par Martin Masse
Le groupe de travail mis sur pied l'année dernière par la ministre Christine St-Pierre pour étudier l'état de la presse et du journalisme au Québec remettra son rapport le 20 décembre prochain, selon ce qu'annonce son site Web.
Il y a un an, j'avais noté la sortie du Devoir en faveur du parasitisme journalistique. Le chroniqueur en charge du nombrilisme médiatique, Paul Cauchon, y soulignait les bienfaits du modèle interventionniste de la république de banane française, un pays où l'on discute depuis des années des rapports incestueux entre la presse et le pouvoir. En effet, «certains des plus puissants médias appartiennent à des groupes dont les intérêts sont liés à ceux de l'Etat et le nouveau président de la République entretient des rapports étroits avec des patrons de presse, dont beaucoup ont bâti leurs empires avec l'aide -ou l'assentiment- du pouvoir politique». Quel beau modèle, n'est-ce pas?
Comme le rapport du groupe de travail s'en vient bientôt, il faut recommencer à préparer les esprits. Cette fois, c'est la chroniqueuse aux médias de La Presse, Nathalie Collard, qui ressort l'exemple français et en parle avec admiration.
En France par exemple, où les magazines et la radio sont beaucoup plus populaires que la presse quotidienne, l'État offre des subventions aux éditeurs, achète massivement de la publicité dans les journaux et subventionne les investissements dans les nouvelles technologies reliées à l'édition.
Mais la mesure la plus surprenante, à mon avis, est la subvention des journaux auprès des jeunes de 18 à 24 ans, adoptée en 2009.
Une mesure «originale», écrit-elle, qui, parmi les nombreuses autres qui seront proposées par le groupe de travail, fera sans doute bientôt partie du «consensus québécois» en faveur d'une société «à la fine pointe de l'information» où le «pluralisme» et la «survie de nos institutions médiatiques distinctes» seront «garantis par l'État».
Nul doute qu'à La Presse et chez Québécor, on appréciera le modèle français. Sans vous tomber dans la théorie du complot, Desmarais et PKP aimeront surement l'idée d'être encore plus près du pouvoir qu'ils le sont.
Et pourtant, c'est l'antithèse de la liberté de presse, qui devrait être le vrai combat des journalistes. Regardez où ce trouve la France parmi les pays industrialisés.
Les gens de Radio-Canada et TVA aimeraient-ils que le PMO ait un droit de vie ou de mort sur leur job, comme c'est le cas des vedettes de France 2 et TF1?
Rédigé par : Derteilzeitberliner.wordpress.com | 15 novembre 2010 à 13h40
@Derteil:
La France est probablement le pire exemple des médias dans le monde occidental. Or, même le Liban ou l'Égypte est meilleur dans ce cas.
D'un côté tu as la télé gouvernementale dirigée directement de l'Elysée et de l'autre côté des médias corporatistes qui sont parasitaires du gouvernement. Honnêtement, malgré qu'il a fait cela pour des raisons partisanes, au moins François Mitterand a été probablement le seul qui a voulu un peu changer les choses dans ce domaine.
Mais attendez voir, est-ce que les médias veulent vraiment garder leur indépendance ou être de simples parasites?
Rédigé par : Mathieu NV | 15 novembre 2010 à 15h04
Encore je ne comprends pas, les journalistes en général au Québec n'ont vraiment aucun honneur. Je ne suis même pas payé pour faire des recherches et je trouves plus d'informations, j'ai l'impression, que tous les médias du Québec réunit. Ils filtrent les parasites et ceux qui ne réfléchissent pas pour entrer dans la profession ou quoi ?? C'est un gigantesque complot mettant en œuvre des extra-terrestres ??
Parfois, j'ai envie de me faire une lobotomie pour oublier le libertarianisme et redevenir un pauvre con qui penses que 2+2=5. Ça ferait moins souffrir.
Un peu comme dans "The Matrix", une fois que tu prends la pilule rouge il n'y a aucun retour possible.
Rédigé par : bobjack | 15 novembre 2010 à 17h03
Video produit par le Reason Magazine à ce sujet:
http://www.youtube.com/watch?v=kQy6s--ZGbs
(à la fin on aborde l'échec du modèle français)
Rédigé par : David Gagnon | 15 novembre 2010 à 18h57
Voici un post qui m’a tout d’abord donné envi de dire quelque chose, tant le sujet de la presse française m’est familier, d’une part, et tant cela rassure et fait plaisir de voir, parfois, très rarement plutôt, qu’il y a tout de même des gens qui le savent, le comprennent et le disent. On se sent moins seul, et surtout, ça rassure de savoir que mais non, on n’est pas paranoïaque. Car on ne peut plus accuser un individu de folie lorsqu’il n’est plus seul à dire une chose.
Merci.
J’ai dit que j’avais envi e de dire quelque chose à ce propos, puis je me suis rapidement ravisé car : quoi dire, par quoi commencer et comment finir ? Le sujet est largement assez vaste pour en faire un livre spécifiquement dédié au sujet. Ca commencerait par une introduction historique, car en fait oui, en France mais pas seulement dans ce pays cependant, c’est bien le pouvoir politique qui est à l’origine de la création de la presse pour pouvoir fabriquer l’opinion publique, expliquer aux lettrés (entendez la bourgeoisie, les « roturiers » de cette époque reculée) ce qu’ils doivent aimer, penser, croire, pour le répéter au petit peuple avec lequel il est en contact permanent.
