par Martin Masse
L'un des principaux mythes propagés par les étatistes est cette vision angélique et naïve qu'ils professent envers les hommes et femmes de l'État, des surhommes en fait qui n'auraient aucun intérêt privé à défendre et qui consacrerait leur vie à promouvoir «l'intérêt public».
La réalité, c'est que chaque fois que l'État contrôle quelque chose, ce sont justement des intérêts particuliers qui en sont les principaux bénéficiaires.
L'État contrôle les gros projets de construction. Qu'est-ce qu'on apprend pratiquement chaque jour dans les médias ces temps-ci? Que ce sont en fait la mafia, quelques firmes de construction et de génie-conseil, et les syndicats qui ont le contrôle ultime de ce marché et qui en profitent, au détriment des contribuables.
L'État contrôle le système de santé. Et qu'observe-t-on? Que ce sont en fait les bureaucrates de la santé, la corporation des médecins, le syndicat des infirmières, les compagnies pharmaceutiques, etc., qui en tirent les principaux bénéfices, au détriment des contribuables qui paient une grosse portion de leur salaire pour financer ce système et des patients qui doivent subir des attentes atroces pour obtenir des soins médiocres.
L'État prend le contrôle des garderies, officiellement pour garantir une place à tous les poupons. Le résultat? Non seulement une pénurie apparaît, mais un marché noir des places en garderie et des permis de garderie se développe, au profit des amis du parti au pouvoir.
L'État contrôle la monnaie, présumément pour équilibrer les défaillances du capitalisme. Mais que voit-on clairement depuis le début de la crise financière? Que ce sont en fait les grandes banques, les investisseurs protégés, les firmes bien connectées comme Goldman Sachs et d'autres groupes de parasites de luxe qui finissent par manoeuvrer la politique monétaire à leur profit et au détriment de la population en général, qui elle finance les plans de sauvetage des institutions en faillite.
On pourrait continuer comme ça avec chaque secteur. Les étatistes pensent que dans chacun de ces cas, c'est l'existence même d'acteurs privés qui est le problème, qui entraîne la corruption des bons acteurs de l'État qui couchent avec eux. Ils prétendent que si on nationalisait tout, ce problème disparaîtrait et les hommes de l'État pourraient se consacrer entièrement au bien public.
Ça n'explique cependant pas pourquoi les gouvernements succombent en ce moment à cette corruption, alors qu'ils ont déjà d'immenses pouvoirs. Ni comment il se fait que les sociétés communistes sont en fait les plus corrompues qui soient.
C'est pourtant simple à expliquer: tout le monde a des intérêts privées, y compris les hommes et femmes de l'État. Concentrez le pouvoir, l'argent et le contrôle des citoyens dans leurs mains, sans possibilité pour les citoyens de se tourner vers quelqu'un d'autre, et vous mettez en place les circonstances idéales pour qu'émerge la corruption ultime, c'est-à-dire le détournement de toutes les ressources de la société à votre propre profit.
La solution libertarienne, c'est non pas de changer les politiciens corrompus qui sont au pouvoir par d'autres présumément plus vertueux qui ne succomberont pas aux sirènes de la corruption. C'est de réduire, diluer et disperser le plus possible ce pouvoir, d'éliminer les monopoles, de donner aux citoyens la possibilité de choisir, et de mettre en concurrence les producteurs pour qu'ils soient forcés de répondre aux besoins des consommateurs plutôt qu'aux directives centralisées de l'État.
Ainsi, les intérêts privés de chacun - qui existeront toujours - ne pourront plus progresser en s'emparant du trésor que constituent le contrôle et l'argent de l'État et en exploitant les autres (parce que le pouvoir de le faire n'existera plus), mais plutôt en les servant au sein d'un marché libre et concurrentiel.
Parce que j'imagine que les politiques de la droite vont régler tout ça. Si je vous comprends bien le capitalisme sans réglementation est beaucoup moins corrompu. Les dirigeants d'entreprises prennent vraiment à cœurs le bien-être des plus démunis.
C'est très beau votre discours mais parlons de la réalité maintenant. L'actionnaire est la seule personne pour qui l'entreprise privée à de la considération. Surtout celui qui va voter l'énorme augmentation de salaire du président de l'entreprise qui a perdu plusieurs millions et qui a licencié des centaines d'employés pour donner le meilleurs rendement aux ACTIONNAIRES.
