Repris du Blogue de Maxime Bernier:
Vendredi dernier, j'ai donné une entrevue à l'animateur Jordi Morgan à la station de radio News 95,7 à Halifax. Dans le cadre d'une discussion sur les ingérences fédérales dans les champs de compétence provinciale, M. Morgan m'a demandé si les gouvernements n'avaient pas un rôle à jouer en faisant la promotion d'une identité nationale au moyen de lois telles que la Loi canadienne de la santé.
J'ai répondu que les gens savent qui ils sont et que ce n'est pas le rôle du gouvernement de créer et de protéger une identité nationale. J'ai donné l'exemple du Québec et j'ai dit que nous n'avions pas besoin de la Loi 101 pour protéger le français.
Je ne m'attendais pas à susciter une telle tempête en réitérant ma croyance qu'on devrait laisser les gens agir comme des individus libres et responsables, y compris lorsqu'il est question de protéger leur langue, au lieu de s'en remettre à la coercition étatique pour le faire à leur place.
Mes propos ont depuis fait l'objet de dénonciations par plusieurs personnalités publiques au Québec et ont suscité une vague de commentaires hargneux sur Internet.
Certains disent que je ne suis pas un «vrai Québécois» et m'accusent «d'attaquer le Québec» parce que je veux être populaire dans le reste du pays. Ils semblent incapables de concevoir qu'on puisse avoir une position différente de la leur sur la base de principes fondamentaux.
Le français va survivre si les Québécois chérissent leur langue et veulent la préserver ; il va rester vigoureux si le Québec devient une société plus libre, dynamique et prospère ; il va s'épanouir si nous en faisons une langue attrayante que les nouveaux venus voudront apprendre et utiliser. Non en l'imposant et en empêchant les gens de prendre leurs propres décisions sur les questions qui concernent leur vie personnelle.
À chaque fois que le sujet de la Loi 101 est soulevé, on entend dire qu'il existe «un consensus» au Québec sur cette question : à part quelques militants extrémistes pour les droits des anglophones et quelques traîtres à la nation, on déclare que tout le monde est d'accord avec la Loi 101. C'est une question réglée qu'on n'a plus le droit de rouvrir. C'est plus facile ainsi d'isoler et de dénigrer quiconque émet une critique.
Mais ce consensus n'existe tout simplement pas. À titre d'exemple, une enquête effectuée l'an dernier par la respectée maison de sondage Léger Marketing a montré que 66% des Québécois, y compris une majorité claire de 61% des francophones, étaient d'accord avec le principe selon lequel tout le monde au Québec devrait être libre de choisir sa langue d'enseignement.
Pourquoi les parents francophones ne pourraient-ils pas envoyer leurs enfants faire une partie de leurs études dans des écoles anglaises ou bilingues, de façon à ce qu'ils maîtrisent parfaitement les deux langues ? L'anglais est la langue de 350 millions de gens autour de nous. C'est également la plus importante langue internationale partout dans le monde. La maîtriser est un atout incontournable.
Qui plus est, une importante population anglophone vit au Québec depuis 250 ans. À moins de croire que le Québec d'aujourd'hui est une simple extension de la Nouvelle-France, et que seuls les descendants des colons français sont de vrais Québécois, il faut reconnaître que l'anglais aussi fait partie de l'identité québécoise.
Dans une société libre et démocratique, on devrait pouvoir dire ces choses et en débattre calmement sans se faire crucifier sur la place publique. Je suis déçu de constater que plusieurs contestent même mon droit d'exprimer une opinion personnelle en public sur ce sujet.
Il est par ailleurs troublant qu'il n'y ait personne sur la scène politique québécoise pour représenter cette majorité silencieuse qui voudrait moins de lois contraignantes et plus d'incitations positives pour promouvoir l'utilisation du français tout en s'ouvrant à l'anglais. Que peut-on en conclure, sinon que c'est une indication claire que notre vie politique a quelque chose de dysfonctionnel ?
Cela étant dit, la Loi 101 est une question de compétence provinciale et ma position n'implique aucunement mon parti ou mon gouvernement. Je parle ici en tant que Québécois. Je vais continuer de le faire parce que j'aime le Québec et que je souhaite qu'il devienne l'endroit le plus libre et le plus prospère en Amérique du Nord.
C'est drôle, mais j'ai comme l'impression que ce texte ne sera jamais rapporté dans les médias, ils vont simplement continuer a chercher des gens pour détester Maxime Bernier et pas un chat qui soit d'accord avec ce que Maxime Bernier a dit (une simple phrase dans toute une entrevue tout de même).
Ce texte à beau être d'une logique parfaite, ne proner ni haine, ni coercision, sa ne sert a rien, je sens qu'ils vont crucifier le personnage pendant encore 3 semaines au minimum.
Continuez Maxime Bernier, on a besoin de plus de gens comme vous au Québec, au Canada et au monde.
Je connais bien St-Georges (j'aime cette ville), mais je ne suis pas de la région, mais vous êtes le seul politicien pour qui je n'aurai pas honte de voter (et que même j'en serais fier, ce n'est pas rien)
Rédigé par : Bobjack | 06 février 2011 à 17h31
Non, ils en parlent (Cyberpresse par exemple).
