par Martin Masse
Il y a un an et demi, j'avais raconté sur ce blogue qu'un ami recherchiste à Radio-Canada m'avait téléphoné à propos d'un projet de documentaire sur la crise financière sur lequel il commençait à travailler. Il était bien au fait de mes opinions sur l'économie mais ce n'est pas ce qui l'intéressait. Il cherchait plutôt à profiter de mes contacts dans les milieux politique et d'affaires pour trouver des acteurs ayant joué un rôle quelconque dans l'évolution de la crise.
Il m'avait expliqué que la série ne visait pas de toute façon à susciter de débat en présentant des interprétations divergentes de la crise, mais plutôt à expliquer ce qui s'est passé d'un point de vue mainstream. La société d'État étant, comme tout le monde sait, une organisation non partisane qui vise «l'objectivité» dans l'information, on allait se contenter de reproduire un point de vue conventionnel, non controversé. Ce qui, comme je l'avais alors expliqué, est bien sûr impossible.
La catastrophe des subprimes a-t-elle été provoquée par la cupidité des banquiers et les déficiences d'un marché non suffisamment réglementé? Ou a-t-elle été encouragée par des interventions du gouvernement américain comme le Community Reinvestment Act?
Alan Greenspan est-il un partisan radical du libre marché ayant admis s'être trompé, ce qui porte à croire que le laisser faire est responsable? Ou est-il plutôt, malgré ses antécédents libertariens, un apparatchik pro-inflationniste qui s'est servi pendant deux décennies de son pouvoir à la Fed pour manipuler l'économie, ce qui démontre que c'est l'interventionnisme étatique qui est à la source du problème?
En répondant d'une façon ou une autre à ces questions, on prend position. À moins de toutes les présenter, la trame narrative d'un documentaire nous mène nécessairement vers l'une ou l'autre interprétation, sinon l'histoire qu'on raconte n'a aucun sens.
Eh bien, la trame narrative de Krach: les dessous de la crise économique mondiale (Meltdown en anglais), que Radio-Canada et CBC ont commencé à diffuser vendredi dernier, prend on ne peut plus clairement position, tel que je l'avais prédit. Et on comprend sans aucune ambigüité dès le début qui est responsable: les banquiers véreux qui ont pu s'en mettre plein les poches dans un marché trop déréglementé.
Ce documentaire radio-canadien a très habilement recours à ces techniques de manipulation. Il y a de longs bouts où l'on ne dit absolument rien de pertinent. On présente toutefois des images frappantes et la musique évoquent un climat de catastrophe appréhendée, ou de complot qui se prépare. Jean-François Lépine utilise sa voix de narrateur la plus dramatique pour bien nous faire peur ou faire surgir notre indignation.
Personnaliser l'histoire fait aussi évidemment partie de ces techniques. Il faut éviter les explications théoriques et les descriptions de systèmes et de faits trop complexes, ce qui ne passe pas bien à l'écran. Les événements doivent être expliqués comme les conséquences de la personnalité des acteurs: si quelque chose est arrivé, ce n'est pas en premier lieu à cause de telle institution, loi ou programme, mais parce qu'un tel ou une telle sont des êtres méchants et véreux. Les potins présentés dans un enrobage léché remplacent l'analyse économique ou politique. C'est plus facile à comprendre pour le couch potato moyen.
On nous présente ainsi plusieurs de ces acteurs, dont Greenspan, un banquier britannique, un premier ministre islandais, le ministre puis premier ministre britannique Gordon Brown, le patron de Lehman Brothers Richard Fuld et Hank Paulson, le secrétaire au Trésor américain. Tous ont des visées maléfiques ou une personnalité exécrable.
Un journaliste chiant du Monde, Marc Roche, revient régulièrement avec des commentaires très personnels et des descriptions hilarantes tellement elles sont grosses et n'ont aucune pertinence, visant à dépeindre négativement ces personnages. Il traite par exemple Fuld de Taliban. Il décrit le banquier de Northern Rock comme un «provincial» qui a eu le tort de vouloir jouer dans les grosses ligues avec sa banque britannique régionale, ce qui expliquerait sa faillite subséquente.
Oubliez la création monétaire des banques centrales et le système frauduleux des réserves fractionnaires: c'est entre autres parce qu'ils ne vivent pas dans les quartiers bien branchés de Londres ou Paris que certains banquiers ont pris de mauvaises décisions!
Le peu d'explication concrète offert sur les origines de la crise évacue bien sûr complètement le rôle de l'interventionnisme étatique, et en particulier des manipulations monétaires systématiques de la Fed et des autres banques centrales.
On relate brièvement qu'au début des années 2000, il était très facile d'emprunter pour acheter une maison, les taux d'intérêt étant très bas et la réglementation bancaire étant «minimale» (alors qu'on pourrait au contraire soutenir que tout le système monétaire, bancaire et hypothécaire américain est quasi nationalisé).
