soi (et j'aimerais bien voir une libéralisation totale du commerce des alcools) sauf qu'il est évident que le débat de la dette nette est uniquement un faux débat.

Or, prenez l'exemple de la Grèce ou du Portugal, est-ce que le fait qu'il ont des entreprises d'état change à leur situation par rapport à leur dette et surtout du fait qu'il sont pas très bien cotés par les agences de crédit?

Kevin

@ Tous

Lorsqu'on parle de la "privatisation d'Hydro-Québec, on ne parle pas de briser le monopole, on parle simplement d'un transfert de propriété. Il n'y aurait aucune compétition, un seul propriétaire. J'imagine que le gouvernement garderait la régie de l'énergie pour contrôler les prix, ça serait presque pire que ce que nous avons en ce moment.

La seule solution viable ne l'est même pas, pour produire de l'hydro-électricité, ça prend une rivière et celle-ci doit appartenir à celui qui veut un barrage. Le problème c'est que la propriété est collective... ce qui crée la situation que les gauchistes dénonce comme "profit privé, pertes publiques". Ils ont raison dans le diagnostic, ils ont tort avec la prescription (ils assument que le problème vient du secteur privé).

Pierre-Yves

@Kevin et Mathieu NV

"Lorsqu'on parle de la "privatisation d'Hydro-Québec, on ne parle pas de briser le monopole, on parle simplement d'un transfert de propriété. Il n'y aurait aucune compétition, un seul propriétaire."

Voila, exactement. Je n'ai évidemment aucun problème avec une "vraie" privatisation de la SAQ, au contraire; mais plus utile serait une abolition du monopole de la distribution d'alcool qui est une survivance protectionniste de la prohibition. En abolissant le monopole, la SAQ ou bien deviendrait plus concurrentielle, ou bien finirait privatisée de toute facon.

Mais la n'était pas mon point, mon point était simplement de relever la "pensée magique" d'Anne-Marie Provost selon laquelle on peut éponger un déficit structurel de dépenses d'exploitation (ou de programme dans le cas de l'État) en vendant des actifs. Que ce soit pour un gouvernement ou pour un acteur privé, ca ne peut évidemment pas fonctionner très longtemps.

Anne-Marie Provost

"un déficit structurel"

mais je parlais de la dette, pas de déficit. Le gouvernement du Quebec plusieurs autres actifs autre qu'Hydro-Quebec.

Anne-Marie Provost

Il manquait un mot: Le gouvernement du Quebec possede plusieurs autres actifs...

Pierre-Yves

@Anne-Marie Provost.

"mais je parlais de la dette, pas de déficit. Le gouvernement du Quebec plusieurs autres actifs autre qu'Hydro-Quebec."

Ça ne change strictement rien au problème: la dette du Québec n'est que la somme des déficits accumulés; le fait qu'elle augmente, bon an mal an, de 3 à 6 milliard de dollards par an, montre l'existence d'un déficit strucdturel du même montant.

Si la dette était stable et que ses intérêts pouvaient être payés à même les recettes courantes, il n'y aurait pas vraiment de problème (excepté une capacité réduite à emprunter).

Mais ce n'est pas le cas. Or, dette qui augmente => déficit structurel => impossible de compter sur les ventes d'actif pour stabiliser la situation. C'est le B-A BA de la comptabilité.

Bastiat79

C'est pendant qu'on peut avoir un bon prix qu'il faut vendre Hydro-Québec ;-), pas en plein milieu d'une crise d'endettement. Sinon on se fait crosser par des vautours et c'est le "privé" qui prend un mauvais nom.

De plus, la transaction est impossible à réaliser. Laisser l'acheteur décider du prix de l'électricité serait politiquement suicidaire. Cela rendrait l'acheteur craintif et ferait baisser le prix offert. Laisser la Régie décider du prix de l'électricité ferait encore plus baisser le prix offert. Ensuite, l'acheteur n'aurait qu'à soudoyer la Régie pour faire passer une augmentation, ouvrant la porte à un resquillage gigantesque. Dans les deux cas, on se retrouve toujours endettés et avec une augmentation de tarif par dessus le marché.

C'est pour ça qu'il ne fallait pas nationaliser en premier lieu. On serait pas mal moins endettés, on gaspillerait pas mal moins d'électricité, et on s'entendrait peut-être mieux avec les Cris.

Steven

@Bastiat79

Je suis tout à fait en accord avec toi. Quand j'ai lu le message, la première chose qui m'est venu à l'esprit était que ce ne serait pas politiquement rentable de vendre Hydro-Québec. Gare au politicien qui oserait le faire. Même s'il décidait de le faire, le prix de l'électrictité serait contrôlé, comme tu le dis, et ça découragerait les entrepreneurs d'acheter. Question à tous: comment est-ce que Hydro-Québec fait pour dégager des gros profits avec un prix d'électricité si bas? Est-ce que la construction des centrales sont payées par Hydro-Québec ou le gouvernement (contribuables)? Est-ce que Hydro reçoit d'autre argent du gouvernement qui fait en sorte qu'elle apparaît plus rentable?