Mais Maxime Bernier a tort sur ce sujet. S'il y a bien un sujet où l'État peut intervenir (fonctions régaliennes) c'est la défense et ici la défense de la langue et de l'identité commune. Je suis pour moins d'État en économie, dans la pédagogie ou les programmes scolaires, un État plus mince et plus efficace, mais certainement pas un État qui ne protège pas la spécificité de son peuple.
«Être fier » n'a jamais suffi à assurer la perpétuation du francophone Québec, une forte démographie collective, l'Église qui assurait une cohésion sociale (et matrimoniale) ont permis cette protection. La démographie est à un nadir (malgré les discours d'un babyboom qui s'essouffle et n'atteint 1,7 enfant/femme qu'avec les enfants d'immigrés et d'indiens).
De toute façon, on ne voit pas -- sauf pour un idéologue -- la fierté ne peut pas se concrétiser par une loi comme la Loi 101. La loi peut protéger les faibles linguistiquement dans un contexte précis : 2% de la population nord-américaine avec beaucoup d'anglophones, d'universités anglophones à Montréal, d'écoles anglophones, une forte immigration fascinée par l'anglais, la mondialisation culturelle et économique.
Pourquoi une loi ne protègerait-elle pas une langue (tous les États impose dans les faits une langue) comme elle protège les fiables économiques par ailleurs (les libertariens seraient-ils contre toutes les lois ? les lois qui imposent des normes minimales, la protection des faibles, de l'enfant, de la veuve, des consommateurs ?).
Bernier ne fait que répéter le discours du fort au faible : « Mais enfin avec assez de fierté vous n'avez pas besoin de vous liguez, de vous protégez en commun... »
C'est cousu de fil blanc. Mais normal, Bernier est très aimé des forts, c'est l'idiot utile qui sape l'unité des petits Gaulois en faisant miroiter quoi au juste ? « La liberté » ??? Pfff.
Rédigé par : Françoise D. | 06 février 2011 à 17h53
@Francoise D.
Qu'est-ce qui justifie moralement votre position? Je veux dire, je peux comprendre qu'en tant que francophone on soit en faveur de défendre la langue française PERSONNELLEMENT, sur une base d'adhésion VOLONTAIRE, et au sein d'organisations ou d'associations visant ce but, ainsi que de promouvoir la qualité de la langue a l'écrit comme a l'oral, et de financer ou d'investir EN TANT QU'INDIVIDU OU GROUPE D'INDIVIDU VOLONTAIREMENT ASSOCIÉS dans des médias qui partagent ces valeurs.
Mais qu'est-ce qui vous permet de décrêter, comme ça, qu'il est éthiquement acceptable pour l'État d'INTERDIRE a un enfant d'étudier dans la langue privilégiée par ses pârents? En pratique, c'est une philosophie fasciste, pas besoin de tourner autour du pot. Et sur le terrain, ça marche comme du fascisme, ça couaque comme du fascisme, et ça brime les liberté individuelles... comme du fascisme.
En plus, ça fonctionne même pas, plus l'État se même de faire la promotion du Français au Québec, et plus les Québécois déparlent.
Rédigé par : Pierre-Yves | 06 février 2011 à 18h09
P.S. la dernière phrase lire "plus l'État se MÈLE de faire la promotion du Français au Québec, et plus les Québécois déparlent.", évidemment.
Rédigé par : Pierre-Yves | 06 février 2011 à 18h10
L'État ne doit pas subventionner une langue étrangère sinon c'est de l'assimilation déguisé.
Par exemple, je trouve tout à fait ridicule et coûteux d'offrir des services gouvernementaux en chinois, hindi ou espagnols, etc dans une ville ou état qui n'a une seule langue courante d'usage tout comme subventionner des langues amérindiennes disparues ou des stations de radio multi-ethniques.
C'est aux communautés culturelles de s'auto-financer VOLONTAIREMENT.
Quand c'est rendu que les bulletins de votes et examens de permis de conduire sont dans plusieurs langues aux USA...
Par exemple, dans les Cantons suisses francophones c'est juste des services gouvernementaux en français uniquement.
Par contre, au niveau fédéral ce sont des services trilingues et c'est très bien ainsi.
En ce qui concerne le Québec, si l'Île de MTL et Hull venait à se séparer un jour du Québec, je serais pour l'abolition des subventions aux écoles publiques anglaises en autant que l'anglais soit enseigné adéquatement dans les écoles publiques francophones.
Je considère que c'est cohérent dans une logique de réduction de la taille de l'État.
Bien entendu, l'idéal est de privatiser 100% les écoles et laisser les parents choisir librement.
En ce qui concerne l'affigage des magasins privés, laissons les commercants afficher comme ils veulent et qu'ils en subissent les conséquences s'ils perdent de la clientèle.
Par contre, les panneaux de signalisations, noms de rues et autres affiches PUBLIQUES se doivent d'être dans la langue de la majorité.
PS. Une autre intervention étatique qui s'attaque à l'identité et au porte-feuille des contribuables est la citoyenneté.
La double-citoyenneté devrait être abolit car si jamais un immigrant quitte le Canada pour retourner dans son pays: il devrait payer de ses poches son retour au Canada si jamais sa brasse dans son patelin d'origine ;-)
PPS. Un pays ultra-civilisé comme le Danemark a abolit la double-citoyenneté.