Aucune mention de Fannie et Freddie, des entreprises nominalement privées (elles ont depuis été complètement nationalisées) créées par l'État et dont les actifs étaient garantis par l'État, qui contrôlaient la majeure partie du marché hypothécaire. Aucune mention du Community Reinvestment Act et d'autres lois et règlements qui subventionnaient l'achat de maison et forçaient ou incitaient fortement les banques à prêter à tous ces gens qui n'avaient pas les moyens d'acheter.
On passe également complètement sous silence l'élément central qui provoque toutes les crises économiques: la création monétaire excessive par les bureaucraties étatiques que sont les banques centrales. On répète à plusieurs reprises dans l'émission que durant ces années de dépenses folles, l'argent coulait à flot, qu'il y avait des milliards disponibles à prêter, à emprunter et à investir. Ça semble être la source de tous les maux. MAIS D'OÙ VENAIT DONC TOUT CET ARGENT??? Rien, aucune explication, c'est simplement présenté comme une caractéristique de base du système capitaliste. De toute façon, ce sont les banquiers cupides de Wall Street et de la City qui sont responsables de tout, inutile donc de se poser la question.
Quand on parle de Greenspan au début, ce n'est donc pas pour dénoncer sa responsabilité en tant que bureaucrate inflationniste en chef des États-Unis et du monde. C'est simplement pour dire qu'il aurait pu stopper la crise s'il était intervenu pour mettre au pas des marchés financiers trop déréglementés. Paulson n'est pas condamné en tant que politicien ayant pris de mauvaises décisions, mais plutôt pour ce qu'il a fait alors qu'il travaillait à Wall Street. Brown le socialiste britannique est un mauvais dirigeant qui s'est laissé corrompre par les forces obscures du marché en «déréglementant» la finance.
Ces hommes de l'État sont mauvais non pas parce qu'ils bousillent l'économie avec des politiques économiques qui entraînent des effets pervers, mais parce qu'ils n'interviennent pas assez, parce qu'ils sont en fait des crapules pro-marché qui auraient réussi à infiltrer le pouvoir politique.
Fait à noter, parmi les politiciens, il n'y a que la ministre française des Finances, Christine Lagarde, et les Canadiens Paul Martin et Jim Flaherty, qui s'en sortent avec une image positive. Ils font d'ailleurs partie des intervenants qui commentent ce qui s'est passé plutôt que des acteurs de qui l'on parle. Il est vrai qu'en France, ce pays modèle pour les bien-pensants radio-canadien, l'État a entrepris depuis longtemps de «civiliser» le capitalisme au lieu de se faire corrompre par lui, comme le dirait le président Sarkozy. Ce sont d'abord ceux qui suivent le modèle du «capitalisme sauvage anglo-américain» qui sont dénoncés tout au long de l'émission.
Je pourrais noircir encore des pages sur les nombreuses inepties que contient cet épisode, comme ce bout sur le premier ministre islandais, un autre qui, oh horreur!, voulait «privatiser son pays» et qui l'a mené à la faillite avec ses politiques «néolibérales».
La toute dernière image de l'émission, avant qu'on présente le prochain épisode, est celle de quelques manifestants londoniens vêtus de noir et arborant des slogans anarcho-communistes: «Class war crimes» (Crimes de guerre des classes) et «Greed kills» (La cupidité tue). Au cas où vous n'auriez pas encore compris le message avec lequel on vient de vous bourrer le crâne pendant la dernière heure.
Et il reste encore trois épisodes pour cogner sur le même clou!
Que nous soyons tous forcés de payer pour financer cette cochonnerie de propagande défie l'entendement.
Voici un autre blog post à propos de Krach, cette fois plus spécifique aux erreurs à propos de l'Islande.
http://derteilzeitberliner.wordpress.com/2011/01/18/krach-mensonges-radio-canadiens-sur-lislande-1iere-partie/
Rédigé par : José Larouche | 19 janvier 2011 à 10h35
Ils devraient plutôt jouer Overdose de Johan Norberg.
Mais encore, cela m'étonne guère de la SRC/CBC, ils se contredisent même dans leur propres affirmations.
Rédigé par : Mathieu NV | 19 janvier 2011 à 10h39
dans le meme genre de désinformation televisuelle ... : http://leparisienliberal.blogspot.com/2011/01/fric-krach-gueule-de-bois-et-nimporte.html
Rédigé par : Le Parisien Liberal | 19 janvier 2011 à 10h50
Avez-vous penser à envoyer ça à La Presse? Peut-être pourront-ils publier une version un peu moins longue de votre texte si vous êtes chanceux..
Rédigé par : José Larouche | 19 janvier 2011 à 11h11
Excellent texte !
J'ai eu EXACTEMENT les mêmes impressions que toi en écoutant ce TORCHON...
C'est de la propagande ÉMOTIVE qui vise à SUSCITER LA HAINE ! J'avoue que je n'ai pas été capable de l'écouter au complet. Ta description de la fin me donne raison: LES MÉDIAS POUSSENT (consciemment ou non), LES JEUNES À SE RÉVOLTER CONTRE LES BANQUIERS, LES POLITICIENS ET LES "RICHES" !!!