Allez donc jeter un coup d'oeil sur Wikipedia à propos d'un certain Théophraste Renaudot, et revenez lire la suite.
Théophraste Renaudot fut donc le premier homme de communication du pouvoir politique français, éminence grise d’une autre éminence grise, Jean Armand du Plessis, cardinal de Richelieu ; ce dernier fut à mon sens le réel créateur du despotisme éclairé à la française, avant que le système ne se perfectionne durant la première moitié du XIXeme siècle, sous Napoléon Ier, avec Fouché en particulier, puis sous Napoléon III. Il n’a plus changé depuis, les innovations technologiques et deux grandes guerres n’en ayant aucunement changé le fond. C’était dans l’air du temps de Renaudot et Richelieu de toute façon, puisque ce fut Montaigne qui fut à l’origine, en 1588, de l’expression « opinion publique ».
Mais si l’idée de fabriquer l’opinion publique, en créant un journal pour ce faire et en en contrôlant le contenu, est bien une invention française, d’autres pays européens s’empressèrent d’en user. Les anglais créèrent The Spectator exclusivement pour servir ce propos, sous la houlette de Joseph Addison et Richard Steele. Catherine II de Russie fut séduite par la formule de ces deux derniers Anglais, et l’importa dans son empire. Beaucoup plus tard, Walter Lippmann, penseur et commentateur politique américain, utilise dans les années 1920 l'expression « manufacture of consent » dans son livre Public Opinion dans lequel il explique que l'opinion publique en démocratie doit être consciencieusement contrôlée.
Cependant, je crois pouvoir dire sans me tromper que les Français ont abusé de leur trouvaille, au point de l’étendre à tout. Car cela ne se limite pas aux media ; il faut également mentionner les maisons d’édition, la culture et les arts (qui furent rationnellement organisés sous la houlette d’André Malraux, premier sous-secrétaire d’Etat à la culture en 1958, base de développement du Ministère de la Culture chargé de vous expliquer ce qui est de l’art et ce qui n’en est pas), et même les associations et syndicats corporatistes, créés en France eux aussi bien avant Richelieu pour contrôler l’économie de marché et constituer un réseau d’informateurs chez les marchands. J’en oublie…
Aujourd’hui, le journaliste français est tenu par sa carte de presse, donnant lieu à des avantages fiscaux très intéressants : outil de pression. Quel journaliste courra le risque de perdre ce précieux sésame, juste pour un mot de travers ? Ce serait trop stupide, non ? Mais le petit pigiste qui ne l’a pas et doit survivre de quelques miettes, et encore pas tous les jours, jusqu’où sera-t-il prêt à aller pour l’obtenir et jouir des privilèges du petit club fermé des frères ; être accepté, faire enfin parti de la bande, être au chaud et ne plus se sentir aux abois ?
Après ça, évidemment, que peut-on attendre d’un journal ou d’un journaliste français, en effet ? En fait : tout, sauf un "scoop", le vilain mot que tout journaliste français ne doit jamais prononcer sous peine de connaître le même sort que le sympathique Prométhée qui avait voulu bien faire.
Vous voyez, je n’ai encore rien dit, et ça fait déjà un long commentaire !
J'ai choisi d'en rire, n'ayant plus de larmes à verser depuis longtemps déjà, et puis ça fait chier les zombies.
Rédigé par : Jean Séguy | 15 novembre 2010 à 19h39
J'aurais vraiment de la misère a départager la presse française de la presse québécoise en ce qui concerne leur capacité a informer, puisqu'a toutes fins pratiques elle se distinguent surtout par leur capacité a désinformer.
La presse française est plus sophistiquée, question de tradition et de puissance de feu sans doute, entremêlant savamment le futile et l'essentiel dans un salmigondis destiné a désorienter et étourdir le lecteur. C'est une presse de filous, d'escrocs, d'illusionistes.
La presse québécoise se distingue plus particulierement par la veûlerie de ses journalistes. Les Lagacé, Marissal, Boisvert et cie. se conjuguent a l'aune d'un seul dénominateur commun: la lâcheté et l'aplat-ventrisme vis-a-vis du pouvoir. On a un peu pitié pour eux, se peut'il d'avoir aussi peur pour son gagne-pain qu'on soit prêt a toutes les humiliations pour le garder? C'est du cancer de l'estomac a petite dose, ça madame...
Mais le résultat est le même: 98% de bullshit, 2% d'information. Ça ne fait pas une liberté d'expression bien costaude. Dans ce contexte, brancher le cordon ombilical directement sur les subsides du pouvoir semble évident. D'ailleurs il me semble qu'il est de plus en plus courant pour les carpettes journalistiques québécoises d'aller "pantoufler" dans les coulisses du pouvoir, comme en témoignent les trajectoires de Carpette Saint-Pierre et de son alter-ego péquiste, par exemple.
Rédigé par : Pierre-Yves | 15 novembre 2010 à 22h06
@ Martin Masse:
Encore une autre belle analyse !