Ça c'est la réalité.
J'oubliais la corruption, ce ne sont pas les compagnies de tabac qui ont plaidé coupable à un vaste réseaux de contrebandes, http://bit.ly/eqYG2i. Vous croyez que les soupçons de corruptions et de collusions qui pèsent sur les compagnies de constructions sont seulement pour des contrats publics ? Et les compagnies pétrolières qui ont plaidé coupable de collusions pour fixer les prix de l'essence, http://bit.ly/gE493X.
Je connais d'avance les théories de complots étatiques que la droite va élaborer pour justifier c'est comportrment et mettre la responsabilité sur l'état de tous ces vols directement dans les poches des citoyens pour, encore une fois, maximiser le retour aux ACTIONNAIRES.
C'est ça la droite.
Sylvain Plourde
Ce que j'espère que
Rédigé par : Sylvain Plourde | 28 novembre 2010 à 11h51
@ Sylvain Plourde
1. Les exemples de corruption supportent ce que Martin Masse explique. Si les cigarettes n'étaient pas taxées par l'état, il n'y aurait pas d'incitatifs pour en faire la contrebande.
2. D'une manière ou d'une autre vos êtes un actionnaire (fond mutuels, fond de pensions, RPC, etc.) J'aimerais bien connaître le processus de rationalisation que vous utilisez pour faire face à votre dissonance cognitive.
Rédigé par : Anne-Marie Provost | 28 novembre 2010 à 12h25
Excellent billet Martin, tu expliques plus en détails l'essentiel d'un commentaire que je viens de faire dans le billet précédent.
@Sylvain Plourde
Malgré ce long texte, vous ne niez pas que les solutions étatiques ne fonctionnent manifestement pas. Ce qui était l'essentiel du billet posté par Martin Masse.
Ce genre de manœuvre sophiste fonctionnerait très mal pour un vendeur automobile, par exemple: Il vous vend une automobile ne fonctionnant absolument pas (il le nie même pas), vous revenez contre lui, il vous dit simplement que si vous aviez acheté une autre marque, ca n'aurait pas réglé votre problème.
On aurait la du beau matériel pour une émission d'Enquête par contre, quand les étatistes le font, on est supposé de gober ca.
Peu importe quelle autre solution proposée que vous n'aimez pas, ca ne vous donne pas le droit de proposer une solution qui ne fonctionne présentement pas du tout.
M'enfin, vous pouvez, mais ne vous attendez pas à ce que l'on vous trouve rationnel.
Rédigé par : Francis Ducharme | 28 novembre 2010 à 12h41
Ha ! Mais il n'y a que dans les grosses compagnies ayant partie liée avec l'état que les présidents incompétents ayant perdu des milliards restent en place et reçoivent des augmentations de salaire !! Cela n'est possible que dans les systèmes où l'état est lourdement interventioniste. Réveillez-vous, M. Plourde ! Dans un vrai système où les actionnaires - y compris petits - ont tous intérêt à ce que les choses fonctionnent (libre-marché), les présidents nuls sont éjectés rapidement parce que s'ils restent, c'est la faillite assurée. Les sociétés à capitaux familiaux en donnent un très bon exemple, tandis que dans les gros machins d'état ou fortement liés à l'état c'est le contribuable qui comble le trou. Il faut sortir des schémas archi-usés de la propagande socialo-communiste ringarde. De plus, la notion droite-gauche n'a rien à faire ici. Les étatistes de droite font exactement la même chose que ceux de gauche dans ce domaine.
Essayez donc de voir les choses d'un autre point de vue. C'est très simple : plus l'état est développé et impliqué dans l'économie, plus la corruption sévit et plus une bande de copains-coquins s'en met plein les poches. La cerise sur le sundae, c'est de faire passer cela pour la protection du bien public.
Rédigé par : Marianne | 28 novembre 2010 à 12h53
Moi je résume tout ces grand paragraphes avec une seule petite phrase :
"Le pouvoir corrompt."
Dès qu'on accepte ça, la réduction de la taille de l'état devient la seule solution viable possible. Comme le souligne Marianne, les corporations pourraient difficilement survivre si ce n'était des avantages qu'elles reçoivent. Le pouvoir d'achat d'une corporation ne vaut pas très cher par rapport à la qualité de service d'une entreprise plus petite.
