par Martin Masse
Comme on le voit depuis que Maxime Bernier a relancé le débat il y a quelques jours, il semble bien difficile, pour ceux qui ne partagent pas la philosophie libertarienne, de comprendre comment on peut envisager d'éliminer ou même d'assouplir les restrictions linguistiques prescrites par la Charte québécoise de la langue française, ou Loi 101.
Leur réaction immédiate est de conclure que le français disparaîtra inévitablement. Et puisque nous préconisons la disparition du français, nous sommes donc des traîtres à la nation, des anglophiles, des colonisés, des semi-assimilés, des vendus, ou au mieux des gens qui ignorent l'histoire et la situation réelle du français à Montréal.
Pour ceux qui sont prêts à aller un peu plus loin dans l'analyse (même s'ils ne sont pas de prime abord d'accord avec nous), il y pourtant a une façon simple de comprendre les enjeux de ce débat dans une perspective libertarienne: en utilisant deux concepts simples que tout le monde comprend, soit la carotte et le bâton.
Les avantages de l'anglais
La plupart des francophones qui ont exprimé leur appui à Maxime Bernier, dans les commentaires sur son blogue ou ailleurs, l'ont fait pour une raison bien précise: ils déplorent qu'eux-mêmes ou leurs enfants n'aient pu faire au moins une partie de leurs études dans une école anglaise ou bilingue, ce qui leur aurait permis de vraiment maîtriser cette langue. Même certains parmi ceux qui l'ont dénoncé concèdent que les jeunes francophones sont défavorisés parce qu'ils ne peuvent apprendre l'anglais correctement à un jeune âge, alors que les enfants anglophones peuvent aller à l'école française et devenir parfaitement bilingues.
On comprend spontanément la raison de cette préoccupation: c'est parce que la maîtrise de l'anglais est la clé de l'avancement professionnel dans de nombreux domaines d'activités. C'est aussi la seule façon d'accéder directement à la culture populaire dominante dans le monde occidental, à l'essentiel de la recherche scientifique internationale, de se faire comprendre partout en voyage, etc. En bref, la «carotte», ou l'incitation positive à apprendre l'anglais, est très grosse et appétissante.
Accorderait-on autant d'importance à la maîtrise de cette langue si elle ne comportait qu'un avantage économique et autre marginal? Évidemment pas. Les gens sont prêts à investir dans l'apprentissage d'une langue uniquement si le rendement attendu en vaut la peine. Ainsi, alors que l'avantage de connaître le mandarin est minime aujourd'hui quand on vit au Québec, certains sont déjà prêts à investir dans cette langue parce qu'ils perçoivent qu'ils pourront en retirer un jour de gros bénéfices, compte tenu de la croissance rapide de l'économie chinoise et de l'influence grandissante de cette culture.
C'est justement parce qu'ils comprennent la force d'attraction de l'anglais que les nationalistes veulent mettre des barrières à l'attrait de cette carotte. La carotte française ne pouvant concurrencer dans l'absolu avec la carotte anglaise, ils croient que la seule façon d'assurer la survie du français est de recourir au bâton.
Selon ce point de vue, il est donc nécessaire d'empêcher les francophones et les immigrants de trop bien apprendre l'anglais en allant à l'école primaire ou secondaire anglaise à un jeune âge, puisque ce serait un premier pas vers l'assimilation. Le Parti Québécois propose d'aller encore plus loin en fermant aussi la porte des cégeps anglais à ces enfants. La solution du PQ, c'est qu'il faut manier un bâton encore plus gros pour imposer le français.
Et l'on sait que pour les nationalistes les plus fanatiques, le bâton devrait même s'abattre sur la tête de la minorité, dans le but avoué ou non de carrément la faire disparaître du Québec. Dans leur monde idéal, il ne devrait plus y avoir d'institutions d'éducation ou de santé fonctionnant en anglais au Québec. Le «droit collectif» présumé de la majorité à imposer sa langue doit primer sur toute autre considération.
Derrière le vernis de sophistication intellectuelle et culturelle qu'ils peuvent exhiber, les nationalistes linguistiques ont encore des réflexes de brutes du Paléolithique qui manient le gourdin. Recourir à la violence pour imposer la volonté de la majorité ou du plus fort à des citoyens pacifiques qui font des choix différents dans leur vie privé est un signe de barbarie. C'est cette façon de penser qui est responsable des guerres ethniques, de religion, des persécutions de toutes sortes. Ce n'est pas parce que nos nationalistes ont la décence de ne pas préconiser l'expulsion ou l'extermination physique des anglophones qu'ils sont pour autant civilisés.
On impose nécessairement ces restrictions linguistiques par la force; si quelqu'un refuse de s'y conformer et tente de les contourner, il recevra éventuellement une amende, une poursuite, sa propriété sera saisie, il se retrouvera en prison. C'est la violence ou la menace de violence qui maintient ce système en place.