Merci.
*
Le pire dans tout ça?
C'est que le "fruit" de ce système -où tout est contrôlé-, est -à moyen et long terme- TRÈS néfaste pour les Québécor, Gesca et autres grandes entreprises de ce monde. Une société devient vite sclérosée, incestueuse, inefficace, etc, lorsque la presse (et les journalistes/commentateurs qui font l'opinion publique), est inféodée aux pouvoirs et corporatismes en place.
La critique, les innovations "en-dehors de la boîte" ("think outside the box" ??!!), les "whistleblowers", les "empêcheurs de tourner en rond", les non-conformistes, les "originaux", etc, sont LES FACTEURS QUI FONT ÉVOLUER UNE SOCIÉTÉ.
En tout cas, une presse contrôlée/subventionnée/encadrée/etc =
L'art de se tirer une balle dans 'l'pied'... et tout ça au nom d'intérêts à COURT terme.
p.s.
@ Jean Séguy :
J'ai bien aimé votre -surprenante- intervention. J'en veux plus ! ;-)
Pour ça:
"Car on ne peut plus accuser un individu de folie lorsqu’il n’est plus seul à dire une chose."
Ça dépend. Il y a des trucs -technologiques- tellement bizarres qui se passent en ce moment, que même si plusieurs disent la même chose, ils vont passer pour des fous.
Rédigé par : Sébas | 16 novembre 2010 à 03h03
La subvention aux jeunes lecteurs est complètement ridicule. C'est une industrie en voie de disparition qui veut maintenir le statut quo par la force au lieu d'innover. La subvention aux jeunes est comparable aux compagnies fabriquant des dactylos demandant aux gouvernements de subventionner les étudiants achetant les achetant au lieu de PC et de portables dans les années 80-90. La diffusion de l'information est de moins en moins cher et de plus en plus variée. Tant mieux! Heureusement que la société n'était pas autant parasitique que ça avant. On serait peut-être encore en train de puiser l'eau des puits au lieu d'avoir l'eau courante car les compagnies fabriquant les puits auraient demandé au gouvernement d'intervenir et de subventionner les acheteurs de puits ou peut-être pire encore...
Rédigé par : Steven | 16 novembre 2010 à 11h04
Je suis plutôt en accord avec vous qu'il y a un sérieux ménage à faire dans le domaine des médias au Québec. Il faudrait commencer par démocratiser l'information. Les médias sociaux en sont un bon exemple, mais je pense qu'il y a beaucoup de progrès à faire du côté des médias écrits, télévisés et à la radio. Par contre, je ne pense pas qu'il faut tout mettre dans le même panier. Les journalistes peuvent faire le meilleur travail du monde, au bout du compte, c'est pas eux qui décident si leur article sera publiée ou s'il y aura des modifications à faire à leurs textes. Sans vouloir les blanchir complètement, je pense qu'il faut tout d'abord blâmer l'organisation médiatiques basé sur la quête de l'information-profit et la rentabilité de la presse.
PS : Avez-vous signé la pétition en faveur de la démission de Jean Charest ou, comme vous dites, c'est pas dans vos mœurs d'imposer quoi que ce soit à personne? hehehe :p
http://unionrevolte.blogspot.com
Rédigé par : UnionRevolte | 16 novembre 2010 à 18h24
"Sans vouloir les blanchir complètement, je pense qu'il faut tout d'abord blâmer l'organisation médiatiques basé sur la quête de l'information-profit et la rentabilité de la presse."
Magnifique. Le texte dénonce le parasitisme médiatique, et la première solution d'un marxiste avoué, c'est de s'assurer que TOUS les "outlets" médias deviennent maintenant parasitique.
Si on enlève la rentabilité, qu'est-ce qui financera alors les opérations ? Un beau chèque du gouvernement...
Belle manière d'avoir l'air préoccupé par un problème en ne proposant que de l'empirer.
Rédigé par : Francis Ducharme | 16 novembre 2010 à 19h17
Encore une belle opération de chantage aux subventions, opération menée comme il se doit sous couvert de « pluralisme » et de « démocratie ». On est au Québec après tout, où tout le monde, je dis bien tout le monde, défend le « bien commun ». On connaît la chanson... Puisque on a déjà l'habitude de subventionner des emmerdeurs et des poseurs, mieux connus sous le titre galvaudé « d'artistes », autant continuer, et pousser le masochisme jusqu'à subventionner les journaleux...
Tout de même, il y a des jours où je souhaiterais presque des subventions... au silence !
Quant à la pétition exigeant la démission de Charest, et bien c'est un écran de fumée : le problème n'est pas un politicien plutôt qu'un autre, le problème, c'est la politisation de l'existence...
Rédigé par : B. Vallée | 16 novembre 2010 à 19h29
"Basé sur la quête du profit et la rentabilité de la presse".
Mais sur quoi voulez-vous qu'une entreprise saine fonctionne ?? Sur la prière ? Sur la cueillette de l'argent dans les arbres ? Sur le bénévolat total de toutes les grandes âmes, journalistes compris, qui travailleraient pour rien ?
