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23 septembre 2010

Commentaires

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JG

Oui, et lorsque l'État accusera des retards pour le traitement des paies, tous les Britanniques qui n'ont pas d'épargne vont crever de faim.

Un pas de plus vers l'idiocratie!

Kevin

Le plus drôle c'est qu'il n'y a aucune raison pour que ce système ne voit le jour ici. C'est plus simple et il n'y a pas de taxation additionnelle. Les gens pourraient très bien voir ça comme une mesure pour mieux gérer les fonds et ça passerait comme une lettre à la poste.

Le plus beau c'est de constater que la partie de ma paie que je reçoit, elle me vient du gouvernement d'une manière ou d'une autre, je n'y ai absolument pas droit. En passant avec un programme du genre, il serait plus facile pour les control freak d'appliquer la loi sur l'équité salariale. Il pourrait très bien aussi être un tremplin pour des salaire uniformisés à la grandeur du pays.

Imaginez le beau système : une charte complète de tous les emploi avec des descriptions et des indexation des revenu annuellement. Bon ok toi tu es dans la construction, sous-menu : industrielle, sous-menu : électricité, sous-menu : etc. Ensuite on ajoute les années d'expérience et ton salaire est dans la charte. Si un employeur veut un employé, il passe par la banque de donnée du gouvernement et se choisit un employé selon les critères pré-déterminé et engage quelqu'un.

Plus besoin de négocier ou de compétitionner, ton salaire est déterminé par une belle charte et les entreprises engagent directement au gouvernement. J'imagine déjà les constructivistes se régaler devant les "avantages" d'un tel système". La fin du travail au noir (en théorie), la fin des salaires différents (en théorie), la fin de la pauvreté (en théorie).

Non mais vous imaginez le MONSTRE!! Vous imaginez les conséquences?? Oh my god!!! Et 30 ans plus tard, pour la population, il devient inconcevable de se faire engager par un employeur directement et de négocier un salaire, tout le monde trouve que c'est normal d'être engagé par le gouvernement. Si il y a le moindre débat, la position qui défend de libéraliser le secteurs est perçue comme une mesure extrémiste qui nous fais reculer collectivement.

Le pire c'est que je me fais peur parce c'est très possible de voir ça arriver.

Gilles Guénette

@ Kevin

«Le pire c'est que je me fais peur parce c'est très possible de voir ça arriver.»

Y'a sûrement des fonctionnaires de par le monde (y compris ici) qui attendent les résultats de la consultation pour voir s'ils ne pourraient pas appliquer cette façon de faire dans leur pays... Scary.

B. Vallée

La seule conclusion qu'on puisse tirer de cette information, c'est que l'état britannique méprise les individus et les entreprises privées au point de les traiter comme un ramassis de tricheurs et de fraudeurs à qui on ne peut aucunement faire confiance.

C'est dire, également, où en est rendue la gourmandise de l'état social-démocrate : on veut votre argent, et on le veut tout de suite ! Nul doute que cette information va intéresser vivement nos chevaliers du « bien commun » !

Mathieu NV

Avec la façon dont l'état gère la fiscalité, cela me fait dire qu'il serait très facile de faire des erreurs même volontaires lorsqu'elle aura des quotas à remplir. La police fait aussi la même chose.

Stanissia

Évidemment, rien n'empêcherait les quotas d'augmenter au fil du temps jusqu'à ce que le système devienne carrément communiste.

Libre Entreprise

Ce que tout ceci nous enseigne c'est que la masse est sans colonne, sans cervelle et sans volonté.

Il serait donc facile pour n'importe qui de piller et brutaliser la population et celle-ci va se laisser faire et ne va pas se défendre.

Les citoyens des pays occidentaux démontrent à répétition qu'ils ne sont pas prêts à se défendre et qu'ils n'ont aucun respect pour eux-mêmes.

Je vois ça comme une invitation à la tyrannie, à la brutalité et au pillage.

Je commence sérieusement à considérer un changement de carrière, je pourrais être un dictateur qui spolie le peuple et lui crie des ordres et celui-ci va se laisser faire et va même en redemander et va dire merci avec un sourire de plastique fendu jusqu'aux oreilles.

Mathieu

«Ce que tout ceci nous enseigne c'est que la masse est sans colonne, sans cervelle et sans volonté.»

Beaucoup comptent sur les médias pour dénoncer, faire lever l'opinion publique et faire annuler des décisions ou à en venir à des compromis plus acceptables sur des lois tout simplement inacceptables et liberticides.

Que ce soit ici ou au Royaume-Uni.

J'écoute Paul Arcand le matin - http://www.985fm.ca/em/puisqu-il-faut-se-lever-391.html - et une grande part de son émission se consacre aux courriels de plaintes et d'exaspération reçus face aux mille et uns torts du système social-démocrate.

Puis c'est Paul Arcand qui interpelle les ministres à Québec ou le maire de Montréal.

Cependant, comme beaucoup de personnalités des médias, c'est quand même lui aussi un social-démocrate et un nationaliste.

Les gens n'ont pas le temps ou ne le prennent pas pour s'organiser alors qu'ils le devraient. Mais ils passent par des relais, comme Paul Arcand, puisqu'ils jugent peut-être que c'est l'option la plus efficiente.

Celle qui nécessite le moins d'efforts et le moins de temps et d'argent consacrés, du moment que l'animateur parle d'eux et de leur problématique.

Libre Entreprise

@Mathieu,

Les médias parlent des problèmes mais toujours dans une option pro-socialiste et pour maintenir le système gouvernemental en place et non pas pour la remettre en question.

Ils sont tous pour l'étatisme, les taxes, les impôts, les réglementations et ils vont abolir toute forme de contestation ou de remise en question du système actuel.

Je crois que tout le monde a peur du gouvernement, de la police, de l'armée et que personne ne veut être celui qui parle ouvertement et publiquement contre le puissant gouvernement.

De plus, tout le monde a la mentalité de moutons et de suiveux et personne ne veut être différent ou à part des autres et se conforment, même les médias et les vedettes.

Même le premier ministre, Jean-Charest, doit plier devant les syndicats, l'opposition, l'opinion publique.

On dirait que personne ne dirige le bateau, qu'il se dirige tout seul et que nous sommes tous pris dans un mouvement de masse zombiiste.

Quand c'est rendu que même le premier ministre est impuissant, c'est que le système est hors contrôle.

C'est un peu comme deux personnes qui marchent côte à côte et que chacun suit l'autre sans savoir où l'autre va. Imaginez maintenant un groupe entier qui fait cela.

Tout le monde suit tout le monde mais personne ne dirige la foule ni ne se dirige lui-même.

C'est ça la politique et l'étatisme au Québec.

David Gendron

Ouch, ça fait peur! J'ai tout de même l'impression que ça mourra au feuilleton...pour le moment!

Gilles Guénette

J'ai aussi l'impression que ça mourra au feuilleton... pour le moment!

Libre Entreprise

Ce n'est pas la tyrannie des gouvernements qui me fait peur. Ce n'est pas l'idée de saisir le salaire de tout le monde qui me fait peur.

C'est la soumission et l'obéissance à tout prix du peuple qui me fait peur. Le peuple n'a plus de colonne vertébrale. Les individus sont soumis, obéissants, brainwashés, ils prennent presque plaisir à obéir. Le peuple souffre du syndrome de Stockholm. C'est ça qui me fait peur.

C'est bête à dire mais dans cette affaire ce n'est pas le gouvernement qui a tort de vouloir voler et dominer le peuple. C'est le peuple qui a tort de se laisser faire.

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Citations

  • « L'État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde. »

    – Frédéric Bastiat, 1848

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