Bastiat79

@ Steven

Hydro se paye à elle-même $0.0279/kWh pour l'électricité "patrimoniale" des vieux barrages, un prix nettement en bas du marché. Cela est rentable quand même parce que d'un point de vue comptable ces vieux barrages sont finis de payer.

Mathieu NV

@Steven:

Disons que j'ai toujours cru que la comptabilité d'Hydro (comme toute les entreprises publique) n'était pas à un stade avancé, surtout qu'il a pas de comptes à rendre à grand monde.

Anne-Marie Provost

N'empêche que l'argument selon lequel la compétition fait baisser les prix ne fonctionne pas dans le cas d'Hydro-Québec, puisque le prix du marché est plus élevé que ce qu'Hydro-Québec vend.

Kevin

"N'empêche que l'argument selon lequel la compétition fait baisser les prix ne fonctionne pas dans le cas d'Hydro-Québec, puisque le prix du marché est plus élevé que ce qu'Hydro-Québec vend."

Parce que justement il n'y a aucune compétition............................. c'est moi qui comprend pas quelquechose?

Bastiat79

Ce n'est pas la compétition qui fait baisser les prix, c'est l'ajout d'offre. Et dans ce cas-ci, plus de compétition ne ferait pas plus pleuvoir en amont des barrages.

En ce qui me concerne, tant que nous sommes libres de nous brancher sur une génératrice 24h/24h, je ne vois pas de problème de "compétition" (barrières à l'entrée). Le vrai problème, c'est que comme contribuables nous ne touchons pas à notre juste part de la rente hydraulique. Il y a trop de monde qui se servent avant nous, à commencer par les syndiqués d'Hydro et la bourreaucratie provinciale. Si Hydro était cotée en bourse comme BP, au moins les dividendes iraient droit dans nos poches et je pourrais voter avec mon portefeuille lorsque je n'aime pas les décisions prises par la direction.

Une idée comme ça pour démanteler Hydro de façon politiquement correcte: donner le réseau de distribution aux municipalités; donner les barrages à des entreprises privées (une par rivière) selon un processus d'appel d'offres où le gagnant serait celui qui offre la plus grosse redevance sur l'eau, indexée sur un prix d'énergie; et laisser à tous ces joueurs libre accès au marché nord-américain. Ensuite, les redevances pourraient être distribuées à tout le monde avec le retour d'impôt.

Anne-Marie Provost

"Parce que justement il n'y a aucune compétition"

Donc un monopole étatique est meilleur que le marché pour le consommateur puisque les prix sont inférieurs (dans le cas d'Hydro-Québec.)

Pierre-Yves

@Anne-Marie Provost:

"Donc un monopole étatique est meilleur que le marché pour le consommateur puisque les prix sont inférieurs (dans le cas d'Hydro-Québec.)"

Si tel est le cas, 1) pourquoi penser à privatiser Hydro, et 2) si on ne doit pas y penser, pourquoi penser que la privatisation pourrait être une solution à l'endettement de l'état québécois?

Il faut tout de même un minimum de cohérence entre les hypothèses et les conclusions.

Anne-Marie Provost

@ Pierre-Yves

En fait ce sont deux questions différentes que je me pose en utilisant Hydro-Québec comme exemple.

1. L'état des finances québecoise n'est pas si mal, puisqu'un politicien éclairé pourrait balancer le budget (en coupant des services par exemple) et vendre Hydro-Québec pour payer la dette du jour au lendemain. Le Québec aurait encore des biens/capital.

2. Un monopole n'est pas nécessairement mauvais puisqu'il permet de vendre sous les prix du marché, comme dans le cas d'Hydro-Québec.

Pierre-Yves

@Anne-Marie Provost:

"1. L'état des finances québecoise n'est pas si mal, puisqu'un politicien éclairé pourrait balancer le budget (en coupant des services par exemple) et vendre Hydro-Québec pour payer la dette du jour au lendemain. Le Québec aurait encore des biens/capital."

"Si" le gouvernement coupait dans les services en effet. Mais vous savez aussi bien que moi que ça n'arrivera pas. Quant à dire qu'un des cinq états les plus endettés au monde n'est 'pas si mal', bien je vous laisse la responsabilité de cette opinion. Après tout, on peut aussi dire que la Grèce ne va 'pas si mal'; vous me faites penser à l'histoire de ce type qui tombait d'un gratte-ciel et qui en passant devant le 100ieme étage dit 'jusqu'à maintenant, tout va bien'.

"2. Un monopole n'est pas nécessairement mauvais puisqu'il permet de vendre sous les prix du marché, comme dans le cas d'Hydro-Québec."