Quelle vision absurde de la nature humaine déjà, mais aussi de l'économie. Les entreprises sont là exactement pour ça : gagner de l'argent. Ceux qui ne comprennent pas cela sont mûrs pour la faillite à la soviétique et/ou le totalitarisme. Les profits ne vont pas seulement dans les poches cupides des gros capitaliste (vous savez, les gars avec des gros cigares qui passent leur vie sur de gros yachts avec des belles filles sur leurs genoux), ils se redistribuent aussi, dans une économie normale non polluée par l'interventionisme étatique, sous forme d'emplois créés, de sous-traitants prospères, de taxes payées, mais aussi de commerçants qui font des affaires et à leur tour créent de la richesse, créent des emplois, etc, etc.
(Note pour les gauchistes s'éveillant du coma marxisant: deux mots importants dans le paragraphe précédent sont "pas seulement" et "aussi).
Entre parenthèses, c'est toujours drôle de voir ceux qui critiquent le plus la recherche de profit : ils ne sont jamais choqués par la recherche maximale de FRIC que mènent sans cesse les gouvernements aux dépens de ceux qui entreprennent et travaillent.
Rédigé par : Marianne | 16 novembre 2010 à 20h11
@Union Revolte:
"Il faudrait commencer par démocratiser l'information."
Encore un maudit grand mot qui ne veut rien dire. Si vous commenciez pas définir ce que ça signifie pour vous hein, "démocratiser", on pourrait peut-être comprendre si vous parlez de greffer une quatrième paire de patte aux coquerelles ou de coloniser la ceinture de Kuyper.
On vous en passera pas une je vous préviens, fait que vous êtes mieux de serrer les fesses et de réfléchir à ce que vous écrivez.
Rédigé par : Pierre-Yves | 16 novembre 2010 à 21h58
Je me pose une question, à propos de cette idée importée de France : n’y aurait-il pas une relation avec cette autre information, parue le 10 novembre dans la presse française (court résumé) ?
« Le Bloc québécois (BQ), qui prône l’indépendance du Québec et défend cette position au niveau fédéral canadien, va établir des relations officielles avec le parti UMP du président français Nicolas Sarkozy, a annoncé mercredi le chef de ce parti québécois, Gilles Duceppe. »
Rédigé par : Jean Séguy | 17 novembre 2010 à 11h00
l'article de Nathalie Collard est tout à fait grotesque. On dirait une chronique écrite de theonion.com tellement les arguments utilisés sont absurdes et ridicules ... Quel manque de jugement!!
Rédigé par : david M. | 17 novembre 2010 à 15h45
@Pierre-Yves:
En passant, l'ironie avec la pétition pour demander la démission de Charest, c'est que celle-ci demande une moratoire sur les gaz de schisme. En passant, c'est carrément étonnant de voir que je suis certain que ceux qui ont fait cette pétition à l'origine sont pour un état plus interventionniste dans leurs vies.
Mais enfin, si je lis entre les lignes, est-ce que Union Révolte veut que l'état subventionne les médias qu'il aime pourvu que ceux-ci sont supposément indépendants de son point de vue?
Et encore, bien qu'un type comme Amir Khadir soit contre les subventions aux entreprises, ils est pour celles aux organismes dont lui-même juge «corrects», «équitables» et «citoyens». Même parasitage absolu en ligne de compte!
Rédigé par : Mathieu NV | 17 novembre 2010 à 15h59
« Le Bloc québécois (BQ), qui prône l’indépendance du Québec et défend cette position au niveau fédéral canadien, va établir des relations officielles avec le parti UMP du président français Nicolas Sarkozy, a annoncé mercredi le chef de ce parti québécois, Gilles Duceppe. »
Je ne crois pas, car Duceppe est un parlementaire fédéral à Ottawa (au Bloc Québécois). C'est un politicien d'opposition. Or, on parle dans cet exemple d'un tout autre niveau de gouvernement (le provincial basé à Québec), où le parti associé au parti de Duceppe (le Parti Québécois) est lui aussi à l'opposition.
Cependant, le président français a cependant des liens extrêmement étroits avec le propriétaire de la Presse. A-t-il alors fait du lobbying pour amener des idées de la France au gouvernement du Québec?
Rédigé par : Mathieu NV | 17 novembre 2010 à 16h08
@Matthieu NV
"En passant, l'ironie avec la pétition pour demander la démission de Charest, c'est que celle-ci demande une moratoire sur les gaz de schiste"
Oui, et une couple d'autres bébelles qui sentent sa gogauche syndicalo-sociâââliste a plein nez (la pétition est commandité par le Ti-t-Amir). C'est pourquoi je ne l'ai pas signée, même si rendu a ce degré d'humiliation ca serait une preuve de dignité de la part de Charest de démissionner.
Rédigé par : Pierre-Yves | 17 novembre 2010 à 17h17
Je m'attendais d'avantage à un tollé sur notre position face aux médias, pas à la pétition de Jean Charest, bien que ces deux questions soient en fait reliées. Ce qui ressort le plus de vos interventions est votre sens de l'unité. On constate que vous avez bien fait vos 'devoirs libertariens'. La cohésion théorique est très importante dans le monde politique, elle permet de donner une image crédible et ainsi convaincre l'électorat.