Et il y a déjà plusieurs textes sur CE blogue qui démontrent que les médias "traditionnels" parlent RAREMENT des interventions de l'état... qui sont LES causes principales des crises.
(Peut-être que tu pourrais mettre plusieurs de ces liens dans ton texte?)
Et oui... c'est ça qui est le plus choquant:
"Que nous soyons tous forcés de payer pour financer cette cochonnerie de propagande défie l'entendement."
***
2 autres textes sur le même sujet:
"The Myth that Laissez Faire Is Responsible for Our Present Crisis
The news media are in the process of creating a great new historical myth. This is the myth that our present financial crisis is the result of economic freedom and laissez-faire capitalism"
http://www.lvmises.ca/posts/articles/the-myth-that-laissez-faire-is-responsible-for-our-present-crisis/
***
Texte d'un nouveau blogueur libertarien:
"Radio Canada – KRACH – Épisode 1
Le hic, c’est que c’est justement Radio Canada qui a produit cette série. Bien que Radio Canada et CBC se disent objectives dans leur façon de traiter l’actualité, il n’en demeure pas moins que d’un bout à l’autre du pays, elles sont reconnues pour être clairement à gauche du spectre politique. Dans l’ouest canadien, on parle même de CBC comme du Communist Broadcasting Channel. C’est donc à ce niveau qu’il faut se méfier de Radio Canada dans son interprétation des évènements ayant menés à la crise. Il ne faudrait pas tomber dans le panneau de leur supposée objectivité."
http://lelibertarien.com/2011/01/17/radio-canada-krach-episode-1/
Rédigé par : Sébas | 19 janvier 2011 à 11h45
Le seul qui semblait faire un simili-sens était Flaherty relatant qu'il avait eu une discussion avec Paulson dans laquelle les deux se demandaient ou cet évident excès de crédit aller créer une bulle.
Le reste, vraiment de la bouillie infecte.
Quelqu'un avait posté un lien pour le documentaire Overdose sur ce blogue. Il explique la le point de vue autrichien sur la crise, en 45 minutes.
Quand ca prend une série de plusieurs heures pour expliquer un phénomène, c'est parce qu'on est plus occupé à construire un mensonge qu'autre chose.
Rédigé par : Francis Ducharme | 19 janvier 2011 à 11h59
Voici Overdose en version intégrale:
http://www.youtube.com/watch?v=4ECi6WJpbzE
Rédigé par : Mathieu NV | 19 janvier 2011 à 12h25
Quel bon texte! J'en étais venu à des conclusions très semblables aux vôtres sur mon propre blogue avant même de vous lire (http://lelibertarien.com/).
Avant d'écouter le premier épisode, je gardais un espoir 'mince' qu'ils fassent un travail honnête mais j'ai vite été déçu.
Malheureusement, trop de gens subiront la désinformation de Radio Canada et continueront de penser que l'origine de la bulle est le capitalisme lui même...
Rédigé par : Le Libertarien | 19 janvier 2011 à 14h35
Je suis en train de me demander si je ne devrais pas attendre encore 2-3 ans avant de m'acheter une maison. À voir ce qui se passe aux USA et à voir le taux d'endettement des canadiens, je me demande si je ne ferais pas un meilleur "deal" d'ici 2-3ans.
Comme je n'ai pas de formation poussée en économie, je sollicite vos conseil. Acheter maintenant ou attendre encore un peu?
Et, merci, merci mille fois pour vos articles. Ils me font beaucoup réfléchir.
Rédigé par : Patrice | 19 janvier 2011 à 15h59
@Martin Masse:
Pas surpris du résultat évidemment. Tellement pas surpris que je ne me suis même pas donné la peine de suivre le premier de la série malgré mon vif intérêt pour le sujet. Et oui, ça me les gonfle sérieusement d'être forcé de payer pour cette propagande de chnoutte.
D'ailleurs... excellent article de vulgarisation dans le Post, reprenant l'équilibre de Nash du "Prisoner's dilemna":
http://opinion.financialpost.com/2011/01/17/peter-foster-the-bankers-dilemma/
Rédigé par : Pierre-Yves | 19 janvier 2011 à 16h34
Là je vais déplaire à certains, mais la gauche est excessivement efficace à propager son message. Pourquoi? Parce qu'elle comprend comment les gens fonctionnent. J'en parlais avec Pierre Desrochers au dernier liberty summer seminar, les gens se foutent éperdument des faits, ils veulent des belles histoires. Ils écoutent si ils ont peur, sont frustrés ou sentent de la compassion pour des gens auxquels ils peuvent s'identifier dans un doccumentaire. Les gens veulent des choses coupées au couteau: des gentils, qui font pitié, pis des méchants, qu'on aime haïr. Ça prend de la grosse musique qui fait peur, des images-choc. Ça prend des histoires tristes de gens qui font pitié parce que les méchantes banques veulent pas leur prêter d'argent, ou les méchantes compagnies d'assurance veulent pas payer leurs soins. Si on veut se battre à armes égales, va falloir faire ça. Citizen united aux États-Unis l'ont compris. On peut réussir à passer notre message, mais en camouflant l'information sous un tas de bruit, pour accrocher les gens. Si on ne se bats pas à armes égales avec la gauche, on va perdre. Va falloir qu'on pile sur nos beaux idéaux, pis devenir pragmatiques un peu. Ya à peu près personne qui va lire Tocqueville au complet, ni comprendre la théorie des cycles économiques. C'est plate ça. pour sortir notre message, va falloir jouer sur le plan des émotions, pis encore mieux que la gauche. C'est possible de fournir des réponses simples, bien enveloppées, que même la madame de 45 ans avec un secondaire 5 qui écoute la poule aux oeufs d'or va comprendre. Pis un moment donné, ça peut peut-être en réveiller deux-trois. À trop vouloir en dire, on ne dit rien. La gauche le sait, et ils le font bien. À notre tour.