La philosophie libertarienne découle entièrement du principe de non-agression: on ne peut recourir à la force que pour se défendre contre une agression. Pour les libertariens, utiliser le bâton pour imposer ses désirs aux autres dans un domaine comme celui de la langue est immoral. Ce n'est pas une question de bien connaître l'histoire ou la situation du français à Montréal. Qu'on les connaisse ou non, c'est immoral, point à la ligne.
Atteindre les mêmes objectifs autrement
Cela dit, même ceux qui refusent de tirer les conclusions logiques du principe de non-agression, et donc de rejeter catégoriquement le recours au bâton pour atteindre des objectifs sociaux ou culturels, comprendront que la carotte peut elle aussi servir de moyen pour atteindre des objectifs similaires.
Pour cela, il faut toutefois aller au-delà de sa réaction immédiate («le français va disparaître devant la force d'attraction de l'anglais») et envisager la solution libertarienne de façon plus globale.
Mettez-vous à la place d'une famille d'immigrants non francophones à Montréal. Dans la majorité des cas, ils ont quitté leur pays et sont venus chez nous pour avoir plus de possibilités de prospérer et de s'épanouir librement. Ils ont certaines obligations, comme envoyer leurs enfants à l'école française, mais doivent tout de même faire différents choix dans leur vie privée et professionnelle pour ce qui est d'investir dans l'apprentissage du français et de l'anglais.
Plusieurs d'entre eux choisissent de privilégier le français ou les deux langues également. Il est évident qu'on a plus de chances de prospérer et de s'épanouir, à tous égards, si l'on connaît aussi le français lorsqu'on vit au Québec, y compris à Montréal, où la majorité de la population est francophone.
Toutefois, on constate que même en tenant compte de cet avantage, et même avec l'obligation d'aller à l'école française, beaucoup d'immigrants se détournent du français dès qu'ils en ont la possibilité. Ils choisissent le cégep et l'université en anglais et préfèrent vivre et travailler dans cette langue.
Est-ce si surprenant? Le Québec est l'un des endroits les plus taxés, réglementés et endettés en Amérique du Nord. Nous sommes l'une des populations les plus vieillissantes dans le monde. Nous avons proportionnellement moins d'entrepreneurs et moins d'investissements privés qu'ailleurs au Canada. Tout ce qui bouge au Québec semble avoir besoin d'une béquille étatique, que ce soit des subventions ou des protections quelconques. Les nationalistes sont constamment en train de lancer des cris d'alarme pour nous mettre en garde contre notre disparition prochaine.
La carotte française est loin d'être bien appétissante. Elle l'est d'autant moins que beaucoup de gens rejettent instinctivement ce qu'on tente de leur imposer à coups de bâton, même s'ils pourraient en voir l'intérêt autrement.
Dans un tel contexte, il n'est pas si surprenant qu'une partie des immigrants ne voient pas clairement l'avantage d'apprendre et d'utiliser le français. Nombre d'entre eux ont, de toute façon, le projet d'aller s'établir ailleurs au Canada plus tard. Pourquoi investir dans une langue, le français, qui ne rapportera pas grand-chose?
Si l'on se contentait d'abolir la Loi 101 puis d'observer ce qui arrive, il est fort possible en effet qu'avec les taux actuels d'immigration (un débat connexe mais qui déborde le cadre de cet article), l'anglais finirait par prendre le dessus à Montréal, puis graduellement dans le reste du Québec. Le français deviendrait une langue folklorique et survivrait pendant quelques générations dans une société en déclin.
La solution libertarienne
Ce n'est évidemment pas cela, la solution libertarienne.
Imaginez plutôt un Québec plus libre (y compris un système d'éducation libéralisé où l'on peut choisir la ou les langues d'enseignement), avec une fiscalité, une bureaucratie et un endettement beaucoup moins lourds, des entrepreneurs plus nombreux, une population mieux éduquée (y compris sur le plan de la maîtrise de l'anglais et des autres langues), bref, une économie plus dynamique à tous égards. Une société où l'on a confiance en soi et en sa capacité de concurrencer les autres. Une société où l'on est responsable et l'on se prend en main pour réaliser des choses au lieu de constamment se tourner vers l'État. Une société où l'on cherche à attirer les gens vers nous au lieu de leur donner le choix entre se conformer et aller voir ailleurs.
Le calcul de notre famille d'immigrants serait sûrement différent. L'anglais restera bien sûr toujours un important atout de plus, mais on aurait augmenté significativement l'attrait du français comme outil d'avancement personnel. Même sans obligation d'aller à l'école française, il est probable qu'un grand nombre d'immigrants choisiraient d'envoyer leurs enfants dans des écoles entièrement bilingues, ou dans des écoles offrant à tout le moins un enseignement beaucoup plus poussé de l'autre langue.
On aurait de plus éliminé le sentiment de rejet que plusieurs de nos concitoyens anglophones ressentent envers une langue qui leur est imposée alors que la leur est officiellement réprimée. Le français serait vu comme un atout incontournable dans une société dynamique, libre et tolérante, et non comme une relique qu'on tente de maintenir en vie de force dans une société en déclin.