De plus, le choix individuel des consommateurs fait en sortes qu'il vont peut-être privilégier un fournisseur avec bonne réputation et donc avoir une compétition plus saine.
Mais je parle pour rien dire, des étatistes comme M. Plourde ne veulent pas comprendre la raison derrière un principe, ils veulent être des héro qui éradiquent le mal du privé. Cracher sur les actionnaires, c'est une belle façon de se prétendre défenseur de la veuve et l'orphelin tout en étant particulièrement de mauvaise foi. Il faut solidement vivre dans une logique de prolétaire vs bourgeois pour cracher sur les actionnaires. À partir de ce moment, tout votre beau texte ne vaut.. rien.
Rédigé par : Kevin | 28 novembre 2010 à 15h12
La France, pays fortement étatisé, nous fournit un bon exemple de ce copinage généralisé, où l'on ne compte plus le nombre « d'affaires » juteuses impliquant les représentants d'une bourgeoisie politico-bureaucratique pratiquement inamovible. Ce sont les mêmes pontes, comme Chirac, qui ont fait payer le prix de leurs politiques écologiquement et socialement vertueuses aux contribuables français étranglés par le fisc... Ce n'est pas pour rien que, dans les comédies françaises, le pire cauchemar des individus est le contrôle fiscal...
Par ailleurs, comme je l'ai déjà souligné sur ce blogue, la fameuse « collusion » des pétrolières est, dans une large mesure, un faux problème puisque rien n'empêche les individus d'adopter des véhicules ou des modes de vie moins énergivores. Les présidents d'Exxon ou de Shell en mènent large, sans doute, mais ils n'ont pas le pouvoir de contrôler dans ses moindres détails l'existence de millions d'individus... Aucune compagnie pétrolière n'oblige un individu à acheter un VUS. Par contre, quand la caisse de dépôt se plante suite à des investissements motivés par des choix politiques, c'est tout le monde qui en pâtit.
Rédigé par : B. Vallée | 28 novembre 2010 à 15h31
@ Sylvain Plourde
Ce que mr. Masse essaie de faire comprendre dans ce texte ce n'est pas que la droite éradiquera la corruption, c'est que cette corruption ne se fera plus a l'aide des fonds publics, donc, à l'aide de notre argent a tous.
Rédigé par : jp leblanc | 28 novembre 2010 à 16h34
Concernant les pétrolières, si les brevets (monopoles octroyés par l'État) n'existaient PAS ou étaient seulement 15 ans maximum comme les médicaments, je suis sûr que de nouvelles technologies supérieures au moteur-essence à pistons auraient vu le jour.
De plus, saviez-vous que les premières Ford T roulaient à l'alcool mais qu'à cause de la prohibition (intervention étatique), les cies autos ont switchées au pétrole?
Si on légalisait le chanvre et le cannabis, on pourrait remplacer le pétrole dans pas mal de produits...
Tous ces problèmes sont causés par l'intervention de l'État et non le libre-marché!
Rédigé par : Martin | 28 novembre 2010 à 16h54
Monsieur Plourde la droite n'a absolument rien avoir dans le texte de Martin Masse. Changer vos lunettes !
Rédigé par : Maryse | 28 novembre 2010 à 18h12
Ce qui m'a le plus troublé dans votre texte est lorsque vous prétendez que "L'État contrôle la monnaie". Quel humour vous avez. Ou peut-être êtes-vous à ce point naïf que vous croyez réellement que l'État est propriétaire et contrôle la monnaie?
Hé bien relisez votre histoire des banques centrales et vous verrez que ce n'est pas parce qu'il est écrit "Canada" dessus que ça appartient au Canada pour autant. Vous jouez le jeu des chauvins qui tentent d'influencer la perception des gens par la turquerie et les sophismes.
La monnaie n'appartient qu'aux banques centrales, organisme privé. L'État n'a aucun pouvoir sur le nombre de monnaie en circulation, le taux directeur d'intérêt et donc l'inflation. Ce sont des organisme PRIVÉS qui décident d'imprimer plus ou moins d'argent et ce sont ces mêmes banques qui décident à qui elles veulent bien le prêter, selon les risques encourus.