Par contre, je trouve désolant qu'unanimement, vous répudiez et infantilisez ainsi la majorité de la population du Québec. Ais-je besoins de vous rappeler qu'une majorité de québécois ont fait l'effort de rechercher de l'information, de s'informer et ont débattus pendant plusieurs semaines dans toutes sortes de médias au sujet des gaz de schistes? Ais-je besoins de vous rappeler qu'une majorité de québécois sont pour l'application d'un moratoire sur les gaz de schistes par que c'est une technologie dangereuse, surtout pour les réserves d'eau douce dont nous sommes les tenants du monde, mais aussi parce que la façon dont cette industrie allait développer cette ressource n'aurait bénéficier qu'à une très infime minorité. Ais-je besoins également de vous rappeler qu'une majorité de québécois ont étés informés des liens qui unissent les monopoles idéologiques et financiers de ce monde (Partis politiques, État, Syndicat, Patronat, Mafia, etc.). Toutes ces entités travaillaient de concert pour extorquer et détourner le Capital et le pouvoir aux citoyens ordinaires. Ais-je besoins de vous rappeler que notre PM Jean Charest est catégoriquement contre la mise en place d'une commission d'enquête, qu'il s'obstine même si tous les syndicats, professionnels de la justice, de la police, les travailleurs de la construction et la population est en faveur d'une telle enquête publique. Oui, la majorité de la population est informée sur les enjeux actuels et elle est en faveur du moratoire et de la commission d'enquête.
Mais vous, 'détenteurs' de la liberté et de la raison, vous vous obstinez à ne pas faire parti de la contestation, dans ce cas-ci la pétition, puisque cette contestation aurait été engendrée par un gau-gauchiste, et qu'elle s'attaque au non-sens des monopoles capitalistes. J'imagine que vous y voyez là une attaque contre le libéralisme, base de votre théorie médiévale, ce qui vous FORCE à marcher sur votre orgueil, accepter passivement la corruption et les déboires de votre premier ministres et répudier toute critique sociale des masses. En fait, vous semblez infantiliser les citoyens, comme s'ils étaient incapables de s'informer correctement et de juger de leur situation. Tout n'est pas parfait dans les démarches entamées par la gauche et la droite, j'en convient, mais que faites-vous pour que les choses aient mieux, vous?
Pour revenir au sujet central, à savoir les médias au Québec et dans le monde, encore une fois, votre attachement aveugle aux règles du capitalisme vous discréditent complètement. Il y a certaines choses qui ne sont pas faites pour faire de l'argent. En occurrence les catastrophes naturelles, les déboires d'une familles à la faillite qui fini par s'entretuer, la santé, l'environnement, l'alimentation, le logement, etc. Les dictas du capitalisme ne font pas de différence entre besoins primaires et besoins secondaires, pourtant toute théorie scientifique sociale ou psychologique introduit ces concepts.
Des commentaires comme le dernier que vient de publier Pierre-Yves montre le ridicule de votre pensée étroite. Peu importe que vous vous faites avoir par un premier ministre ou une organisation mafieuse, si une proposition d'enquêter n'est pas revendiqué par "l'une de vos emblème libertarienne", vous ne l'appuierai pas. Vous avez une pensée fermée, totalement partisane et grégaire. Selon nous, qui misons sur la conscientisation, l'indépendance et la responsabilisation des citoyens, il faut prendre chaque idée ou concept séparément, tout en gardant une vision d'ensemble. C'est pourquoi même si nous n'appuyons pas les libertariens, nous sommes capables de vous appuyer dans certaines de vos revendications, dont l'abolition ou la réforme en profondeur des syndicats et de l'État. Cela n'empêche pas par contre que nous manifestons notre opposition à vos idées que vous nommez 'libérales', mais qui sont en fait du fascisme déguisé puisque vous vous butez à ne pas vouloir attaquer les grands monopoles capitalistes (financiers et industriels). Nos idées, revendications et alliances ne s'arrêtent pas à un groupe d'individus ou à des conceptions grégaires, le citoyen est capable de faire la part des choses.
http://unionrevolte.blogspot.com
Rédigé par : UnionRevolte | 24 novembre 2010 à 20h07
@ UnionRevolte qui écrit:
"Ais-je besoins de vous rappeler qu'une majorité de québécois sont pour l'application d'un moratoire sur les gaz de schistes par que c'est une technologie dangereuse,"
*
Ah bon, il y a eu un référendum sur la question?
Les sondages font foi de tout?
Et 40% pour le moratoire, est-ce une majorité?
Et même si c'était 60% contre, vivons-nous dans une "sondago-cratie"?
Et pour la technologie dangereuse, où sont les preuves?
Pour l'instant, je n'ai vu que des documentaires alarmistes...
*
Selon moi, par rapport à cette question, le problème au Québec, c'est ceci:
Bon, ce qui me frappe dans le Québec moderne, c'est que PERSONNE remet en question la gestion COLLECTIVISTE et CORPORATISTE des ressources.
Un agriculteur non-industriel n'est-il pas le meilleur protecteur de SA terre, de SA nappe(phréatique), etc? Qui peut mieux gérer la terre que celui qui la possède PERSONNELLEMENT (il va en prendre soin pour SES enfants...) ?