Si, 35 ans après l'adoption de la Loi 101, on a encore l'impression que le français reste menacé de disparition au Québec, c'est peut-être parce qu'on s'y est pris de la mauvaise façon. La méthode du bâton brime les droits de tout le monde, francophones comme non-francophones. Elle n'est pas non plus efficace. C'est une méthode de barbares, celle d'une société irrémédiablement sur son déclin.
Nous avons le choix entre continuer à vivoter et à décliner avec cette méthode, ou en essayer une autre, celle de la carotte. Pour qu'elle fonctionne, il faudrait l'appliquer intégralement, non seulement en remettant en question la Loi 101, mais en rejetant globalement cet étatisme étouffant dans tous les domaines qui est la véritable cause du déclin du Québec. Cette méthode ne garantirait certes pas elle non plus à 100% la survie et l'épanouissement du français, mais elle ferait au moins de nous des gens plus libres, plus prospères et plus civilisés.
@ Bertrand
"Ah!? Le QL serait-il une démocratie? Ai-je manqué la campagne électorale? Et manqué l’assemblée pour élire son conseil d’administration? Et ignoré les règles obligatoires?"
Donc, si je comprends bien, vous vous sentez libre de ne pas payer l'amende que je vous impose parce que vous ne vous sentez pas impliqué dans le QL et qu'on ne fait pas de spectacle électoral à la télé. Mais nous, nous devons payer les amendes de votre mafieuse patente "l'état" parce nous serions impliqués "par défaut". Vous ne voyez pas le tout petit minuscule début de double standard ici? Selon quel critère au juste je peux établir dans quelles organisations je suis impliqué "par défaut" comme cela sans mon consentement?
Merci de clarifier, car je ne voudrais pas un jour devoir payer les amendes d'organisations dans lesquelles j'ignore mon implication "par défaut".
Rédigé par : Bastiat79 | 16 février 2011 à 20h20
"Par exemple, je travaille pour une grande société (privée) canadienne qui a son siège social à Montréal mais un centre décisionnel à Toronto. Si ce n'était de la loi 101, nous serions amenés, lentement mais surement, à parler anglais ici même à Montréal. Et quel serait mon gain: nada. Et le gain des anglophones: moins d'efforts."
Mais pourquoi donc, cher Lutopium, auriez-vous cessé de parler français chez Ultramar, Métro, Jean Coutu, dans votre maison, parce que votre bureau fonctionne en anglais?
De la façon que je vois les choses, ce n'est pas une raison valable d'abandonner sa langue.
Rédigé par : derteilzeitberliner | 16 février 2011 à 20h52
@ Résistant
Vous dites : «Dans notre démocratie non participative où on ne fait que voter pour un député et où on n'a jamais le droit de se prononcer sur les décisions prises où à prendre.»
Pétition, commission parlementaire, groupe de pression, discuter avec vos députés, militantisme politique, voilà autant de façons pour vous de vous faire entendre mis à part le vote. Mais si vous voulez plus, il y a aussi la possibilité de vous présenter comme candidat. Vous voulez quoi au juste? Un référendum pour chaque décision?
Vous dites : «Dans notre système de scrutin où il ne suffit que 33% des votes pour "gagner"».
C’est malheureusement trop vrai. Bien que ce système ait assuré à la fois stabilité et alternance, ce qui, sur une échelle de temps plus longue, est plutôt une réussite, nous sommes nombreux à être inconfortables avec la distorsion intrinsèque de ce système. Tôt ou tard, des correctifs sérieux seront apportés.
@ David Gendron
Vous dites : «Et en quoi cela nécessite une hiérarchie de pouvoir? On peut très bien engendrer de tels mécanismes [de résolution des divergences] par des consensus à la plus petite échelle possible, sans avoir recours à une hiérarchie de pouvoir.»
En effet, il en existe, par exemple : les contrats entre deux parties privées, incluant des clauses d’arbitrage en cas de litige. Mais qu’arrive-t-il lorsqu’une tierce partie est lésée et qu’aucun des deux contractants ne veut se charger des dommages? Car la cohabitation, c’est aussi cela. On peut diverger d’opinion sur la cause des dommages (voire leur existence), leur étendue et les parts de responsabilité de chacun et les modalités de réparation. La «hiérarchisation de pouvoir» est ici nécessaire. Est-ce qu’un niveau supérieur est infaillible? Évidemment non. Le pouvoir législatif, comme le pouvoir judiciaire, peuvent se tromper. Mais l’honnêteté commande de voir la moyenne au bâton, de regarder toutes les colonnes de la comptabilité, pas juste les errements ou les situations indécidables. C’est un mécanisme de résolution des divergences, ce n’est pas une formule mathématique.
Rédigé par : Bertrand | 16 février 2011 à 20h57
@ Bastiat79
Vous dites : «Selon quel critère au juste je peux établir dans quelles organisations je suis impliqué "par défaut" comme cela sans mon consentement?»
Je pense qu’en gros, la citoyenneté de votre passeport à laquelle vous n’avez pas renoncé devrait vous donner une bonne indication. La terre de votre naissance ou celle que vous avez adoptée par la suite est une bonne piste de l’organisation à laquelle vous appartenez.