Voilà la raison pour laquelle vous êtes tant contre les communistes! Vous vous laissez endoctrinés par ceux qui prétendent être des communistes mais qui en fait ne font rien pour encourager la gestion de la société en communauté. Vous devriez chercher un peu plus loin que votre nez et cesser de vous fier aux apparences et aux étiquettes!
http://unionrevolte.blogspot.com
Rédigé par : UnionRevolte | 29 novembre 2010 à 06h37
@ UnionRevolte:
Votre ton immature n'a d'égal que votre ignorance:
1/
Au Canada, la Banque du Canada est une société de la couronne(1938). Aux États-Unis, la FED (1913) est une entreprise privée. Mais dans les 2 cas, ce sont des LOIS étatiques qui sont à l'origine de ces 2 "créatures".
2/
"Dans son Manifeste du Parti communiste publié en 1848, Karl Marx proposait dix mesures devant être mises en vigueur après la prise du pouvoir par le prolétariat dans le but de centraliser tous les instruments de production aux mains de l'État. L'une d'entre elles, la cinquième, visait la «centralisation du crédit entre les mains de l'État, au moyen d'une banque nationale, dont le capital appartiendra à l'État et qui jouira d'un monopole exclusif."
http://www.leblogueduql.org/2008/09/crise-financire.html
***
Depuis 1935, au Canada:
"Considérant qu’il est opportun d’instituer une banque centrale pour réglementer le crédit et la monnaie dans l’intérêt de la vie économique de la nation, pour contrôler et protéger la valeur de la monnaie nationale sur les marchés internationaux, pour atténuer, autant que possible par l’action monétaire, les fluctuations du niveau général de la production, du commerce, des prix et de l’emploi, et de façon générale pour favoriser la prospérité économique et financière du Canada, Sa Majesté, sur l’avis et avec le consentement du Sénat et de la Chambre des communes du Canada,édicte :
Loi sur la Banque du Canada"
*
Depuis 1938:
"Le capital est divisé en cent mille actions d’une valeur nominale de cinquante dollars chacune, émises et attribuées au ministre, pour le compte de Sa Majesté du chef du Canada."
http://www.bankofcanada.ca/pdf/act_loi_boc_bdc.pdf
***
Et -en bon marxiste- vous disiez ici:
"La commune de Paris de 1871 a échouée justement à cause des anarchistes qui prônaient la non-intervention de leur administration dans le domaine des banques et de la défense."
http://www.leblogueduql.org/2010/10/si-les-mineurs-avaient-ete-quebecois.html?cid=6a00d8341cb44a53ef0134885fe6e9970c#comment-6a00d8341cb44a53ef0134885fe6e9970c
Rédigé par : Sébas | 29 novembre 2010 à 09h02
@ UnionRevolte
Vous écrivez n'importe quoi mon vieux. Et pour compléter les précisions de Sébas, le président et les administrateurs de la Fed sont nommés par... le président des États-Unis.
Rédigé par : Pierre-Yves | 29 novembre 2010 à 09h32
"sont nommés par... le président des États-Unis."
... à partir d'une liste fournie par la FED (cela est fait pour donner l’impression que le Président/Sénat, ont un certain contrôle sur cette institution privée.)
***
D'autres infos sur la FED:
-La FED est un cartel de 13 banques privées.
-C’est une compagnie qui a obtenu le monopole de l’émission de la -fausse- monnaie le 23 décembre 1913 et ce, par un vote du Congres… disons, pas très « éthique » (c’est le moins qu’on puisse dire).
-Et comme par « hasard », c’est dans la même loi que l’impôt sur le revenu des travailleurs, a été autorisé. Ce sont 2 « items » anti-constitutionnels.
-La FED n’est pas une institution fédérale, même si elle en porte le titre.
-La FED est complètement indépendante du Congrès.
-La FED prend presque toutes ses décisions dans le secret le plus complet.
-La FED va divulguer certaines données minimales et plus souvent qu’autrement, à sa guise.
-Pour connaitre l’histoire de la fondation de la FED et les conséquences de cette « création »:
http://video.google.com/videoplay?docid=638447372044116845#
p.s.
Si UnionRevolte n'était pas si "brouillon" (émotif?), dans ses analyses, on pourrait TOUS arriver à cerner LA réalité.
p.p.s.
Et au Canada, le ministre des finances n'a pas beaucoup de pouvoir sur les décisions de la Banque du Canada.