Rédigé par : Martin | 06 février 2011 à 19h45
@ Pierre-Yves:
"déparlent?" dit-il en déparlant. ;-)
Sérieux:
A mon avis, ce qui est "fasciste" ou grave (plus que cette question linguistique), c'est;
-que l'école soit étatique, "syndicale", obligatoire et trop souvent abrutissante: que de talents gaspillés!;
-qu'elle nivelle -trop souvent- par le bas;
-qu'elle est construite sur le modèle "one size fits all";
-qu'elle enseigne trop souvent des "évangiles étatistes/socialistes et écologiques";
-qu'elle "échappe" autour de 30% des étudiants;
-qu'elle n'encourage pas assez les formations "d'avenir" et les métiers "professionnels de niveau secondaire(surtout pour les jeunes qui pensent décrocher);
-etc
*
Pour ceux qui ne l'ont pas lu, voici ma contribution à ce débat:
"Comment ranimer la ferveur souverainiste, par Maxime Bernier:"
http://www.leblogueduql.org/2011/01/le-fil-de-discussion-libre-de-janvier.html?cid=6a00d8341cb44a53ef0147e25c1cc9970b#comment-6a00d8341cb44a53ef0147e25c1cc9970b
Pour lire mes autres contributions:
http://www.maximebernier.com/2011/02/ma-position-sur-la-loi-101/comment-page-21/#comment-18630
Rédigé par : Sébas | 06 février 2011 à 19h51
Le problème est que l'on enseigne très mal toutes les langues dans le système d'éducation au Québec. Et encore, cela démontre l'hypocrisie de notre classe politique, qui font exactement le contraire de ce qu'ils disent. Ils trouvent les moyens pour que leurs enfants ne soient pas unilingues.
Sur ce, d'un point de vue philosophique c'est simple de dire d'avoir des lois, mais il est évident que ces questions ont été plus souvent qu'autrement une sorte de bonhomme sept heures pour se faire du capital politique sous une base miteuse de collectiviste à cinq cennes.
Comme Martin dis, je crois que le fait que les relations avec l'état peuvent se faire avec une langue donnée, mais honnêtement, lorsqu'on parle de relations privées et commerciales, c'est très incohérent qu'un fonctionnaire joue la police dans ce cas.
Et encore, je suis TRÈS critique envers le multiculturalisme d'ÉTAT (l'interculturalisme est un synonyme). Si des gens veulent s'organiser volontairement j'y vois aucun problème ou si un commerçant veut servir les gens dans la langue de son choix (même le Klingon sauf que les affaires risquent d'aller pas très bien dans ce cas), mais honnêtement le multiculturalisme d'état ressemble à une escroquerie. Ironiquement, beaucoup de mes amis immigrants disent la même chose.
Soit dit, dans le meilleur des cas, ça serait aux régions de déterminer leurs politiques linguistiques. Cela est le cas en Suisse, en Norvège et en Finlande. Le pire ennemi pour le libertarianisme est celui de vivre dans un état centralisateur et jacobin.
Rédigé par : Mathieu NV | 06 février 2011 à 20h13
Bon c'est quoi la polémique encore ?
Si le français au Québec se doit d'être protégé par l'État, c'est comme n'importe qu'elle autre entreprise de deux de pique; c'est qu'il n'est pas très utile et n'apporte rien.
Franchement, on s'en branle. Combien de langages et de dialectes sont morts depuis la naissance de l'humanité ?
Ca va vraiment être "top" quand l'État sera 50 trilliards dans le trou et qu'un rouleau de papier de toilette coutera 100$, MAIS AU MOINS ON PARLERA FRANÇAIS!
Rédigé par : Francis Ducharme | 06 février 2011 à 20h21
Suis-je le seul qui a de plus en plus honte du Français ? Quand on me parle de loi 101 j'ai envie de vomir.
De plus en plus j'ai l'impression que la langue se résume a ceci :
- Anglais représente la liberté
- Français représente l'esclavage
C'est peut-être ce qui explique en bonne partie le mépris de l'élite pour l'anglais ...
Rédigé par : Bobjack | 06 février 2011 à 21h39
C'est quand même drôle. On entend toujours parler que nos lois sont des "choix de société" et ainsi de suite quand on tente d'expliquer qu'une situation ne fait pas notre affaire. Cependant, les étatistes qui défendent supposément les choix de société sont farouchement contre et redoutent les ajustements spontanés que fait l'ensemble des individus (donc, la société). De facto: Les choix de société évoqués par les étatistes ne sont que des termes parapluis qui cachent le fait que la société est contrainte de rouler en sens inverse par des magiciens derrière des rideaux.
Rédigé par : Lupin | 06 février 2011 à 22h43
À Pierre-Yves :
« Qu'est-ce qui justifie moralement votre position? Je veux dire,
Bien d'expliquer, car c'est une question étrange.
je peux comprendre qu'en tant que francophone on soit en faveur de défendre la langue française PERSONNELLEMENT, sur une base d'adhésion VOLONTAIRE, et au sein d'organisations ou d'associations visant ce but, ainsi que de promouvoir la qualité de la langue a l'écrit comme a l'oral, et de financer ou d'investir EN TANT QU'INDIVIDU OU GROUPE D'INDIVIDU VOLONTAIREMENT ASSOCIÉS dans des médias qui partagent ces valeurs.
Toujours ce rejet de la politique et du collectif ?