Rédigé par : Bertrand | 16 février 2011 à 21h05
@Bertrand:
«Une élection, une loi, etc. sont donc pour vous une violence de la majorité envers la minorité. Nous, étatistes, appelons ces compromis «démocratie».»
Quand la «démocratie» ou la majorité décide, par exemple, de brimer les droits d'homosexuels, comme en Californie, ce ne sont pas des contraintes, mais bien des «compromis» que la «démocratie» imposent à des individus pacifiques ?
Là aussi, on pourrait y mettre le concept d'identité: chez les Californiens, on veut d'une société, de familles qui entrent dans tel moule, avec telles valeurs ou façons de vivre.
Rédigé par : Mathieu | 17 février 2011 à 07h34
Ne serait donc pas Californiens ceux qui contreviennent aux valeurs décidées par la «démocratie».
Ils sont même illégaux au sens des lois votées par ou au nom de la majorité qui, elle, a le droit de déterminer comment doivent être et vivre les autres.
Rédigé par : Mathieu | 17 février 2011 à 07h41
@Bertrand,
"Vous voulez quoi au juste? Un référendum pour chaque décision?"
OUI, c'est exactement ce que je veux !
Rédigé par : Resitant | 17 février 2011 à 09h21
@ Mathieu:
La démocratie (semi)directe est 100x meilleure que le semblant de démocratie dans laquelle nous vivons:
«La science économique notamment montre que la démocratie directe associée à la démocratie représentative comme en Suisse conduit à des décisions plus rationnelles qu’une démocratie purement représentative, laquelle délègue beaucoup de ses pouvoirs à des bureaucraties (ministères ou pire encore : « offices et hautes autorités »). En outre, elle permet de redonner la parole au peuple. »
http://www.polemia.com/article.php?id=3484
*
Les homos ne sont pas vraiment discriminés en Californie... en tout cas, pas là où vous pensez. De plus, le résultat du référendum a été renversé par UN juge.
Les chartes ici penchent TOUJOURS en faveur des minorités. Ont-elles tjrs raisons pour autant? NON et qui a voté ces chartes? Pas le peuple en tout cas...
Qui pensez-vous va faire plus de gaffes, UNE personne, ou la sagesse populaire? (ou non -avant que vous ne le disiez- Hitler et Mussolini n'ont pas été élu...).
CE QUI EST IMPORTANT DE RETENIR:
***Les étatistes font 100x plus de -graves- gaffes que les peuples qui votent pendant des consultations populaires***
Le mariage (ou nos relations/unions/contrats intimes), ne devrait pas être contrôlé par l'état. C'est une union entre 2 personnes. Pas 3.
C'est surtout un lobby qui demande de changer le sens d'un mot, car pour eux, il ne faut pas qu'il y ait de différence entre les homos et les hétéros dans ce domaine (i.e. mariage)... mais en même temps il (i.e. tjrs ce lobby), revendique la différence par rapport aux hétéros...
98% et plus de homos ne veulent PAS se marier. C'est la même chose ici... où le mariage homo est légal depuis quelques années.
Ce que tout le monde (homo ou hétéro), veut ou devrait demander: le respect des contrats signés entre adultes consentants. l'égalité devant la loi indépendamment de notre orientation sexuelle, de notre religion, etc. L'état n'a PAS d'affaire dans nos chambres à coucher. En passant, depuis que Trudeau a dit ça... JAMAIS l'état a pris autant de place dans nos contrats et nos vies intimes.
Rédigé par : Sébas | 17 février 2011 à 09h58
@Bertrand qui écrit:
"Vous voulez quoi au juste? Un référendum pour chaque décision?"
*
Oui, surtout celles (i.e. décisions), qui touchent nos vies ou nos porte-feuilles, de façon radicale.
Nous ne vivons pas en démocratie représentative, car mêmes les représentants ne peuvent voter librement. De plus en plus de pays/états adoptent la démocratie (semi)directe... parce que cela fonctionne mieux que la PROPORTIONNELLE (i.e. une obsession des étatistes de gauche).
***
Vous écrivez:
"Pétition, commission parlementaire, groupe de pression, discuter avec vos députés, militantisme politique"
J'ai fait tout ça... et plus souvent qu'autrement ca vaut pas de la mmmmm... ou les changements sont trop lents par rapport aux problèmes/injustices existantes.
Et les lobbys -souvent subventionnés par l'état ou par de grosses fondations(qui profitent de déductions fiscales)- sont vraiment TROP PUISSANTS au Qc et ce, par rapport aux simples citoyens.
*
La DÉMOCRATIE DIRECTE PERMET DE MEILLEURES DÉCISIONS POUR 4 RAISONS ESSENTIELLES:
- La démocratie directe permet un contrôle plus grand des citoyens sur leurs délégués en pouvant remettre en cause leurs décisions fréquemment et pas une seule fois tous les 4 à 6 ans lors des réélections
– Elle permet des décisions plus responsables car le citoyen vote en secret donc en toute liberté alors que le député à l’assemblée vote publiquement et doit rendre compte devant les chefs de son parti politique et les lobbies.