Rédigé par : Pierre-Olivier Bastien-Dionne | 19 janvier 2011 à 16h36
Venant de Radio-Canada, on peut dire « Business as usual »... À Radio-Canada, touts les occasions sont bonnes pour marteler le même message collectiviste idiot. Y compris des émissions de « variété » avec le pitre Labrèche...
Rédigé par : B. Vallée | 19 janvier 2011 à 17h32
@ Patrice,
"Je suis en train de me demander si je ne devrais pas attendre encore 2-3 ans avant de m'acheter une maison. À voir ce qui se passe aux USA et à voir le taux d'endettement des canadiens, je me demande si je ne ferais pas un meilleur "deal" d'ici 2-3ans."
Il faudrait mettre ce commentaire dans le fil de discussion libre si vous voulez lancer une discussion sur ce sujet, qui n'est pas directement lié au billet.
Très brièvement, je pense qu'il y a de bonnes chances pour que le prix des maisons, dans certains marchés gonflés comme à Montréal, soit plus bas dans 3 ans qu'aujourd'hui, surtout si l'économie américaine fait une rechute d'ici là. Mais il y a tellement de facteurs (en particulier personnels: la stabilité de vos revenus, l'endroit où vous voulez acheter, etc.) en jeu qu'il est impossible de vous conseiller convenablement.
@ Josée Larouche,
"Avez-vous penser à envoyer ça à La Presse? Peut-être pourront-ils publier une version un peu moins longue de votre texte si vous êtes chanceux."
Je suis "barré" à La Presse et au Devoir depuis une douzaine d'années. C'est l'une des raisons pour lesquelles j'ai lancé le QL. Je ne perd plus de temps avec eux.
Rédigé par : Martin Masse | 19 janvier 2011 à 17h42
"C'est à mon avis le média le plus stupide entre tous."
C'est parce qu'il s'adresse à la masse et selon le principe du propagandiste nazi Fritz Hippler, il faut simplifier et répéter.
Alors, la télévision, c'est de la propagande.
Rédigé par : Resitant | 19 janvier 2011 à 18h10
Quelqu'un pourrait-il me dire si la narration anglophone est la même qu'en français?
Rédigé par : Derteilzeitberliner.wordpress.com | 19 janvier 2011 à 18h14
@ Patrice
Garth Turner n'est ni libertarien ni Autrichien, mais il vous convaincra facilement d'attendre avant d'acheter une maison.
http://www.greaterfool.ca/
Rédigé par : Bastiat79 | 19 janvier 2011 à 21h42
La télé reste la façon la plus efficace de brainwasher des gens qui n'ont aucune idée des fondements de base de l'économie dans laquelle ils vivent.
J'ai un demi-frère qui avait gobé, à force de regarder Gérald Fillion à RDI, qu'il faut dépenser massivement dans des projets d'infrastructures pour relancer l'économie américaine.
Dans mon entourage, tout le monde a avalé que si la crise ne nous a peu affectée ou si on ne l'a qu'à peine vécue, c'est à cause de bonnes interventions politiques à Québec (Charest l'a dit... mais ça n'en fait pas une vérité)... Pareil de la bouche d'amis français (Sarkozy leur a dit souvent... mais ça n'en fait pas plus ici une vérité).
Que les banques américaines étaient peu ou pas réglementées, alors qu'ici, elles le sont plus et que là réside la raison des faillites de plusieurs d'entre elles.
Ahhh...La télé! Source privilégiée de nos préjugés et de nos illusions contemporaines!
La majorité de nos contemporains vivent toujours dans la Caverne, spectateurs d'un théâtre d'ombres chinoises où des aveugles et des croyants (derrière ce documentaire aussi) en sont les marionnettistes.
Rédigé par : Matt | 19 janvier 2011 à 23h17
D'un côté le gouvernement demande aux banques de prêter dans des zones à risque plus qu'à l'habitude, créant une bulle financière, où des naïfs pas très solvables s'achètent un cabanon à 200 000$ Et pour couronner le tout, la Banque centrale anticipant une hyperinflation globale absurde, décide de monter le taux de base 17 fois, saignant l'ensemble des citoyens (pas juste les naïfs), pour ensuite se servir de l'argent siphonné afin d'aider les entreprises et banques en difficultées qui ont camouflé les produits toxiques dans l'économie; sauf que là les citoyens ne sont plus solvables et ça stagne.