Qu'est-ce qu'un loi votée par un État pour vous ? Allez, je parle comme vous : Qu'est-ce qui justifie moralement l'existence même des lois imposées par la majorité des représentants du peuple ?
La Loi 101 c'est ça.
Pour le reste, tous les États imposent leur langue (parfois au pluriel) dans les écoles publiques, l'administration, les lois, les tribunaux, aux douanes, dans la police, à l'armée, etc. Pourquoi faut-il que ce soit au Québec, région la plus fragile linguistiquement d'Amérique du Nord, que d'aucuns s'insurgent contre ce qui se fait partout ailleurs. Allez manifester devant les ambassades des autres pays avant ! Les libertaires se décrédibilisent en appuyant l'abolition de la Loi 101. Ils mettent en péril leur gain auprès du public quant à la réduction de l'État.
Enfin, pour moi, je veux dépasser ce débat linguistique et je pense que toute l'administration fédérale et provinciale au Québec, tous les tribunaux, toutes les lois provinciales, toutes les écoles publiques, les cégeps publics et les universités subventionnées devraient être uniquement en français. Assez d'hypocrisie on prétend que le Québec est unilingue française, il s'anglicise lentement. Si Harper veut vraiment faire un geste envers le Québec (plutôt qu'un minable strapontin à l'Unesco), il pourrait déjà franciser totalement la fonction publique fédérale au Québec ;-)
Ces mesures franciseront la main d'oeuvre (je n'aurais plus à parler anglais uniquement parce que mes jeunes collègues sont de McGill ou de Concordia, car la mondialisation a bon dos) et elles nous permettront de passer à un autre débat que le sempiternel débat constitutionnel/linguistique/identitaire.
Bref, d'être un pays/province normal(e).
Rédigé par : Luc Chartrand | 07 février 2011 à 00h11
Grace à tous les défenseurs de la langue française, le français sera bientôt une langue morte.
Rédigé par : Le Champ Libre | 07 février 2011 à 07h00
La langue française se meurt au Québec car c'est la langue du gauchisme, du socialisme, de l'étatisme, la langue de l'oppression, de l'isolation, de l'hermétisme, du dogmatisme nationaliste.
Le Québec, replié sur soi, taxé à mort, réglementé à mort, le français c'est la langue de l'agonie d'un peuple qui s'est confié au faux dieu étatiste pour son plus grand malheur.
Ce n'est pas l'anglais qui menace le français au Québec, c'est la mentalité de troupeau de moutons, la mentalité étatiste, la mentalité qui va contre la liberté économique et civique.
Le français représente la langue de l'esclavage et donc se meurt. Ceux qui aspirent à la liberté et à de meilleures conditions apprennent et parlent l'anglais.
L'anglais m'a tellement apporté de liberté, je peux faire des affaires avec tout le reste du Canada, avec les USA, mes horizons sont élargis.
L'élite défend le français et pourfend l'anglais car l'élite sait que seul l'anglais permet au peuple Québécois de s'affranchir du joug dictatorial Québécois.
Rédigé par : Resitant | 07 février 2011 à 08h01
Luc Chartrand est mêlé et pas à peu près.
Premièrement, nous sommes des LIBERTARIENS et non pas des libertaires, vous venez de perdre le peu de crédibilité qu'il vous restait en partant.
Deuxièmement, avoir une langue officielle ne signifie pas pour autant obliger les individus à la parler entre eux ni à étudier dans cette langue.
Les écoles devraient êtres privées et non publiques, les programmes d'enseignement devraient être conçus par des professeurs privés et choisis par les élèves-clients. L'état n'a pas à se mêler d'éducation.
Ce n'est pas parceque tout le monde se jette en bas du pont qu'il faut suivre l'exemple.
Rédigé par : Resitant | 07 février 2011 à 08h05
J'ai trouvé un intéressant commentaires posté en octobre 2010 sur le blogue Antagoniste http://www.antagoniste.net/2010/10/08/un-libertarien-nobelise/ des citations de Mario Vargas Llosa, un peu hors-sujet mais j'ai décidé de citer.
«La chose la plus importante que j’ai apprise est que les cultures n’ont pas besoin d’être protégées par les bureaucrates et les forces de police, ou placées derrière des barreaux, ou isolées du reste du monde par des barrières douanières pour survivre et rester vigoureuses. Elles doivent vivre à l’air libre, être exposées aux comparaisons constantes avec d’autres cultures qui les renouvellent et les enrichissent, leur permettant de se développer et de s’adapter au flot constant de la vie. La menace qui pèse sur Flaubert et Debussy ne vient pas des dinosaures de Jurassic Park mais de la bande de petits démagogues et chauvinistes qui parlent de la culture française comme s’il s’agissait d’une momie qui ne peut être retirée de sa chambre parce que l’exposition à l’air frais la ferait se désintégrer.»
Si Pierre Curzi lirait ce texte, c'est certain qu'il va avaler son café de travers, lol :-)
Rédigé par : Stéphane Dumas | 07 février 2011 à 08h25
@Stephane Dumas:
"Elles doivent vivre à l’air libre, être exposées aux comparaisons constantes avec d’autres cultures qui les renouvellent et les enrichissent, leur permettant de se développer et de s’adapter au flot constant de la vie."
