par Martin Masse
Il y a deux semaines, j'ai donné une conférence en Beauce à l'invitation de la Chambre de commerce de Beauceville sur «L'inutilité des plans de relance» devant environ 30 personnes et des journalistes de la presse locale.
Il est rare que je félicite des journalistes mais cette fois c'est mérité. Les deux journalistes des médias régionaux qui ont rapporté mes propos, Mélanie Létourneau d'Édition Beauce et Sabrina Fontaine de L'Éclaireur-Progrès (l'image ci-dessous est le même article tiré de l'édition imprimée), l'ont fait avec un professionnalisme auquel nous ne sommes pas habitués lorsque nous lisons ou écoutons les soi-disant «médias nationaux» de Montréal. Pas de sarcasme, pas de parti pris idéologique qui transparaît, pas de sous-entendu sur le fait que mes positions seraient extrêmes ou illégitimes, pas de déformation ou d'interprétation abusive de mes arguments. Simplement un résumé très clair et factuel qui donne les arguments essentiels.
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J'ai donné vendredi soir dernier une entrevue d'une heure à Steve Martineau et Danny Quirion, les animateurs de la nouvelle émission Internet Connaître la suite. Nous avons discuté de libertarianisme en général et de diverses questions en particulier comme la santé, l'exploitation des ressources naturelles, etc. On peut réécouter ou télécharger l'émission ici, de même que les autres dans les archives.
Connaître la suite se définit comme «L'émission de radio destinée à la promotion des idéaux de liberté et de responsabilité individuelles». Le QL a pratiquement été seul à défendre ces valeurs pendant une décennie, mais il est réjouissant de voir l'émergence d'initiatives comme celle-ci ces derniers temps au Québec. C'est une autre indication concrète que nos idées se répandent.
@Martin Masse
Tres clair en effet... mais qui ne changera rien a l'opinon des gens qui viennent vous expliquer, devant l'echec manifeste des plans de relance qui se succedent depuis 2008, que "s'il n'y en avait pas eu [de plan de relance], c'aurait ete encore pire". Argument qui ne repose sur absolument rien evidemment.
Rédigé par : Pierre-Yves | 07 mars 2011 à 05h12
Les grands médias gauchistes nationaux de Montréal font de la propagande gauchiste dans leurs couvertures médiatiques. Ils méprisent tous ce qui est à droite du centre du spectre politique. Cela est un bon exemple que les médias régionaux sont plus objectifs que leurs homologues nationaux.
Rédigé par : Simon Leduc | 07 mars 2011 à 08h33
Bonjour M. Masse,
je crois qu'en beauce, vous étiez dans le territoire se rapprochant le plus du libertarianisme au Québec. Les beaucerons n'ont pas l'habitude de s'en remettre au gouvernement pour entamer de nouveaux projets, d'où la prospérité et le taux de chômage légendaire de cette région depuis de nombreuses années. Des journalistes trop étatistes se feraient sûrement remettre à leur place assez vite dans ce coin de pays...:)
Continuez votre bon travail!
Rédigé par : Yan Power | 07 mars 2011 à 10h47
@Pierre-Yves
Effectivement, sans plans de relance, ca aurait été encore pire, par contre en ce moment, le PIB serait très probablement déja sur une lancée positive. Avec les plans, ce sera la récéssion sans fin.
Rédigé par : Francis Ducharme | 07 mars 2011 à 12h40
@Francis Ducharme:
"Effectivement, sans plans de relance, ca aurait été encore pire"
Comment pouvez vous affirmer une chose pareille puisque personne ne le saura jamais? Il faudrait un meilleur argument pour pretendre que balancer des centaines de milliards par les fenetres a servi a ameliorer quoi que ce soit. Le seul resultat incontestable et probant de ce delire hallucinatoire, c'est l'inflation qui commence a suinter hors de malinvestissements et va contaminer rapidement toute l'echelle des transactions liquides.
Rédigé par : Pierre-Yves | 07 mars 2011 à 13h10
Le problème avec les plans de relance c'est que ceux-ci sont de la planification centrale. Ça ne fonctionne pas sur le terrain.
Or, ça sert uniquement à graisser des clientèles dans certains domaines.
Rédigé par : Mathieu NV | 07 mars 2011 à 14h06
@Matthieu NV
"Or, ça sert uniquement à graisser des clientèles dans certains domaines."
Aux depens d'autre groupes dans d'autre domaine. C'est un simple transfert de richesse avec destruction de valeur, ca ne fait qu'empirer les choses d'un point de vue global. Mais c'est rentable electoralement.
Rédigé par : Pierre-Yves | 07 mars 2011 à 15h06
C'est bien connu, creuser des trous et les décreuser ensuite rend riche.
Rédigé par : Bobjack | 07 mars 2011 à 17h30
Bastiat et la vitre cassée, on devrait l'interpréter plus largement.
Dépenser massivement l'argent des contribuables n'importe où sans leur consentement, ça ne crée rien de nouveau que s'ils avaient consommés par eux-mêmes et pire, ça ne fait que les affubler d'une dette plus énorme encore à assumer (donc plus d'impôts, plus de taxes).
«“We have tried spending money. We are spending more than we have ever spent before and it does not work... We have just as much unemployment as when we started... and an enormous debt to boot!»
- Henry Morgenthau, Jr, Secrétaire du Trésor de Franklin D. Roosevelt, 9 mai 1939.
Rédigé par : Mathieu | 07 mars 2011 à 21h30
Le problème avec les plans de relance peut facilement s'illustrer avec l'analogie suivante:
Une économie qui va mal, c'est comme un trou dans un chemin de terre battue.
Les plans de relance, c'est comme reboucher le trou avec de la terre.
Le problème c'est que pour boucher ce trou, il a fallu creuser un trou ailleurs. La quantité de terre demeure inchangée.
Ce qu'il faut c'est créer de la terre pour boucher le trou béant sans avoir à creuser de trou ailleurs.
Les plans de relance ne font que déplacer le problème, ne font que profiter à une clientèle cible au détriment d'une autre et au bout du compte il n'y a pas plus de richesse dans l'économie.
Les plans de relance sont plutôt des plans de dépense. On ne relance rien, on dépense plus et au bout du compte nous sommes tous plus pauvres collectivement.
Rédigé par : Resistant | 18 mars 2011 à 12h18
Parlant de la fallacie de la vitre cassée des Keynésiens.
Avec le désastre qui se passe au Japon en ce moment, c'est comme si des millards de vitres s'étaient cassées.
On peut donc voir que le peuple Japonais est beaucoup plus riche qu'avant, que l'économie roule à la pleine planche et que la destruction matérielle crée de la prospérité au Japon.
La crise au Japon est la preuve par l'absurde que la vitre cassée rend tout le monde plus pauvre et que ça n'enrichit personne.
Au contraire, plutôt que de casser des vitres, il faudrait fabriquer plus de vitres pour moins cher.
Rédigé par : Resistant | 18 mars 2011 à 12h21
La politique de relance ne marche pas pour une raison.
Même en période de récession, il y a toujours des processus de destruction-créatrice. Autrement dit, certaines entreprises étaient amenées à disparaître, indépendamment ou non de la récession. La logique de la dépense publique est de subventionner toutes les entreprises en difficulté. L'État va immanquablement injecter des fonds dans des industries qui n’en avaient pas besoin.
Au Japon, des rapports faisaient état d'entreprises qui ne disparaissaient pas en raison des subventions, et surtout, qui ne rapportaient aucune recette.
Rédigé par : M.H. | 20 mars 2011 à 08h02