Rédigé par : Estec | 20 janvier 2011 à 02h13
@ Mathieu NV:
Merci pour ce lien qui fut très instructif pour moi (Overdose).
Quelqu'un "qui n'est pas barré à Radio-Kékan" pourrait peut-être le faire parvenir à Lépine et sa bande de gauchistes?
Rédigé par : François 1 | 20 janvier 2011 à 04h08
La solution: Privatiser Radio-Canada
Rédigé par : Christian Rioux | 20 janvier 2011 à 10h21
Vous êtes tous bien courageux de l'avoir écouté!
Je m'y attendais tellement que j'ai préféré ignorer ce documentaire plutôt que de me faire torturer par une telle démonstration d'ignorance.
Rédigé par : Minarchiste | 20 janvier 2011 à 10h37
Excellent article!
Je viens de terminer le documentaire. Effectivement, ce documentaire passe à côté de plusieurs points très importants. Notamment que Greenspan n'aurait pas arrêté l'hémorragie, alors qu'il l'a lui même créé. Il ne parle pas non plus de Bernanke, le négationniste jusqu'à la dernière seconde de la bulle immobilière, en discréditant le président de la FED, il aurait discrédité ses actions interventionnistes actuelles.
Il parle aussi du fait que les pauvres pouvaient s'offrir des maisons très facilement (plus précisément les noirs) avec le banquier trop bronzé extrêmement cupide. Il oublie toute fois de parler des Equal Credit Opportunity act et du Fair Housing act qui obligeaient les banques à prêter à des gens de couleurs pour ne pas sembler racistes. Des banques ont même déjà été poursuivie par le gouvernement pour ne pas avoir prêté à des insolvables d'une autre couleur.
J'espère toute fois qu'ils parleront de Fanny Mae et Freddie Mac dans les trois autres reportages, mais cela m'étonnerait beaucoup étant donné que le documentaire sers à démoniser les banquiers véreux. Ce qui m'a fait rire tout le long, tout les banquiers à Wall-Street sont dangereux, compulsif, drogués, cupide, etc.
@ Patrice
Personnellement, je crois que le marché immobilier devrait être plus favorable dans 3 ans. Déjà que Flaherty vient d'empêcher un emprunt sur 35 ans et les emprunts sur 35 ans sont 75% des achats de maison. Ça devrait ralentir le marché et peut-être même le faire descendre, le pire scénario ou le meilleur pour toi serait l'éclatement de la bulle et la baisse de prix, 25% de moyenne au Canada, si ce n'est pas plus. Mais ma vision n'est que spéculative, je ne suis pas devin, ça reste à toi de prendre la meilleure décision à tes yeux.
Rédigé par : David | 20 janvier 2011 à 10h59
J'ai regardé la première heure et je me dis que vous ne pouvez pas faire une analyse globale tant et aussi longtemps qu'on a pas vu les 3 autres heures!
Vous pouvez critiquer mais en bout de ligne, vous avez regardé!
Qu'est-ce que vous proposez alors comme scénario?
Le synopsis est assez clair: on essaie de comprendre ce qui est arrivé en 2008. Je comprend que les créateurs ne prétendent pas exposer comment fonctionne le monde des finances. On explique une capsule dans le temps.
Voyons les 3 prochains épisodes avant de se faire une idée...
Rédigé par : Analyste Média | 20 janvier 2011 à 11h35
@Minarchiste,
Est-ce vraiment de l'ignorance ?
Serait-il possible que ce soit de la désinformation et des mensonges délibérés de gens qui savent mieux mais préfèrent rapporter la propagande étatiste ?
Pour moi, c'est de la désinformation, des mensonges, de la propagande et de la manipulation. Les véritables ignorants sont ceux qui se laissent berner par ce documentaire.
Rédigé par : Resitant | 20 janvier 2011 à 12h05
@Analyste Média
"J'ai regardé la première heure et je me dis que vous ne pouvez pas faire une analyse globale tant et aussi longtemps qu'on a pas vu les 3 autres heures!"
Comme j'ai dis plus haut, si ca leur prend des heures pour expliquer un phénomène c'est parce qu'ils ne sont pas intéressés à celui-ci mais plutôt à inventer une longue légende mythique généralement fausse.
Rédigé par : Francis Ducharme | 20 janvier 2011 à 13h20
@ Francis : les faits rapportés sont quand même reconnus donc la "légende généralement fausse" ne tiens pas la route!
Est-ce que le film INSIDE JOB, qui est américain et qui traite du même sujet se placerait du côté de Radio-Canada??? Ils en sont arrivés à peu près à la même analyse globale.
Allez, sortez vos faits et votre scénario, je veux mieux comprendre la crise de 2008 selon votre expertise!