Exactement. C'est même pour ça que la culture française commence à sérieusement sentir le moisi, en particulier au Québec. Mais au moins si je n'étais pas forcé de payer pour, ça me dérangerait pas mal moins.
Rédigé par : Pierre-Yves | 07 février 2011 à 09h19
@Françoise D.
Si l'État est légitimé, de votre point de vue, à « défendre » la langue, sous prétexte que la « défense » appartient aux fonctions régaliennes. Le même argument ne pourrait-il pas être utilisé pour « défendre » la religion, par exemple?
Si en 1950, on avait demandé aux Québécois ce qui définit la « spécificité de son peuple », pour reprendre vos termes, la religion catholique aurait été en haut de liste.
Alors, n'aurait-il pas été légitime, selon votre argument, qu'en 1950 l'état interdise les tours carrées des églises anglicanes, les minarets des mosquées, les dômes dorés orthodoxes? Tout comme aujourd'hui la loi 101 interdit l'affichage extérieur en d'autres langues que le français?
Rédigé par : Pasquinel | 07 février 2011 à 09h33
Nos ancêtres ont su se passer de Loi 101 pendant 250 ans...
Pourquoi pas nous?
Ne sommes-nous devenus avec le temps qu'une bande d'imbéciles tarés complètement incompétents pour défendre notre langue?
Avons-nous vraiment besoin de la "protection" que les politiciens (oui...oui...ceux que nous considérons comme aussi crédibles que des vendeurs de chars de seconde main!!!) nous procurent???
Rédigé par : François 1 | 07 février 2011 à 09h51
@François1
Bonne question, ça doit remonter à l'époque où à l'épicerie ou au restaurant où on se faisait répondre "speak white". http://en.wikipedia.org/wiki/Speak_White Certaines personnes dont le triste sire Pierre Falardeau en avait gardé un certain traumatisme.
Rédigé par : Stéphane Dumas | 07 février 2011 à 11h41
L'autre jour, j'ai écouté un bout de la nouvelle émission de Radio-Canada sur des policiers déprimés, et avec les maudites couleurs délavées qui sont à la mode:
Drop ton gun! Drop ton gun! Si c'est rendu cela le français au Québec...
Rédigé par : Eric | 07 février 2011 à 12h41
Justement, c'était à Radio-Cadnas, c'est normal!
Rédigé par : David Gendron | 07 février 2011 à 14h16
En général, je suis d’accord avec Maxime Bernier sur le fond de ce billet, mais étant donné qu'il est un fédéraliste, son raisonnement est incomplet.
http://anarchopragmatisme.wordpress.com/2011/02/07/jappuie-totalement-maxime-bernier/
Rédigé par : David Gendron | 07 février 2011 à 14h18
Françoise, je ne suis pas un grand amateur du minarchisme, mais la langue parlée par les gens ne fait certainement pas partie des fonctions régaliennes!
Rédigé par : David Gendron | 07 février 2011 à 14h25
Quelqu'un a écrit cela, il y a déjà plus de vingt ans :
« Puis-je me sentir dithyrambique en parlant de la loi 101? Non bien sûr, puisqu'il ne s'agit que d'un instrument dont seule une société coloniale peut avoir à se doter. »
« Un jour, si nous le voulions, c'est le français qui serait partout chez lui au Québec et, comme dans tout pays normal, pourrait se débarrasser de ces béquilles législatives qui m'ont toujours paru foncièrement humiliantes. »
Quand je lis ces mots de René Lévesque, il me semble que sa pensée rejoint quelque part celle de Maxime Bernier!
Mais toute critique de la loi 101 est aujourd'hui honnie. La moindre réserve peut vous mener à l'excommunication nationale. Vincent Marissal, ce curé moderne à la recherche d'une mitre, en fait une belle démonstration ce matin, suivit ses licheux de balustre :
http://blogues.cyberpresse.ca/marissal/2011/02/07/maxime-bernier-rides-again/
Rédigé par : Pasquinel | 07 février 2011 à 14h26
Le débat sur la langue au Québec est franchement inutile.
On est en 2011, et il y a encore des gens qui veulent moins de liberté? On réussit bien à convaincre les pauvres petits québécois que les Anglais sont des gros méchants!
La réalité c'est que le débat, ce n'est même pas pour la langue. Si la langue française était si importante pour nous, je suis certain qu'il y aurait plus que une personne sur 5 qui serait capable de l'écrire sans faire de fautes. Non, en réalité le débat est basé sur le racisme des québécois envers les "anglais sales". C'est un sentiment d'infériorité qui vient du fait que nos voisins sont tous capables de communiquer dans la langue des affaires ou de la communication mondiale, alors que beaucoup de Québécois n'ont pas cet avantage. Nous sommes pris tout seul dans notre trou ici en Amérique du Nord. Pauline Marois, chef d'un des partis politiques les plus importants au Québec ne parle même pas l'anglais! Je comprends qu'elle doit être frustrée!
Le racisme est bien acceptable au Québec, en autant qu'il vient de l'état ou bien qu'il soit dirigé vers les anglais. Le PQ devrait dire au BS que leur chèque serait plus gros sans les Anglais Sales, ils pourraient surement ramasser plus de votes!
J'ai bien hâte que cette génération de gens (ceux qui ne sont jamais sorti des années 60) soit partie. Vous n'avez pas aidé votre province, vous l'avez retenue pendant des années.