Rédigé par : Sébas | 29 novembre 2010 à 10h20
@ UnionRevolte:
Extrait de Wikipédia:
*
"Friedrich Hayek écrit ***La Route de la servitude*** au début des années 1940, alors que le monde est en pleine Seconde Guerre mondiale.
Autrichien de naissance, Hayek enseigne à la London School of Economics, et analyse ***les origines des régimes totalitaires***.
Il craint que les desseins économiques pour l’après-guerre d'une partie de l’élite de sa terre d’asile, le Royaume-Uni, n'engendrent les mêmes situations que celles qui ont contribué à l’apparition des régimes fascistes, en particulier l’Allemagne nazie à l'idéologie nationale-socialiste, et de l'URSS. Une partie importante de l'électorat des pays d'Europe penche alors en faveur du communisme. Il cherche en effet à combattre les idées prônant un ***interventionnisme fort de l’État dans l’économie en cas de crise***, initiées par son ami *John Maynard Keynes*.
(...)
Analysant les régimes totalitaires, le livre est essentiellement un avertissement contre la ***socialisation de l’économie*** qui selon Hayek pousse les citoyens sur la route de la servitude et conduit les démocraties occidentales à de graves dérives, jusqu'à la ***dictature d'une minorité*** sur le peuple."
http://www.dailymotion.com/video/x92ade_la-route-de-la-servitude-the-road-t_news
Rédigé par : Sébas | 29 novembre 2010 à 10h37
L'argument disant que les banques centrales sont "privées" est un vieux mensonge de politicien en décomposition avancée.
Quand l'État est ses amis ont créé la Fed à cette époque si vous aviez dis que le gouvernement imposera une devise unique au travers du pays, les gens vous auraient trucidé.
En disant que c'était privé, les gens étaient sympathiques à l'idée.
Rédigé par : Francis Ducharme | 29 novembre 2010 à 10h46
"En disant que c'était privé, les gens étaient sympathiques à l'idée."
Et aujourd'hui, si on dit que l'argent devrait redevenir 100% privé (dans le sens que l'argent ne devrait pas être contrôlé par une entité centralisée qui peut en créé à partir de rien = inflation et perte de pouvoir), les gens veulent nous trucider...
;-)
Rédigé par : Sébas | 29 novembre 2010 à 11h34
Les politiques de la Fed sont basées sur des impulsions politiques.
Point à la ligne.
Rédigé par : Mathieu NV | 29 novembre 2010 à 12h11
Il circule en Islande une théorie sortie par Hannes Hólmsteinn Gissurarson dans un livre sur les pêcheries publié en 1990 qui a même été acceptée par certains à gauche: la propriété de l'État n'est pas la propriété de la Nation.
Pour résumer grossièrement, la propriété de l'État serait en fait la propriété privée de l'État qui en fait ce qu'il en veut sans égard aux intérêts du "peuple" puisque l'État ce n'est pas le "peuple". En somme, la véritable propriété publique serait un modèle coopératif.
Force est de constater que de nombreux exemples tendent à lui donner raison. Le citoyen a-t-il vraiment une influence sur la construction de routes, les programmes éducatifs ou la gestion d'entreprises qui sont censées lui appartenir? Comparons ne serait-ce qu'un comité de parents dans une école publique à un CA de caisse populaire!
Rédigé par : Derteilzeitberliner.wordpress.com | 29 novembre 2010 à 16h56
Bon, on en convient que peu importe le pays, sur papier, les banques centrales appartiennent au publique, mais qu'en réalité, les décisions et orientations sont prises en privé, que ces mêmes décisions sont pour maintenir les monopoles privés et que ses profits sont également privés. Exactement ce que je vous disait : vous vous fiez d'avantage aux étiquette qu'à la réalité. N'est-ce pas vous qui avez écrit le texte "Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas" ?
En revanche, le dernier commentaire de "Derteilzeitberliner.wordpress.com" va complètement appuyer ce que nous prétendons : le communisme que nous avons connu au 20e siècle n'était en fait qu'une forme de capitalisme, mais étatique. On y a remplacé les monopoles capitalistes par un seul monopole étatique. Aucune gestion sociale en commune n'y était présente. Ça allait de soit : l'État, peu importe l'époque ou le pays, ne représente que les intérêts de la classe dominante. C'est pourquoi les marxistes prônent une gestion collective de l'économie et de la société, un peu comme le modèle coopératif dont fait référence également "Derteilzeitberliner.wordpress.com".