Vendre en-dessous du prix du marché n'est pas un bien, au contraire: c'est une destruction de richesse qui contribue à apauvrir le Québec, et dont profitent principalement les corporations bien en cheville avec le gouvernement provincial. C'est un petit transfert de richesse vers les 'pauvres' (qui pourrait s'effectuer autrement, si on pense qu'il est nécessaire), et un gros vers les corporations privées. C'est aussi une aberration, économiquement parlant. Et en effet un monopole n'est pas mauvais 'en soi' s'il repose sur la supériorité productive écrasante d'un joueur par rapport aux autres - auquel cas il est inutile de l'imposer par la contrainte.

Steven

Donc, si je comprend bien, les premiers gros barrages d'Hydro-Québec ont été construit avec l'argent des contribuables? Je réalise que le gouvernement avait nationalisé beaucoup de compagnies d'électricité au Qc disposant déjà de barrages. Ça reviendrait donc à dire qu'Hydro-Québec a pu vendre son électricité moins cher car elle a tout eu ses actifs gratuitement grâce au "vol" que le gouvernement a effectué à d'autres compagnies privées et aux contribuables.

Pierre-Yves

@Steven:

"Ça reviendrait donc à dire qu'Hydro-Québec a pu vendre son électricité moins cher car elle a tout eu ses actifs gratuitement grâce au "vol" que le gouvernement a effectué à d'autres compagnies privées et aux contribuables."

Ça n'est pas faux. Il faut de plus voir que ces actifs valaient davantage que leur 'valeur au livres', puisque la plupart de ces compagnies étaient des 'going-concerns'.

Par conséquent, le gouvernement provincial à ce moment là a spolié les propriétaires de ces cies non seulement de la valeur de leur bilan, mais aussi de la valeur actualisée de tous leurs profits futurs.

Un beau p'tit coup de pouce.

Steven

Donc, il est certain que si je vole une télévision, je peux la revendre à très bas prix et me faire du profit. Je pourrais la vendre 10$ et être plus riche après. Pas grand monde ferait ça à cause du risque qu'implique le crime do voler autrui. Cependant, le gouvernement n'a pas à calculer ce risque dans son prix car il est absent.

Pierre-Yves

@Anne-Marie Provost:

"un politicien éclairé pourrait balancer le budget (en coupant des services par exemple)"

Couper, vous dites?

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2010/06/25/001-front_commun_entente.shtml

C'est pas demain la veille: tojours facile de s'entendre sur le dos des cochons de contribuables, pas vrai? Entre 2% et 3.4% d'augmentation annuelle garantie sur 3 ans, pour un secteur public qui jouit déja de divers avantages considérables par rapport au secteur privé (qui les finance), quel régime minceur en effet!

B. Vallée

Voici une liste de mots qui sont devenus, depuis quelques années, pratiquement synonymes de « socialiste ». Cette liste (d'ailleurs non exhaustive) de synonymes devrait aider les braves lecteurs du QL à décoder le verbiage produit par des médias « sérieux » comme Le Devoir et la radio de Radio-Canada. Ce sont, en somme, des mots ou des qualificatifs plutôt flatteurs que nos lumineux médias québécois associent toujours d'assez près au socialisme et à ses braves partisans: Artiste, rebelle, engagé, citoyen, démocratique, conscient, rationnel, altruiste, culturel, sensible, transparent, éthique, prévoyant, humaniste, écologiste, poète, équitable, inspirant, visionnaire, idéaliste, libérateur, populaire, éclairé, pacifiste, créateur, compatissant, ouvert...

En somme, le socialisme a toutes les qualités. Et le bonheur de tous passe par cette lumineuse avenue, on dirait bien...

Quant au sinistre « libéralisme » (et plus encore l'abominable « libertarianisme »), on comprend que les seuls adjectifs dont on pourrait le qualifier, au micro de Radio-Canada ou dans les pages du Devoir, seraient les suivants : égoïste, injuste, rétrograde, profiteur, mensonger, opaque, sauvage, illusoire, corrompu, réactionnaire, matérialiste, inhumain, destructeur, inconscient, immoral...

à Anne-Marie Provost

Vous rêvez d'un « politicien éclairé ». Mais ils le sont tous, mon enfant, ils le sont tous. Il faut bien ça, n'est-ce pas, pour « guider » les pauvres imbéciles que nous sommes... D'ailleurs, le mot « éclairé » se retrouve, comme par hasard, dans la liste ci-haut mentionnée. Quant à moi je souhaiterais des politiciens un peu moins « éclairés », mais un peu plus humbles, pour ne pas dire plus discrets... Mais les gens sérieux ne sont évidemment pas d'accord avec moi. Ils veulent des « grosses pointures » et des « leaders », les gens sérieux...

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Citations

  • « L'État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde. »

    – Frédéric Bastiat, 1848

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