Je comprends que beaucoup de Québécois voudraient qu'on retourne tous à nos fermes et à nos petites paroisses pour être un bon peuple tranquille sans se faire déranger par les "méchants Anglais", mais malheureusement, tout comme votre pays, vous ne l'aurez pas. Et c'est tout ce qui m'encourage à continuer dans cette province de cul.
Arrêtez de penser à vos intérêts égoïstes, pensez aux générations futures et au futur de la province. Laissez les citoyens québécois avoir le droit de choisir.
Rédigé par : Québécois | 07 février 2011 à 14h30
D'accord, sauf que Bernier est fédéraliste, donc le Québec ne serait jamais un "pays normal" selon le point de vue de Lévesque.
Rédigé par : David Gendron | 07 février 2011 à 14h33
@French Canadian
"tout comme votre pays, vous ne l'aurez pas. Et c'est tout ce qui m'encourage à continuer dans cette province de cul.
Arrêtez de penser à vos intérêts égoïstes, pensez aux générations futures et au futur de la province. Laissez les citoyens québécois avoir le droit de choisir."
Deux affirmations très contradictoires, ici!
Rédigé par : David Gendron | 07 février 2011 à 14h38
@David Gendron
Vous pensez vraiment qu'un Québec indépendant abolirait la loi 101?
Il me semble plutôt avoir entendu l'inverse. Je me souviens de cet argument pro-indépendance voulant qu'un Québec indépendant puisse renforcer la loi 101, sans être bridé par la constitution et sans passer par la clause dérogatoire!
Rédigé par : Pasquinel | 07 février 2011 à 14h45
Il n'y en aurait pas de problème s'il y avait un libre marché dans le domaine de l'éducation/instruction. Le problème, c'est le système publique.
Pourquoi les contribuables n'ayant pas d'enfants devraient-ils être forcés de payer pour "instruire" les enfants des autres? Pourquoi les parents qui envoient leurs enfants à l'école privée devraient-ils, en plus, payer pour que les parents radins envoient leurs enfants à l'école "de leur choix" (et continuent d'aller à Cuba ou en République dominicaine deux semaines par année)? On ne peut invoquer l'argument de la liberté de choix si on refile ensuite la facture aux autres.
Mais "Résistant" a quand même raison, la langue française ne jouit plus du même prestige à l'échelle internationale « car c'est la langue du gauchisme, du socialisme, de l'étatisme, etc. » (et j'ajouterais « de la grève »). Mais je ne crois pas que la langue soit pour autant en danger! Il s'agit quand même de la langue seconde/étrangère la plus apprise au monde après l'anglais.
Rédigé par : Hugo | 07 février 2011 à 14h52
@Pasquinel
"Vous pensez vraiment qu'un Québec indépendant abolirait la loi 101?
Il me semble plutôt avoir entendu l'inverse. Je me souviens de cet argument pro-indépendance voulant qu'un Québec indépendant puisse renforcer la loi 101, sans être bridé par la constitution et sans passer par la clause dérogatoire!"
Pas nécessairement, mais il y a plus de chances que l'abolition survienne dans un Québec séparé. De plus, les nationalo-étatistes seront incapables de maintenir une telle coalition plurielle dans un Québec séparé.
D’ailleurs, posez-vous la question suivante: laquelle des situations suivantes est la plus favorable à l’essor du français au Québec?
1) Un Québec provincial avec sa loi 101, sous le joug néo-colonial canadian.
2) Un Québec séparé du Canada, sans la foutue de loi 101.
Rédigé par : David Gendron | 07 février 2011 à 14h59
D'accord avec Hugo sur son point. Je suis contre l'école obligatoire.
Rédigé par : David Gendron | 07 février 2011 à 15h07
Tous les libertariens devraient demander -EN PRIORITÉ- que les écoles deviennent « libres » (des divers corporatismes qui les gangrènent), et que les « chèque-éducations » deviennent la norme ici. Il faut -PRIORITAIREMENT- remonter le niveau de nos écoles à la dérive. Par rapport ça, presque TOUT LE MONDE (francos/anglos/libertariens/séparatistes/nationalistes/fédéralistes/citoyens du monde/alouette) est d’accord avec ça. Lâchons ces sempiternelles remises en question et attaquons-nous à ça et uniquement à ça, pour l’avenir de NOS enfants, "cibole".
Qu'en pensez-vous?
Rédigé par : Sébas | 07 février 2011 à 15h34
@David Gendron:
"laquelle des situations suivantes est la plus favorable à l’essor du français au Québec?
1) Un Québec provincial avec sa loi 101, sous le joug néo-colonial canadian.
2) Un Québec séparé du Canada, sans la foutue de loi 101."
Il manque une option: 3) Un Québec séparé du Canada, sous le joug néo-fasciste des nationaleux bornés qui semblent constituer l'essentiel de sa classe politique. Auquel cas je répond 1), better the devil you know...
Rédigé par : Pierre-Yves | 07 février 2011 à 15h41
Question sincère à MM;
J'ai remarqué que celui qui s'occupe de le gestion du blogue de M.Maxime Bernier a enlevé BEAUCOUP de messages hargneux de nationalistes/séparatistes.
