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08 décembre 2010

Commentaires

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alan de Bx

Ayant fait la pub sur FB, j'annonce la bonne nouvelle sur L&L, un de mes blogs, d'ou le copié-collé effectué; si cela pose un problème merci de m'en avertir, le post serait supprimé. Félicitation Martin Masse

David

NICE !!!

Tu ne cede malis, sed contra audentior ito !!!

l'engagé

Ce Mise semble intellectuellement assez puissant.

Disons que la simple Page Wikipedia donne envie de le lire.

En dehors de «L'Action humaine», est-ce qu'un recueil des articles qu'il aurait écrit au New-York Time existe et aurait été traduit?

Mathieu NV

@L'engagé:

Si tu lis l'anglais, je crois qu'un nombre assez sensibles de ses ouvrages sont disponibles en pdf sur le site du Mises Institute situé en Alabama. En tout cas, je dois dire que Mises Institute fais de grands efforts pour essayer de mettre beaucoup de choses en pdf bien qu'il soit aussi possible de les acheter pour les avoir en format papier.

http://mises.org/resources/3250

Mathieu NV

Désolé pour les quelques coquilles et fautes dans le dernier message. J'ai poussé le bouton «envoyer» trop vite!

James Arthur

C'est une excellente initiative. Cela va aider à structurer le développement de la pensée autrichienne dans la sphère économique canadian. Un bilinguisme de façade aurait au moins été apprécié. Mais, enfin...

Une telle initiative mériterait d'être envisagée pour le Québec. Je serais partant.

Martin Masse

@ James Arthur,

"Un bilinguisme de façade aurait au moins été apprécié. Mais, enfin...

Une telle initiative mériterait d'être envisagée pour le Québec. Je serais partant."

Mon expérience avec les organisations pancanadiennes est qu'à moins que les leaders soient bilingues et puissent eux-mêmes gérer l'organisation bilingue de leur site (comme le QL ou l'IEDM), c'est peine perdue d'essayer d'injecter du bilinguisme. Ça donne des horreurs comme des pages truffées de fautes, parce que les leaders n'y comprennent rien et que ça ne les intéresse pas vraiment, ou encore c'est totalement inefficace parce qu'ils essaient d'avoir un contrôle total même s'ils ne comprennent pas l'autre langue.

L'idéal serait en effet d'avoir un Institut Mises Québec. Mais je ne pense pas que ce soit possible à ce state-ci. Un Institut Mises a deux rôles: offrir la littérature disponible et diffuser des articles d'analyse de l'actualité dans une perspective autrichienne, qui sont un peu plus poussés que ce qu'on trouve sur d'autres blogues libertariens.

Dans le premier cas, la littérature autrichienne disponible en français est déjà sur des sites comme celui de Hervé de Quengo (nous en reproduisons régulièrement des extraits). Et pour traduire et obtenir les droits de ce qui n'est pas traduit ou déjà disponible, ça prend un travail colossal. Les gens d'Auburn ont mis des années à le faire et ça a pris des millions, avec des gens qui travaillent à temps plein là-dessus et de nombreux bénévoles. Nous n'avons pas ça ici.

Ensuite, pour des articles, il faut des auteurs. Nous ne sommes encore que quelques-uns à écrire avec une perspective autrichienne au Québec. Un institut doit idéalement donner la parole non pas simplement à des blogueurs qui font ça dans leurs temps libres, mais à des spécialistes qui consacrent leur vie à la recherche. Il n'y en a pas au Québec. Les illettrés économiques qui peuplent les départements d'économique de nos universités ne s'intéressent pas à la théorie autrichienne.

Bref, ce serait bien d'avoir un Institut Mises Québec mais avec les ressources que nous avons en ce moment, je doute que ce soit possible (nos amis anglophones vont sans doute reprendre beaucoup de matériel des États-Unis, ce qui leur facilitera grandement les choses - c'est beaucoup moins facile pour nous de reprendre ce que font les Français, dont la réalité économique et la culture politique sont pas mal plus éloignées de nous que ne le sont celles des États-Unis par rapport au Canada).

J'ai déjà lancé plusieurs appels à des lecteurs de ce site pour qu'ils écrivent pour nous en se spécialisant dans certains domaines, de façon à développer des expertises libertariennes (idéalement autrichienne) et pouvoir intervenir plus régulièrement et être pris au sérieux comme "experts" de ces questions. Ça n'a rien donné jusqu'ici.

Nous aurions besoin de personnes qui maîtrisent la perspective autrichienne et qui peuvent s'attaquer aux questions monétaires, à l'agriculture, à l'exploitation des ressources naturelles, au droit, aux questions de bioéthique, aux télécommunications, aux questions de défense et relations internationales, à l'histoire du Québec, etc. J'ai écrit sur tous ces sujets et bien d'autres depuis une douzaine d'années, mais je le fais en amateur qui passe un peu de temps à maîtriser les grandes lignes d'un dossier puis le laisse tomber pour passer à un autre, parce que je ne peux pas être spécialiste de tout en même temps, sans compter que ce n'est même pas un travail rémunéré que je peux faire à temps plein.

Les généralistes sont nécessaires quand un mouvement débute, mais pour passer à une autre vitesse, il faut une certaine division du travail (pas trop poussée, ce qui donne nos singes savants universitaires, mais un peu tout de même) avec des experts qui maîtrisent parfaitement le sujet sous toutes ses coutures et peuvent suivre les développements dans le temps.