Rédigé par : Analyste Média | 20 janvier 2011 à 13h38
@Analyste Media
"Est-ce que le film INSIDE JOB, qui est américain et qui traite du même sujet se placerait du côté de Radio-Canada??? Ils en sont arrivés à peu près à la même analyse globale."
J'ai vu ce film, qui penche en effet du côté de la thèse des "méchants banquiers cupides" que les "vilains gouvernements" ont laissé faire des bêtises. Mais il y'a deux différences importantes je pense:
- Tout d'abord (a en juger par le commentaire de ceux qui ont vu l'émission de Radio-Cancan, INSIDE JOB est beaucoup moins émotif, beaucoup plus factuel. Par exemple, les distortion de mécanismes de marché qui a permis a certains acteurs institutionnels de transférer le risque a d'autres tout en conservant la plus-value sont expliqués clairement.
- Ensuite, du fait de cette description factuelle il est possible au spectateur d'un documentaire comme INSIDE JOB de se poser des questions, du genre (voir MM plus haut) "mais d'ou venait donc tout cet argent", ou encore "comment se fait il que des organismes PUBLICS aient suscité ET garanti des risques systémiques aussi astronomiques et stupides que ceux qui ont causé l'effondrement du château de carte?".
À tout le moins, quelqu'un qui connait un peu la finance peut, après avoir vu INSIDE JOB, se poser ces questions là et exercer un certain esprit critique, prendre du recul - d'autant que le documentaire laisse parler les faits et évite donc une diabolisation manichéenne des acteurs.
Apparemment dans le cas de "Meltdown" c'est impossible semble t'il de prendre ce recul puisqu'il n'y a pratiquement aucune information factuelle, seulement des émotions, ce qui en passant marche toujours très fort avec le public québécois et ne m'étonne pas outre mesure de la part de cette entreprise de décervelage organisée qu'est Radio-Canada (La Presse jouant le même role pour les média écrits - j'ai bien ri en lisant la suggestion de Jocelyne puisqu'il semble que la rédaction de ce journal soit composée de bonnes-soeurs syndicalistes cornaquant des eunuques).
Mais comme le faisait remarquer un "posteur" ci-haut, lorsqu'on remet en cause le principe lithurgique de l'État infaillible et sacro-saint, on confronte un tel tabou qu'il est illusoire dans la plupart des cas de susciter une réaction autre qu'irrationnelle.
Rédigé par : Pierre-Yves | 20 janvier 2011 à 14h09
@Analyste Media
"Allez, sortez vos faits et votre scénario, je veux mieux comprendre la crise de 2008 selon votre expertise!"
Regardez plus haut, quelqu'un a posté un lien vers Overdose. Je ne suis pas d'accord avec tout le contenu de celui-ci, mais au moins on y analyse le système d'incitatifs pervers qui a causé la bulle.
La bouillie de RC l'effleure très superficiellement.
Rédigé par : Francis Ducharme | 20 janvier 2011 à 15h03
@Analyste Media
Et ce, en 45 minutes.
Rédigé par : Francis Ducharme | 20 janvier 2011 à 15h05
@Analyste Media
"Allez, sortez vos faits et votre scénario, je veux mieux comprendre la crise de 2008 selon votre expertise!"
Voici un livre sur le sujet:
http://www.amazon.ca/Meltdown-Free-Market-Collapsed-Economy-Government/dp/1596985879/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1295573415&sr=8-1
Rédigé par : Alex | 20 janvier 2011 à 20h30
@Analyste Media:
Tout comme vous, je préfère réserver mon opinion jusqu'à ce que j'aie visionné les 4 épisodes.
J'ai espoir (peut-être suis-je un peu trop bonnasse?) que nos gauchistes de Radio-Kékan auront la décence de faire valoir un autre point de vue que celui qui a prévalu lors du premier épisode.
Rédigé par : François 1 | 21 janvier 2011 à 04h05
@ François 1 :
Ouais, en tout cas, ca va être difficile de faire pire.
Mais ça m'étonnerais en 'torieux' qu'ils fassent mieux.
Sauf si vous croyez aux miracles.
;-)
p.s.
Je n'ai plus de télé, justement parce que c'est "la plus grande machine à perte de temps et à illusions" inventée par l'homme... après le "droye".
Rédigé par : Sébas | 21 janvier 2011 à 12h40
Ce n'est peut-être qu'une impression d'ici à ce que je lise d'autres commentaires mais la deuxième partie m'a semblé moins pire.
Du côté de l'Islande, cette semaine on a davantage péché par omission. Sur le rôle de la Banque Centrale d'Islande, principalement.
http://derteilzeitberliner.wordpress.com/2011/01/22/krach-mensonges-radio-canadiens-sur-lislande-2ieme-partie/
Rédigé par : Derteilzeitberliner.wordpress.com | 22 janvier 2011 à 01h50
Je vous félicite M Masse, moi non plus, tout comme d'autres, je n'ai pas réussi à regarder ce truc. Je pense qu'il y'avait un Family Guy sur une autre chaîne (parce qu'à part des dessins animés il n'y a pas grand chose de bon à la télé) et je me suis dit que ça serait probablement plus intelligent comme choix de divertissement.