Je n'ai absolument rien contre les idées prônés par les libertariens, mais tant que vous ne prônerai pas autant l'abolition des monopoles capitalistes et financiers qu'étatiques et syndicaux, il me semble que cela n'a aucun sens. Le capitalisme engendre les monopoles et sans un modèle de gestion économique complètement différent, il est impossible de briser les monopole capitalistes et donc leur emprise sur l'État et les autres appareils de gestion sociale.
http://unionrevolte.blogspot.com
Rédigé par : UnionRevolte | 29 novembre 2010 à 19h29
@Union Révolte:
" le communisme que nous avons connu au 20e siècle n'était en fait qu'une forme de capitalisme".
Et bééé... vous maniez le paradoxe avec une désinvolture qui laisse pantois.
Rédigé par : Pierre-Yves | 29 novembre 2010 à 20h09
@Union Révolte:
Et au fait: ce n'est pas tant la nature incarnée du communisme qui compte, que la nature des idées fallacieuse qui y ont mené. Reprenez les même idées, et vous aboutirez au même résultat.
Rédigé par : Pierre-Yves | 29 novembre 2010 à 20h10
@UnionRevolte
D'une réplique précédente:
"Ou peut-être êtes-vous à ce point naïf que vous croyez réellement que l'État est propriétaire et contrôle la monnaie?"
De votre blogue:
"En effet, la Fed ayant les moyens pour influencer le coût du crédit, elle va jouer sur le taux directeur qu’on le voit passer de 6.5% fin 2000 à 1% en juin 2003."
http://tinyurl.com/255hs2o
Je crois qu'on a à faire à un prête nom ici: plusieurs personnes utilisant le même nick tirant à gauche et à droite de manière très contradictoire.
Rédigé par : Francis Ducharme | 29 novembre 2010 à 21h17
Au cas où il serait inconnu parmi vous, j'aimerais simplement préciser que Hannes H. Gissurarson n'est pas du tout un marxiste.
http://en.wikipedia.org/wiki/Hannes_H%C3%B3lmsteinn_Gissurarson
Rédigé par : Derteilzeitberliner.wordpress.com | 29 novembre 2010 à 22h05
@ URévolte qui écrit:
"Bon, on en convient que peu importe le pays, sur papier, les banques centrales appartiennent au publique"
*
Les banques n'ont pas d'appareil judiciaire corrompu, d'armée ou de police. C'est donc l'état qui impose la nationalisation/collectivisation de la monnaie.
***
Vous dites:
"mais qu'en réalité, les décisions et orientations sont prises en privé"
*
Ça dépend du pays. Mais c'est vrai qu'une fois que les politiciens ont accordé le droit aux banques privées -PAR UNE LOI- d'utiliser le principe frauduleux de la réserve fractionnaire, le secteur privé en mène large.
Mais sans ces lois -étatiques, faut-il le rappeler?- les banques ne pourraient pas faire ça.
Dans votre révolte, vous vous attaquez toujours aux symptômes, jamais à la cause, pourquoi?.
***
Votre solution c'est quoi exactement???
***
Pourquoi ne pas revenir à la liberté vis-à-vis de la monnaie?
Celui qui contrôle le monnaie -une banque centrale ou un collectif de type marxiste- contrôle le pouvoir.
Pourquoi restez-vous dans ce dilemme binaire?
Rédigé par : Sébas | 29 novembre 2010 à 23h41
@ URévolte:
Dilemme:
"En logique, un dilemme (du grec δί-λημμα ou dilemma « double proposition ») est un raisonnement comprenant deux prémisses contradictoires, mais menant à une même conclusion, laquelle par conséquent s'impose.
Plus largement, un dilemme est une situation qui offre une alternative, menant à des résultats différents, dont les deux partis sont d'égal intérêt. Généralement les possibilités offertes sont présentées aussi repoussantes l'une que l'autre ; mais cette considération est, d'un point de vue logique, sans intérêt (être « aussi petit » ou « aussi grand » ; c'est toujours « avoir la même taille »). Plus largement encore, un dilemme est synonyme de choix difficile ou douloureux (« choix cornélien »: choisir entre l'amour et l'honneur, dans Le Cid). En termes de philosophie morale, le dilemme exprime la situation où se trouve un agent lorsqu'il doit faire A et B mais ne peut faire à la fois A et B, ce qui le contraint donc à choisir entre l'un ou l'autre: quel que soit son choix, il n'aura pas rempli l'une de ses deux obligations."