On ne crée pas des organisations sérieuses et efficaces avec du vent. Ce sera le temps de mettre sur pied un Institut Mises Québec quand cette expertise existera, pas avant, ce qui conduirait nécessairement à un échec. D'ici là, il faut continuer de diffuser le plus possible les idées avec les moyens déjà assez considérables que nous avons.

Martin Masse

@ l'engagé,

"En dehors de «L'Action humaine», est-ce qu'un recueil des articles qu'il aurait écrit au New-York Time existe et aurait été traduit?"

Mises n'a jamais écrit pour le NYT mais a écrit de nombreux livres et recueils d'articles. Plusieurs ont été traduits et sont disponibles sur cette page: http://herve.dequengo.free.fr/index1.htm

Steven

@Martin Masse

Tu dis qu'il n'y a rien au Canada anglais qui traite de l'économie avec une perspective de l'école autrichienne. Cependant, le Western Standard est un bon mélange de libertarianisme et de conservatisme. Beaucoup de leurs collaborateurs sont des libertariens et quelques-uns de leurs articles abordent l'économie selon un point de vue autrichien. Je crois que Hayek est le plus souvent cité.

Mathieu NV

@Martin Masse:

Honnêtement, j'aime mieux avoir quelque chose dans une langue et qui fonctionne que quelque chose qui est dans deux langues et qui est tout croche. Oui, cependant, je dois dire que même l'Institut Cato fait de gros efforts pour avoir un site en espagnol.

Sur ce fait, je dois dire évidemment que le QL fait des efforts pour être bilingue du fait que plusieurs de ces auteurs (toi, Gilles, Bradley Doucet, Pierre Desrochers) sont bilingues et cela en ajoutant des figures libertariennes anglophones.

David Gendron

Je ne suis pas un pro-autrichien à proprement dit (je suis sympathique à plusieurs de leurs idées, mais pas toutes), mais il s'agit d'une bonne nouvelle. Certains droitistes étatistes (et gauchistes aussi, mais eux, ils sont contre le libre-marché) ont besoin d'un cours sur ce qu'est véritablement le libre-marché.

De plus, ça risque d'être intéressant de constater l'évolution du discours sur la pertinence du concept de sécession, chose que les misésiens (et même d'ici, rappelons le texte de Duhaime-Desrochers) d'ailleurs n'ont jamais eu peur d'aborder.

http://www.indytruth.org/library/books/gordon-secession/secessionstateliberty.pdf

David Gendron

Et surtout, avec ça, on entendra plus parler d'anarchisme, pas au sens où mes collègues québécois le souhaitent, mais on en entendra parler d'une autre façon.

Mathieu NV

«De plus, ça risque d'être intéressant de constater l'évolution du discours sur la pertinence du concept de sécession, chose que les misésiens (et même d'ici, rappelons le texte de Duhaime-Desrochers) d'ailleurs n'ont jamais eu peur d'aborder.»

Honnêtement, le problème avec le concept de la question nationale c'est que celle-ci est carrément uniquement basée de nos jours sous une vision socialiste. C'est pour cela que je ne vais JAMAIS m'associer avec quelconque nationaliste Québécois ou Canadien car les deux sont devenus identiques avec le temps...en étant des nationalistes socialistes. Pour moi, Trudeau et Parizeau, ils étaient en accord sur tout, sauf le lieu de la capitale nationale.

Or, lorsque je vois le PQ vouloir un CRTC à Québec, d'accepter de donner des subventions dans une logique mur-à-mur autant au Québec Inc. qu'au milieu corporatiste artistique et de ne pas vouloir mettre fin au registre des armes à feu, autant dire que j'ai l'impression que les nationalistes étatiques au Québec sont uniquement des socio-constructivistes. Et encore, juste à regarder le pacte de fer du milieu nationaliste Québécois avec le mouvement syndical.

Et encore, un bon nombre de nationalistes Québécois sont pour plus de dépendance étatique à des programmes sociaux qui sont payées pour les «autres», à condition que ces programmes mur-à-mur sont pour le supposé «bien commun» de la nation.

Éric Duhaime n'a pas quitté le Bloc pour rien pour aller à l'Alliance...

David Gendron

Je suis d'accord, mais la sécession (pour être plus précis, il faudrait aussi parler de la partition post-sécession) va de pair avec l'intérêt des libertariens, des anarchistes et de tous ceux qui défendent la liberté individuelle.

Mathieu NV

Oui, mais il faut dire qu'une secession est bénéfique si celle-ci amène à plus de droits individuels et à une plus grande décentralisation. Je doute que la majorité des nationalistes au Québec ont ces notions en tête.
Le QL a justement parlé de cela: http://www.quebecoislibre.org/DIR230895.htm

Or, je ne considère pas dans ce cas le gouvernement à Québec (et je ne suis pas Québécois a propement dit malgré que c'est mon exemple principal en tête) est très intéréssé à faire quelconque décentralisation de pouvoir soit aux individus ou aux régions ou municipalités, y compris leur droit de choisir la langue de leur choix.

Et encore, je m'intéresse beaucoup au Free State Project. Au lieu d'y aller avec le collectivisme habituel des nationalistes, ces gens veulent fonder une juridiction qui est basée sur des principes au lieu d'une langue, d'une religion, d'une mythologie étatique (comme cela à la Trudeau ou à la Douglas) ou d'une appartenance ethnique.

Et encore, je suppose que peut-être un jour, le gouvernement du Québec va être tellement obèse qu'il va y avoir une partition.

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Citations

  • « L'État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde. »

    – Frédéric Bastiat, 1848

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