Par exemple, pour les porcheries, n'est-il pas vrai que SANS les subventions, cette industrie ne se serait JAMAIS développée d'une façon aussi chaotique/polluante? Et avec les surplus actuel(encore subventionnés!), dans ce domaine, voilà un argument de plus CONTRE la gestion collectiviste/corporatiste des terres, des ressources, etc.
Ce qui m'amène à l'idée centrale de mon argumentaire:
***LA PROPRIÉTÉ PRIVÉE EST GARANTE - ET DE LA PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT ET DE L'EXPLOITATION OPTIMALE DE TOUTES NOS RESSOURCES (cela s'applique surtout dans les régions habitées... dans l'Ungava ou dans un autre endroit inhabité, c'est une autre paire de manche).***
C'est la loi des mines qui VIOLE les principes de la propriété privée.
Le SOUS-SOL doit appartenir aux propriétaires des terrains.
Ainsi, les exploitants DEVRONT et POURRONT négocier DIRECTEMENT avec le propriétaire dudit terrain TOUS les montants, toutes les clauses, tous les dédommagements possibles et impossibles... et ce, à l'avantage des 2 parties (ou plus, dans le cas de la nappe...), etc.
Pour l'instant, la gestion collective et corporatiste, fait en sorte que l'état et les entreprises passent PAR-DESSUS la tête des PROPRIÉTAIRES et citoyens et cela non plus n'est pas dans l'intérêt de personne (propriétaires, entreprises et ministères).
*
Lorsque la terre appartient à tout le monde, est appartient à personne. Et c'est dans les pays où les ressources sont collectivisées de force (ex-URSS, Corée du Nord, Chine, Cuba et Québec pour ses forêts), que nous retrouvons le plus de pollution, de sur-exploitation, de pénuries, de "crony capitalism", etc.
Au Québec, 92% des terres sont publiques (collectivisées), et c'est justement l'état qui réglemente ce secteur depuis... trop longtemps. En Suède, au début du siècle dernier, ils avaient eu les mêmes genre de problèmes que nous, i.e. une sur-exploitation des terres forestières -publiques!!!- et la solution fut de donner/vendre ces terres au 'peuple'.
Résultats:
- 4x plus de production par hectare qu'ici;
- Une meilleure protection de ces terres/boisées (ils sont cultivés comme des jardins -avec de la machinerie moins lourde/destructrice-, donc jamais de coupes à blanc ou de coupes qui dépassent la régénération naturelle);
- Plus de revenus d'appoints -et une meilleure répartition de ces revenus- pour chaque suédois;
- Une meilleure accessibilité de ces terres (pour tous);
- Beaucoup moins de bureaucrates -assis dans un «bourreau», loin de ces boisés- pour gérer ces forêts...;
- etc et etc.
Bon au départ, ils faisaient comme nos planificateurs étatiques, et privilégiaient les épinettes, mais depuis, la biodiversité est encouragée...
Suite ici:
http://www.leblogueduql.org/2010/09/economiesociale.html?cid=6a00d8341cb44a53ef0133f587b8bb970b#comment-6a00d8341cb44a53ef0133f587b8bb970b
*
Le Québec va bientôt frapper un mur JUSTEMENT parce que la gestion centralisée, la planification centralisée, le collectivisme, le corporatisme, n'a JAMAIS fonctionné et a toujours comme fruit l'endettement GÉNÉRALISÉ.
J'en aurais beaucoup plus long à écrire sur cette question, mais je m'arrête ici pour l'instant.
*
Je vous donne donc raison -en partie- pour ça:
"mais aussi parce que la façon dont cette industrie allait développer cette ressource n'aurait bénéficier qu'à une très infime minorité"
***
Pour ça:
"Toutes ces entités travaillaient de concert pour extorquer et détourner le Capital et le pouvoir aux citoyens ordinaires."
et:
"qu'il s'obstine même si tous les syndicats, professionnels de la justice, de la police, les travailleurs de la construction et la population est en faveur d'une telle enquête publique."
*
Le problème est justement parce que tout ce beau monde (syndicats, professionnels de la justice, de la police, les travailleurs de la construction, entreprises, etc), est organisé en "cartel" qui siphonne les mamelles de l'état pour des subventions, des lois qui les favorisent, etc.
Dé-collectivisons le Québec:
Car si -par exemple- tout ce qui entoure la drogue, les garderies, la construction, la cigarette, alouette, n'était pas autant corporatisé, taxé, contrôlé, syndiqué "de force", etc, PAR L'ÉTAT, les mafias gratteraient les fonds de tiroirs (dans CES domaines en tout cas).
L'état corporatiste ou l'état tentaculaire FAVORISE la "business" des mafias...
Je n'ai pas dit que les mafias n'existeraient plus du tout... mais que les "occasions d'affaires" seraient diminuées de beaucoup. Et si -par exemple- dans le domaine de la construction, les travailleurs n'étaient pas obligés d'être syndiqués, cela serait 10 000 X plus difficile de "contrôler/corrompre" 10 000 petits travailleurs/entrepreneurs, que de contrôler 14 grosses firmes... et vive la concurrence qui fait baisser les prix.
Simple sens commun, mais trop compliqué à comprendre pour beaucoup de collectivistes...