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dilemme
Rédigé par : Sébas | 29 novembre 2010 à 23h56
@Sébas:
"Pourquoi restez-vous dans ce dilemme binaire?"
Parce que ce "dilemne binaire" - pléonasme -, qui est un faux dilemne puisqu'il n'est pas binaire (il n'y a pas que deux solutions), permet d'imposer un conclusion pré-définie au moyen du raisonnement par l'absurde, autre astuce rhétorique très utilisée par les manipulateurs professionnels en général, et les marxistes en particuliers: "si A est vrai, B est faux, or A ne peut pas être vrai, donc B est vrai". Syllogisme qui fait l'impasse sur le fait que si A est faux, on peut aussi avoir C = vrai, C plus probable que B, etc...
Vieux truc de pseudo-intello boutonneux qui prend le monde pour des valises, généralement parce qu'il ne sait pas l'étendue de ce qu'il ignore.
Rédigé par : Pierre-Yves | 30 novembre 2010 à 07h37
@ Pierre-Yves:
Ouais, j'avais commencé par écrire seulement binaire, et ensuite j'ai rajouté dilemme...
Mais c'est "binaire" (ou un dilemme), pour ceux qui ceux qui veulent "ça d'même"...
En tout cas, vive le "C".
;-)
***
Vous dites:
"Vieux truc de pseudo-intello boutonneux qui prend le monde pour des valises, généralement parce qu'il ne sait pas l'étendue de ce qu'il ignore."
Des fois je me demande s'ils ne font pas semblants de ne pas comprendre... parce que leurs incohérences sont 'zustes' trop énormes.
Rédigé par : Sébas | 30 novembre 2010 à 09h22
@Union Révolte,
Je serais bien curieux d'entendre votre raisonnement portant sur comment le capitalisme (on parle du vrai capitalisme) engendre des monopoles. Un raisonnement logique implique que seul l'État peut engendrer des monopoles. Il faut empêcher la compétition par la force étatique. Dans un monde de libre-marché, n'importe quel indididu ou compagnie peut se lancer dans la production d'un bien ou d'un service. Même que le système capitaliste va encourager la compétition. Si une compagnie X voit qu'un compagnie Y est la seule à produire un bien, qu'elle le vend cher et fait des gros profits, elle sera tentée de lui faire compétition afin d'aller se chercher une part d'un marché profitable. La compagnie Y ne pourra lui faire compétition que si l'État l'en empêche. Il y a plusieurs façons pour l'État d'empêcher la compétition: propriété intellectuelle, réglementation rendant dispendieuse la production d'un bien, Octroit d'un monopole à la compagnie, subventions créant donc une compétition illégitime, etc.
Je serais curieux de vous lire sur comment le capitalisme sans l'aide du gouvernement et dans le respect de la propriété privée cré des monopoles appauvrissant la population. SVP donnez-moi des exemples.
Rédigé par : Steven | 30 novembre 2010 à 09h32
@Steven:
"Je serais bien curieux d'entendre votre raisonnement portant sur comment le capitalisme (on parle du vrai capitalisme) engendre des monopoles."
Autre exemple de sophisme ahurissant - mais toute la dialectique marxiste repose la-dessus. Rendons a César ce qui lui appartient tout de même, c'est Kant et Hegel qui ont, sinon inauguré, du moins systématisé cette technique. La tactique consiste a énoncer une contre-vérité absolument énorme, d'une position de soi-disant autorité qui fait que personne n'ose dire que l'empereur est un de peur de passer pour plus bête que les autres.
Si vous observez une assemblée juste après le largage de ce genre de "bombe" syllogique vous constatez que tout le monde regarde tout le monde a la dérobée - pour voir si eux ont compris quelque-chose. Naturellement dès qu'un individu croise le regard d'un autre les deux opinent du bonnet sentencieusement en prenant l'air inspiré. En fait ni l'un ni l'autre n'ont rien compris puisqu'il n'y a rien a comprendre.
Mais ils ont dès lors l'impression de faire partie d'une élite, et la préservation de ce mensonge vaut bien une messe.