- La démocratie directe permet d’utiliser l’information dispersée chez les citoyens et pas la seule information concentrée rassemblée par les experts.
– La démocratie directe permet une meilleure compétition, pas seulement entre les partis. Elle met en compétition les citoyens et les élus, mais surtout en réalité les rédacteurs des ministères et les conseillers juridiques privés. Cette compétition stimule l’innovation.
SOURCE:
"Rationalité supérieure de la démocratie directe"
http://www.polemia.com/article.php?id=3484
p.s.
J'espère que les arabes ne vont pas demander de pouvoir se voter des mini-dictateurs aux 4 ans... et en plus appeler cela une "démocratie".
Rédigé par : Sébas | 17 février 2011 à 10h07
"il y a aussi la possibilité de vous présenter comme candidat. Vous voulez quoi au juste? Un référendum pour chaque décision?"
A l'époque où les communications et les réseaux n'ont jamais été aussi abordable il n'existe plus aucune excuse pour ne pas le faire.
Mais encore, le pouvoir doit être extrêmement limité (propriété etc ...).
"Je pense qu’en gros, la citoyenneté de votre passeport à laquelle vous n’avez pas renoncé devrait vous donner une bonne indication. La terre de votre naissance ou celle que vous avez adoptée par la suite est une bonne piste de l’organisation à laquelle vous appartenez. "
Si une majorité décide de faire exterminer une minorité, ils doivent fermer leur trappe et accepter cela au nom de la démocratie. Tant pis, ils n'avaient qu'à naître ailleurs c'est leur problème ...
C'est pas un exemple extrême, sa s'est produit tellement souvent au cours de l'histoire que sa serait moins long de chercher les moments ou ce n'est pas arrivé.
Rédigé par : Bobjack | 17 février 2011 à 19h17
@ Bertrand
"Je pense qu’en gros, la citoyenneté de votre passeport à laquelle vous n’avez pas renoncé devrait vous donner une bonne indication. La terre de votre naissance ou celle que vous avez adoptée par la suite est une bonne piste de l’organisation à laquelle vous appartenez. "
Ok donc si une mafia, un gang de rue ou un groupe de motards se met à émettre un certificat à chaque bébé qui naît sur leur "territoire", alors vous ne voyez aucun problème à ce qu'ils y fassent la loi?
C'est bien sous menace de violence qu'on ne renonce pas à son passeport. La violence sera utilisée contre l'apatride, notamment, s'il exerce ce qui devrait être sa liberté de commercer paisiblement.
Rédigé par : Bastiat79 | 18 février 2011 à 08h22
@ Bobjack:
Je crois que vous répétez une fausse conception de la réalité et de l'histoire. Je sais, bcp de monde dit ça, mais si vous y réfléchissez bien, c'est le contraire. (p.s. l'histoire est écrite par les vainqueurs)
Donc, voici une petite correction:
"Si une ***minorité*** décide de faire exterminer une ***majorité*** (...) "ça s'est produit tellement souvent au cours de l'histoire"
Par exemple et contrairement à l'histoire répétée par plusieurs, Hitler et Mussolini n'ont pas été élu, mais plutôt nommés par quelques représentants. Les révolutions française ou russe sont devenues violentes lorsqu'un petit groupe a décidé de prendre le contrôle. Etc et etc.
;-)
***
Comme en ce moment, plusieurs (dont Martineau: http://martineau.blogue.canoe.ca/2011/02/16/l_economie_bling_bling ), essayent de faire croire "qu'on a le gvt qu'on mérite", parce que les gens s'endettent comme jamais auparavant... et c'est pour ça que les états sont endettés...
La réalité:
Nous pouvons -presque sans exception- trouver une cause étatique pour cet endettement (inflation + incitation à s'endetter -au lieu d'épargner- par des taux d'intérêts bas + achats de maisons fortement encouragés par l'état (SCHL) + programmes sociaux déresponsabilisants).
Lorsque l'état faisait tout le contraire (1970 et avant), les gens n'étaient presque pas endettés, le taux d'épargne était dans "l'plafond" et le taux de propriétaires SANS dettes était quand même élevé (environ 60% vs 68% aujourd'hui, mais presque tout le monde a une hypothèque, alors que c'était le contraire avant).
Rédigé par : Sébas | 18 février 2011 à 09h00
@ Bastiat79
Vous dites : «Ok donc si une mafia, un gang de rue ou un groupe de motards se met à émettre un certificat à chaque bébé qui naît sur leur "territoire", alors vous ne voyez aucun problème à ce qu'ils y fassent la loi?»
Pouvez-vous préciser ce que vous entendez par les mots : mafia, gang de rue, motards? Entendez-vous «criminels»? Ou «groupe faisant usage de la force»? Ou «groupe» tout court?
La nuance est importante. Si vous aviez «criminels» à l’idée, vous admettez au préalable l’existence d’une loi dont le non respect fait d’eux des criminels. La loi étant partie du système de résolution des divergences qu’est la démocratie, ces criminels n’ont donc aucune autorité pour «faire la loi» ni pour forcer l’adhésion, ni pour contrôler le territoire.
