L’apprentissage de l’économie peut s’avérer extrêmement ennuyeux à cause de livres déconnectés de la réalité ou dépourvus de bon sens. Avec la collection des deux BDs d’Irwin Schiff – Comment l’économie croît… Pourquoi elle s’effondre et Le Royaume de Moltz –, c’est tout le contraire!
Il s’agit d’ouvrages uniques en leur genre qui allient de manière exceptionnelle humour, fiction et un raisonnement économique des plus solides qui soient. Si vous ne connaissez rien en économie, tant mieux, ils vous sont destinés en priorité.
Ces deux BDs d'Irwin Schiff sont enfin disponibles dans la langue de Molière grâce à l’Initiative pour l’éducation économique (cliquez ici pour les commander!).
BD – Comment l'économie croît... Pourquoi elle s'effondre, d’Irwin Schiff (éd. 2010, 116 pages / voir un aperçu du livre)
Le lecteur y apprend, tout en s’amusant, les principes qui sont à la base de l'économie de marché (rôle de l’épargne et de l’investissement, etc.). Mais il apprend aussi comment les politiciens finissent par les corrompre (distribution de privilèges, inflation, etc.), au risque de causer l’effondrement de l’économie.
« Irwin Schiff a écrit la plus courte et la plus amusante introduction à la science de la croissance et de la richesse, cette science que nous devons aux économistes classiques. [...] À lire sans modération, éclats de rire garantis! » – Guido Hülsmann, professeur agrégé d’économie (Université d’Angers, France).
Les connaisseurs y retrouveront en filigrane les enseignements de l'école dite autrichienne d'économie, dans la tradition d'économistes comme Ludwig von Mises, Friedrich von Hayek (prix Nobel d'économie) ou Murray Rothbard.
« [Comment l’économie croît…] fut une présentation très réussie de la logique économique à la Rothbard, une sorte de condensé de Man, Economy, and State avec des dessins et des histoires pour faire passer le message. La BD a eu une grande influence dans les années 1970-80. Irwin a, en effet, produit un livre extraordinaire qui a rendu accessible la macroéconomie au grand public. » – Ludwig von Mises Institute (Auburn-Alabama, États-Unis)
Parmi eux se trouve aussi le fils de l'auteur, Peter Schiff, président de la firme d'investissement Euro Pacific Capital, qui a prédit la crise actuelle avec une précision hors du commun. Grâce à ses interventions sur les chaînes de TV américaines (CNBC, Bloomberg, CNN, Fox, etc.) et à l’Internet – l'un de ses clips sur Youtube, « Peter Schiff was right », a été extrêmement populaire –, il a acquis depuis une notoriété mondiale.
Cette BD est la preuve que ce n'est pas un hasard s'il a été capable, comme son père quelques décennies auparavant, de voir avec clarté les causes profondes de la crise économique actuelle et de prédire pourquoi l'économie allait s'effondrer. On voit bien à quel « biberon » il a été nourri!
Bien qu'étant publiée pour la première fois en anglais autour des années 1980, ce livre garde indéniablement un côté intemporel: il n'a pas pris une seule ride et reste étonnamment d'actualité.
BD – Le Royaume de Moltz : un conte sur l’inflation et son origine, d’Irwin Schiff (éd. 2010, 68 pages / voir un aperçu du livre)
La mauvaise compréhension de l’inflation par les populations a laissé la voie libre à l’abus de création monétaire inflationniste par l’État. C’est notamment le cas depuis qu’elles ont été obligées – au XXème siècle – à se servir de monnaies papier qui sont détachées de toute référence à l’or ou à l’argent et, ainsi, facilement manipulables.
Dans cette BD – qui est un complément à Comment l’économie croît…Pourquoi elle s’effondre –, Irwin Schiff transporte le lecteur dans le royaume imaginaire des Moltz pour l’aider à comprendre ce qu’est l’inflation, quelle est son origine et pourquoi son pouvoir d’achat et ses économies sont menacés en présence de telles monnaies fiduciaires.
Il le fait d’une manière si ludique et plaisante que la lecture est très aisée et fort agréable!
« J’ai tellement ri que j’avais les larmes aux yeux. Le livre de Schiff est la meilleure chose depuis l’invention de la poudre. » – Camille Castorina, professeur d’économie.
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* Valentin Petkantchin est docteur en économie et économiste associé à l’Institut économique Molinari et à l’Institut économique de Montréal. Il est le fondateur de l’Initiative pour l’éducation économique.
Voilà la com qui nous manque, les libéraux, cela fait 3 ans que j'en parle
Nous avons les idées, beaucoup même à la vue de nos nombreuses "chapelles"; faute de moyen allié à une dispersion des mouvances, nous nous retrouvons avec une très mauvaise communication en externe, voire en interne. Super mettons nous au niveau du peuple......pas toujours simple, mais faisons preuve de pédagogie, de ténacité, osons la Liberté, osons ensemble innover
Alain G
Rédigé par : alan de Bx | 04 octobre 2010 à 07h30
Dommage qu'il y ait un hommage a Adam Smith, pour quelque chose qui se veut relativement Autrichien.
Rédigé par : Franchouille | 04 octobre 2010 à 11h42
Ces livres gagneraient à être disponibles sur Amazon, à partir de quoi leur promotion serait plus facile à réaliser.