@Patrice
Peter Schiff parle de ce qui a mené a la crise immobilière aux États-Unis, ça me fait penser un peu à ce qui se passe ici.
http://www.youtube.com/watch?v=EgMclXX5msc
Rédigé par : Frankyb | 22 janvier 2011 à 17h26
A t'on le droit d'etre anti capitaliste!!?? et bien oui !! c'est totalement légal!! bonne année 2011(sic) à vous les capitalistes!
Rédigé par : serge | 23 janvier 2011 à 08h39
À Sergei
A-t-on le droit d'être anti-capitaliste ? Mais bien sûr ! Comme on a parfaitement le droit d'être puéril, et de beugler des âneries dans une manif altermondialiste ! En tant que libéral (au sens philosophique du terme) je suis partisan de la liberté de religion.
Mais a-t-on le droit d'étaler complaisamment ses convictions anti-capitalistes, à la télévision, en utilisant l'argent des contribuables ? Ça c'est une autre affaire !
J'ajouerais qu'au Québec, on a un droit supplémentaire : celui d'être anti-capitaliste... en profitant du capitalisme !
Rédigé par : B. Vallée | 23 janvier 2011 à 08h53
@ Serge:
Vivons-nous véritablement dans un libre marché ?
"Tea Party Finds Common Ground With Liberals (Ralph Nader)"
http://video.foxbusiness.com/v/4496282/tea-party-finds-common-ground-with-liberals/
*
@ Frankyb:
Je trouve que vous donnez un très BON conseil à Patrice.
;-)
*
@ Derteilzeitberliner.wordpress.com:
J'ai "tuffé" quelques minutes de plus que lorsque j'ai écouté la 1e partie, mais "ouffe"... je ne suis pas capable d'écouter toute cette propagande!
À mon avis, ce n'est pas mieux que la première partie...
D'accord, le ton est un peu moins "émotif" ou sensationnaliste, mais le fonds est quasi identique.
J'ai une page complète de notes... mais je vais vous épargner. En une phrase:
Encore presque RIEN sur les véritables cause de cette crise.
Rien, rien, rien.
Rédigé par : Sébas | 23 janvier 2011 à 11h15
"causes"
Désolé.
Rédigé par : Sébas | 23 janvier 2011 à 11h19
J'ai regarder le deuxieme episode (et mon coloc m'a parlé du premier) et jusqu'à maintenant, je vois beaucoup d'emotions et un peu de rubrique chronologique.
Mais aucune explication réelle du POURQUOI et COMMENT c'est arrivé en tout premier lieu..
Rédigé par : Mattiew | 23 janvier 2011 à 14h56
Cachez la cause de cette crise que je ne saurais voir!
http://moncinema.cyberpresse.ca/nouvelles-et-critiques/nouvelles/nouvelle-cinema/13760-la-crise-financiere-decryptee-au-festival-de-sundance.html?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B2_cinema_261_accueil_POS1
Rédigé par : RedCloak | 23 janvier 2011 à 16h18
@Sébas
Je regarde pour ensuite les corriger sur mon blogue... Si je n'avais pas cette "motivation", je laisserais faire!
Car, comme disait Marie-France Bazzo sur Twitter il y a une heure, "Si vous avez aimé Capitalism A Love Story de Michael Moore, vous aimerez Krach"...
Bien je n'aime pas Moore, donc je ne regarderais pas!
Rédigé par : Derteilzeitberliner.wordpress.com | 23 janvier 2011 à 21h00
@Pierre-Olivier Bastien-Dionne:
"Là je vais déplaire à certains, mais la gauche est excessivement efficace à propager son message. Pourquoi? Parce qu'elle comprend comment les gens fonctionnent. J'en parlais avec Pierre Desrochers au dernier liberty summer seminar, les gens se foutent éperdument des faits, ils veulent des belles histoires."
Vous avez tout a fait raison, mais pourquoi seuls les gens "de gauche" auraient ils le privilège de raconter de belles histoires? Louis-Ferdinant Céline aussi racontait de belles histoires, je dirais même des histoire a retourner toute un génération, et pourtant il n'était pas "de gauche" n'est-ce-pas, pas plus que ne l'était St.Exupéry ou Curzio Malaparte. C'est pour ça que la gauche persécute férocement la mémoire de ces artistes, quel que soit le prétexte invoqué: parce qu'ils sont dangereux pour les mythes collectivistes dont elle se nourrit, et qui ont été le creuset des pires massacres du 20ieme siècle a commencer par la Grande guerre. Alors, il faut que les Libertariens s'intéressent a l'art.