Si vous parliez de «groupe faisant usage de la force» sans être pour autant criminels, on est en présence de la loi de la jungle, sur un territoire non organisé en démocratie. C’est proche de l’anarchie, branche absolutiste du libertarianisme. La liberté des uns dépend de la force et de la volonté des autres. C’est un mode de cohabitation potentiel mais ce n’est pas mon choix.
Si enfin, vous parliez de groupe, non criminel et ne faisant pas appel à la violence, ils peuvent bien émettre les certificats qu’ils veulent, ça n’a aucun impact! J’ai été baptisé, je suis donc «membre» forcé dès ma naissance, d’une communauté. J’ai même mon certificat original. Quel impact aujourd’hui? Nul.
Rédigé par : Bertrand | 18 février 2011 à 17h25
@Bertrand:
"Si enfin, vous parliez de groupe, non criminel et ne faisant pas appel à la violence, ils peuvent bien émettre les certificats qu’ils veulent"
Non, ils ne "peuvent" pas. Il y'a 150 ans il était légal sur le territoire de plusieurs états des USA (13 en particulier) d'émettre des certificats de propriété sur des êtres humains, ceci dans la démocratie qui - à tort ou à raison, et je pense comme Tocqueville, à raison - se considérait comme la plus avancée au monde. Pourtant nous considérons tous aujourd'hui (sauf quelques malades) qu'il s'agissait d'une forme de barbarie.
Affirmer que la loi de la majorité démocratique garantit la moralité des lois, sans égard au principes généraux qui légitiment les domaines de l'activité humaine ou la loi peut s'exercer, c'est d'une bêtise confondante - bêtise en passant démontrée dans l'exemple ci-dessus quand un petit malin général de l'Union s'est avisé que puisque les esclaves étaient des biens assujettis au droit de propriété, ils constituaient dés lors des "contrebandes de guerre" pouvant être saisies.
C'est cela qui est rigolo avec les délires étatistes: il vient toujours un point ou le boomerang revient dans la figure de l'envoyeur. Et le Québec avec ses règlements ethno-linguistico-fachos est un spectacle hilarant dans ce domaine, un festival juste pour rire à lui tout seul dont les vertus zygomatiques méritent d'être vantées à travers le vaste monde. On comprend pourquoi le Cirque du Soleil ne pouvait naître que cheu nous, ne pas craindre le ridicule, c'est une forme de courage après tout.
Rédigé par : Pierre-Yves | 18 février 2011 à 19h15
@ Pierre-Yves
On relit avec attention svp. J’ai bien écrit : «groupe, non criminel et ne faisant pas appel à la violence».
Pas de violence. Et vous me sortez l’esclavage des États américais, qui importaient les Aficains enchaînés, qui les châtiaient comme du bétail au fouet et au fer rouge et qui est aller jusqu’à en faire «l’élevage» en Virginie (si ma mémoire ne me trahit pas). Si ça, ce n’est pas de la violence, je ne sais pas ce que ça vous prend !!!!
Rédigé par : Bertrand | 18 février 2011 à 20h00
On fait quoi d'un groupe non criminel qui menace d'utiliser la violence?
Rédigé par : Lupin | 19 février 2011 à 04h48
@Lupin:
"On fait quoi d'un groupe non criminel qui menace d'utiliser la violence?"
Maudite bonne question: Bertrand se prend les pieds dans ses propres sophismes. Voyons-voir jusqu'ou il va nous tortiller ça.
Rédigé par : Pierre-Yves | 19 février 2011 à 09h20
@ Bertrand
Oui je parle de «groupe faisant usage de la force».
La circularité de votre raisonnement est assez frappante. Parce que le racket de protection opéré par l'état fait votre affaire, vous acceptez qu'il définisse comme "criminels" les autres groupes qui font usage de la force. Pourtant c'est blanc bonnet bonnet blanc: n'importe quel de ces groupes peut être vu comme "démocratique" du point de vue de celui qui s'y joint. (Avec en moins le culot de prétendre représenter la société entière.) Par contre, l'état ne sera certainement pas vu comme "démocratique" du point de vue de celui qui ne peut que perdre au change.
L'état n'est pas une alternative à la loi de la jungle. Il en est la première instance.
Rédigé par : Bastiat79 | 19 février 2011 à 10h10
à Bertrand
« Nous, nous pensons que les citoyens sont assez adultes pour comprendre qu’il faut des mécanismes de résolutions des divergences, des intérêts. Nous, nous essayons des solutions dans le réel et les réévaluons après un certain temps. »
Mais qui désignez-vous exactement par ce « nous » ? J'ai toujours l'impression que l'individu qui dit « nous » veut en imposer, tout simplement.
Rédigé par : B. Vallée | 19 février 2011 à 11h36
@ Bastiat79
Vous dites : «n'importe quel de ces groupes peut être vu comme "démocratique" du point de vue de celui qui s'y joint»
Donc, si je vous entends, la mafia est subjectivement démocratique?! À partir du moment où vous ne respectez plus la signification des mots, il n’y a plus d’utilité à les utiliser…
@ B.Vallée
Vous dites : «Mais qui désignez-vous exactement par ce "nous" ?»