Je ne suis pas contre, au contraire, car je suis pour les échanges polis, mais vous ne trouvez pas que ces NOMBREUX messages me donne raison d'avoir écrit ce message:
http://www.leblogueduql.org/2011/01/le-fil-de-discussion-libre-de-janvier.html?cid=6a00d8341cb44a53ef0147e25c1cc9970b#comment-6a00d8341cb44a53ef0147e25c1cc9970b
Rédigé par : Sébas | 07 février 2011 à 15h42
@David Gendron :
Posez-vous la question suivante : laquelle des situations suivantes est la plus favorable à l’essor du français, ou de toute autre langue?
1) Un état nounou imposant ses béquilles législatives; ou
2) Des citoyens responsables et fiers de l'héritage qu'est leur langue.
Rédigé par : Pasquinel | 07 février 2011 à 15h44
@ Pierre-Yves qui écrit:
"Auquel cas je répond 1), better the devil you know..."
Oui et cela nous donnent quand même beaucoup de marge de manœuvre. Par exemple: http://www.maximebernier.com/2010/10/restaurer-notre-union-federale/
Le Canada sert en quelque sorte de garde-fou face aux dérives des très nombreux corporatismes présent au Qc.
p.s.
Je crois vraiment que cette idée de M.Bernier donnent ÉNORMÉMENT de munitions au mouvement séparatiste.
Rédigé par : Sébas | 07 février 2011 à 15h52
"3) Un Québec séparé du Canada, sous le joug néo-fasciste des nationaleux bornés qui semblent constituer l'essentiel de sa classe politique. Auquel cas je répond 1), better the devil you know..."
De quoi parlez-vous Pierre-Yves? Dois-je comprendre que l'indépendance de l'Alberta ne serait pas une bonne chose?
"Posez-vous la question suivante : laquelle des situations suivantes est la plus favorable à l’essor du français, ou de toute autre langue?
1) Un état nounou imposant ses béquilles législatives; ou
2) Des citoyens responsables et fiers de l'héritage qu'est leur langue."
La situation 1), évidemment!
Rédigé par : David Gendron | 07 février 2011 à 16h44
Désolé, la situation 2), évidemment! Quel mauvais lapsus!
Rédigé par : David Gendron | 07 février 2011 à 16h47
@David Gendron:
Je n'ai pas besoin des grosses torches et des chenilles à poil du ministère pour me sentir fier et responsable de mon héritage francophone. Et en particulier, je n'ai VRAIMENT pas besoin qu'ils viennent me dire ou et comment je dois scolariser mes mômes.
Rédigé par : Pierre-Yves | 07 février 2011 à 17h01
@David Gendron
Le jour ou le PQ proposera une constitution qui sera un copié collé de la constitution américaine avec des amendements qui limites beaucoups plus l'État, je songerais a appuyer l'indépendance. Mais tant que le manifeste du parti communiste sera en arrière plan, NO WAY ROGER.
Rédigé par : Bobjack | 07 février 2011 à 17h06
@ Bobjack :
Je partage votre avis: il sera peut-être temps de séparer (de se réapproprier?) notre "identité" (notre langue, notre histoire, etc), de la "mentalité péquiste"... trop souvent (ou presque exclusivement), associée au corporatisme syndical; au corporatisme professionnel; au socialisme; aux lois rigides, poussiéreuses et anti-pme(comme le code du travail et les -trop- lois fiscales/règlementaires), etc.
Et si ce que dit Gilles Proulx est vrai, et bien là, j'avoue que je vais peut-être y penser 2 fois avant de rejeter le "PQ en BLOC" ;-)
http://vtele.ca/videos/dumont/vers-un-troisieme-referendum_23987.php
p.s.
"Libertarien francophone du nord"?
Pour rire un peu:
http://www.youtube.com/watch?v=lZS7sOOpELI
Rédigé par : Sébas | 07 février 2011 à 17h26
@Bobjack
"Mais tant que le manifeste du parti communiste sera en arrière plan, NO WAY ROGER."
À peu près mon opinion: j'ai lu le projet de constitution de Daniel Turp il y'a quelques années, une monstruosité! Ceci dit je pense qu'une constitution québécoise devrait s'inspirer davantage de la Fédération Helvétique, ça me semble évident qu'un Québec indépendant ne pourrait qu'être neutre et non-aligné pour garantir sa souveraineté. En tout cas, pas question de signer un chèque en blanc aux commissaires du peuple, maudits malades.
Rédigé par : Pierre-Yves | 07 février 2011 à 17h27
"il serait"
"les -trop- nombreuses lois..."
Rédigé par : Sébas | 07 février 2011 à 17h27
@Pierre-Yves
Vous avez piqué ma curiosité :
http://www.danielturp.org/constitution-quebec/pdf17avril/Constitution_du_Quebec.pdf
C'est en effet horrible, pas grand chose de garantis pour les citoyens et des monopoles appuyés par la constitution.
Rédigé par : Bobjack | 07 février 2011 à 17h44
@Bobjack:
"des monopoles apuyés par la constitution"
Exactement. C'est ce qui fait peut dans ce tissu de banalités et d'évidences ("le Québec est une société libre et démocratique" - sauf dans le cas contraire évidemment).