***
Vous dites:
"mais que faites-vous pour que les choses aient mieux, vous?"
Pour ma part, je cherche la "racine" des problèmes, pour trouver les bonnes solutions.
***
Vous dites:
"Pour revenir au sujet central, à savoir les médias au Québec et dans le monde, encore une fois, votre attachement aveugle aux règles du capitalisme vous discréditent complètement."
Nommez-moi UN secteur qui est 100% libre au Québec, qui n'est pas sous respirateur artificiel (i.e.subventionné), ou contrôlé ou encadré ou corporatisé (comme les professionnels ou les syndicats), ou favorisé, etc et etc, par l'état.
"Libre marché" ???
:-)
***
Vous dites:
"Il y a certaines choses qui ne sont pas faites pour faire de l'argent. En occurrence les catastrophes naturelles"
*
Oui, après Katrina, c'est la FEMA qui a aidé le plus de monde, qui a été le plus efficace, etc...
Et pour Haïti, c'est l'état et les interventions occidentales qui les aident le plus et ce, depuis toujours...
Ouais, ouais...
;-)
Et comme si le meilleur des humains ne ressortait justement pas lorsque l'état était dépassé par les évènements...
***
Vous dites:
"Selon nous, qui misons sur la conscientisation, l'indépendance et la responsabilisation des citoyens, il faut prendre chaque idée ou concept séparément, tout en gardant une vision d'ensemble."
Vous misez, sur les sondages, les analyses partielles, et la dépendance au "gouverne-maman"...
Vous êtes le miroir de ceux que vous dénoncez...
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Vous dites:
"puisque vous vous butez à ne pas vouloir attaquer les grands monopoles capitalistes (financiers et industriels)."
Si le système monétaire keynésien/marxiste n'existait pas et si toutes les lois et tous les règlements qui favorisent les oligarques n'existaient pas, les "oligopoles" financiers et industriels feraient face à une immense compétition, ce qui n'est PAS le cas en ce moment.
Rédigé par : Sébas | 24 novembre 2010 à 22h53
"Monopole capitaliste"
Vous le faites exprès ?
On voudrait tous la démission de Jean Charest, mais ça ne changerait absolument rien, peu importe qui sera au pouvoir, la corruption au Québec fait parti des moeurs un pire le remplacera. Ce que les libertariens font n'est rien d'autre qu'enseigner l'économie, l'État minimal n'est qu'une conséquence de cette pensée.
Concernant les gaz schistes, je vois déjà le portrait d'avance, on va tout faire pour diaboliser et finalement il vont laisser le free-for-all sans respecter aucunement le droit de propriété des citoyens et racketer d'énormes redevances qui serviront pour chaque dollars perçu de prétexte pour en dépenser 4. Comme d'habitude la richesse sera pompé par le gouvernement plutôt que revenir au peuple sous forme d'emploi/actionnaire/épargne.
Pour les dangers potentiel, c'était décidé d'avance, peu importe ce qui se passera, rien ne changera dans la tête des groupes de pression. Même si une fée faisait sortir le gaz grâce a ses pouvoirs magiques les écologiques et autres groupes se plaindrait quand même. Même si Dieu ou Chuck Norris apportait la preuve irréfutable du non danger de l'opération rien ne pourrait les convaincres.
En bel hypocrite on adore recevoir de la péréquation spécialement grâce à une province et faire du bashing en parallèle en nous prétendant "vert" alors que le territoire dispose de ressource en eau unique au monde et non parce que nous sommes des gentils gens allumés. D'ailleurs on nous raconte jamais que 80% de l'extraction est faite sans même toucher au sol.
Alors bon, c'était mes 2 cents
Rédigé par : bobjack | 24 novembre 2010 à 23h05
@Union révolte
Ça ne sert absolument rien de foutre Jean Charest à la porte. Je ne le supporte absolument pas. Tant qu'autant de pouvoir et d'argent seront concentrés en un seul endroit, le gouvernement, les parasites (entreprises, groupes de pressions et syndicats) roderont alentours afin de d'extraire le plus de ressources volées aux Québécois grâce à la coercition gouvernementale. Ce qu'on voit en ce moment n'est que la pointe de l'iceberg. Ça se produit partout à très grande échelle depuis des lunes.
Rédigé par : Steven | 25 novembre 2010 à 09h16
à Union révolte
Je vous cite : « J'imagine que vous y voyez là une attaque contre le libéralisme, base de votre théorie médiévale »
Hmm... Voilà une phrase ronflante ! Qu'entendez-vous exactement par « médiéval » ? Faites-vous allusion à cette époque « obscure » qui a vu, entre autres choses, la construction des cathédrales, la fondation des universités et l'apparition de notions aussi « médiévales » que le libre arbitre et l'individu ?
« Vous avez une pensée fermée, totalement partisane et grégaire. »
Dans ce cas, j'espère que vous ne vous acharnerez pas plus longtemps à « éduquer » des Béotiens « libéraux » tels que moi : pour un homme de votre intelligence, ce serait du masochisme. D'ailleurs, je suis vraiment un crétin irrécupérable : à preuve, je considère Steven Guilbeault comme un parfait emmerdeur, et je trouve que Stephen Harper a raison de ne pas répondre aux lettres de Yann Martel ! Mais on ne peut pas tous avoir votre ouverture d'esprit, vos lumières : ça prend deux ou trois esprits « fermés » comme moi, des cervelles réfractaires au collectif et à la politisation... Refuser de signer la pétition nunuche et téléguidée contre Jean Charest, c'est évidement du « grégarisme » et de la mauvaise foi. Ben sûr...