La réponse était dans la phrase précédente, qui commençait par «Nous, étatistes». Mais le sens de votre question était peut-être de savoir si j’ai un mandat, si je représente un groupe? Bien sûr que non, on jase!
@ Lupin
Vous dites : «On fait quoi d'un groupe non criminel qui menace d'utiliser la violence?»
C’est le deuxième cas de figure que j’ai couvert et que j’ai assimilé à l’anarchie et à la loi de la jungle. On fait quoi avec? Je suggère de tenter d’amener ce groupe vers des principes démocratiques. Le pouvoir d’attraction des idéaux démocratiques est très fort, il a été la locomotive de bien des révolutions.
Rédigé par : Bertrand | 19 février 2011 à 12h57
@ Bertrand
"À partir du moment où vous ne respectez plus la signification des mots, il n’y a plus d’utilité à les utiliser"
J'utilise le sens suivant: Deux loups et une brebis qui votent sur leur prochain repas, c'est démocratique.
Une mafia est donc démocratique lorsqu'une partie de ses règles de fonctionnement est établie par vote à majorité de ses membres.
Rédigé par : Bastiat79 | 19 février 2011 à 16h52
@ Bastiat79
Je m’explique maintenant pourquoi vous êtes contre la démocratie, vous en avez une définition pour le moins obscure et très personnelle. La définition d’un mot ne dépend pas de ce que vous pensez personnellement du concept qu’il représente, c’est une convention afin d’échanger. Si vous ne respectez pas cette convention, vous n’échangez pas.
Un jour, peut-être, aurons-nous le plaisir de lire le dictionnaire «Le Petit Bastiat79 illustré». Ce sera très divertissant de voir la brebis au mot démocratie, synonyme de «cosa nostra».
Rédigé par : Bertrand | 19 février 2011 à 18h39
@Bertrand
Si les fonctionnaires étaient des démocrates, les récentes hausses de taxes auraient été voté par référendum. Voici quelques exemples de questions que j'aimerais voir en référendum :
Etes-vous en faveur de l'abolition de la pension des députés?
Pour ramener un équilibre plus sain du ratio employés/administrateurs, etes-vous en faveur du congédiement de tous les administrateurs de la santé ne travaillant pas dans un établissement donnant des soins au 31 décembre 2010?
Etes-vous en faveur de l'abolition de la Formule Rand?
Évidemment, quelqu'un qui se prétend démocrate respecte toujours la volonté populaire même si elle ne fait pas son affaire comme on l'a si bien vu avec l'adhésion de l'Irlande au traité de Lisbonne.
Rédigé par : Francois | 19 février 2011 à 20h49
@ François
Vous dites : «Si les fonctionnaires étaient des démocrates, les récentes hausses de taxes auraient été voté par référendum.»
Vous vouliez certainement parler des élus et non des fonctionnaires.
Vous seriez d’accord pour combien de référendums par année, admettant que les coûts d’un référendum sont grosso modo de 10$ par habitant (incluant les enfants). Disons deux référendums par année, par palier de gouvernance, ça fait 60$ par habitant par année, soit 240$ par famille, soit une mensualité de 10$ à 20$. Pour le Québec entier, on parle d’un demi-milliard annuellement.
Sauf erreur, les États-uniens limitent et synchronisent leurs référendums avec les présidentielles, le plus souvent. Et réunissent autant de questions qu’il le faut, d’où leur besoin à des machines technologiques de votation et de dépouillement. En les imitant, ne tenant qu’un seul référendum aux quatre ans tout palier confondu, c’est quand même 20 millions par année (100 millions pour 5 ans). Cela vous conviendrait-il?
Rédigé par : Bertrand | 20 février 2011 à 00h15
@ Bertrand
"La définition d’un mot ne dépend pas de ce que vous pensez personnellement du concept qu’il représente, c’est une convention afin d’échanger."
Eh bien justement votre définition - tant mieux si elle fait unanimité chez les étatistes - provient d'un conte de fées, et permet difficilement d'échanger sur ce blogue. Je suis pas mal sûr que les autres ici n'ont aucun problème avec ma définition.
Rédigé par : Bastiat79 | 20 février 2011 à 16h28
@Bastiat79
"Eh bien justement votre définition - tant mieux si elle fait unanimité chez les étatistes - provient d'un conte de fées"
C'est exactement ça: selon cet évangile, il faut croire en l'État comme en la Sainte-Trinité, même lorsqu'on a sous le nez de multiple exemples de la toxicité de ce dogme, même quand le clergé syndiqué de cette église de ronds-de-cuir passe son temps à vous pourrir l'existence à vos propre frais.
L'État est naturellement bon, naturellement supérieur. C'est aussi débile que les foutaises créationistes. Et honnêtement, je pense que si les thèses libertariennes trouvent à l'heure actuelle une telle traction au sein d'une opinion pourtant "brainwashée" en permanence, c'est parce que de plus en plus de gens en ont ras le bol.