Rédigé par : Pierre-Yves | 30 novembre 2010 à 09h51
@ Pierre-Yves:
Merci pour votre commentaire: c'est tellement ça et j'ai le sourire fendu jusqu'aux oreilles!
;-)
Cadeau pour vous:
"Les grands orateurs qui dominent les assemblées par l'éclat de leur parole sont, en général, les hommes politiques les plus médiocres: il ne faut pas les combattre par des paroles, ils en ont toujours de plus ronflantes que les vôtres; il faut opposer à leur faconde un raisonnement serré, logique; leur force est dans le vague, il faut les ramener dans la réalité des faits: la pratique les tue"
- Napoléon -Pierre-Yves- Bonaparte
Rédigé par : Sébas | 30 novembre 2010 à 10h13
@Pierre-Yves
J'aime toujours forcé ces gens à élaborer leurs idées. Ils font toujours de beaux discours et lancent de belles affirmations "à la mode" en l'air sans les expliquer. Ils prennent ça pour des vérités acquises n'ayant pas besoin d'êtres démontrées. Une fois forcé de les démontrer, soit ils se rendent comptent du manque de fondement de l'idée et se corrigent (ce qui est rare), soit ils reformulent la même idées avec d'autres mots en pensant l'avoir approfondie ou bien ils changent le sujet en attaquant une autre idée en espérant ne pas avoir à revenir sur la précédente (c'était la technique de notre ami Bertrand).
Je note souvent aussi que ces personnes peuvent écrire des textes tellement éloquants (comme l'engagé) qu'ils paraissent (superficiellement) êtres très songés et peuvent intimider les adversaires qui ont peur de répliquer car ils croient s'attaquer à un grand intellectuel. Cependant, lorsqu'on s'attarde aux vrais idées et non aux belles tournures de phrases et aux gros mots, on se rend compte que ce ne sont que des regroupement de sophismes et même des slogans légèrement modifiés.
Rédigé par : Steven | 30 novembre 2010 à 13h00
@Steven.
"Ils prennent ça pour des vérités acquises n'ayant pas besoin d'êtres démontrées."
En effet: le petit monde des évidences-évidentes, les "impératifs catégoriques". Catégoriques, mon c...
Rédigé par : Pierre-Yves | 30 novembre 2010 à 13h04
à Union Révolte
Je vous cite :
« Vous jouez le jeu des chauvins qui tentent d'influencer la perception des gens par la turquerie et les sophismes. »
On est toujours le « sophiste » de quelqu'un. C'est sans doute l'insulte la plus répandue sur le Web. Mais j'apprécie le mot « turquerie ». Il fleure bon la préciosité.
« Voilà la raison pour laquelle vous êtes tant contre les communistes! Vous vous laissez endoctrinés par ceux qui prétendent être des communistes mais qui en fait ne font rien pour encourager la gestion de la société en communauté. Vous devriez chercher un peu plus loin que votre nez et cesser de vous fier aux apparences et aux étiquettes! »
Là, j'avoue que je ne comprends pas bien. Quand vous parlez de « ceux qui prétendent être des communistes », de qui parlez-vous exactement ? J'aimerais beaucoup avoir des NOMS, si vous voyez ce que je veux dire... Question de juger si vous parlez en l'air, comme d'habitude. Et je peux vous assurer que je suis loin de me laisser « endoctriner » par des individus qui se prétendent « communistes », car je déteste TOUS les communistes, qu'ils soient « authentiques » ou « prétendus ». J'ajouterais qu'on a généralement raison de se fier aux « apparences », car il n'y a pas, d'un côté, une vérité « cachée », et de l'autre, les vilaines « apparences »...
Mais si je vous suis bien, il semble que si je connaissais les VRAIS communistes, ces créatures parfaites qui n'existent effectivement que dans les fantasmes des truismocrates (porte-voix des évidences morales incontestables), je les aimerais, assurément.
Pénible...
Rédigé par : B. Vallée | 30 novembre 2010 à 19h57
@B.Vallée
« Vous jouez le jeu des chauvins qui tentent d'influencer la perception des gens par la turquerie et les sophismes. »
Et puis je ne vois pas bien ce que la turquerie vient faire la-dedans. Il voulait probablement parler de tartufferie, mais c'est çui qui le dit qui l'est ça l'air. Céçakiarrivve a métaphoriser plus haut que le trou...
Rédigé par : Pierre-Yves | 30 novembre 2010 à 20h34