Rédigé par : Dominique Raymond Poirier | 04 octobre 2010 à 14h59
Onpeut voir les livres avec un lecteur sur youtube, je venais de les acheter, mais je n'aie pas pu attendre que la commande arrive....
Vraiment bon, je la garde pour mes futurs enfants....
Rédigé par : GBS | 04 octobre 2010 à 22h44
Le plus drôle est l'histoire de l'inflation qui amène la banque à devoir verser des intérêts plus élevés.... qui sont taxés....
Celle là je l'expliquait à bien des gens brillants qui ne voulaient pas la comprendre.... Supposons que le taux sans risque (je sais une invention étatique des bons du trésor alors mettons le taux à bas risque d'un compte d'épargne...) doit être d'un intérêt net de 2% (c'est à dire intérêt total - inflatio = intérêt net).
Si l'inflation des de 20 %, on doit vous payer 22% pour que cela vaille 2% d'intérêt réel... Par contre dans votre déclaratio d'impôt vous allez devoir être imposé sur l'intérêt total et non seulement sur l'intérêt réel..... une véritable fraude qui permet au gouvernement de voler l'épargne (heureusement le notre est raisonnable avec une cible d'inflation entre1-2% mais imaginez l'impact débile dans les années 70-80..... inutile d'épargner en effet.....)
Rédigé par : GBS | 04 octobre 2010 à 22h50
Une perle remise à la surface par David Gagnon (Antagoniste.net)
http://www.youtube.com/watch?v=t_LWQQrpSc4&feature=player_embedded
Ça vous rappel des souvenirs ? ;)
Rédigé par : Bobjack | 05 octobre 2010 à 17h15
Bien sûr, la machine à argent n'a rien de la fiction, ça existe pour de vrai, c'est la Fed.
Rédigé par : Mathieu NV | 05 octobre 2010 à 22h55
Adrien Pouliot, qui était président du C.A. de l'Institut économique de Montréal quand Valentin était notre directeur de la recherche, a écrit cet article pour La Presse sur les bédés:
http://www.cyberpresse.ca/opinions/201010/20/01-4334425-la-bede-de-leconomie.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B9_place-publique_1242600_accueil_POS3
Rédigé par : Martin Masse | 21 octobre 2010 à 15h36
@ Martin Masse:
Wow!
;-)
J'ai cependant une petite critique/remarque à faire par rapport à ceci:
*
"Pauline Marois, celle-là même qui semblait naguère s'être convertie au besoin de créer de la richesse pour le Québec, a supprimé le cours d'économie du programme d'enseignement secondaire dans la vague de réforme du système d'éducation. Cette décision est navrante"
*
Je ne suis pas contre les cours d'économie. Au contraire!
Par contre, et comme je l'ai déjà mentionné à quelques RLQistes (dont le conjoint -conseiller en sécurité financière- de Madame Joanne Marcotte, qui voulait lui aussi voir ce cours réapparaître), si la réapparition de ce cours donnera que des étudiants adeptes du keynésianisme, nous ne somme pas plus avancés...
Je crois que tous ceux qui veulent contrôler le curriculum -de A à Z- de nos écoles, 'est' le problème.
Je crois que nous (i.e. les adeptes de la liberté), devrions tous se mettre d'accords pour faire la promotion d'écoles;
- où les méthodes pédagogiques utilisées sont libres de l'emprise d'un contrôle centralisé;
- où les contenus enseignés, le sont aussi (excepté pour un contenu -minimal- national imposé);
- le plus libre possible d'un contrôle bureaucratique centralisé.
... un peu comme en Suède par exemple.
Nous pourrions garder seulement un contrôle -étatique- sur les contenus -minimaux- des examens nationaux. Donc, dans le cas du cours d'économie(par exemple), les libertariens pourront plus facilement avoir à l'oeil ceux qui contrôlent les contenus de ces examens nationaux et ce, dans le but d'être certain de voir des contenus non-keynésiens être enseignés, partout...
Qu'en pensez-vous ?
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Suède:
"Le cas de la Suède
Il faut souligner que la Suède est allée beaucoup plus loin dans cette direction.
La Suède a réussi en même temps à apporter une réponse convaincante au problème de l’accueil des étudiants difficiles.
Ce système a complètement métamorphosé le paysage scolaire suédois. Aujourd’hui, les citoyens ont accès à un vaste réseau d’établissements, publics et privés, offrant des programmes et des méthodes d’enseignement très variés.
- En accordant aux écoles une très grande liberté de gestion et de définition des méthodes pédagogiques, l’État leur a permis d’aménager des programmes scolaires novateurs."
http://consultations.finances.gouv.qc.ca/media/pdf/le-quebec-face-a-ses-defis-fascicule-2.pdf
Rédigé par : Sébas | 21 octobre 2010 à 16h28
La Capital a été édité en bandes dessinées, c'était excellent, il y un moment que je ne l'ai vu. J'espère que votre Bd dépasse les postulats de l'école néo-classique.
Sinon les japonais refont une édition manga du capital, ça sera traduit en français un moment donné j'imagine.
Rédigé par : l'engagé | 30 octobre 2010 à 00h15