Rédigé par : Pierre-Yves | 20 février 2011 à 18h04
@ Bertrand qui écrit:
"admettant que les coûts d’un référendum sont grosso modo de 10$ par habitant"
et
"c’est quand même 20 millions par année (100 millions pour 5 ans). Cela vous conviendrait-il?"
***
Ah, maintenant ce n'est plus les grands principes démocratiques qui semblent vous motiver, mais les coûts et les questions d'efficacité? Mais pourquoi ne lisons-nous pas ce genre de réflexion de votre part lorsqu'il est question des interventions étatiques dans nos vies?
Oh, j'entends les mouches voler... Osisko et vous avez beaucoup en commun ces jours-ci. ;-)
Sérieux, si c'est uniquement une question de fric, voici pour vous:
QUESTION:
En occident, dans les juridictions où "le peuple" (ou la "foule", pour ceux qui méprisent les gens ordinaires ou la démocratie directe), peut aborder les questions fiscales (comme la Suisse, le Liechtenstein et certains états américains), est-ce que -par exemple- les impôts et les dépenses publiques sont plus élevés que dans les juridictions où le peuple ne peut pas voter sur ces questions (comme la France, l'état fédéral américain, l'Italie, le Québec, etc) ?
UNE RÉPONSE;
"La thèse que défendent Romer et Rosenthal (1979) et le résultat qu’obtiennent la plupart des observateurs veulent que l’impact général du référendum soit favorable à l’efficacité des choix publics. La Suisse font l’objet de critique pour recourir systématiquement à la démocratie directe. Soulignons que le reproche émane des élites politiques et des médias qui s’en font les échos. Ces deux auteurs concluent qu’en effet les référendums ont plutôt tendance à freiner l’instinct de dépenser qui caractérise toutes les administrations."
p.s.
Et comment calculez-vous le coût d'un désengagement politique de plus en plus généralisé ? La liberté, ça vaut combien selon vous? Et est-ce que le respect des contribuables peut se chiffrer? Etc?
p.p.s
En passant, ce sont les parlementaires qui ont voté les pleins pouvoirs à Hitler (comme au maréchal Pétain) et non le peuple allemand (qui ne l'aimait pas tant que ça...). Quant à Mussolini, lui aussi, son gouvernement fut investi par le parlement italien le 16 novembre 1922 par 316 voix contre 116 et 7 abstentions.
Rédigé par : Sébas | 21 février 2011 à 15h01
LOL
De dire que les immigrants et les Québécois sont FORCÉS d'aller à l'école française est tout simplement un mensonge ...
Ils peuvent y aller pourvu qu'ils paient le prix que ça coûte (pas d'aide gouvernementale). Où est le problème ? M.Masse propose de subventionner l'école anglaise je suppose ... ? Vous êtes pas contre les subventions ?
Et si l'école privée réservée à ceux qui ont les moyens de se la payer est acceptable (je suis d'accord avec ça), pourquoi ce ne serait pas correct avec l'école anglaise non subventionnée ?
Bref, selon Masse, les subventions c'est mauvais, sauf pour les écoles privées et surtout privées anglaises. LOL
Rédigé par : Marc-Olivier Gagné | 21 février 2011 à 23h43
Ca, c'est vraiment un commentaire plate : où voyez-vous que M. Masse réclame des subventions pour que les enfants d'allophones aillent dans des écoles anglophones ? L'article a un autre souffle en situant le problème exactement où il est : l'absence de "carotte" intellectuelle, économique, fiscale, politique du Québec, qui serait pourtant beaucoup plus pertinente que le renforcement d'un "bâton" (loi 101) peu utile.
Que viennent faire les subventions là-dedans ? Rien. C'est curieux, ce tic mental de ne comprendre les choses qu'à travers ce genre de lunettes. L'exact opposé de la vision libertarienne.
Rédigé par : Marianne | 22 février 2011 à 07h08
Marianne, c'est simplement que le "facteur troll" est puissant ces jours-ci. Je paris que comme l'enragé, ce commentaire a été construit de toute pièce et placé dans un fil de discussion qui avait perdu de l'attention en espérant que personne n'y prête attention et que cela paraisse comme ayant été "le dernier mot" du fil quand on fait une recherche dans le futur.
Rédigé par : Lupin | 22 février 2011 à 07h34
Je ne comprends pas pourquoi les gens veulent la démocratie politique.
Vous voulez tous la démocratie directe ? Et bien, il n'y a rien de plus direct que d'acheter et vendre. L'acte économique est un acte électoral. Quand vous achetez, vous votez.
La démocratie représentative revient à donner son argent à un acheteur qui va acheter à notre place, avec notre argent, ce qu'il pense être le mieux pour nous. Il se trompe dans la plupart des cas et cause plus de tort que de bien et en plus, on n'a pas le droit de s'administrer soi-même.
Voilà c'est quoi la démocratie au Québec, que de la bouillie pour chats.
Rédigé par : Resistant | 25 février 2011 à 17h09