Rédigé par : Pierre-Yves | 07 février 2011 à 17h56
@ Sébas,
J'ai été agréablement impressionné par votre texte, quoique vous puissiez penser de nos constants différents, ça m'a rassuré, au milieux des différentes attaques contre le français lues ici (lesquelles font franchement coloniales, il faut le dire), c'était nuancé et même si je ne partage pas votre avis sur la «boite de pandore», ce passage me semblait particulièrement juste : «Vous oubliez que beaucoup d’états, cantons, provinces, etc adoptent UNE langue de fonctionnement et ce, justement pour éviter les communautarismes, les luttes internes et les extrémistes : en Belgique, en Suisse, en Allemagne, et même aux États-Unis» et surtout celui-ci : «Nous ne sommes pas des êtres désincarnés, des « citoyens du monde » nés nul part ou aux valeurs interchangeables, ou *que* des êtres « économiques » (comme certains libertariens prétendent l’être, alors que c’est impossible), et je ne rejette pas ma culture unique, mon histoire unique, ma langue (vraiment unique! mdr ! ), etc. Les valeurs occidentales existent et elles ne concernent pas uniquement l’économie ou la « liberté ». Ultimement, je ne crois pas que l’état devrait jouer un rôle dans la protection de l’identité (et encore là, j’ai quelques réserves), sauf si cet état est incroyablement gros et encourage l’irresponsabilité de tout un « peuple » ou de tout un pays.»
Bien dit!
Rédigé par : l'engagé | 07 février 2011 à 18h24
@l'engagé:
"au milieux des différentes attaques contre le français lues ici"
Ou vous allez avec vos skis dans le bain? Il ne s'agit pas d'attaques contre le Français, mais d'attaques contre la loi 101. Et tenez, nul ne l'aurait dit aussi bien que cela:
http://fullcomment.nationalpost.com/2011/02/07/tasha-kheiriddin-how-bill-101-saved-canada/
Rédigé par : Pierre-Yves | 07 février 2011 à 18h42
@ l'engagé:
Merci.
;-)
*
@Pierre-Yves:
En "bon québécois" je dirais que Madame Kheiriddin n'est pas trop "vite-vite" (en tout cas, par rapport à CETTE analyse)
Si c'est la loi 101 + le gros état financé -en partie- par le fédéral qui ont gardé le Canada uni, alors, si on répond aux souhaits de M.Bernier (*bye bye loi 101) et aux siens(que le Canada arrête de payer pour les programmes québécois), alors elle est en train de dire;
-qu'elle a une foi inébranlable dans les sondages;
ou
-qu'elle croit que le mouvement séparatiste ne va revenir en force (ce qui est mal connaitre les Québécois);
ou
-qu'elle s'en fou que le Qc se sépare (ce qui serait étonnant, mais sait-on jamais)
***
Et elle est complètement "dans les patates" (ah, j'aime le "québécois") en écrivant ceci:
"Naturally, Bill 101 required a bureaucracy to ensure its implementation, everything from language inspectors in Montreal to mandarins in Quebec City. The objective of protecting French, of which Bill 101 was a central part, consumed increasing public resources and helped cement the notion that a strong (aka large) state was necessary for the maintenance of Quebec’s identity. Over time, the concept of a large state became Quebec’s identity."
http://fullcomment.nationalpost.com/2011/02/07/tasha-kheiriddin-how-bill-101-saved-canada/#ixzz1DJxh4XrD
Oui la loi 101 fait partie "d'un ensemble" pour les Péquistes et même pour les Libéraux... mais ce n'est pas obligé d'être le cas. Il y a combien d'états américains qui se proclament (ou vont se proclamer prochainement) "english only" (mêmes dans les milieux de travail), qui ne sont PAS socialistes?
Et cette remarque s'applique aussi aux cantons 100% francophones de la Suisse.
Et etc (la liste est longue)
Rédigé par : Sébas | 07 février 2011 à 19h10
Et je suis d'accord avec ce commentaire (en bas de l'article de madame Kheiriddin) :
BlueScot
11:35 AM on February 7, 2011
"The equalization formula will be revised and we will see far less $ transfers to will-not provinces. They will all be treated the same and be allowed to hang themselves with excessive taxation. Quebec, like other provinces, will not be able to afford anything by their own unwillingness to accommodate investment friendly environments for jobs. With other provinces freed from having to support these (liberal) regimes, the prosperous will enjoy the fruit of their labours and act as a mentor to the naive socialists in On, QC and the maritimes. Liberalism will die as people recognize the extortion that has taken place for decades."
*
Et selon moi, il n'y a RIEN qui serait plus "responsabilisant" pour l'État québécois et de plus "unificateur" pour le Canada, qu'un immense transfert de points d'impôts.
p.s.
La fin de l'ingérence du fédéral, dans les politiques linguistiques($$$) des provinces, serait aussi une très bonne chose.
Rédigé par : Sébas | 07 février 2011 à 19h31
@Sébas
"Et selon moi, il n'y a RIEN qui serait plus "responsabilisant" pour l'État québécois et de plus "unificateur" pour le Canada, qu'un immense transfert de points d'impôts."
Avec tout le respect je crois que c'est rêver en couleur, soit chaque dollars servirais de prétexte pour en dépenser 3, soit sa ne changerais rien et ils continuerais a mettre tout les problèmes financier de la province sur le dos du ROC.
D'un autre côté si les transferts aux provinces s'arrêtaient la province de Québec foutrait la paix aux provinces productives.
Rédigé par : Bobjack | 07 février 2011 à 20h19