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11 janvier 2011

Commentaires

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Mathieu NV

Le problème avec le Gini, c'est que celui-ci glorifie des juridictions où tout le monde est pauvre égal. Ça fait cliché mais c'est pas faux!

Or, le Belarus, le Kyrgyzstan, l'Éthiopie ou l'Albanie ne sont pas des meilleurs exemples pour glorifier ce coefficient.

Pierre-Yves

C'est un peu déprimant en effet, ce genre de niaiserie. J'ai parfois l'impression qu'avec l'augmentation de l'immigration en provenance d'Europe francophone, souvent des étatistes indécrottables (ils n'ont jamais connu autre-chose), attirés par la réputation du Québec en tant que modele de société social-démocrate, il y'a un public grandissant pour ce genre de bêtises.

Mais en fait la seule chose qui me dérange, c'est que les salaires des dirigeants d'entreprise ne soient pas liés plus strictement a la performance de leurs organisations, et cette problématique est évidemment plus aigue dans le secteur public ou l'on se fout de la rentabilité comme de l'an quarante.

Il n'y a donc pas de probleme d'inégalité des rémunération, il y'a un problème de gouvernance dans les organisations. Et je pense que ce probleme est souvent aggravé par la réglementation, qui permet aux conseils d'administration d'attribuer des notes de faveur aux équipes de directions tant et aussi longtemps qu'elle rencontrent des critères de performance bureaucratiques déconnectés des facteurs de succès durables du modele d'affaire qu'ils sont supposés gérer.

On voit souvent des dirigeants d'entreprise décrocher des boni faramineux 'simply by going through the moves', au lieu de se préoccuper véritablement de bâtir des compagnies solides et véritablement rentable, ce qui demande un peu plus de jugeotte que de se conformer béatement a Sarbanes-Oxley. Un peu d'ésotérisme managérial par la-dessus, un p'tit glaçage de 'conscience sociâââle' et hop! La subvention gouvernementale est garantie pour l'année prochaine.

On a au Québec une élite des affaires qui 'fait semblant', sur le bras des contribuables, et ça c'est un problème beaucoup plus préoccupant que l'inégalité des revenus.

l'engagé

Pour faire changement Pierre-Yves, je suis d'accord avec vous, sans sarcasme.

Les dirigeants sont rémunérés pour faire plaisir aux actionnaires, mais les actionnaires sont justement les moins fidèles pour l'entreprise. Si les dividendes ne sont pas aussi hauts qu'ils ne s'y attendent, ils vont vendre leurs actions avant qu'elle ne baisse trop. Les fournisseurs et les travailleurs, de leur côté, ont investi de leurs talent et de leur énergie d'une telle façon qu'ils se sont souvent spécialisés pour leur entreprise, quitter l'entreprise peut leur causer un véritable préjudice puisque ce talent et ce temps, pour ainsi dire capitalisé dans l'entreprise n'aura pas la même valeur ailleurs.

Ce sont donc les travailleurs qui ont le plus intérêt à ce que l'entreprise soit compétitive à long terme et qu'elle réinvestisse une part importante de ses profits pour se moderniser ou innover et de cette façon plaire aux consommateurs en offrant un «petit plus».

Pour l'actionnaire, il est important de ne justement pas trop s'impliquer pour être capable de vendre au meilleur moment, et comme les actionnaires préfèrent les gros dividendes juteux, tant qu'on le leur verse, ils ne regardent pas vraiment la santé des entreprises. Pire on fait du rachat d'actions avec les profit pour augmenter la valeurs des actions et ce faisant on étouffe littéralement la croissance des entreprises.

Comme les gros actionnaires de la finance savent plus ou moins avant tout le monde que le château va s'écrouler, ils retirent leur bille et laissent le reste aux petits investisseurs lesquels se ramassent avec des entreprises en difficulté.

Après ça vient nous faire la leçon, pfh...

Libertas

Margaret Thatcher l'avait expliqué remarquablement à la Chambre des Communes. On rêve de voir un politicien actuel capable de faire une telle démonstration : http://journal-libertas.blogspot.com/2010/08/daily-thatcher-2.html

Resitant

Je crois fortement que la pauvreté est surtout en esprit chez les étatistes.

Dans un libre marché capitaliste qui respecte pleinement les droits à la propriété privée et aux libertés civiles et médicales, il y a très peu de pauvres véritables.

De plus, il est possible de facilement combler ses besoins de base et survivre avec un minimum de confort.

La richesse et la pauvreté est relative. Quelqu'un qui gagne $50 Millions à lotto Max est très riche par rapport à un ouvrier au salaire minimum mais très très pauvre par rapport à Warren Buffet ou Bill Gates.

Vouloir égaliser ces deux extrêmes est complètement ridicule.

On voit clairement que le but des étatiste n'est pas le bien être, la réussite et le succès du peuple mais bien le nivellement vers le bas. Tous égaux dans la misère.

Il faut plutôt privilégier la liberté économique, la propriété privée, les libertés civiles et les opportunités d'affaires et d'emploi.

Ainsi, nous ne serons pas tous riches mais nous aurons tous l'opportunité d'améliorer notre sort.

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Citations

  • « L'État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde. »

    – Frédéric Bastiat, 1848

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