Rédigé par : Pierre-Yves | 23 janvier 2011 à 22h33
Si la gauche et la droite française étaient unies lors de la Première Guerre mondiale pour soutenir l'effort de guerre, sous le vocable de l'Union sacrée, quelques gauchistes s'opposèrent à la guerre, dont Pierre Brizon. Ce socialiste dénonçait déjà les pouvoirs excessifs du Sénat ainsi que les ravages que provoquait la colonisation, mais surtout il cherchait à convaincre la France de ne pas sacrifier une génération, d'éviter une revanche sanguinaire et la ruine qu'apporte la Guerre. La partie du «Voyage» ne montre-elle pas un Céline qui partage les vues de Brizon?
Si vous dites que la gauche «l'a persécuté», il n'a pas cherché ses sympathies non plus : « Je le dis tout franc, comme je le pense, je préférerais douze Hitler plutôt qu'un Blum omnipotent [...] Ça sera toujours le pire ennemi, la haine à mort, absolue. » Je ne citerai pas ici « Bagatelle pour un massacre », mais Céline avait le don de se faire haïr. Pourtant son style a quelque chose de populaire et je ne suis pas certain que la gauche n'y soit pas sympathique, mais je ne saurais pas le prouver.
Rédigé par : l'engagé | 25 janvier 2011 à 19h08
@l'engagé
« Je le dis tout franc, comme je le pense, je préférerais douze Hitler plutôt qu'un Blum omnipotent [...] Ça sera toujours le pire ennemi, la haine à mort, absolue. »
Vous citez hors-contexte et approximativement, puisque Céline ne faisait ici que se référer a la vieille maxime confucéenne "Nous préférons dix diables QUI SE CONTRÔLENT MUTUELLEMENT, plutôt qu'un ange disposant du pouvoir absolu." Non seulement vous prenez les gens pour des simplets, mais également pour des illettrés...
Cette maxime en passant, non seulement pourrait représenter un fondement du libertarianisme, mais a été reprise plus récemment par le dernier Prix Nobel de la paix, Lu Xiaobo. Disons qu'a l'époque de Céline (ou en tout cas peu après), on aurait pu parler de DEUX diables, Hitler et Staline. Les démocraties occidentales ne seraient pas venues a bout de l'un, sans la lutte a finir que lui luivrait l'autre.
Alors je pense que vous devriez trouver une autre citation, parce que si Céline se trouvait sur la même longueur d'onde que Confucius et un prix Nobel, je vois mal comment cela pourrait être retenu contre lui. Et il est vrai que contre la gangrène socialiste (ou fasciste, c'est pareil), seule une lutte a finir peut avoir une chance de succès: W.S. Churchill disait exactement la même chose a l'époque.
D'autre part il est intéréssant de noter que "la gauche" non seulement s'est acharnée sur Céline de son vivant, mais a continué après sa mort a discréditer opiniâtrement le personnage, sans pouvoir d'ailleurs atteindre l'oeuvre.
Et pour finir, la responsabilité de la chienlit socialo-communiste dans longue série de démissions de lâchetés qui ont mené la France et l'Angleterre a démissioner face a la montée du militarisme allemand au cours des années trente ne fait a mon avis aucun doute historiquement. Ça a coûté très cher a beaucoup de gens.
Rédigé par : Pierre-Yves | 26 janvier 2011 à 14h08
Décidément, on ne veut VRAIMENT rien savoir de la vérité...
http://derteilzeitberliner.wordpress.com/2011/01/29/krach-mensonges-radio-canadiens-sur-lislande-3ieme-partie/
Rédigé par : derteilzeitberliner | 29 janvier 2011 à 04h03
@derteilzeitberliner
Si je comprend bien, la 3e partie n'est pas mieux ? Je vais tout de même me boucher le nez et essayer quand même.
Rédigé par : Francis Ducharme | 29 janvier 2011 à 10h30
@ derteilzeitberliner :
Un GROS merci: j'ai lu votre TRÈS BON texte, je n'aurais pas à souffrir.
;-)
Rédigé par : Sébas | 29 janvier 2011 à 20h00
"n'aurai"
dsl!
Rédigé par : Sébas | 29 janvier 2011 à 20h00
La 3e épisode était vraiment insipide. C'est évident qu'ils essaient de camoufler qu'ils tournent autour du pot en nous présentant des extraits ressemblants aux douzaines de téléromans qui tournent déja à RC.
RC vante leur série comme étant une 'explication' de la crise, mais ne se concentre que sur les résultats de celle-ci.
Par contre, ca montre la version francaise de nos "roteux-revendiqueux". Oh my god, les étatistes vont surement accuser RC d'anti-syndicalisme.
Rédigé par : Francis Ducharme | 29 janvier 2011 à 20h58
Seulement de voir et entendre les "preview" de cette émission me donnait froid dans le dos. Je n'ai pas osé la regarder. De lire la description de Martin me suffit. Le contraire au niveau du contenu aurait été une surprise à me jeter en bas de ma chaise. Lavage de cerveau. Et il ne faut pas croire que seul les gens peu éduqués ou instruits se laisse embarquer. Ça me tue de penser à toutes mes connaissances et même amis qui vont regarder ce truc et répandre la nouvelle. Décourageant!
Rédigé par : Guy Bouchard | 07 février 2011 à 11h45