« Cela n'empêche pas par contre que nous manifestons notre opposition à vos idées que vous nommez 'libérales', mais qui sont en fait du fascisme déguisé »
Le grand mot intimidant est lancé : « fascisme » ! Ah, on la voyait venir celle-là. Pour une certaine gauche, tout ce qui n'est pas révulsé de dégoût devant « l'horreur capitaliste » et le « tout au marché » ne peut qu'être fasciste... Bon, ça a ben l'air que je suis fasciste, désolé, maman, tu méritais mieux comme fils. Et mea culpa, monsieur le proviseur, mea culpa.
« Ais-je besoins de vous rappeler qu'une majorité de québécois ont fait l'effort de rechercher de l'information, de s'informer et ont débattus pendant plusieurs semaines dans toutes sortes de médias au sujet des gaz de schistes? »
Comme il se doit la gauche socialisante (c'est presque un oxymoron !) a toujours la prétention de représenter la VRAIE majorité. Ce qui m'amène à vous laisser sur cette merveilleuse citation de l'écrivain français Philippe Muray :
« [...] dans l'esprit de la gauche érotomane, l'ennemi est toujours minoritaire, même lorsqu'il a la majorité. Minoritaire dans tous les sens du terme, aussi bien numériquement que parce qu'il mérite d'être placé sous tutelle. »
Rédigé par : B. Vallée | 26 novembre 2010 à 11h26
Merci, B. Vallée, d'avoir cité l'immortel Ph. Muray :)
Cette phrase résume bien les choses mais je crains que nos amis gauchistes ne soient même pas capables de la comprendre. J'avais trouvé le commentaire initial d'Union Révolte consternant mais, quand j'ai vu le mot "fascisme", vielle tarte à la crème diabolisante destiné à tout ce qui n'est pas de gauche, j'ai pensé que le mieux était de ne même pas répondre.
Rédigé par : Marianne | 26 novembre 2010 à 12h08
@Union Révolte:
Il n'y a rien qui me fasse penser à une milice fasciste comme une gang de gros chieux de la CSN flanqués de féministes obèses et velues, en train de gueuler so-so-solidarité. D'ailleurs la majorité des groupes de choc du parti communiste allemand dans les années 30 ont fini par rejoindre les sections d'assaut nazies. C'est probablement ce arriverait au Québec si des gens comme vous parvenaient au pouvoir.
Rédigé par : Pierre-Yves | 26 novembre 2010 à 12h40
J'adore le petit laïus sur le « pluralisme » alors que tous les journaux massivement subventionnés en France se ressemblent entre autres raisons parce qu'ils ont peur de déplaire trop aux groupes de pression et aux gouvernements.
Rédigé par : Luc Chartrand | 26 novembre 2010 à 13h17
Bon, c'est rendu qu'il faut donner des points Goodwin ici!
En fait, je me demande si notre ami Union Révolte a lu la Route vers la servitude. Sur ce point, n'est-ce pas le fait que le fascisme a beaucoup en commun avec les autres idéologies totalitaristes du fait qu'il considère l'individu comme un simple corollaire de l'état ou de la nation et du fait que l'état veut quasiment contrôler tout ce qui bouge?
Et encore, le fascisme s'est grandement servi de la théorie corporatiste. Or, depuis plusieurs années c'est exactement cette même théorie qui se dégage du «modèle» Québécois. On y voit que les groupes de pressions (y compris ceux du mouvement écologiste dont leur but est simplement d'aller pomper de l'argent à l'état), les centrales syndicales et les ordres corporatistes sont tellement puissants. Et encore, sur ce site, on critique sans arrêt ces groupes parasitaires.
Et puis, pour les gaz de schisme, le problème vient principalement du fait qu'il faut dé-collectiviser les terres en mettant de meilleures barèmes face à la propriété privée. Et encore, c'est toujours plus intéressant lorsqu'on reçoit son chèque de péréquation de d'autres provinces qui exploitent des ressources naturelles et qui n'ont même pas les programmes étatisées que le Québec a avec celui-ci en plus qui se pète les bretelles avec ces programmes mur-à-mur. Sur ce, autant dire que ça ressemble à rien de moins à une fraude du BS juridictionnel faite par l'état à grande échelle.
Mais encore, faudra probablement attendre que le Québec quête au FMI pour que les gens réalisent la médiocrité et l’incompétence totale de leur classe politique.
Rédigé par : Mathieu NV | 26 novembre 2010 à 16h06
@Matthieu NV:
"pour les gaz de schisme"
De schiste, de shicste... mais le lapsus est intéréssant.
Rédigé par : Pierre-Yves | 26 novembre 2010 à 20h20
Cela était volontaire!
«Un schisme est la séparation d'un groupe en deux parties.»
Rédigé par : Mathieu NV | 26 novembre 2010 à 21h09